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    Comprehensive transcriptome of the maize stalk borer, Busseola fusca, from multiple tissue types, developmental stages, and parasitoid wasp exposures

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    The behavior, ecology and control of legume flower Thrips, <em>Megalurothrips sjostedti</em> (Trybom) in Cowpea <em>Vigna unguiculata</em> (L.) towards the development of an integrated pest management (IPM) program in Kenya

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    This thesis was elaborated within the framework of the European Erasmus Mundus Programme “Agricultural Transformation by Innovation (AGTRAIN)”L’objectif principal de cette thĂšse a Ă©tĂ© de rechercher une technique alternative de protection du niĂ©bĂ© Vigna unguiculata (L.) contre le thrips des fleurs Megalurothrips sjostedti Trybom en se basant d’une part sur les pratiques actuelles des petits producteurs au Kenya et d’autre part sur le comportement et l’écologie de cette espĂšce Ă  l’égard des signaux olfactifs qui seraient susceptibles de les repousser. Plus spĂ©cifiquement les buts Ă  atteindre Ă©taient les suivants: (1) Identifier et recenser les dĂ©gĂąts et l’impact sur la production occasionnĂ©s par les ravageurs du niĂ©bĂ© dans diffĂ©rents agrosystĂšmes du Kenya et les mĂ©thodes utilisĂ©es par les petits producteurs pour les Ă©viter ou les limiter; (2) Estimer l’impact des changements climatiques attendus dans les diffĂ©rentes rĂ©gions d’Afrique sub-Saharienne sur la distribution du thrips des fleurs du niĂ©bĂ©; (3) Etudier l’effet rĂ©pulsif et insecticide de plusieurs huiles essentielles et de leurs composants majeurs sur les thrips pour proposer des associations avec des plantes potentiellement rĂ©pulsives dans le cadre de stratĂ©gies de protection intĂ©grĂ©es. L’idĂ©e de dĂ©part a Ă©tĂ© de recenser les pratiques des petits producteurs en matiĂšre de protection des cultures de niĂ©bĂ© mais aussi identifier leur connaissance et leur perception des diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es qui pourraient servir au dĂ©veloppement d’une stratĂ©gie de protection intĂ©grĂ©e en alternative Ă  la lutte chimique. Afin de recenser le statut des diffĂ©rents ravageurs et d’identifier les pratiques de lutte utilisĂ©es, j’ai rĂ©alisĂ© une enquĂȘte auprĂšs des familles de petits producteurs, basĂ©e sur un questionnaire semi-structurĂ© et ce dans plusieurs districts reprĂ©sentatifs de la rĂ©gion Est du Kenya principale zone de production du niĂ©bĂ©. D’aprĂšs les producteurs, les principaux ravageurs du niĂ©bĂ© sont le thrips des fleurs M. sjostedti, le puceron Aphis craccivora et le foreur des gousses Maruca vitrata. La lutte chimique serait la principale, si ce n’est la seule, technique utilisĂ©e par les petits producteurs pour la protection du niĂ©bĂ© avec une augmentation des frĂ©quences d’application et des doses de pesticides chimiques utilisĂ©s en mĂ©lange qu’ils doivent pulvĂ©riser pour conserver leur efficacitĂ©. Ce rĂ©sultat suggĂšre la sĂ©lection de populations de ravageurs devenues rĂ©sistantes aux pesticides qui ne peut qu’accentuer la baisse d’efficacitĂ© de cette lutte chimique sans parler de son impact croissant sur la santĂ© et l’environnement. Ce problĂšme viendrait s’ajouter, toujours aux dires des producteurs, Ă  un rĂ©gime pluviomĂ©trique irrĂ©gulier qui constitue avec les dĂ©gĂąts des ravageurs les principales contraintes de cette culture. Ces rĂ©sultats nous ont permis de confirmer et complĂ©ter ceux de la littĂ©rature concernant en particulier les ravageurs et le niveau de connaissances des petits producteurs en matiĂšre de protection de la culture du niĂ©bĂ© et de montrer la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des mĂ©thodes de lutte alternatives Ă  la lutte chimique qui pourraient ĂȘtre adaptĂ©es aux conditions de cultures et adoptĂ©es par les producteurs. Nos rĂ©sultats d’enquĂȘte ayant montrĂ© que les alĂ©as climatiques Ă©taient aussi un facteur important de perte de production pour 93% des producteurs, j’ai tentĂ© d’estimer l’impact des changements climatiques potentiels en Afrique sub-Saharienne sur la distribution gĂ©ographique du thrips M. sjostedti en me basant sur sa rĂ©partition actuelle (166 rĂ©fĂ©rences) et la rĂ©partition du niĂ©bĂ© (350 rĂ©fĂ©rences). J’ai utilisĂ© pour cela les outils MAXENT (Maximum Entropy) et AFRICLIM pour prĂ©dire les effets des changements climatiques en 2055. La pluviomĂ©trie et la tempĂ©rature ont Ă©tĂ© les variables environnementales retenues en utilisant une mĂ©thode de rĂ©-Ă©chantillonnage de type ‘jacknife’. J’ai aussi Ă©tudiĂ© l’effet rĂ©pulsif et insecticide de 24 huiles essentielles et de leurs composĂ©s majeurs sur des adultes de thrips M. sjostedti en utilisant un olfactomĂštre Ă  colonnes placĂ©es verticalement sous une hotte. Les rĂ©sultats ont mis en Ă©vidence un fort effet rĂ©pulsif de 7 extraits de plantes. J’ai effectuĂ© des analyses chimiques par hromatographie en phase gazeuse couplĂ©e Ă  un spectrophotomĂštre de masse (GCMS) pour identifier les composĂ©s hydro-carbonĂ©s de ces 7 extraits. J’ai pu montrer l’effet rĂ©pulsif mais pas insecticide de 16 de ces composĂ©s sur larves et adultes de M. sjostedti en utilisant diffĂ©rents bioessais. Les rĂ©sultats de mes Ă©tudes ont montrĂ© le potentiel de l’utilisation d’extraits de plantes pour repousser les thrips. L’utilisation d’extraits de plantes rĂ©pulsives pourrait ĂȘtre intĂ©grĂ©e Ă  une nouvelle stratĂ©gie de protection du niĂ©bĂ©. Cependant aucun des composants testĂ©s n’a montrĂ© de propriĂ©tĂ© insecticide. Des plantes productrices de certains de ces composĂ©s volatiles rĂ©pulsifs pourraient aussi ĂȘtre utilisĂ©es en association pour mieux protĂ©ger les cultures de niĂ©bĂ© dans le cadre d’une stratĂ©gie de lutte intĂ©grĂ©e de type push-pull. Mais ces plantes potentiellement rĂ©pulsives devront avant tout ĂȘtre validĂ©s en laboratoire puis dans des expĂ©rimentations en plein champ
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