Modelling the impact of climate change on cereal yield in Morocco

To assess the impact of climate change different studies were conducted in several regions of Morocco. The assessment of climate change and its impacts involves the simulation of a range of different socio-economic and physical processes. Some of these processes are well known such temperature, rainfall, storms, etc.., others not. Hence for each modeling step researchers need to consider what is known, what is not known, and how climate change can be expressed.This paper is a contribution to research on climate change impact on cereal yield in the last 50 years. The application of the multiple linear regression model to a set of time series of yield, rainfall, temperature and storm has generated significant coefficients that can explain the relation between yield and the three climate variables. The model output confirms the results of the previous studies of yield variability. The positive effect of rainfall and the negative one of storm and temperature ware recorded. Above the three factors, temperature and storms have a negative effect on cereal yield. So more efforts on germplasm, crop management and agricultural policy measures are needed to alleviate the impact of climate change. An estimate coefficient of -4.943 for temperature is very indicating the high impact of temperature on yield. The R² is around 0.45indicates that more than 55% of total yield variability is explained by other factors than rain, temperature and storm

Analyse de la performance et de l’efficience des exploitations agricoles de la région Tadla

The purpose of this study is, first, to determine the factors that influence the performance of farmers in the Tadla region using a multiple linear regression model. Second, we have tried to measure the global efficiency using "Data Envelopment Analysis" method and identify the main determinants factors that explain the level of efficiency using the Tobit model. The results shows that farm experience, labor factor, physical capital and amount of water used have a positive and significant impact on farmers' performance. Furthermore, the results obtained using the DEA method indicate that the average overall global efficiency level is around 67%, which clearly shows that more than 33% of farmers are not using efficiently production inputs; The Tobit model shows that water sources per farm and membership of an agricultural organization are the main variables that have a positive and significant impact on farmers' efficiency, while farm size has a negative impact on it. These results confirm the outputs of similar research conducted in rainfed and irrigated areas.Finally, this research offers some insight about the importance of considering farmers' behavior (knowledge, risk, etc...) in the process of crop production. These results should be considered in setting technology transfer programs and agricultural policies measures.L’objectif de ce travail est double ; d'une part, nous visons à identifier les facteurs qui influencent la performance des exploitations agricoles de la région de Tadla par l'application d'un modèle de régression linéaire multiple. D'autre part, nous visons à mesurer l’efficience globale de l’utilisation des facteurs de production en nous basant sur la méthode « Data Envelopment Analysis » et à identifier les principaux déterminants qui expliquent le niveau de l’efficience par l’application d’un modèle Tobit. Les résultats du premier modèle dévoilent que le facteur travail, le capital physique, l’expérience et la quantité de l’eau d’irrigation utilisée ont un impact positif et significatif sur la performance économique des agriculteurs. En ce qui concerne l’analyse des déterminants de l’efficience, la méthode DEA a été utilisée et les résultats obtenus grâce à cette méthode indiquent que le niveau d’efficience globale moyen est de l’ordre de 67%, ce qui montre bien qu’il y a des pertes dans l’utilisation des facteurs de production (33%). L’estimation du modèle Tobit pour expliquer cette efficience montre que, le nombre de sources d’irrigation par exploitation et l'organisation des agriculteurs en association agricole sont les principales variables affectant positivement et significativement le niveau de l’efficience, tandis que la taille de l’exploitation impacte négativement cette dernière. Ces résultats confirment ceux obtenus dans des études similaires en bour et en irrigué au Maroc. Enfin, ce travail offre des éclairages sur l'importance de considérer le comportement des agriculteurs dans le processus d'amélioration de la production agricole

Changement climatique, vulnérabilité des systèmes de production agricoles et impact sur la pauvreté au Maroc : Cas du Saïss

La perception de la pauvreté à la vulnérabilité des systèmes de production et le comportement des agriculteurs est en mesure d’enrichir la réflexion sur les indicateurs de mesure de la pauvreté en milieu rural. En fait, les objectifs fondamentaux de ce travail consistent en les questions suivantes: (i) quelles sont les caractéristiques géographiques des systèmes de production dans chaque site étudié? (ii) quels sont les pauvres ruraux vulnérables au changement climatiqueet qui sont affrontés à l’insécurité alimentaire ? et, enfin (iii) quelles sont les caractéristiques de distinction entre les ménages vulnérables et exposés à la pauvreté et ceux qui ne le sont pas dans les trois sites d’étude de la région de Saïss-Meknès ? Il est nécessaire de placer cette analyse dans son contexte national et aussi les tendances nationales et régionales en ce qui concerne la pauvreté compte tenu des documentations et données disponibles sur la région. La hiérarchisation des systèmes de production sur la base de données de structure et de fonctionnement pourra renseigner sur le comportement des agriculteurs, le niveau d’efficience et aussi permettre d’expliquer des phénomènes socioéconomiques comme la pauvreté et l’adaptation ou non au changement climatique. Les trois communautés étudiées ont montré des différences quant à la diversité des systèmes de production, le recours à l’irrigation, le capital humain, le capital financier et le capital foncier. Tous ces éléments sont à la base de différenciation des systèmes de production, des capacités d’adaptation ou de résilience, d’exposition à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. A partir des résultats de l’enquête, les évènements climatiques les plus fréquents dans cette région, sont la sécheresse, la perte de récolte, lestempêtes et les inondations. Ainsi, les agriculteurs ont développé des formes d’adaptation pour faire face aux effets de ces évènements. Dans ce sens, il a été constaté que la majorité des enquêtés (55% à 70%) ont affirmé qu’ils n’ont rien fait devant lesmajeurs chocs climatiques rencontrés. L’analyse de la sécurité alimentaire a montré une tendance à une insécurité alimentaire des trois communes avec une légère vulnérabilité de la commune de Sidi Slimane. Il faut noter que ce constat se confirme par l’estimation des indicateurs d’insécurité alimentaire. Combinés au changement climatique et à la vulnérabilité de l’activité, les ménages de ces trois localités sont exposés à l’insécurité alimentaire et par conséquence à la pauvreté. On ne peut se prononcer àce niveau d’analyse à une exposition à la famine mais on est plus à un niveau d’accessibilité aux aliments d’une manière régulière

Mécanismes d’adaptation aux changements climatiques des communautés rurales dans deux écosystèmes contrastés en plaine et montagne du Maroc : rapport final

Le Maroc a été largement touché par les changements climatiques survenus depuis le début des années 80. Ceci a poussé l’Etat à développer des mesures politiques pour atténuer leurs impacts sur les secteurs les plus vulnérables, en particulier l’agriculture. Cependant, ces mesures ont été d’ordre général et n’ont pas tenu compte des particularités et spécificités agro-écologiques et socioéconomiques des écosystèmes et des populations. Ainsi, le projet de recherche « Mécanismes d’adaptation aux changements climatiques des communautés rurales dans deux écosystèmes contrastés en plaine et montagne du Maroc », est une opportunité pour aborder cette thématique au niveau communautaire. L’objectif du projet était de renforcer la capacité adaptative des populations vulnérables aux CC à travers l’identification et le développement d’options techniques, institutionnelles, et politiques appropriées dans deux communautés. La méthodologie adoptée a été basée sur la participation, la multidisciplinarité, la multi-institutionalité et l’équité sociale. Les disciplines impliquées sont l’agronomie, la zootechnie, l’économie, la sociologie, la climatologie et la géographie. Les communautés choisies pour ce travail sont Lamzoudia, Province de Chichaoua et Tabant, province d’Azilal. Ce choix a été dicté par le fait qu’elles représentent, respectivement, deux écosystèmes différents sur le plan géographique, climatique et socioéconomique. De plus, il s’agit de deux zones très vulnérables aux CC et à la pauvreté..

The Economic and Environmental Benefits of Solar Energy in the Agricultural Sector: The Case of Morocco

The main purpose of this research was to analyse the potential of solar panels to replace both LPG (butane gas cylinders) and diesel currently used in Morocco for agricultural irrigation. A swap would help Morocco to conserve the environment by using cleaner energy, as well as moving towards meeting Morocco's emission targets. For this purpose, we surveyed 112 farmers in two Moroccan regions, Sidi El Aidi and Fquih Ben Salah. We found that pumping one cubic meter of groundwater with solar energy was in average 33.3% cheaper in Sidi El Aidi, and 60.6% cheaper in Fquih Ben Salah than pumping using LPG. Net present value estimates suggest that investing in solar panels is profitable. Environmental analysis suggested that switching from LPG or diesel to solar energy would save the equivalent amount of energy used by 13–25 million 60-W electric bulbs per year. The government, farmers and the environment would gain by replacing LPG with solar energy. However, once solar panels are installed, pumping cost is virtually zero. Farmers may be tempted to overuse irrigation water, and consequently accelerate the depletion of groundwater. Implementing groundwater regulations to control the amount of groundwater pumped should precede any government program intended to promote solar energy

Cleaner water for rural Moroccan farmers : studying the effects of wastewater reuse; the case of Settat

Arabic version available in IDRC Digital Librar

Cleaner water for rural Moroccan farmers : studying the effects of wastewater reuse; the case of Settat [Arabic version]

English version available in IDRC Digital Librar

International Forum on Ecosystem Approaches to Human Health, Montréal, QC (Canada), May 18-23, 2003

Réunion: Forum international sur les approches écosystémiques de la santé humaine, 18-23 mai 2003, Montréal, QC, CAIntervieweur: Robert PrévostTitre restituéFichier audio numérique en format WAVEntrevue avec le chercheur Laamari Abdelali, ingénieur à l'Institut national de recherche agronomique de Rabat au Maroc, chargé d'un projet de recherche sur l'impact de l'utilisation des eaux usées en agriculture que finance le CRD

Analysis of the performance and efficiency of farms in the Tadla region

The purpose of this study is, first, to determine the factors that influence the performance of farmers in the Tadla region using a multiple linear regression model. Second, we have tried to measure the global efficiency using "Data Envelopment Analysis" method and identify the main determinants factors that explain the level of efficiency using the Tobit model. The results shows that farm experience, labor factor, physical capital and amount of water used have a positive and significant impact on farmers' performance. Furthermore, the results obtained using the DEA method indicate that the average overall global efficiency level is around 67%, which clearly shows that more than 33% of farmers are not using efficiently production inputs; The Tobit model shows that water sources per farm and membership of an agricultural organization are the main variables that have a positive and significant impact on farmers' efficiency, while farm size has a negative impact on it. These results confirm the outputs of similar research conducted in rainfed and irrigated areas. Finally, this research offers some insight about the importance of considering farmers' behavior (knowledge, risk, etc...) in the process of crop production. These results should be considered in setting technology transfer programs and agricultural policies measures