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Imazighen du nord au sud :des ripostes différentes à une même négation
International audienceQue signifie aujourd'hui être désignés comme " Berbères " ou se désigner comme Imazighen, Imajaghen, Imuhagh, Imushagh ou kel tamashaq ? A quels types de réalités renvoient ces qualificatifs identitaires dérivés d'une même racine ? Quel sort, à la fois sémantique et politique, a été réservé à ces notions dans les nouveaux États africains ? Pourquoi leur signification a-t-elle fait l'objet de tant de polémiques intellectuelles et quelle acception attribuer à ces désignations qui suivant le cas sont revendiquées ou déniées, reléguées dans le fantasme et l'invention, épousées ou rejetées, recomposées, instrumentalisées, abandonnées, élargies ou réduites à des motifs folkloriques et touristiques, et cependant toujours présentes ? La " berbérité ", appelée aussi depuis les années quatre-vingt " amazighité " , est une notion évolutive à plusieurs facettes analysées ici en comparant le cas des Kabyles en Algérie et des Touaregs dans les Etats subsahariens
The antidepressant hyperforin increases the phosphorylation of CREB and the expression of TrkB in a tissue-specific manner.
International audienceHyperforin is one of the main bioactive compounds that underlie the antidepressant actions of the medicinal plant Hypericum perforatum (St. John's wort). However, the effects of a chronic hyperforin treatment on brain cells remains to be fully addressed. The following study was undertaken to further advance our understanding of the biological effects of this plant extract on neurons. Special attention was given to its impact on the brain-derived neurotrophic factor (BDNF) receptor TrkB and on adult hippocampal neurogenesis since they appear central to the mechanisms of action of antidepressants. The consequences of a chronic hyperforin treatment were investigated on cortical neurons in culture and on the brain of adult mice treated for 4 wk with a daily injection (i.p.) of hyperforin (4 mg/kg). Its effects on the expression of the cyclic adenosine monophosphate response element-binding protein (CREB), phospho-CREB (p-CREB), TrkB and phospho-TrkB (p-TrkB) were analysed by Western blot experiments and its impact on adult hippocampal neurogenesis was also investigated. Hyperforin stimulated the expression of TRPC6 channels and TrkB via SKF-96365-sensitive channels controlling a downstream signalling cascade involving Ca2+, protein kinase A, CREB and p-CREB. In vivo, hyperforin augmented the expression of TrkB in the cortex but not in the hippocampus where hippocampal neurogenesis remained unchanged. In conclusion, this plant extract acts on the cortical BDNF/TrkB pathway leaving adult hippocampal neurogenesis unaffected. This study provides new insights on the neuronal responses controlled by hyperforin. We propose that the cortex is an important brain structure targeted by hyperforin
Mokrani (El-) / At Meqq°ran (famille) (El-Mokrani, Al-Moqrani...)
La famille El-Mokrani, At Meqq°ran en kabyle, appartient à l’aristocratie guerrière (leğwad en kabyle) ; elle fut, avec la confrérie Rahmaniya* dirigée par Cheikh Aheddad, à l’origine de l’insurrection de 1871. Trois hommes de cette famille marquèrent l’histoire de la Kabylie dans la deuxième moitié du XIXe siècle : El Hadj Ahmed At Meqq°ran et ses deux fils : El Hadj Mohamed et Boumezrag. Les At Meqq°ran, seigneurs de la Medjana El-Mokrani, Al-Moqrani, selon les fluctuations des l’orthograph..
Meurtre
Dans le monde berbère, avant l’avènement de la justice des Etats modernes, la gestion du meurtre était analogue à celle que connaissaient la plupart des sociétés anciennes, notamment celles du Bassin méditerranéen. Cette gestion obéissait à deux principes : celui de la vengeance ou la loi du talion celui de la composition : la parentèle du meurtrier verse à celle de la victime « le prix du sang », en nature (bétail, céréales...) ou en espèces. Cette forme de compensation est désignée, en kaby..
Naissance : Kabylie et autres régions d’Algérie
La naissance, au même titre que la circoncision, le mariage* et la mort, représente pour les Berbères, comme pour tous les peuples, un moment crucial ; elle était donc entourée de nombreux rites et pratiques. Ceux-ci présentent de grandes similitudes à travers les différentes régions et peuvent être regroupés en trois catégories : Rites de préservation, Rites propitiatoires, Rites d’agrégation. Préserver la vie de la mère et de l’enfant : un impératif majeur Les différentes étapes de la vie p..
Kabylie : Littérature
La littérature kabyle ancienne était une littérature essentiellement orale ; intimement liée à la vie sociale, elle se ramifiait en plusieurs genres : la poésie, le conte, les chants de travail (chants des travaux agricoles, chants de la meule...), chants rituels, proverbes, devinettes, comptines... Parmi ces genres d’inégale importance, la première place revenait à la poésie. Une part non négligeable de cette production poétique était villageoise et anonyme mais cette poésie pouvait aussi êt..
Asfel
Dérivé nominal d’une racine pan-berbère F L, attestée en touareg (Foucauld, I, p. 135-136) et en kabyle (Dall t, p. 203), qui signifie : « passer par dessus, dépasser, franchir, déborder, disparaître, partir ». La forme asfel est très probablement un nom d’instrument (à préfixe s-) issu de cette racine : asfel serait donc, étymologiquement : « ce qui fait partir, ce qui fait franchir ». Asfel désigne en Kabylie un rite d’expulsion employé pour soigner les maladies les plus diverses (maux de t..
ʿAnaya
C’est un terme emprunté à l’arabe et qui signifie en kabyle : la protection accordée à un individu - hôte mais essentiellement réfugié - par un particulier, un village ou une tribu. Le réfugié pouvait s’être exilé de son village pour diverses raisons, la plus importante et la plus fréquente étant le fait d’être poursuivi dans le cadre de la vendetta par une dette de sang (ṯamgaṛṭ). Ce droit ou ce devoir de protection est commun à tout le monde berbérophone ; chez les Imaziγen de l’Atlas maroc..
Porc-épic : Ethnologie
Le porc-épic est un animal répandu en Afrique du Nord ; il est signalé par Gsell qui se réfère à « Hérodote, Elien & Pline » (Gsell 1913, t. I, p. 128) et par Hanoteau et Letourneux (2003, p. 174) qui mentionnent « le porc-épic huppé ». Le porc-épic vit à l’état sauvage, il est chassé, sa chair est comestible. Dans le chapitre qu’il consacre à la chasse en Kabylie, Boulifa explique qu’il est difficile de chasser le porc-épic (aruy, en kabyle), qu’il compare sur ce point au chacal (uccen, en ..
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