91 research outputs found

    Lieux de culte en Gaule du sud (iie s. av. n. ù. – ve s. de n. ù.)

    Get PDF
    Le PCR Lieux de culte en Gaule du Sud (iie s. av. n. Ú. - ve s. de n. Ú.) a pour but l’inventaire des lieux de culte d’époque romaine en Gaule du Sud entre le iie s. av. J.‑C. et le ve s. apr. J.‑C., sur l’ensemble du territoire qui correspond Ă  l’antique province de Gaule Transalpine, devenue sous Auguste la province de Gaule Narbonnaise. Si ce projet, pour ĂȘtre cohĂ©rent, doit concerner l’ensemble de la Narbonnaise, nous avions dĂ©cidĂ© qu’il devait se limiter, dans sa premiĂšre annĂ©e probatoir..

    Les « chapiteaux Ă  tĂȘtes » de ChĂąteau-Bas Ă  VernĂšgues (13). PremiĂšres rĂ©flexions sur les chapiteaux figurĂ©s prĂ©-augustĂ©ens de Gaule du Sud

    Get PDF
    Le site de ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, 13), surtout connu pour son temple romain augustĂ©en, a livrĂ© une sĂ©rie cohĂ©rente de quatre chapiteaux dĂ©corĂ©s de figures humaines ou divines. La datation antique de ces piĂšces ne fait aucun doute : mĂȘme s’ils sont de facture diffĂ©rente, ces chapiteaux doivent ĂȘtre rapprochĂ©s des « chapiteaux Ă  tĂȘtes » de Glanum datĂ©s de la fin du IIe s. av. J.-C. L’étude architecturale et iconographique des fragments et leur mise en regard avec d’autres chapiteaux figurĂ©s de Gaule du Sud et d’Italie centro-mĂ©ridionale permettent de suggĂ©rer une datation entre le dernier quart du IIe et le dernier quart du Ier s. av. J.-C. (125-25). TrouvĂ©s hors de tout contexte archĂ©ologique, on ne peut rapporter ces chapiteaux Ă  aucun monument spĂ©cifique. NĂ©anmoins, ils s’accordent bien avec l’occupation prĂ©-augustĂ©enne du site, bien attestĂ©e par les fouilles rĂ©centes.The site of ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, 13), especially known for its Augustan Roman temple, has delivered a coherent series of four Italo-Corinthian capitals decorated with human or divine figures. The ancient dating of these capitals is doubtless : even if they are of different workmanship, they must be compared with the figural capitals of Glanum, dated from the late second century BC. The architectural and iconographic study of the fragments and their comparison to other figural capitals of Southern Gaul and Southern-Central Italy suggest a date between 125 and 25 BC. The capitals were found out of archaeological context and so we cannot relate them to any specific monument. Nevertheless, they agree well with the pre-Augustan occupation of the site, which has been well attested by recent excavations

    Statues des dieux, statues des hommes. La mention de statues dans les inscriptions de Gaule Narbonnaise

    Get PDF
    Cet article recense les mentions de statues dans les inscriptions de Gaule Narbonnaise : elles s’élĂšvent Ă  36 mentions sur 34 inscriptions, ce qui est fort peu si l’on songe Ă  la multitude de statues qui peuplaient les espaces publics antiques. Le terme de statua est de loin le plus attestĂ© devant signum  ; imago et simulacrum sont trĂšs rares. Aucune des statues mentionnĂ©es n’a Ă©tĂ© conservĂ©e. L’étude de cette documentation s’intĂ©resse Ă  la nature des supports et Ă  leur matĂ©riau, Ă  leur rĂ©partition gĂ©ographique dans la province et Ă  leur localisation dans l’espace urbain. Ces inscriptions fournissent Ă©galement des indications sur les sujets reprĂ©sentĂ©s (dieux, notables, empereurs), l’origine de leur financement et les mĂ©canismes sociaux qui ont prĂ©sidĂ© Ă  leur rĂ©alisation et Ă  leur mise en place.This article presents the inscriptions of Gallia narbonensis in which we find mentions of statues (statua, signum, simulacrum, imago): the number of these inscriptions (34) is quite low when one considers the multitude of statues that populated the ancient public spaces. The terms most attested are signum and statua; simulacrum and imago are very rare. No statue mentioned has been preserved. The study focuses on the type of the inscribed blocks and the material of the statues, their geographical distribution in the province and their location in the urban space. It also provides information about the subjects depicted (gods, "Ă©lites locales", emperors), the origin of their funding and social mechanisms that led to their execution and their implementation

    Les rĂ©fĂ©rences Ă©pigraphiques aux Grammatici et ÎłÎ±ÎŒÎŒÎ±Ï„ÎčÎșοÏ de l'Empire romain (Ier s. av. J.-C., IVe s. ap. J.-C.)

    Get PDF
    International audienceLa dĂ©couverte Ă  Cherchell (AlgĂ©rie) d'une Ă©pitaphe Ă©voquant une femme, de la gens Volusia, dĂ©signĂ©e comme grammat(ica), a Ă©tĂ© l'occasion de recenser l'ensemble des inscriptions mentionnant des grammatici ou des ÎłÏÎ±ÎŒÎŒÎ±Ï„ÎčÎșοÏ. Promoteurs de la langue et de la culture tant grecques que romaines, ils jouĂšrent un rĂŽle fondamental dans la confirmation du statut de l'Ă©lite urbaine, de la promotion politique de ses membres et de la diffusion de valeurs et de modes de pensĂ©e qui Ă©manaient encore autant de Rome que ces grandes villes hellĂ©nophones de l'Orient. Le tableau de ces professeurs est notable par ses disparitĂ©s; d'origines sociales multiples, leurs enseignements diffĂšrent, de mĂȘme que leur lieu d'enseignement, leur statut, leur notoriĂ©tĂ© et leurs rĂ©tributions. Volusia Tertullina, seule femme de ce tableau, Ă©tait-elle une simple lettrĂ©e ou une enseignante de la capitale de MaurĂ©tanie CĂ©sarienne

    Deux inscriptions religieuses inédites de l'antique territoire d'Aquae Sextiae (Aix-en-Provence)

    Get PDF
    International audienceEtude des inscriptions latines sur deux autels votifs datés de l'Empire romain, découverts sur les communes de La Roquebrussanne et de Brignoles (Var, France

    Introduction

    Get PDF
    Cet ouvrage regroupe les communications prĂ©sentĂ©es lors du colloque « Signa et tituli. Monuments et espaces de reprĂ©sentation en Gaule MĂ©ridionale sous le regard croisĂ© de la sculpture et de l’épigraphie », qui s’est tenu Ă  la Maison MĂ©diterranĂ©enne des Sciences de l’Homme d’Aix-en-Provence, les jeudi 26 et vendredi 27 novembre 2009. L’idĂ©e de ce colloque est nĂ©e d’un constat simple : traditionnellement, sources Ă©pigraphiques et sources iconographiques demeurent le plus souvent, en dĂ©pit de l..

    Hommage Ă  Michel Janon

    Get PDF
    AprĂšs avoir Ă©tĂ© ingĂ©nieur pendant plus de vingt ans au CNRS, d’abord au Centre de Recherches sur l’Afrique MĂ©diterranĂ©enne (CRAM) Ă  Alger, puis Ă  l’Institut d’ArchĂ©ologie MĂ©diterranĂ©enne (IAM) qui allait devenir le Centre Camille Jullian d’Aix-en-Provence, Michel Janon part enseigner pendant dix ans Ă  l’universitĂ© d’Ottawa au Canada. En 1995, il revient Ă  Aix-en-Provence et rejoint l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (CNRS)  : c’est Ă  ce moment-lĂ  que nous avons fait sa connais..

    Un couvercle de sarcophage romain Ă  Faucon-de-Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence)

    Get PDF
    Le couvercle de sarcophage visible devant le mur sud de l’église Saint-Etienne de Faucon-de-Barcelonnette, apparaĂźt aujourd’hui comme le seul vestige romain in situ de la vallĂ©e de l’Ubaye. En marbre blanc-rosĂ© Ă  gros grains, peut-ĂȘtre d’origine ubayenne, ce couvercle couvrait un sarcophage d’adulte. Il appartient au type rĂ©pandu en Gaule narbonnaise des couvercles en bĂątiĂšre, Ă  double pente, avec des frontons dĂ©corĂ©s sur ses petits cĂŽtĂ©s. Une seule de ses pentes est dĂ©corĂ©e de six rangĂ©es de feuilles d’eau imbriquĂ©es, sur cette face est gravĂ©e Ă©galement l’inscription DM. Dans cette Ă©tude nous prĂ©sentons l’analyse et la datation de ce simple couvercle en essayant de le comparer Ă  des exemplaires connus ailleurs, ce qui conduit Ă  souligner l’importance du site de Faucon, du moins Ă  l’époque romaine.The lid of the sarcophagus, visible in front of the south wall of the church of Saint-Etienne of Faucon-de-Barcelonnette, appears today as the only in situ Roman remains of the Ubaye Valley. This lid in pinkish-white marble, perhaps of Ubaye origin, covered an adult sarcophagus. This type of lid, decorated with pediments on the short sides, is common in Gallia Narbonensis. One of its slopes is decorated with six rows of overlapping leaves of water, and also on this face is engraved the inscription, DM. In this study we present the analysis and dating of this simple cover trying to compare it to copies known elsewhere, and highlighting the importance of the site of Faucon, at least in Roman times

    Vernùgues – Chñteau-Bas

    Get PDF
    Identifiant de l'opĂ©ration archĂ©ologique : 8234 Date de l'opĂ©ration : 2007 (FP) Inventeur(s) : Agusta-Boularot Sandrine (CNRS) ; Badie Alain (CNRS) ; Laharie Marie-Laure (CNRS) L’opĂ©ration programmĂ©e cette annĂ©e sur le sanctuaire romain avait deux objectifs : La chambre de captage des eaux et l’aqueduc, qui en est issu, ont dĂ©jĂ  fait l’objet d’un article (Agusta-Boularot, Fabre, 2005-2006). En revanche, les installations alimentĂ©es par cet aqueduc n’avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© que de sondages trĂšs pon..

    Architecture antique entre ùge du Fer et époque impériale en Provence : les piliers du site de Chùteau-Bas à VernÚgues

    Get PDF
    International audienceThe site of ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, Bouches-du-RhĂŽne), famous above all for its Augustan Roman temple, has yielded a set of pillars decorated either with writhing snakes or with straight rods. As yet there are no known parallels to such pillars. The discovery of a fragment of a pillar reused in a 1st c. AD structure demonstrates that these carvings are ancient. The architectural study of the fragments and comparison with other sculptural elements from southern Gaul suggest they date approximately to the turn of the millenium. The originality of these pieces should perhaps be sought in the copying and adaptation of Italic architectural features (Attic base, Tuscan capital) to a particular form of monument (pillar, stela) and type of decoration (snake) attested in Provence in the Late Iron Age.Le site de ChĂąteau-Bas Ă  VernĂšgues (Bouches-du-RhĂŽne), surtout connu pour son temple romain augustĂ©en, a livrĂ© une sĂ©rie cohĂ©rente de piliers dĂ©corĂ©s soit de serpents ondulants, soit de baguettes droites. Ces piliers restent pour l’instant dĂ©pourvus de parallĂšles connus. La dĂ©couverte d’un fragment de ces piliers en remploi dans une structure du Ier s. apr. J.-C. atteste la datation antique de ces rĂ©alisations. L’étude architecturale des fragments et leur mise en regard avec d’autres Ă©lĂ©ments sculptĂ©s de Gaule du Sud permettent de suggĂ©rer une datation autour du changement d’ùre. L’originalitĂ© de ces piĂšces est peut-ĂȘtre Ă  chercher dans l’emprunt et l’adaptation de schĂ©mas architecturaux italiques (base attique, chapiteau toscan) Ă  un type de monument (pilier, stĂšle) et Ă  un dĂ©cor (serpent) attestĂ©s au second Ăąge du Fer dans la basse Provence
    • 

    corecore