124 research outputs found

    Que savons-nous des militants altermondialistes ? Réflexion sur les conditions d'internationalisation d'un mouvement social

    Get PDF
    http://id.erudit.org/iderudit/001728arThis paper aims to analyze the social and political conditions of the alterglobalist movement development in Europe. Based on two surveys conducted in 2003 during the anti-G8 demonstration in France and Switzerland and during the European Social Forum in Paris, this article maps the resources necessary to lead the activists to international protests. The analyzed database especially emphasizes the importance of social, cultural, and political capitals. The more highly educated the activists are, the more they take part in the organization of these events. The greater their political experiences--in classical political organizations, such as parties or trades unions--, the more they are likely to travel abroad in order to express their opposition to globalization. In short, these activists can be described as cosmopolites, but " rooted cosmopolites " deeply embedded in the logic of national state institutions.[ http://id.erudit.org/iderudit/001728ar ] Cet article vise à analyser les conditions sociales et politiques du développement des mouvements altermondialistes en Europe. Basé sur deux enquêtes collectives réalisées en 2003 lors des manifestations en France et en Suisse contre le G8 d'Evian et lors du Forum Social Européen à Paris, l'article examine les ressources permettant aux militants altermondialistes de se projeter dans un espace international de mobilisation et fait apparaître l'importance en la matière du capital social, culturel et politique. Si l'enquête met en évidence les propriétés différentes des activistes du contre-sommet du G8 - événement confrontatif - et des participants au Forum social européen - événement centré sur des débats collectifs -, elles montrent que pour les uns comme pour les autres le niveau de diplôme et les ressources militantes - liées aux expériences politiques antérieures, au sein des organisations politiques classiques comme les partis et les syndicats ou au sein des mouvements sociaux - favorisent la participation à l'organisation d'événements contestataires transnationaux et la capacité à voyager au-delà des frontières pour exprimer une opposition à la globalisation. Ces activistes peuvent ainsi être décrits comme cosmopolites, à condition de voir qu'ils sont en réalité des " cosmopolites enracinés ", leurs ressources professionnelles et politiques étant souvent liées à leur espace national

    El activismo altermundialista en Europa : problemas de análisis y resultados recientes

    Get PDF
    International audienceUn ciclo transnacional de protesta contra la mundialización neoliberal se desarrolla desde los años noventa. Se trata de un fenómeno político trascendente cuyo análisis es complejo. Como campo multiorganizacional, horizontal, descentralizado e ideológicamente plural, el activismo transnacional levanta especialmente preguntas de método. Partiendo de un enfoque genealógico centrado en los contextos nacionales, este artículo muestra, por una parte, que el altermundialismo es un espacio de reconversión para herencias políticas y organizaciones más antiguas que encuentran en este nuevo movimiento un marco de acción global y nuevos recursos de acción colectiva. Por otra parte, la manera en que se forja la unidad de una dinámica contestataria tan plural como lo es el altermundialismo es objeto de un análisis basado en dos encuestas inspiradas en el Individual Survey in Rallies: la primera fue aplicada en junio del año 2003 durante la contra-cumbre del g8 en la frontera franco-suiza y la segunda en noviembre del año 2003 durante el Foro Social europeo en la región parisina. en ambos eventos más de dos mil activistas europeos respondieron cuestionarios que develaron su fuerte homogeneidad social y política. estos activistas se caracterizan efectivamente por poseer un capital cultural importante y por gozar de estabilidad laboral, por tener orígenes sociales relativamente elevados y por su socialización internacional. No obstante aparecen también leves diferencias sociográficas, organizacionales e ideológicas entre los encuestados. Se puede observar además que de un evento a otro -el Foro Social donde prima el debate intelectual y la contra-cumbre con su forma más confrontacional- las propiedades sociales de los activistas varían sensiblemente, evidenciándose así la estrecha relación existente entre el tipo de evento y el perfil de activista movilizado. http://www.nomadias.uchile.cl/index.php/RDS/article/viewArticle/2750

    Les nouveaux modes de la participation politique. Crise du politique ou crise des modèles d’analyse du politique

    No full text
    Seit Anfang der 80er Jahre beobachten Journalisten und Politologen der politischen Beteiligungsformen. Die sinkende Wahlbeteiligung, die wachsende Anzahl der Protestwählerstimmen (ins-besondere zu Gunsten der rechtsradikalen Partei ; Front National), das steigend wechselhafte Wählerverhalten verbunden mit einem häufigen Regierungswechsel und die Erscheinung von neuen "postmaterialistisch" genannten sozialen Bewegungen werden als Aus-druck einer Krise des klassischen Modells des Homo politicus gewertet. Allgemein Erklärungen zufolge würden diese neuen politischen Beteiligungsformen auf neuen vom Individualismus geprägten Bürgerverhaltensweisen, auf der Ablehnung eines stabilen Engagements sowie auf einer kritischen Einstellung hinsichtlich des politischen Systems beruhen. Jedoch lädt die Analyse der empirischen Angaben zu den gegenwärtigen politischen Verhaltens-weisen dazu ein, die vorhergehenden Feststellungen zu nuancieren. Reale Entwicklungen, welche die langfristigen Veränderungen der gegenwärtigen Gesellschaft widerspiegelt, sind zwar bemerkbar, aber es scheint übertrieben, von "Umwälzung" ja von "Krise des Politischen" zu sprechen. Wenn es wirklich eine Krise gibt, wäre sie eher bei den klassischen soziologischen Erklärungsmodelle des Politischen.Since the early 80's, journalists and political scientists have identified a radical transformation in the distinct forms and conditions of political participation in France. The increasing abstention in the polls, the significant raise in votes of protest (especially in favour of the FN, the French extreme right-wing party), the successive changes in power, related to a growing electoral volatility, the decline of traditional militant commitments and the emergence of new so-called "post materialist" social movements, are said to be as many symptoms revealing a crisis in the conventional representation of the Homo politicus. These new patterns of political participation are said to originate from the emergence of new forms of citizenship, whose dominant features are individualism, refused of a stable commitment and a critical attitude towards the political system. The analysis of the available empirical data about contemporary political patterns leads however to reconsider this assessment. Some real evolutions, reflecting the long-term transformation of modem societies are undoubtedly perceptible, but it seems exaggerated to talk about mutations, or even about crisis in politics. In this sense, if there is a crisis, it rather concerns the conventional methods of sociological analysis of politics.Depuis le début des années 1980 journalistes et politologues discernent en France une mutation des formes et des modalités de la participation politique. L'augmentation de l'abstentionnisme électoral, l'affirmation de votes protestataires (pour le FN notamment), les alternances successives liées à une volatilité électorale croissante, le déclin des engagements militants traditionnels et l'émergence de nouveaux mouvements sociaux, dits "post-matérialistes", seraient autant de symptômes qui manifesteraient une crise de la représentation classique de l'homo politicus. Ces nouvelles modalités de la participation politique seraient constituées par l'apparition de formes inédites de citoyenneté dominée par l'individualisme, le refus d'un engagement stable et une attitude critique à l'égard du système politique. L'analyse des données empiriques disponibles sur les pratiques politiques contemporaines invitent cependant à nuancer ce constat. Des évolutions réelles, qui reflètent les transformations de temps long des sociétés contemporaines, sont certes perceptibles ; mais il paraît exagéré de parler de mutations, voire de crise du politique. En ce sens, si crise il y a, c'est plutôt du coté des modèles classiques d'analyse sociologique du politique qu'il faut la chercher.Agrikoliansky Eric. Les nouveaux modes de la participation politique. Crise du politique ou crise des modèles d’analyse du politique. In: Revue des sciences sociales, N°28, 2001. Nouve@aux mondes ? pp. 63-73

    Les partis politiques en France

    No full text
    Cet ouvrage présente l'histoire et la sociologie des partis politiques français depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Il propose de ombreux outils pédagogiques indispensables à une connaissance précise des grands courants qui ont composé et composent le paysage politique français : chronologies, tableaux des résultats électoraux, portraits des principaux leaders. Cette nouvelle édition mise à jour offre une synthèse claire et accessible es outils théoriques nécessaires à l'analyse sociologique de l'activité des partis et des évolutions qui affectent le système politique français dans son ensemble

    De la nation à la région. Le Front National en Alsace et la résurgence d’une revendication régionaliste

    No full text
    Von der Nation zur Region Der Front National im Elsass und das Wiederaufleben regionalistischer Ansprüche. Der Erfolg des Front National im Elsass wird meist als der Ausdruck einer regionalen Besonderheit gewertet, die das Gewicht der Tradition und den sich daraus ergebenden Rückzug in die eigene Identität widerspiegelt. Die Unterstützung, die die Rechtsextremen bei den letzten Wahlen durch die Sprecher der regionalistischen Bewegung des Elsass erfuhren, scheint diese Hypothese zu bestätigen. Ein geschichtlicher Rückblick führt jedoch zu der Feststellung, dass das Wiederaufleben des Rechtsextremismus in den 1980er Jahren eine weitgehende Nuancierung dieser Bewertung erfordert. Es ist weniger der elsässische Regionalismus, der den Erfolg des FN hervorgebracht hat als vielmehr der Erfolg der rechtsextremen Partei von J.-M. Le Pen, der zur politischen Renaissance regionalistischer Ansprüche beigetragen hat. Das Wiederaufleben elsässischer „identitärer“ Ansprüche ist insbesondere im Rahmen interner Kämpfe politischer und sozialer Art zu verstehen, die den Rhythmus der Institutionalisierung des Rechtsextremismus im Elsass bestimmten. Diese Ansprüche zeigen in diesem Sinne weniger das Gewicht einer spezifisch elsässischen „Tradition“ als das gegenseitige Spiel der Abgrenzungen, die zum Prinzip der politischen Auseinandersetzung gehören.From the nation to the region. The National Front in Alsace and the resurgence of the demand for regionalism. The success enjoyed by the National Front party is commonly analysed as an expression of regional specificity, reflecting the strength of tradition and the resulting withdrawal into one’s identity. During the last few elections, the support in favour of the far right afforded by the spokespersons of the regionalist movement in Alsace would seem to underline this hypothesis. Looking back to the resurgence of the far right in the 1980s leads us nonetheless to temper this analysis considerably. Indeed, the rise of the National Front is less a question of regionalism in Alsace than the success of Jean-Marie Le Pen’s party, and this has contributed to the revival in political terms of a demand for regionalism. In particular, it is in the context of internal struggles on both a political and social scale punctuating the institutionalisation of the far right in Alsace, that this resurgence of a demand to acknowledge the Alsatian identity must be understood. Thus, rather than demonstrating the weight of a specific «tradition» in Alsace, it stresses the power games which generally underlie political competition.Le succès du Front National en Alsace est communément analysé comme l’expression d’une spécificité régionale, reflétant la force de la tradition et des «replis identitaires» qui en découlent. Le soutien apporté, lors des dernières échéances électorales, à l’extrême droite par les porte-parole du mouvement régionaliste alsacien semble confirmer cette hypothèse. Le retour sur l’histoire de la résurgence de l’extrême droite dans les années 1980 conduit cependant à nuancer fortement cette analyse : c’est, en effet, moins le régionalisme alsacien qui a facilité les succès du FN que le succès du parti de J.-M. Le Pen qui a contribué à la renaissance politique d’une revendication régionaliste. C’est en particulier dans le cadre des luttes internes, indissociablement politiques et sociales, qui ont rythmé l’institutionnalisation de l’extrême droite alsacienne, que doit se comprendre la résurgence d’une revendication «identitaire» alsacienne. Celle-ci manifeste en ce sens moins le poids d’une «tradition» spécifique à l’Alsace que les jeux de distinction qui sont habituellement au principe de la compétition politique.Agrikoliansky Eric. De la nation à la région. Le Front National en Alsace et la résurgence d’une revendication régionaliste. In: Revue des sciences sociales, N°30, 2003. Les cicatrices de la mémoire. pp. 134-147

    Les partis politiques en France

    No full text
    Cet ouvrage présente l'histoire et la sociologie des partis politiques français depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Il propose de ombreux outils pédagogiques indispensables à une connaissance précise des grands courants qui ont composé et composent le paysage politique français : chronologies, tableaux des résultats électoraux, portraits des principaux leaders. Cette nouvelle édition mise à jour offre une synthèse claire et accessible es outils théoriques nécessaires à l'analyse sociologique de l'activité des partis et des évolutions qui affectent le système politique français dans son ensemble
    corecore