14 research outputs found
Development and characterization of colorectal cancer cells resistant to Irinotecan
L’irinotecan est un agent anticancéreux majeur utilisé dans le traitement du cancer du côlon où il agit à la fois comme un agent causant des dommages à l’ADN et un inhibiteur de l’angiogenèse. L’activité de l’irinotécan dans les cancers colorectaux est limitée par le développement d’une résistance acquise au médicament. Le but de ce travail est de caractériser l’influence d’une exposition prolongée à l’irinotécan sur la biologie des cellules cancéreuses colorectales in vivo et in vitro. Résultats majeurs : Nous avons exposé les cellules de cancer colorectal, HT-29 (LOH) et HCT-116 (MSI), au SN-38 (le métabolite actif de l'irinotécan) pendant un an. Ceci a permis de sélectionner des cellules résistances à l’irinotécan et ceci de manière stable. Une caractérisation plus approfondie a révélé que la résistance acquise à l’irinotécan était accompagnée d’altérations multiples, y compris la diminution de la formation de complexes clivables et de cassures double brins. Nos études ont montré des changements inattendus dans la distribution du cycle cellulaire et la vitesse de croissance des deux lignées résistantes. La pertinence in vivo de nos modèles cellulaires a ensuite été confirmée dans des modèles de xénogreffe.D’autres résultats basé sur l’inhibition de l’angiogenèse montrent que l'exposition prolongée à l’irinotécan est accompagnée d’une modification majeure de la voie HIF, VEGF / VEGFR dans les cellules tumorales. Ces travaux ont permis d’identifier des modifications biologiques dans les cellules résistantes susceptibles de les rendre plus résistantes ou sensibles à d’autres classes d’agents anticancéreux afin de proposer de nouvelles combinaisons thérapeutiques.Ce travail est financé par l’Institut National du CancerColorectal cancer (CRC) is one of the most common tumors and a leading cause of cancer death worldwide. Until recently, fluorouracil in combination with leucovorin was the only effective systemic treatment for CRC. During the last few years, four new treatments have been approved for advanced CRC including the topoisomerase I (topo I) inhibitor irinotecan, the epidermal growth factor receptor (EGFR)-directed monoclonal antibody cetuximab and the vascular endothelial growth factor (VEGF)-directed monoclonal antibody bevacizumab. Unfortunetly their clinical activity is often limited by the development of resistance. Several lines of experimental evidence suggest a functional interaction between topo I and EGFR. Furthermore, topo I can regulate hypoxia-inducible factor 1 alpha (HIF-1alpha), a key regulator of cellular response to hypoxia, leading to VEGF production.We propose to study the EGFR-signaling pathway on the cellular response to cytotoxic agents with the topo I inhibitor irinotecan/SN-38 as model.Resistant cells were obtained by culturing HT-29 and HCT-116 cells in increasing concentrations of irinotecan. After obtaining, their drug resistance was 5 to 25 times increased compared to the parental cells. We first showed that the proliferation of the two resistant cell lines was slower than the sensitive ones. We were able to confirm it with different in vitro and in vivo experiment. It is interesting to notice that topo I expression was unchanged in our resistant cell lines. We then demonstrated that the resistant cells are less affected by the formation of DNA strand breaks (led by SN38) than the sensitive ones. Moreover, the EGFR expression is increased in the resistant cell lines. We also shown by western blot and ELISA that resistance development comes along with an increase of VEGF.Our data should provide important clues on the irinotecan acquired resistant cells and should help to set up new combinations for colorecal cancer treatment
Comportements des fumeurs face à une maladie grave liée au tabac (étude qualitative par entretiens semi dirigés en Picardie)
Introduction : Le tabagisme est aujourd hui la première cause de mortalité évitable. Il me semblait intéressant d essayer de comprendre le comportement des fumeurs lorsqu une maladie grave liée à celui-ci leur est annoncée. Par ailleurs, quel rôle joue le médecin traitant dans ce contexte ? Méthode : Etude qualitative par entretiens semi directifs auprès de patients présentant une maladie grave liée au tabac et auprès de médecins généralistes. Résultats : 14 patients et 4 médecins généralistes ont été interrogés. Ils fumaient tous entre 1 et 3 paquets par jour et avaient pour la plupart déjà tenté un sevrage. A l annonce de la maladie, ils ont tous tenté d arrêter. Les avis étaient très partagés sur l implication du médecin traitant dans la pathologie tabagique avant l apparition de la maladie. Concernant les médecins généralistes, ils disaient tous utiliser le conseil minimal et insister sur l arrêt du tabac à la découverte d une maladie grave liée à celui-ci. Les médecins non fumeurs pensaient que le statut de non fumeur du médecin généraliste ajoutait une crédibilité dans le sevrage du patient. Discussion : L étude montre bien que la maladie grave liée au tabac est l évènement qui permet au fumeur de changer de comportement vis-à -vis du tabac et souvent sans difficulté. Bien que les médecins généralistes disent utiliser le conseil minimal, la prévention du tabac lors d une consultation peut être longue et source de lassitude lorsque le patient est réticent à l idée d un sevrage. Conclusion : Les patients arrêtent de fumer plus facilement lorsqu ils sont confrontés à une maladie grave. Les médecins généralistes devraient régulièrement proposer leur aide au sevrage avant même l apparition d une pathologie liée au tabac.Introduction: Nowadays smoking is the leading cause of preventable death. It seemed interesting to me to try and understand the behaviour of smokers when a severe illness linked to smoking is discovered and announced to them. Besides, what role does the general practitioner has in this context ? Method: Qualitative study through semi-structured interviews with patients affected by illness linked to tobacco and with general practitioners. Results: 14 patients and 4 general practitioners were questioned. They all smoked between 1 and 3 packets per day and most of them had already tried a weaning. Following the announcing of the illness, they all tried to stop. Opinions, concerning the implication of the general practitioner in the pathology linked to tobacco before the apparition of the illness, are divided. As for the general practitioners, they all say that they use the minimum advice and insist on stopping smoking when the serious illness related to it is discovered. Most of the practitioners believe that the status of non-smoker of the general practitioner adds credibility in the weaning of the patient. Discussion: This study effectively shows that the apparition of a serious illness linked to tobacco is the event which enables smokers to change their behaviour concerning tobacco and often without difficulty. Although general practitioners claim using the minimum advice, smoking preventions can take quite long during a consultation and can become quite irritating when the patient is reluctant concerning a weaning. Conclusion: Patients stop smoking easily when they are confronted to a severe illness. General practitioners should regularly offer their help for weaning before the apparition itself of pathology linked to tobacco.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Facteurs influençant le choix de la médecine générale chez les étudiants en médecine (étude qualitative par focus groups en Picardie)
INTRODUCTION : Depuis 2004 et la création des ECN, la Médecine Générale (MG) est proposée au choix des étudiants au même titre que les autres spécialités. Chaque année, pourtant, des postes de MG restent vacants à l issue des choix des futurs internes. Se pose alors la question des facteurs influençant le choix de cette spécialité. METHODE : J ai réalisé une étude qualitative par focus groups auprès d étudiants en médecine picards de DCEM 3 et DCEM 4. Les résultats de ces focus groups ont été analysés selon la méthodologie de la grounded theory. RESULTATS : Vingt trois étudiants ont participé à 4 focus groups. Les facteurs encourageant les étudiants vers le choix de la MG étaient : la représentation de la MG comme un métier intéressant, la liberté d organiser sa pratique, le stage en MG durant le deuxième cycle et le développement de maisons de santé pluridisciplinaires. Par ailleurs, certains facteurs décourageaient le choix de la MG et notamment les conditions d exercice (isolement, manque de plateau technique, pression de l Assurance Maladie, tâches administratives), la tendance de certains hospitaliers à la critique de la MG, l absence de formation à cette spécialité en deuxième cycle. DISCUSSION : Certaines idées des étudiants sur les conditions d exercice de la MG ne paraissent pas toujours correspondre à la réalité. Il leur manque un modèle de médecin généraliste auquel s identifier. Les étudiants sont ambivalents face au modèle hospitalier qui les rassure mais qu ils critiquent en même temps. Par ailleurs, l intérêt des étudiants pour l exercice en maisons médicales pluridisciplinaires va dans le sens de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires de 2009. CONCLUSION : Les facteurs qui influencent le choix de la MG sont complexes et multiples. Une meilleure connaissance de cette spécialité par les étudiants serait un élément favorisant un choix éclairé de la MG.INTRODUCTION: Since 2004 and the creation of the ECN National Review Ranking , students have been proposed the choice of general practice (GP) as well as other specialities. However, every year, there are GP vacancies after the future interns choices. So, the question of the elements that influence the choice of this speciality is asked. METHOD: I carried out a qualitative study by focus groups with medical students of Picardy in DCEM 3 and DCEM 4 (the third and the fourth years of the second cycle of medical studies). The results of these focus groups were analysed according to the grounded theory methodology. RESULTS: Twenty three students took part in four focus groups. The factors that encouraged students to choose GP were: the idea of GP as an interesting job, freedom to organize one s own practice, the GP stage during the second cycle and the development of multidisciplinary nursing homes. However, some factors discouraged to choose GP: working conditions (isolation, lack of technical equipment, health insurance pressure, administrative tasks), the fact that some hospital practitioners are inclined to criticize GP, the lack of training for this speciality in the second cycle of medical studies. DISCUSSION: Some of students opinions about the way of working in GP don t always correspond to reality. They miss a general practitioner as a model to identify themselves. Students are ambivalent as regards the hospital model that makes them confident but that they criticize at the same time. Moreover, the fact that students are interested in working in multidisciplinary nursing homes fits with the law of 2009: Hospital, Patients, Health, Territories . CONCLUSION: The factors which have influence on the students choice of GP are complex and numerous. A better knowledge of this speciality by students would be an element in favour of a well informed choice of GP.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Prise en charge non médicamenteuse des patients gonarthrosiques par des médecins généralistes de Picardie et difficultés rencontrées
La gonarthrose est une maladie dont l incidence augmente proportionnellement au vieillissement de la population. Sa prise en charge non médicamenteuse occupe une place grandissante et fait l objet de nombreuses recommandations. Il était intéressant d en faire un état des lieux dans la pratique de la médecine générale et de déterminer les difficultés rencontrées à sa mise en place. Une enquête déclarative sur 115 médecins généralistes picards, a été réalisée. L éducation thérapeutique (ETP) n est utilisée que par 41,7% des médecins et il existe une méconnaissance des outils nécessaires à sa pratique. Les connaissances théoriques de la nutrition et de la rééducation semblent acquises mais peu transmises aux patients. La méconnaissance des recommandations est importante. Les difficultés liées au temps limité d une consultation, sont moyennement déclarées et encore moins observées ; les médecins les plus sollicités ne semblent pas prendre en charge ces patients différemment. L étude a également montré l importance de la formation médicale continue (FMC). Les médecins ayant lu un article sur la gonarthrose depuis moins d un an, pratiquaient plus l ETP et étaient plus informés sur le bénéfice de la podologie, de la thérapie cognitivo-comportementale, des techniques nutritionnelles et de rééducation. Le suivi de FMC semble aux médecins la meilleure solution à l amélioration de cette prise en charge.Cependant, la négligence de leurs propres difficultés et leurs possibles préjugés sur la participation active du patient à son traitement restent des freins majeurs. Une nouvelle sensibilisation des praticiens par des recommandations plus accessibles, en valorisant l ETP, en créant un réseau d éducation pourrait être bénéfique à cette prise en charge.Knee osteoarthritis is a disease which incidence grows proportionally with population aging. Its non-pharmacological treatment importance is growing and numerous recommendations guidelines about it were published. Then, there was a great interest to review its use in general medicine and identify its utilization issues. A declarative questionnaire was assessed to 115 treating physician. Therapeutic education (TE) is only used by 41.7% physicians and they presented a lack of knowledge concerning tools needed to its use. Nutrition and rehabilitation theoretical knowledge seems to be well integrated but poorly communicated to patients. Recommendations guidelines lack of knowledge is important. Difficulties entailed by limited-time consultation are moderately expressed and even less observed; the most overworked physicians do not seem to handle patients in a different way. This study also highlights the importance of continuing medical education (CME). Physicians who have read an article dealing with knee osteoarthritis within a year used more therapeutic education, were more aware about podiatry, cognitive and behavioral therapy, nutrition and rehabilitation benefits. Physicians think that CME follow-up is the best solution to improve their patients handling. However, their own difficulties unawareness and their likely prejudices about the patient s active involvement in his treatment are both main obstacles. A new kind of physicians information, including more user-friendly TE-focused recommendations, through a new-created education network could enhance patients handling.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Plan national VIH/SIDA/IST 2010-2014 et dépistage généralisé du VIH par le médecin généraliste (quelles perspectives en Picardie?)
Le Plan National VIH/SIDA/IST 2010-2014 présente de nouvelles stratégies de dépistage dans la population générale, et a pour principal acteur le médecin généraliste. Nous avons voulu évaluer les perspectives d application de ce plan par les médecins généralistes de Picardie. Un questionnaire a été envoyé à un échantillon de 600 médecins représentatifs des médecins généralistes de Picardie. Sur un total de 168 réponses exploitables, 59,9 % des médecins interrogés ne connaissaient pas le Plan National VIH/SIDA/IST 2010-2014. 82,3 % des médecins acceptaient un changement de leurs pratiques actuelles vers une proposition de dépistage du VIH plus fréquente (59,7 %) voire systématique (22,6 %). Les 29 médecins qui refusaient de modifier leurs pratiques de dépistage ne voyaient pas l intérêt d une telle campagne et pensaient que la proposition pouvait être mal perçue par le patient. 44,2 % des médecins ne pensaient pas trouver d obstacle à cette proposition de dépistage systématique. Les autres pensaient avoir des difficultés avec l introduction du sujet du dépistage dans une consultation (44,9 %) et avec les consultations à plusieurs (27,9 %). Les médecins généralistes étaient divisés sur l introduction des TROD au cabinet de médecine générale et 44,6 % des médecins pensaient que leur utilisation faciliterait la proposition de dépistage du VIH. Les médecins généralistes de Picardie semblent d accord pour effectuer le dépistage systématique du VIH dans le cadre du Plan National VIH/SIDA/IST 2010-2014, mais le manque d information à leur intention depuis le début de la campagne apparait comme un obstacle important à l application de ce plan.The HIV/AIDS/STI National Plan 2010-2014 sets out new strategies for screening the general population, with the key role being played by general practitioners. We wanted to assess the prospects for this plan being implemented by general practitioners in Picardy. A questionnaire was sent to a representative sample of 600 general practitioners in Picardy. Out of a total of 168 usable responses, 59.9% of those questioned were not aware of the HIV/AIDS/STI National Plan 2010-2014. 82.3% of doctors were prepared to change their current practices in order to offer more frequent (59.7%) or even systematic (22.6%) HIV screening. The 29 doctors who refused to alter their screening practices could not see the benefit of such a campaign and felt that the offer of screening might be wrongly perceived by patients. 44.2% of doctors could not see any obstacles to offering this systematic screening. The rest felt that it could be difficult introducing the subject of screening during a consultation (44.9%) and in those cases where patients are accompanied during consultations (27.9%). General practitioners were divided about the introduction of RDTs in general practice: 44.6% of doctors felt that their use would make it easier to offer HIV screening. General practitioners in Picardy seem to agree with systematic HIV screening under the HIV/AIDS/STI National Plan 2010-2014, but the lack of information provided to them since the start of the campaign seems to be a major obstacle to this plan being implemented.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Dénutrition de la personne âgée de plus de 70 ans vivant à domicile (prise en charge par le médecin généraliste)
Introduction : La dénutrition des personnes âgées est une pathologie fréquente aux conséquences lourdes en termes de morbi-mortalité et sur le plan économique. Le but de ce travail était d évaluer la prise en charge de la dénutrition chez les personnes âgées de plus de 70 ans vivant à domicile par les médecins généralistes de Picardie et également de rechercher l existence de freins à son dépistage. Méthode : Il s agit d une enquête descriptive et déclarative des pratiques des médecins généralistes de Picardie vis-à -vis de la dénutrition. Les questionnaires ont été envoyés à 600 médecins généralistes sélectionnés par tirage au sort. Résultats/Discussion : Le taux de réponse était de 25,7%. Malgré les recommandations de l HAS de 2007, seulement 17,2% des médecins réalisaient un dépistage systématique de la dénutrition. Les outils les plus utilisés étaient : la surveillance du poids (85,5% des médecins pesaient leurs patients souvent ou toujours) et la surveillance de l appétit et/ou des apports alimentaires (70% surveillaient régulièrement les apports alimentaires). La mesure du poids et la réalisation de courbes de poids semblent donc être de bons outils de dépistage, faciles à effectuer. 65% des médecins ne connaissaient pas du tout le MNA. La recommandation de l HAS concernant l utilisation de ce test parait difficilement applicable dans la pratique quotidienne. Par contre, les modalités de prise en charge thérapeutique et de suivi de la dénutrition étaient généralement bien connus. Les principaux freins énoncés par les médecins étaient le manque de temps, le manque de formation, la prise des mesures anthropométriques et l isolement. Conclusion : Une stratégie de dépistage plus adaptée pourrait être proposée aux médecins généralistes avec un message simple : celui de peser les patients régulièrement. Il faudrait également favoriser le travail en réseaux avec une meilleure coordination entre les différents intervenants.Introduction: The malnutrition of elderly people is a frequent pathology which has heavy repercussions in terms of morbidity-mortality and also from an economic point of view. The goal of this study was to assess the management of malnutrition of patients over the age of 70, living at home by the general practitioners of Picardy and also to bring out of obstacles to its detection. Method: It consists of a descriptive and declarative survey of the practices of family physicians in Picardy concerning malnutrition. The questionnaires were sent to 600 general practitioners selected by drawing lots. Results/Discussion: The rate of respondents was 25.7%. In spite of the recommendations of the French National Authority for Health (FNAH) made in 2007 only 17.2% of practitioners carried out systematic screening malnutrition. The most commonly used tools for this screening were: weight-watching (85.5% of practitioners weighed their patients often or always), looking for signs of reduced appetite and/or food intake (70% of practitioners regularly checked the patients food intake). Measuring the patients weight and carrying out weight curves seem to be good, easy to screening tools. 65% of practitioners had never heard of the Mini Nutritional Assessment (MNA). The FNAH recommendation concerning the use of this test seems to be difficult to apply in the everyday practice. In the other hand, the methods of therapeutic management and surveillance of malnutrition were generally well known. The major obstacles mentioned by practitioners were the lack of time, the lack of training, the difficulty of carrying out anthropometric measurements and the isolation. Conclusion: A more adapted screening strategy could be proposed to general practitioners with a clear and simple message: Weight your patients more regularly . A better coordination between the various people involved in the treatment of this pathology would also team-workAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Médicaments et grossesse (ressenti de la femme enceinte et rôle du médecin généraliste)
NTRODUCTION : Selon plusieurs études, les femmes françaises consomment une dizaine de médicaments pendant la grossesse. J ai voulu connaitre le ressenti des femmes enceintes concernant cette médication ainsi que le rôle joué par leur médecin généraliste. MÉTHODE : J ai réalisé une étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de femmes enceintes au Centre de Gynécologie Obstétrique d Amiens. RÉSULTATS et DISCUSSION : Vingt patientes ont été interrogées. Il est apparu plusieurs erreurs de médication : les AINS sont encore prescrits et consommés en automédication et cela malgré les recommandations l HAS. On retrouve l intérêt des patientes pour l homéopathie qui suscite peut être moins de craintes que les médicaments allopathiques. De fausses idées reçues sont apparues : les patientes et certains médecins, d après elles, pensent encore qu on ne peut pas prendre de médicaments pendant la grossesse ou très peu. D ailleurs, les médicaments les plus consommés restent le paracétamol et le phloroglucinol, prescrits ou pris en automédication. Cette automédication est variable selon les femmes mais l information à son propos semble peu importante. L information sur les médicaments est souvent délivrée par le médecin à la première consultation de grossesse.; Il serait intéressant que la consultation préconceptionnelle fasse partie intégrante du projet de grossesse et constitue déjà une opportunité d information sur le sujet. Le niveau et la qualité de cette information délivrée par le médecin généraliste varie mais semble satisfaire les femmes interrogées. Toutefois, elles connaissent peu les médicaments autorisés et interdits pendant la grossesse. Beaucoup ont oublié les médicaments consommés pendant leur grossesse d où l idée de leur en faire constituer une liste exhaustive au fil de la grossesse. CONCLUSION : Ces différents constats nous montrent qu il est important que les médecins généralistes éduquent leurs patientes dès leur désir de grossesse. Ceci implique en amont la formation de ces derniers et la connaissance des outils utiles à une prescription adaptée (site internet du CRAT et centres de pharmacovigilance).INTRODUCTION: Pregnant women consume on average ten different medications during their pregnancy, according to several studies. I wanted to understand the opinions and behavior of the pregnant women and their doctor concerning the usage of medications during their pregnancy. METHOD: This qualitative study was made through several semi-open question interviews performed at the Centre de Gynecologie Obstetrique in Amiens. RESULTS AND REMARKS: A total of twenty patients were interviewed. Several medication errors appeared such as anti inflammatory drugs were prescribed and over-the-counter drugs were taken even against HAS recommendations. There was an increased interest in homeopathic medications versus conventional medications due to their belief that these offer fewer risks. A common false idea appeared with several patients and some doctors is that no or very few medications should be taken during a pregnancy. Anyways, the most prescribed and over-the-counter medications remain the paracetamol and the phloroglucinol. The usage of over-the-counter drugs varies woman to woman, but in most cases little information on these types of drugs was available. The information concerning the medication is often given directly by the doctor during the first pregnancy consultation. It would be an interesting idea to integrate a preconception phase training to those whom wish to make a baby that offers a first opportunity to learn about this subject. The level and the quality of this information given by the doctors varies, but it seems sufficient enough for the interviewed women. The medications authorized and prohibited during pregnancy were barely known in all of the cases. Several women forgot the medications they took during their pregnancy hence the idea to make a mandatory list during their pregnancy. CONCLUSION: The different findings show that it is important that the doctors educate their patients during their pregnancy. This implies that the doctors must be well trained and know well the tools to prescribe the proper medications (website CRAT and pharmaceutical verification centers).AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Diversification alimentaire du nourrisson (ressenti des mères vis à vis de l'information délivrée par le médecin généraliste)
Introduction: L alimentation du nourrisson est une préoccupation pour les professionnels de santé devant l augmentation des problèmes d obésité infantile. L information des parents sur une alimentation équilibrée commence lors de la diversification alimentaire. L objectif de ce travail était d apprécier le ressenti et la satisfaction des mères sur l information délivrée par leur médecin généraliste au sujet de la diversification alimentaire du nourrisson. Méthode: Une méthode qualitative par entretiens semi dirigés a été utilisée. Le codage des entretiens a été réalisé avec le logiciel N Vivo, en utilisant la méthode de la théorisation ancrée. Résultats: 13 mères ont été interrogées. Elles ont souligné l importance de l entourage familial, les mères interrogées ont souvent sollicité leur propre mère sur le sujet de la diversification. Certaines ont évoqué le manque d investissement de leur médecin, non pas par négligence mais en réaction à leur apparente maîtrise du sujet. Celles qui ont évoqué l intervention de leur médecin ont éprouvé une entière satisfaction des informations reçues. D autres ont parlé du côté intuitif de la diversification, ne voyant pas l utilité d avoir un point de vue médical. Discussion: L alimentation de l enfant paraît être un sujet banal pour les mères. Elles voient l intervention médicale comme utile face aux maladies mais n ayant pas forcément sa place dans le suivi alimentaire. Par conséquent, les mères n ont pas toujours d attentes vis-à -vis de leur médecin sur ce sujet. Conclusion: Le médecin généraliste n est pas toujours sollicité par les mères sur le sujet de la diversification alimentaire. Toutefois, il semble important qu elles soient guidées lors de cette étape et que le médecin apporte spontanément des conseils afin d éviter des erreurs nutritionnelles.Introduction: Facing an increasing rate of child obesity, health professionals are concerned about infants diet. Parents education on balanced diet starts when the time of food difersification comes. This work was carried out to assess the feelings and satisfaction of the mothers with the information on food diversification provided by their general practitioner. Method: A qualitative method through semi-structured interviews was used. The encoding of these interviews was done with the N'Vivo software using the grounded theory method. Results: 13 mothers got involved. They highlighted the importance of the family circle, the participants often had asked their own mother for advice regarding the diversification. Some mentioned the lack of involvement from their doctor, which wasn't due to carelessness, but because the mothers seemed to know the subject very well. The ones who mentioned the assistance of their doctor were completely satisfied with the information delivered. Others talked about a natural instinct for diversification, needless of a medical opinion. Discussion: Kids diet seems to be a trivial subject for mothers. They consider the need for medical intervention to cure illnesses but they cannot always see its necessity for a guidance on diet. Therefore they do not systematically expect anything from their doctor in this matter. Conclusion: General practioner's advice on food diversification is not always requested. Nevertheless, it seems very important for the mothers to be guided at this stage, and for the doctor to proactively inform them in order to avoid nutritional issues.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF
Influence de l'exposition prolongée à l Irinotecan sur la biologie des cellules cancéreuses colorectales (implications thérapeutiques)
L irinotecan est un agent anticancéreux majeur utilisé dans le traitement du cancer du côlon où il agit à la fois comme un agent causant des dommages à l ADN et un inhibiteur de l angiogenèse. L activité de l irinotécan dans les cancers colorectaux est limitée par le développement d une résistance acquise au médicament. Le but de ce travail est de caractériser l influence d une exposition prolongée à l irinotécan sur la biologie des cellules cancéreuses colorectales in vivo et in vitro. Résultats majeurs : Nous avons exposé les cellules de cancer colorectal, HT-29 (LOH) et HCT-116 (MSI), au SN-38 (le métabolite actif de l'irinotécan) pendant un an. Ceci a permis de sélectionner des cellules résistances à l irinotécan et ceci de manière stable. Une caractérisation plus approfondie a révélé que la résistance acquise à l irinotécan était accompagnée d altérations multiples, y compris la diminution de la formation de complexes clivables et de cassures double brins. Nos études ont montré des changements inattendus dans la distribution du cycle cellulaire et la vitesse de croissance des deux lignées résistantes. La pertinence in vivo de nos modèles cellulaires a ensuite été confirmée dans des modèles de xénogreffe.D autres résultats basé sur l inhibition de l angiogenèse montrent que l'exposition prolongée à l irinotécan est accompagnée d une modification majeure de la voie HIF, VEGF / VEGFR dans les cellules tumorales. Ces travaux ont permis d identifier des modifications biologiques dans les cellules résistantes susceptibles de les rendre plus résistantes ou sensibles à d autres classes d agents anticancéreux afin de proposer de nouvelles combinaisons thérapeutiques.Ce travail est financé par l Institut National du CancerColorectal cancer (CRC) is one of the most common tumors and a leading cause of cancer death worldwide. Until recently, fluorouracil in combination with leucovorin was the only effective systemic treatment for CRC. During the last few years, four new treatments have been approved for advanced CRC including the topoisomerase I (topo I) inhibitor irinotecan, the epidermal growth factor receptor (EGFR)-directed monoclonal antibody cetuximab and the vascular endothelial growth factor (VEGF)-directed monoclonal antibody bevacizumab. Unfortunetly their clinical activity is often limited by the development of resistance. Several lines of experimental evidence suggest a functional interaction between topo I and EGFR. Furthermore, topo I can regulate hypoxia-inducible factor 1 alpha (HIF-1alpha), a key regulator of cellular response to hypoxia, leading to VEGF production.We propose to study the EGFR-signaling pathway on the cellular response to cytotoxic agents with the topo I inhibitor irinotecan/SN-38 as model.Resistant cells were obtained by culturing HT-29 and HCT-116 cells in increasing concentrations of irinotecan. After obtaining, their drug resistance was 5 to 25 times increased compared to the parental cells. We first showed that the proliferation of the two resistant cell lines was slower than the sensitive ones. We were able to confirm it with different in vitro and in vivo experiment. It is interesting to notice that topo I expression was unchanged in our resistant cell lines. We then demonstrated that the resistant cells are less affected by the formation of DNA strand breaks (led by SN38) than the sensitive ones. Moreover, the EGFR expression is increased in the resistant cell lines. We also shown by western blot and ELISA that resistance development comes along with an increase of VEGF.Our data should provide important clues on the irinotecan acquired resistant cells and should help to set up new combinations for colorecal cancer treatment.PARIS5-Bibliotheque electronique (751069902) / SudocPARIS-BIUM-Bib. électronique (751069903) / SudocSudocFranceF
Place de l'automesure en médecine générale (étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de 13 médecins généralistes de la Somme)
INTRODUCTION : Les appareils d automesure permettent aux patients de mesurer à domicile certains paramètres physiques et biologiques. Le but de mon travail était de connaître comment ces appareils s intègrent à la pratique de la médecine générale. METHODE : J ai réalisé une étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de médecins généralistes. Ces entretiens ont été analysés selon la méthodologie de la grounded theory. RESULTATS : 13 médecins généralistes ont participé. L automesure était prescrite par les médecins avec des recommandations précises. L intérêt de l automesure portait, pour eux, sur un gain de temps, une meilleure adaptation du traitement et un élément de sécurité. Pour le patient, ils évoquaient une réassurance, une meilleure compréhension de la maladie et une plus grande autonomie. Les réticences à la prescription de l automesure étaient dues au manque de fiabilité, au prix, au stress engendré par l utilisation de l appareil ou au niveau de compréhension du patient. DISCUSSION : L automesure apparaît indéniablement comme un support d éducation thérapeutique et a participé à l évolution de la relation médecin-malade puisqu elle permet au patient de s investir dans sa prise en charge. Toutefois, on constate que des réticences existent vis-à -vis de certains appareils quant à une possible autogestion par le patient. On peut se demander jusqu à quel point le médecin est prêt à laisser de l autonomie au patient. CONCLUSION : Les appareils d automesure peuvent être perçus comme un lien entre le patient et son médecin grâce auquel plus d échanges entre les deux protagonistes sont possibles. La crainte par le médecin de l autogestion pourrait être un frein à son développement.INTRODUCTION : Self-measurement devices allow the patients to measure at home some physical and biological parameters. The objective of my work was to know how these devices fit with the practice of general medicine. METHOD : I have carried out a qualitative study by semi-structured interviews among general practitioners. These interviews have been analyzed following the methodology of the grounded theory. RESULTS : 13 general practitioners have participated. Self-measurement has been prescribed by the general practitioners with narrow recommendations. For them, the interest of self-measurement was about time saving, a better adaptation of the treatment and a safety element. The patients evoke self-confidence, a better understanding of the disease and a greater autonomy. The reluctances to the prescription of self-measurement were due to the lack of reliability, the price, the stress generated by the use of the device or to the level of the patient s understanding. DISCUSSION : Self-measurement appears undeniably like a therapeutic education support and has participated to the evolution of the general practitioner-patient relationship since it allows the patient to get invested in his/her treatment. However, reluctances are noticed towards some of the devices when it might be self-managed by the patient. We can wonder how far the general practitioner is ready to leave some autonomy to the patient. CONCLUSION : Self-measurement devices can be perceived as a link between the patient and his/her general practitioner thanks to which more exchanges between the two protagonists are possible. The fear of the self-management felt by the general practitioner could be a restraint to its development.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF