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    "(A partir du moment où) il y a quelque chose d'anormal [...] on n'est plus maître de soi, c'est à eux de décider ". L’expérience des femmes dans le cas du dépistage du cancer du sein

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    Cet article s’interroge sur la capacité d’action autonome des femmes dans le cas du dépistage organisé du cancer du sein. L’autonomie du patient est au cœur des préoccupations du système de santé, de ses usagers et des professionnels. Renvoyant le plus souvent à la figure du patient-acteur, dorénavant maître de son parcours de soins, la notion d’autonomie peut être également entendue comme la possibilité, pour le patient qui le souhaite, de déléguer entièrement la prise de décision au corps médical. Nous montrerons que dans le cadre du dépistage, les femmes qui présentent une anomalie mammographique attendent précisément du radiologue qu’il réalise les examens complémentaires et organise l’ensemble du parcours diagnostique. Fragilisées par l’annonce de l’anomalie et la situation d’incertitude diagnostique, les femmes préfèrent déléguer au médecin tout ce qui relève des soins pour se consacrer à la gestion des affects, et vivre, finalement, l’expérience de l’autonomie.This article questions the capacity for women's autonomous action in the case of organized screening of breast cancer. Patient's autonomy is at the heart of the problems of the health system, of its users and professionals. Most often referring to the figure of the patient-actor, now master of his term care, the concept of autonomy can also be understood as the possibility to delegate the decision entirely to the medical staff for the patient who wishes it. We show that in the context of screening, women with abnormal mammograms expect precisely the radiologist to performs additional tests and organize the entire journey diagnosis. Weakened by the announcement of the anomaly and the situation of diagnostic uncertainty, women prefer to delegate to doctors the nursing part to focus themselves on the management of emotions and to live finally an experience of autonomy

    En quĂŞte d'un style (la socialisation professionnelle des internes en psychiatrie)

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    BORDEAUX2-BU Sci.Homme/Odontol. (330632102) / SudocSudocFranceF

    Les effets de la politique du dépistage organisé du cancer du sein sur l'expérience du travail mammographique des radiologues

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    Cet article s’intéresse à la profession de radiologue, peu investiguée dans les recherches en sociologie de la santé, et particulièrement aux changements qu’elle a subis depuis la mise en place du dépistage organisé du cancer du sein. Nous souhaitons comprendre comment cette mesure de santé publique est venue bouleverser à la fois le contenu et le sens de la pratique mammographique. Que disent les professionnels de ce programme, qui repose sur un cahier des charges qui vient fortement encadrer leur travail ? Remet-il en cause ou non le principe d’autonomie de la profession ? Quelles sont les modifications profondes que l’on peut observer dans la façon de réaliser le travail mammographique ? Nos résultats s’appuient sur une recherche qualitative qui a utilisé la méthode de l’observation in situ (observations réalisées pendant plusieurs mois dans cinq cabinets de radiologie en Aquitaine) et la méthode de l’entretien semi-directif (cinquante entretiens réalisés auprès de radiologues et de femmes chez qui une anomalie mammographique a été détectée).</p

    "(A partir du moment où) il y a quelque chose d'anormal [...] on n'est plus maître de soi, c'est à eux de décider ": l'expérience des femmes dans le cas du dépistage du cancer du sein

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    National audienceThis article questions the capacity for women's autonomous action in the case of organized screening of breast cancer. Patient's autonomy is at the heart of the problems of the health system, of its users and professionals. Most often referring to the figure of the patient-actor, now master of his term care, the concept of autonomy can also be understood as the possibility to delegate the decision entirely to the medical staff for the patient who wishes it. We show that in the context of screening, women with abnormal mammograms expect precisely the radiologist to performs additional tests and organize the entire journey diagnosis. Weakened by the announcement of the anomaly and the situation of diagnostic uncertainty, women prefer to delegate to doctors the nursing part to focus themselves on the management of emotions and to live finally an experience of autonomy.Cet article s'interroge sur la capacité d'action autonome des femmes dans le cas du dépistage organisé du cancer du sein. L'autonomie du patient est au cœur des préoccupations du système de santé, de ses usagers et des professionnels. Renvoyant le plus souvent à la figure du patient-acteur, dorénavant maître de son parcours de soins, la notion d'autonomie peut être également entendue comme la possibilité, pour le patient qui le souhaite, de déléguer entièrement la prise de décision au corps médical. Nous montrerons que dans le cadre du dépistage, les femmes qui présentent une anomalie mammographique attendent précisément du radiologue qu'il réalise les examens complémentaires et organise l'ensemble du parcours diagnostique. Fragilisées par l'annonce de l'anomalie et la situation d'incertitude diagnostique, les femmes préfèrent déléguer au médecin tout ce qui relève des soins pour se consacrer à la gestion des affects, et vivre, finalement, l'expérience de l'autonomie

    Médecine, santé et sciences humaines

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    International audienceCet ouvrage pluridisciplinaire est destiné à accompagner l'enseignement de sciences humaines et sociales au sein de la formation médicale et des formations en santé. Il s'adresse aux étudiants et à tous ceux qui s'engagent dans les métiers du soin ou qui s'intéressent aux questions épistémologiques, éthiques et sociales impliquées par la médecine contemporaine. Il est principalement l'émanation du Collège des enseignants de sciences humaines et sociales en faculté de médecine et en santé fondé en 2008, qui réunit les enseignants, médecins et non médecins en charge de cet enseignement en France, avec le concours de chercheurs étrangers spécialistes des thématiques abordées.Les auteurs, médecins et non médecins, sont des spécialistes des thèmes abordés travaillant aussi bien en sciences humaines (comme anthropologues, économistes de la santé, historiens, juristes, philosophes, psychanalystes, psychologues, sociologues) que dans le monde de la santé (en biologie, cancérologie, génétique, gériatrie, médecine générale, médecine interne, neurologie, neurochirurgie, psychiatrie, rééducation fonctionnelle, et dans les soins infirmiers). Le projet résulte notamment de la collaboration de responsables et enseignants en sciences humaines et sociales des facultés de médecine françaises

    En quoi des groupes d’échanges et d’analyse de pratique contribuent-ils au développement des compétences génériques, en second cycle des études médicales ?

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    Contexte et objectif : De nouvelles dispositions réglementaires fixent comme objectif de formation en second cycle des études médicales le développement de compétences professionnelles. Il s’agit de permettre aux étudiants d’exercer ultérieurement leur fonction d’interne en milieu hospitalier ou ambulatoire. Ces directives sont explicitement énoncées dans l’arrêté du 8 avril 2013, relatif à la réforme des études médicales en France. Les compétences professionnelles visées sont celles de « clinicien, communicateur, membre d’une équipe soignante pluriprofessionnelle, scientifique, responsable au plan éthique et déontologique, réflexif ». Dans le champ de l’éducation en santé, le courant de l’approche par compétences est considéré par beaucoup comme le modèle pédagogique le mieux adapté à la formation professionnelle. Au sein de notre département universitaire de médecine générale, nous revendiquons explicitement ce modèle d’apprentissage. Parmi les outils pédagogiques les plus souvent proposés, nous animons des séances en « groupes d’échanges et d’analyse de pratiques » (GEAP), considérées comme une méthode de formation et de perfectionnement fondée sur l’analyse approfondie d’expériences professionnelles authentiques. Nous avons transposé ce dispositif pédagogique en second cycle. Au cours de leur stage en médecine générale, les étudiants participent à deux GEAP. L’objectif de cette étude était de montrer en quoi des GEAP contribuent au développement de compétences professionnelles attendues en second cycle des études médicales. Méthodes : Étude qualitative, à partir d’une observation directe filmée, de 32 étudiants et 2 enseignants répartis en 2 groupes. Les données recueillies sont issues de l’enregistrement filmé des séances de formation. Les résultats ont été obtenus par l’analyse thématique du contenu des verbatims. Résultats : Les GEAP ont permis de décontextualiser des apprentissages réalisés en stage : prendre en compte la souffrance psychique, confronter ses connaissances au contexte des soins primaires, éprouver les effets de la relation médecin–patient, mener une réflexion éthique et déontologique. Les interactions en groupe, facilitées par le discours et l’attitude des enseignants, ont facilité la réflexivité des étudiants. Conclusion : Ces séances de formation originale en second cycle des études médicales permettent de décontextualiser les apprentissages réalisés en stage de médecine générale. La question de la recontextualisation demeure et interroge leur transférabilité à d’autres contextes de soins

    En quoi des groupes d’échanges et d’analyse de pratique contribuent-ils au développement des compétences génériques, en second cycle des études médicales ?

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    Contexte et objectif : De nouvelles dispositions réglementaires fixent comme objectif de formation en second cycle des études médicales le développement de compétences professionnelles. Il s’agit de permettre aux étudiants d’exercer ultérieurement leur fonction d’interne en milieu hospitalier ou ambulatoire. Ces directives sont explicitement énoncées dans l’arrêté du 8 avril 2013, relatif à la réforme des études médicales en France. Les compétences professionnelles visées sont celles de « clinicien, communicateur, membre d’une équipe soignante pluriprofessionnelle, scientifique, responsable au plan éthique et déontologique, réflexif ». Dans le champ de l’éducation en santé, le courant de l’approche par compétences est considéré par beaucoup comme le modèle pédagogique le mieux adapté à la formation professionnelle. Au sein de notre département universitaire de médecine générale, nous revendiquons explicitement ce modèle d’apprentissage. Parmi les outils pédagogiques les plus souvent proposés, nous animons des séances en « groupes d’échanges et d’analyse de pratiques » (GEAP), considérées comme une méthode de formation et de perfectionnement fondée sur l’analyse approfondie d’expériences professionnelles authentiques. Nous avons transposé ce dispositif pédagogique en second cycle. Au cours de leur stage en médecine générale, les étudiants participent à deux GEAP. L’objectif de cette étude était de montrer en quoi des GEAP contribuent au développement de compétences professionnelles attendues en second cycle des études médicales. Méthodes : Étude qualitative, à partir d’une observation directe filmée, de 32 étudiants et 2 enseignants répartis en 2 groupes. Les données recueillies sont issues de l’enregistrement filmé des séances de formation. Les résultats ont été obtenus par l’analyse thématique du contenu des verbatims. Résultats : Les GEAP ont permis de décontextualiser des apprentissages réalisés en stage : prendre en compte la souffrance psychique, confronter ses connaissances au contexte des soins primaires, éprouver les effets de la relation médecin–patient, mener une réflexion éthique et déontologique. Les interactions en groupe, facilitées par le discours et l’attitude des enseignants, ont facilité la réflexivité des étudiants. Conclusion : Ces séances de formation originale en second cycle des études médicales permettent de décontextualiser les apprentissages réalisés en stage de médecine générale. La question de la recontextualisation demeure et interroge leur transférabilité à d’autres contextes de soins
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