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    Les minières de silex néolithiques des marais de Saint-Gond (Marne)

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    Dans la partie sud et est de la Côte d’Île-de-France, au nord des marais de Saint-Gond, des recherches documentaires intégrant de nombreuses archives inédites, des prospections pédestres et aériennes ont permis de mettre en évidence des minières de silex. Pour différentes raisons, les multiples indices d’extraction minière de cette région n’ont jamais été jugés suffisamment convaincants pour la considérer comme un secteur minier. Le regroupement d’une série d’observations objectives permet de proposer l’existence de cinq minières de silex dans cette région.Dans plusieurs sites, l’extraction du silex a été réalisée à partir de puits de plusieurs mètres de profondeur, parfois reliés par des galeries. L’absence de conservation du mobilier découvert lors de ces fouilles anciennes empêche, en attendant de nouvelles découvertes, la datation et l’attribution culturelle de ces structures d’extraction. Mais d’anciennes photographies inédites et la datation des pics en bois de cerf découverts dans la minière de Vertus « Granval » (Marne) démontrent l’exploitation du silex en minière au Néolithique récent/final. Des prospections aériennes attestent la présence de centaines de puits à silex sur certains sites, où des prospections pédestres confirment la présence de silex naturel abondant, de bonne qualité, et de grandes quantités de silex taillés.La mise en évidence d’un complexe minier dans ce secteur renouvelle entièrement les problématiques de recherche sur cette région. Celle-ci est en effet surtout connue pour ses nombreux hypogées, concentrés le long de la Côte d’Île-de-France, entre Sézanne et Épernay, et notamment dans les marais de Saint-Gond. Une telle concentration de sépultures collectives nécessite de s’interroger sur les raisons qui ont amené les populations du Néolithique récent à occuper si intensément cette région. Les minières de silex ont été creusées dans la craie campanienne, dans les mêmes secteurs que les hypogées. L’hypothèse d’une contemporanéité des deux phénomènes qui se pose maintenant ouvre de nouvelles et nombreuses perspectives de recherche à l’échelle de ce territoire.In the southern and eastern area of the Côte d’Île-de-France, north of the marshes of Saint-Gond (Marne, France), research incorporating a great deal of unpublished documentation, and the results of pedestrian and aerial surveys, has highlighted five flint mines. For various reasons, the many indications of mining activity in this region have never been considered sufficient to consider it a mining area, however, the combination of a series of objective observations suggests the existence of five flint mines.In several sites, flint mining was conducted from shafts several metres deep, sometimes connected by galleries. As many archaeological discoveries made during the earlier excavations have not been conserved, dating and cultural attribution of the structures will be only possible with new research. Nonetheless, unpublished photographs and the dating of antler picks discovered in the mine at Vertus “Granval” (Marne) demonstrate this flint mine was exploited during the Late and Final Neolithic periods. Aerial surveys attest the presence of hundreds of shafts on some sites, where walking surveys have confirmed the abundance of good quality natural flint and large quantities of flint flakes.The identification of a mining complex in this area has fully raised anew the questions relating to research in this region, best known for its numerous hypogea concentrated along the Côte d’Île-de-France, between Épernay and Sézanne, particularly in the marshes of Saint-Gond. Such a concentration of collective graves raises the question why the people of the Late Neolithic period occupied this region so intensively. The flint mines were excavated in the Campanian chalk in the same areas as the hypogea. The assumption of contemporaneity of the two phenomena opens up new perspectives of research regarding occupation of this region.Im südlichen und östlichen Teil der Côte d’Île-de-France, in den Mooren von Saint-Gond, wurden anhand dokumentarischer Nachforschungen, die zahlreiche bis dahin unbekannte Archive, Feldbegehungen und Luftprospektionen mit einbezogen, Feuersteinlagerstätten nachgewiesen. Aus verschiedenen Gründen wurden die zahlreichen Anzeichen eines Feuersteinabbaus in dieser Gegend nie als überzeugend genug angesehen, um sie als einen Sektor zu betrachten, in dem Bergbau betrieben wurde. Eine Reihe objektiver Beobachtungen erlaubt es nun, die Existenz von fünf Feuersteinlagerstätten in dieser Region vorzuschlagen.An einigen Fundplätzen wurde der Feuerstein in mehrere Meter tiefen Schächten, die durch Galerien miteinander verbunden sein konnten, abgebaut. Von diesen Altgrabungen ist kein Mobiliar erhalten. In Erwartung neuer Funde ist demzufolge weder eine Datierung noch eine kulturelle Zuordnung dieser Feuersteinabbaustrukturen möglich. Alte unveröffentlichte Fotografien und die Datierung eines Pickels aus Hirschgeweih in der Lagerstätte Vertus „Granval“ (Departement Marne) zeugen jedoch vom Feuersteinabbau im Jung- Endneolithikum. Auf Luftaufnahmen sind mancherorts hunderte von Schächten dort zuerkennen, wo bei Feldbegehungen natürlicher Feuerstein guter Qualität sowie große Mengen von bearbeitetem Feuerstein gefunden wurden.Der Nachweis von Feuersteinabbau in diesem Sektor stellt die Forschung in dieser Region vor neue Fragen. Sie ist in der Tat vor allem für ihre zahlreichen, längs der Côte d’Île-de-France, zwischen Sézanne und Épernay und insbesondere in den Mooren von Saint-Gond konzentrierten Hypogäen bekannt. Eine solche Konzentration von Kollektivbestattungen erfordert, dass man sich die Frage nach den Gründen stellt, welche die Völker des Jungneolithikums dazu bewegt haben, diese Region so intensiv zu besiedeln. Die Feuersteinminen wurden in den gleichen Sektoren in die Kreide des Campanium getrieben, wie die Hypogäen. Es drängt sich nun die Hypothese auf, dass beide Phänomene zeitgenössisch sind und eröffnet für diese Region zahlreiche neue Forschungsperspektiven

    Eine Fundstelle der Glockenbecherzeit in Wetzikon ZH – Kempten, Tösstalstrasse 32–36

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    Geplante Bauarbeiten zur Erweiterung der Berufswahl- und Weiterbildungsschule Zürcher Oberland erforderten vorgängige archäologische Sondierungen. Abgesehen von römischen Funden wurde eine Strate mit glockenbecherzeitlichen Scherben entdeckt. Die darauf eingeleitete Rettungsgrabung führte zur Freilegung eines verlandeten Bacharmes. In dieser natürlichen Senke war eine Kulturschicht der Glockenbecherzeit erhalten geblieben. Bauliche Strukturen wurden nicht festgestellt. Das umfangreiche Fundmaterial und die C14-Daten lassen eine über längere Zeit dauernde Besiedlung vermuten. Von grossem Interesse sind zudem die Ergebnisse der Archäobiologie. An Tierknochen liessen sich ausschliesslich Haustiere bestimmen. Unter den Kulturpflanzen war Gerste, gefolgt von Emmer am stärksten vertreten. Der deutliche Nachweis von Grünlandpflanzen weist auf die Verwendung von Heu. Dies - zusammen mit weiteren Umweltdaten - deutet auf eine Öffnung der Landschaft im Endneolithikum

    A map and a database for flint-bearing formations in Southern France: A tool for Petroarchaeology

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    Une carte des principales formations à silex du sud de la France est en cours de réalisation. Elle propose, à tous les préhistoriens, une base nécessaire au développement d’études interrégionales sur la circulation des silex. Elle est le fruit d’une collaboration entre des acteurs impliqués dans la problématique de caractérisation de la provenance des silex. Elle regroupe les résultats de leurs prospections systématiques ou ciblées dans six régions (Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Rhône-Alpes). Elle intègre, en plus, le dépouillement d’un grand nombre de documents : i) les principaux articles et thèses traitant des formations à silex du sud de la France ; ii) plus de 200 fiches issues de la base de données du sous-sol BSS du BRGM, qui permettent de visualiser des logs ou des documents scannés ; iii) 529 cartes géologiques à 1/50 000 et leurs notices. La carte est organisée en trois couches de données superposables : une carte des affleurements ou gîtes primaires, une carte des altérites et des formations superficielles remaniées et une carte des formations alluviales. La carte existera dans deux versions numériques aisément actualisables : une version dans un format PDF et une version sous la forme d’un SIG. C’est l’ensemble de la formation contenant le ou les même(s) type(s) de silex qui est prise en compte, le terme de formation désignant un terrain possédant des caractères communs et qui constitue un ensemble cartographiable. Chacune des formations recensées fait l’objet d’une notice simplifiée qui décrit l’encaissant et - le ou les - type(s) de silex présent(s). Ces notices descriptives et explicatives contiennent des photos à toutes les échelles (de la formation à l’échelle microscopique). Des références bibliographiques géologiques et archéologiques complèteront chaque notice. La version définitive de ces notices constituera un atlas. Les archéologues et géologues disposeront ainsi de fiches descriptives pour chaque type de silex et son encaissant. Elles serviront aux diagnoses analytiques (structures, textures et compositions minéralogiques).A map of the main flint bearing formations in the South of France is under construction. It will provide an essential basis to develop interregional studies about flint procurements and travels. It results from collaboration between actors involved in topic flint sourcing. It includes results of their systematic surveys and studies in six regions (Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrenees, Provence-Alpes - Côte d’Azur, Rhône-Alpes). Moreover, it includes a large number of associated data : i) The main papers and those dealing with flint bearing formations of southern France, ii) more than 200 records from the under-soil database BSS BRGM, which give access to logs or scanned documents iii) 529 geological maps at 1/50 000 and their leaflets. The map is organized in three superimposed layers : a map of outcrops or primary deposits, a map of surficial weathered formation and a revised map of alluvial formations. The map is available in two versions which are easily updatable : a PDF version and an interactive GIS version. In this document, every formation containing the same type (s) (s) of flint is taken into account and forms a mappable entity. Every listed formation is linked to a text which describes the parent rock and/or the type(s) of flint(s). These records contain descriptive and explanatory pictures at different scale (naked eye to microscopic scale). Geological and archaeological references complement every record. The final version will constitute an atlas. Archaeologists and geologists will find description sheets of every type of flint and bearing rock. They will help for analytical diagnoses (structure, texture and mineralogical composition)

    Herkunft der Silexrohstoffe aus Twann, Bahnhof

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    Rohmaterial

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