9 research outputs found

    Vasellame bronzeo in Sicilia dalla protostoria all’arcaismo recente

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    È in ricordo delle conversazioni che ho avuto il privilegio di avere ogni anno con Claude Rolley a Taranto, in occasione dei Convegni sulla Magna Grecia, che ho scelto di seguire le fil rouge della circolazione del vasellame e dell’instrumentum di bronzo in Sicilia (fig. 1), per tentare di percepire alcune direzioni e modalitĂ  degli scambi tra l’isola, il Mediterraneo e l’Europa nel lungo periodo che va dalla protostoria all’arcaismo recente. 1. Sicilia, centri citati nel testo © R. M. Alban..

    Sul deposito votivo di Monte Casale in Sicilia

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    L’article examine le dĂ©pĂŽt archaĂŻque dĂ©couvert Ă  Monte Casale en Sicile, qui se compose d’une trĂšs grande quantitĂ© d’armes en fer et d’objets en bronze. L’auteur propose une discussion sur le statut social des dĂ©dicants et la nature du culte dans le cadre du dĂ©bat sur l’identification prĂ©sumĂ©e du site avec la colonie secondaire de Syracuse, KasmĂ©nai, et sur la signification problĂ©matique de l’habitat associĂ© Ă  ce sanctuaire.The Author examines the Archaic offerings, discovered at Monte Casale, in Sicily, which consist of a large quantity of iron weapons and bronze objects. She proposes a discussion about the social status of those who dedicated these offerings and the nature of the cult itself, in the debate about the presumed identity of the site, sometimes identified as the Syracusan sub-colony of Kasmenai, and about the problematical significance of the dwelling associated to this sanctuary

    1. Presenze indigene in contesti coloniali sicelioti : sul problema degli indicatori archeologici

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    On se propose de considĂ©rer synthĂ©tiquement la prĂ©sence d’individus indigĂšnes appartenant Ă  divers niveaux sociaux (femmes de l’aristocratie, artisans, serviteurs...) dans les poleis grecques coloniales de Sicile Ă  l’époquee archaĂŻque. Leur repĂ©rage par des indicateurs archĂ©ologiques est dĂ©licat. Dans les nĂ©cropoles coloniales, quelques objets de type indigĂšne (fibules, pendentifs et ornements de bronze) caractĂ©risent des sĂ©pultures de femmes et d’enfants. Ce sont surtout des “systĂšmes” cohĂ©rents (formĂ©s par des objets et des pratiques funĂ©raires de tradition indigĂšne) qui permettent de supposer la prĂ©sence possible de femmes d’origine locale, intĂ©grĂ©es dans les communautĂ©s coloniales grecques par des mariages mixtes, et qui suivaient probablement leurs traditions pour les vĂȘtements et les amulettes des enfants

    The Metallurgy of the Sicilian Final Bronze Age/Early Iron Age necropolis of Madonna del Piano (Catania, Sicily)

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    El artĂ­culo presenta el resultado de los anĂĄlisis realizados a los metales de base cobre de la importante necrĂłpolis siciliana de Madonna del Piano, prĂłxima a Grammichele (Catania), fechada entre el Bronce Final 2 y la Primera Edad del Hierro IA. Se han estudiado un total de 122 objetos de base cobre procedentes de 273 tumbas excavadas entre 1970 y 1971. Los objetos muestreados pertenecen a diferentes tipos, armas ofensivas y defensivas tales como espadas y grebas, pequeños objetos de uso personal como anillos, fĂ­bulas, broches de cinturĂłn y pequeñas herramientas como cuchillos usados por las mujeres, carretes, agujas, navajas, pero tambiĂ©n elementos funcionales como remaches, clavos y un tipo de instrumento como el tintinĂĄbulo. Los mĂ©todos de anĂĄlisis utilizados fueron AAS y SEM, cuando fue posible y XRF para todos los casos. El objetivo de esta investigaciĂłn es evaluar la habilidad de los artesanos locales y determinar el tipo de aleaciĂłn mĂĄs comĂșn en Sicilia durante este perĂ­odo, comparando los datos con los resultados obtenidos en grupos de hallazgos contemporĂĄneos de otras partes de la penĂ­nsula italiana y otras regiones europeas

    LÊŒOccident grec de Marseille Ă  MĂ©gara Hyblaea

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    La recherche sur l’expansion grecque en MĂ©diterranĂ©e occidentale Ă  l’époque archaĂŻque a largement progressĂ© en France pendant les quarante derniĂšres annĂ©es grĂące aux travaux d’Henri TrĂ©ziny et aux pistes qu’il a lancĂ©es dans l’interprĂ©tation des dĂ©couvertes archĂ©ologiques de Sicile et du Sud de la Gaule. En prĂ©sentant ces Ă©tudes sur l’urbanisme, l’architecture et divers artefacts de la vie matĂ©rielle dans ces rĂ©gions occupĂ©es par les Grecs Ă  partir du VIIIe siĂšcle av. J.-C., ses amis, collĂšgues et Ă©lĂšves ont voulu lui rendre hommage en centrant en particulier leurs rĂ©flexions sur les deux sites qui ont constituĂ© les piliers de sa carriĂšre, Marseille et MĂ©gara Hyblaea. Vingt-trois contributions dues Ă  quelques-uns des meilleurs spĂ©cialistes de ces questions, français, italiens et espagnols, mettent ici en Ă©vidence le dynamisme de la recherche dans ces rĂ©gions pĂ©riphĂ©riques du monde grec oĂč populations locales et Grecs ont constituĂ© une culture spĂ©cifique, faite de brassages et d’emprunts respectifs dans les domaines de la ville, de la religion ou des pratiques culturelles. Le volume s’ouvre sur la publication de dĂ©couvertes rĂ©centes des chercheurs turcs Ă  PhocĂ©e, la mĂ©tropole de Marseille et une des citĂ©s grecques les plus actives dans cette expansion vers l’Ouest

    « Bronzes grecs et romains, recherches rĂ©centes » — Hommage Ă  Claude Rolley

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    Philologue, archĂ©ologue, historien, spĂ©cialiste des bronzes, Claude Rolley, disparu en 2007, occupa une place originale parmi les spĂ©cialistes du monde mĂ©diterranĂ©en antique. MarquĂ© par la dĂ©couverte du cratĂšre de Vix (en 1953) qu’il ne cessa d’étudier tout au long de sa carriĂšre, il sut croiser recherches et approches sur les pĂ©riodes Ă  la fois classique et proto-historique, de la Laconie Ă  la Bourgogne jusqu’à la Grande GrĂšce. Les bronzes, de toutes dimensions ou origines, dont il tint la chronique pendant prĂšs de 25 ans dans la Revue archĂ©ologique, Ă©taient pour lui une source de rĂ©flexion multiple : stylistique, technique – il prenait en compte aussi bien les questions d’assemblage ou de fonte que la composition chimique des objets –, ou culturelle – ses travaux ont apportĂ© des Ă©clairages dĂ©cisifs sur la formation des ateliers et la circulation des objets d’un centre de production Ă  l’autre. À l’initiative de plusieurs de ses disciples, un colloque lui a rendu hommage (INHA, 16-17 juin 2009) : les textes qui suivent en sont le fruit

    Grecs et indigĂšnes de la Catalogne Ă  la mer Noire

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    Le programme de travail qui aboutit Ă  ce livre s’inscrit dans le cadre du rĂ©seau d’excellence europĂ©en Ramses2, initiĂ© par la Maison mĂ©diterranĂ©enne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont rĂ©uni entre 2006 et 2008, d’un bout Ă  l’autre de la MĂ©diterranĂ©e (Ă  EmpĂșries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, AthĂšnes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigĂšnes, en tenant compte des diffĂ©rences gĂ©ographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonnĂ© les six tables rondes sont ici la plupart du temps prĂ©cĂ©dĂ©es de textes introductifs. Une premiĂšre partie, consacrĂ©e aux approches rĂ©gionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques rĂ©gions choisies (autour d’Empuries, d’HimĂšre, de Marseille, de VĂ©lia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thĂ©matique, aborde un certain nombre de thĂšmes de recherche dans les rĂ©gions prĂ©cĂ©dentes, mais aussi dans d’autres rĂ©gions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adoptĂ© dans ce livre est d’abord celui de la culture matĂ©rielle ; l’approche en est essentiellement archĂ©ologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archĂ©ologiques qui permettent de dire si un site est habitĂ© par des Grecs, par des indigĂšnes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s selon les pĂ©riodes et selon les rĂ©gions. Beaucoup de communications prĂ©sentent des synthĂšses rĂ©gionales ou thĂ©matiques, mais une large place est faite Ă©galement Ă  des sites inĂ©dits, pour lesquels on n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  livrer une abondante documentation (plans, matĂ©riel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archĂ©ologique que nous pouvons espĂ©rer avancer dans la comprĂ©hension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales
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