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Diversité des Espèces Cultivées et Stratégies d’Adaptationaux Changements Climatiques : Cas du Maraîchage dans l’Arrondissement de Maroua 1er/Cameroun
La ville de Maroua est soumise à une variabilité climatique qui affecte la production agricole et la sécurité alimentaire des ménages. Pour y faire face, diverses stratégies sont développées notamment les cultures maraichères au bord du Mayo comme moyen de résilience.La présente étude vise à identifier les différentes espèces cultivées ainsi que les contraintes liées à cette activité pour une meilleure résilience aux changements climatiques. Pour y parvenir, une enquête exploratoire de six mois a été effectuée grâce à la méthode d’interview individuel sur la base d’un questionnaire auprès de 240 maraîchers et l’observation directe. Les résultats ont montré que pour bien mener le maraîchage, les producteurs font varier les cultures en fonction de leur moyen, la superficie et les types de culture pratiquée. Plusieurs espèces ont été sélectionnées pour s’adapter aux changements climatiques notamment des légumes 24 %, oignons 31%, tomates 7%, laitue 6%, chou 5%, carotte 5%, condiments verts 5%, pastèque 1% et patate 1% et autres cultures (14%) constituées de moringa, aubergine et concombre. La principale source d’irrigation pour les cultures maraîchères est l’eau de surface utilisée par plus de 90% des producteurs. Le maraîchage reste une activité très rentable dans la ville de Maroua quel que soit le type d’espèce cultivée. Les difficultés liées à cette activité sont surtout d’ordres climatiques : situation aléatoire des pluies, manque d’eau, vent violent et augmentation de la température ; et d’ordre non climatiques : difficultés d’accès aux intrants, insuffisance d’équipements, ravageurs, commercialisation et manque de formation et d’organisation.
The city of Maroua is subject to climatic variability that affects agricultural production and household food security. Various strategies have been developed to cope with this, including market gardening on the banks of the Mayo River as a means of resilience. The aim of this study is to identify the different species grown and the constraints associated with this activity in order to improve resilience to climate change. To achieve this, a six-month exploratory survey was carried out using a questionnaire-based individual interview method with 240 market gardeners and direct observation. The results showed that, in order to carry out market gardening successfully, growers vary their crops according to their means, area and the types of crop grown. Several species were selected to adapt to climate change, including vegetables (24%), onions (31%), carrots (5%), tomatoes (7%), lettuce (6%), cabbage (5%), carrots (5%), green condiments (5%), watermelon (1%) and potatoes (1%), and other crops (14%) consisting of moringa, aubergine and cucumber. The main source of irrigation for market garden crops is surface water, used by over 90% of growers. Market gardening remains a very profitable activity in Maroua, whatever the type of crop. The difficulties associated with this activity are mainly climatic: unpredictable rainfall, lack of water, strong winds and rising temperatures; and non-climatic: difficulties accessing inputs, inadequate equipment, pests, marketing and lack of training and organisation
Diversité des Espèces Cultivées et Stratégies d’Adaptationaux Changements Climatiques : Cas du Maraîchage dans l’Arrondissement de Maroua 1er/Cameroun
La ville de Maroua est soumise à une variabilité climatique qui affecte la production agricole et la sécurité alimentaire des ménages. Pour y faire face, diverses stratégies sont développées notamment les cultures maraichères au bord du Mayo comme moyen de résilience.La présente étude vise à identifier les différentes espèces cultivées ainsi que les contraintes liées à cette activité pour une meilleure résilience aux changements climatiques. Pour y parvenir, une enquête exploratoire de six mois a été effectuée grâce à la méthode d’interview individuel sur la base d’un questionnaire auprès de 240 maraîchers et l’observation directe. Les résultats ont montré que pour bien mener le maraîchage, les producteurs font varier les cultures en fonction de leur moyen, la superficie et les types de culture pratiquée. Plusieurs espèces ont été sélectionnées pour s’adapter aux changements climatiques notamment des légumes 24 %, oignons 31%, tomates 7%, laitue 6%, chou 5%, carotte 5%, condiments verts 5%, pastèque 1% et patate 1% et autres cultures (14%) constituées de moringa, aubergine et concombre. La principale source d’irrigation pour les cultures maraîchères est l’eau de surface utilisée par plus de 90% des producteurs. Le maraîchage reste une activité très rentable dans la ville de Maroua quel que soit le type d’espèce cultivée. Les difficultés liées à cette activité sont surtout d’ordres climatiques : situation aléatoire des pluies, manque d’eau, vent violent et augmentation de la température ; et d’ordre non climatiques : difficultés d’accès aux intrants, insuffisance d’équipements, ravageurs, commercialisation et manque de formation et d’organisation.
The city of Maroua is subject to climatic variability that affects agricultural production and household food security. Various strategies have been developed to cope with this, including market gardening on the banks of the Mayo River as a means of resilience. The aim of this study is to identify the different species grown and the constraints associated with this activity in order to improve resilience to climate change. To achieve this, a six-month exploratory survey was carried out using a questionnaire-based individual interview method with 240 market gardeners and direct observation. The results showed that, in order to carry out market gardening successfully, growers vary their crops according to their means, area and the types of crop grown. Several species were selected to adapt to climate change, including vegetables (24%), onions (31%), carrots (5%), tomatoes (7%), lettuce (6%), cabbage (5%), carrots (5%), green condiments (5%), watermelon (1%) and potatoes (1%), and other crops (14%) consisting of moringa, aubergine and cucumber. The main source of irrigation for market garden crops is surface water, used by over 90% of growers. Market gardening remains a very profitable activity in Maroua, whatever the type of crop. The difficulties associated with this activity are mainly climatic: unpredictable rainfall, lack of water, strong winds and rising temperatures; and non-climatic: difficulties accessing inputs, inadequate equipment, pests, marketing and lack of training and organisation
Diversité des Espèces Cultivées et Stratégies d’Adaptation aux Changements Climatiques : Cas du Maraîchage dans l’Arrondissement de Maroua 1er/Cameroun
La ville de Maroua est soumise à une variabilité climatique qui affecte la production agricole et la sécurité alimentaire des ménages. Pour y faire face, diverses stratégies sont développées notamment les cultures maraîchères au bord des cours d’eau comme moyen de résilience. La présente étude vise à identifier les différentes espèces cultivées ainsi que les contraintes liées à cette activité pour une meilleure résilience aux changements climatiques. Pour y parvenir, une enquête exploratoire de six mois a été effectuée grâce à la méthode d’interview individuel sur la base d’un questionnaire auprès de 240 maraîchers et l’observation directe. Les résultats ont montré que pour bien mener le maraîchage, les producteurs font varier les cultures en fonction de leur moyen, la superficie et les types de culture pratiquée. Plusieurs espèces ont été sélectionnées pour s’adapter aux changements climatiques notamment des légumes 24 %, oignons 31%, tomates 7%, laitue 6%, chou 5%, carotte 5%, condiments verts 5%, pastèque 1%, patate 1% et d’autres cultures (14%) constituées de moringa, aubergine et concombre. La principale source d’irrigation pour les cultures maraîchères est l’eau de surface utilisée par plus de 90% des producteurs. Le maraîchage reste une activité très rentable dans la ville de Maroua quel que soit le type d’espèce cultivée. Les difficultés liées à cette activité sont surtout d’ordres climatiques : situation aléatoire des pluies, manque d’eau, vent violent et augmentation de la température ; et d’ordre non climatiques : difficultés d’accès aux intrants, insuffisance d’équipements, ravageurs, commercialisation et manque de formation et d’organisation.
The city of Maroua is subject to climatic variability that affects agricultural production and household food security. Various strategies have been developed to cope with this, including market gardening along waterways as a means of resilience. The aim of this study is to identify the different species grown and the constraints associated with this activity in order to improve resilience to climate change. To achieve this, a six-month exploratory survey was carried out using a questionnaire-based individual interview method with 240 market gardeners and direct observation. The results showed that, in order to carry out market gardening successfully, growers vary their crops according to their means, area and the types of crop grown. Several species were selected to adapt to climate change, including vegetables (24%), onions (31%), carrots (5%), tomatoes (7%), lettuce (6%), cabbage (5%), carrots (5%), green condiments (5%), watermelon (1%) and potatoes (1%), and other crops (14%) consisting of moringa, aubergine and cucumber. The main source of irrigation for market garden crops is surface water, used by over 90% of growers. Market gardening remains a very profitable activity in Maroua, whatever the type of crop. The difficulties associated with this activity are mainly climatic: unpredictable rainfall, lack of water, strong winds and rising temperatures; and non-climatic: difficulties accessing inputs, inadequate equipment, pests, marketing and lack of training and organization
Effet de la fertilisation organique à base de litière foliaire de Jatropha curcas L. et Jatropha gossypifolia L. sur la culture de tomate (Lycopersicon esculentum Mill.) à Guider (Nord/Cameroun)
La baisse de la fertilité des sols due à la mauvaise gestion des terres et l’utilisation excessive des engrais chimiques a motivé le regain d’intérêt dans la recherche de fertilisants organiques respectant l’environnement pour un développement durable. Pour évaluer l’efficacité agronomique des litières de Jatropha sur la production de la tomate, une étude a été conduite en champs dans des pots de 20 cm de diamètre. Le dispositif expérimental est un bloc de Fischer randomisé avec un total de 64 pots (4 traitements x 4 répétitions x 4 unités expérimentales). Les résultats ont montré que les litières de Jatropha curcas et Jatropha gossypifolia ont amélioré la croissance et le développement (le diamètre et la ramification de la tige, le nombre de feuille et de fruits ainsi que la masse des fruits) de la tomate par rapport au témoin. La litière de Jatropha curcas a induit une large amélioration de la masse des fruits (33,09 g) par rapport aux autres traitements : le témoin (19,99 g), la litière de Jatropha gossypifolia (20,44 g) et l’engrais chimique (24,02 g). Pour une culture dont on aimerait avoir des gros fruits l’utilisation des fertilisants organiques à base des litières de Jatropha curcas pourrait être conseillée.Mots clés : Fertilisant organique, Litière, Jatropha curcas, Jatropha gossypifolia, Nord-Cameroun.
English Title: Effect of organic fertilization based on leaf litter of Jatropha curcas L. and Jatropha gossypifolia L. on the tomato crop (Lycopersicon esculentum Mill.) in Guider (North Cameroon)The decline in soil fertility due to poor land management and excessive use of chemical fertilizers has induced new interest in the quest for environmentally friendly organic fertilizers for sustainable development. To assess the agronomic effectiveness of Jatropha litter on tomato production, a study was conducted in the field in pots of 20 cm in diameter. The experimental set-up is a randomized Fischer block with a total of 64 pots (4 treatments x 4 repetitions x 4 experimental units). The results showed that the litters of Jatropha curcas and Jatropha gossypifolia improved the growth and development (the diameter and branching of the stem, the number of leaves and fruits as well as the mass of the fruits) of the tomato compared to the witness. Jatropha curcas litter induced a large improvement in fruit mass (33.09 g) compared to other treatments: the control (19.99 g), Jatropha gossypifolia litter (20.44 g) and chemical fertilizer (24.02 g). For a crop from which we would like to have larger fruits, the use of organic fertilizers based on Jatropha curcas litter could be recommended.Keywords: Organic fertilizer, Litter, Jatropha curcas, Jatropha gossypifolia, North Cameroon.