38 research outputs found

    Que savons-nous des militants altermondialistes ? Réflexion sur les conditions d'internationalisation d'un mouvement social

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    http://id.erudit.org/iderudit/001728arThis paper aims to analyze the social and political conditions of the alterglobalist movement development in Europe. Based on two surveys conducted in 2003 during the anti-G8 demonstration in France and Switzerland and during the European Social Forum in Paris, this article maps the resources necessary to lead the activists to international protests. The analyzed database especially emphasizes the importance of social, cultural, and political capitals. The more highly educated the activists are, the more they take part in the organization of these events. The greater their political experiences--in classical political organizations, such as parties or trades unions--, the more they are likely to travel abroad in order to express their opposition to globalization. In short, these activists can be described as cosmopolites, but " rooted cosmopolites " deeply embedded in the logic of national state institutions.[ http://id.erudit.org/iderudit/001728ar ] Cet article vise à analyser les conditions sociales et politiques du développement des mouvements altermondialistes en Europe. Basé sur deux enquêtes collectives réalisées en 2003 lors des manifestations en France et en Suisse contre le G8 d'Evian et lors du Forum Social Européen à Paris, l'article examine les ressources permettant aux militants altermondialistes de se projeter dans un espace international de mobilisation et fait apparaître l'importance en la matière du capital social, culturel et politique. Si l'enquête met en évidence les propriétés différentes des activistes du contre-sommet du G8 - événement confrontatif - et des participants au Forum social européen - événement centré sur des débats collectifs -, elles montrent que pour les uns comme pour les autres le niveau de diplôme et les ressources militantes - liées aux expériences politiques antérieures, au sein des organisations politiques classiques comme les partis et les syndicats ou au sein des mouvements sociaux - favorisent la participation à l'organisation d'événements contestataires transnationaux et la capacité à voyager au-delà des frontières pour exprimer une opposition à la globalisation. Ces activistes peuvent ainsi être décrits comme cosmopolites, à condition de voir qu'ils sont en réalité des " cosmopolites enracinés ", leurs ressources professionnelles et politiques étant souvent liées à leur espace national

    El activismo altermundialista en Europa : problemas de análisis y resultados recientes

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    International audienceUn ciclo transnacional de protesta contra la mundialización neoliberal se desarrolla desde los años noventa. Se trata de un fenómeno político trascendente cuyo análisis es complejo. Como campo multiorganizacional, horizontal, descentralizado e ideológicamente plural, el activismo transnacional levanta especialmente preguntas de método. Partiendo de un enfoque genealógico centrado en los contextos nacionales, este artículo muestra, por una parte, que el altermundialismo es un espacio de reconversión para herencias políticas y organizaciones más antiguas que encuentran en este nuevo movimiento un marco de acción global y nuevos recursos de acción colectiva. Por otra parte, la manera en que se forja la unidad de una dinámica contestataria tan plural como lo es el altermundialismo es objeto de un análisis basado en dos encuestas inspiradas en el Individual Survey in Rallies: la primera fue aplicada en junio del año 2003 durante la contra-cumbre del g8 en la frontera franco-suiza y la segunda en noviembre del año 2003 durante el Foro Social europeo en la región parisina. en ambos eventos más de dos mil activistas europeos respondieron cuestionarios que develaron su fuerte homogeneidad social y política. estos activistas se caracterizan efectivamente por poseer un capital cultural importante y por gozar de estabilidad laboral, por tener orígenes sociales relativamente elevados y por su socialización internacional. No obstante aparecen también leves diferencias sociográficas, organizacionales e ideológicas entre los encuestados. Se puede observar además que de un evento a otro -el Foro Social donde prima el debate intelectual y la contra-cumbre con su forma más confrontacional- las propiedades sociales de los activistas varían sensiblemente, evidenciándose así la estrecha relación existente entre el tipo de evento y el perfil de activista movilizado. http://www.nomadias.uchile.cl/index.php/RDS/article/viewArticle/2750

    Les partis politiques en France

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    Cet ouvrage présente l'histoire et la sociologie des partis politiques français depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Il propose de ombreux outils pédagogiques indispensables à une connaissance précise des grands courants qui ont composé et composent le paysage politique français : chronologies, tableaux des résultats électoraux, portraits des principaux leaders. Cette nouvelle édition mise à jour offre une synthèse claire et accessible es outils théoriques nécessaires à l'analyse sociologique de l'activité des partis et des évolutions qui affectent le système politique français dans son ensemble

    Les partis politiques en France

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    Cet ouvrage présente l'histoire et la sociologie des partis politiques français depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui. Il propose de ombreux outils pédagogiques indispensables à une connaissance précise des grands courants qui ont composé et composent le paysage politique français : chronologies, tableaux des résultats électoraux, portraits des principaux leaders. Cette nouvelle édition mise à jour offre une synthèse claire et accessible es outils théoriques nécessaires à l'analyse sociologique de l'activité des partis et des évolutions qui affectent le système politique français dans son ensemble

    Les carrières militantes. Portées et limites d'un concept narratif

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    C’est dans la petite salle de réunion du Centre de recherches politique de Sciences Po (Cevipof), rue de la Chaise, à Paris, où se tenaient les réunions du Groupe d’étude et de recherche sur le militantisme moral (Germm), qu’est née l’idée d’appliquer au militantisme le concept interactionniste de carrière. Le Germm réunissait pendant les années 1990 autour de Nonna Mayer et d’Olivier Fillieule des doctorants ou de jeunes docteurs qui s’intéressaient à l’action collective et à l’engagement hors des partis ou des syndicats. L’engagement associatif et/ou « mouvementiste » constituait un objet encore peu investi, et la question même du militantisme et des ressorts de l’action collective était largement délaissée par la science politique. Les recherches sur les militants se bornaient, le plus souvent, à inventorier les caractéristiques sociales des adhérents, sans véritablement proposer de modèle d’intelligibilité de l’activisme. Le constat, pourtant récurrent, de la multi-positionnalité des militants indissociablement investis dans plusieurs types de militantisme, ne produisait guère plus que le constat lapidaire que « plus on milite, plus on milite » (pour un état des lieux, voir Subileau, 1981). Appliquée à nos objets du moment (l’engagement pour des « causes » : Droits de l’homme, antiracisme, droit au logement, lutte contre le sida, etc.), cette focale disait bien peu de choses (tous ces militants se recrutaient plutôt dans les classes moyennes à fort capital culturel). Elle laissait dans l’ombre les riches parcours militants (partisans, syndicaux, associatifs) qui les caractérisaient. Le concept de carrière, et plus largement un modèle processuel d’analyse de l’engagement, se révélait alors utile à la fois pour proposer un modèle sociologique d’intelligibilité de l’activisme et pour saisir cette activité sociale dans la continuité des engagements militants que nous observions et dans lesquels elle prenait sens

    Les carrières militantes. Portées et limites d'un concept narratif

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    C’est dans la petite salle de réunion du Centre de recherches politique de Sciences Po (Cevipof), rue de la Chaise, à Paris, où se tenaient les réunions du Groupe d’étude et de recherche sur le militantisme moral (Germm), qu’est née l’idée d’appliquer au militantisme le concept interactionniste de carrière. Le Germm réunissait pendant les années 1990 autour de Nonna Mayer et d’Olivier Fillieule des doctorants ou de jeunes docteurs qui s’intéressaient à l’action collective et à l’engagement hors des partis ou des syndicats. L’engagement associatif et/ou « mouvementiste » constituait un objet encore peu investi, et la question même du militantisme et des ressorts de l’action collective était largement délaissée par la science politique. Les recherches sur les militants se bornaient, le plus souvent, à inventorier les caractéristiques sociales des adhérents, sans véritablement proposer de modèle d’intelligibilité de l’activisme. Le constat, pourtant récurrent, de la multi-positionnalité des militants indissociablement investis dans plusieurs types de militantisme, ne produisait guère plus que le constat lapidaire que « plus on milite, plus on milite » (pour un état des lieux, voir Subileau, 1981). Appliquée à nos objets du moment (l’engagement pour des « causes » : Droits de l’homme, antiracisme, droit au logement, lutte contre le sida, etc.), cette focale disait bien peu de choses (tous ces militants se recrutaient plutôt dans les classes moyennes à fort capital culturel). Elle laissait dans l’ombre les riches parcours militants (partisans, syndicaux, associatifs) qui les caractérisaient. Le concept de carrière, et plus largement un modèle processuel d’analyse de l’engagement, se révélait alors utile à la fois pour proposer un modèle sociologique d’intelligibilité de l’activisme et pour saisir cette activité sociale dans la continuité des engagements militants que nous observions et dans lesquels elle prenait sens

    Réédition ou réinvention ? Le modèle du combat dreyfusard dans la guerre d’Algérie

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    Le modèle des « deux France », constitue un schème implicite de structuration de nos perceptions de l’histoire politique française qui semble s’être largement imposé. Il postule que l’affaire Dreyfus a révélé et cristallisé un clivage fondamental qui structurerait, depuis, la vie politique et sociale et qui opposerait, sous la forme d’un antagonisme permanent, d’un côté, les forces du conservatisme, de la réaction, du nationalisme et de la xénophobie, et de l’autre, le camp, dont le dreyfusis..

    Cause lawyering

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    All social movements have, at one point or another in their development, been confronted with the question of legality. This may come about either because the movement aims to change the law, or because it is itself facing legal repression. In addition, this could reflect that “the state usually acts through law, the state can be constrained by law” (Abel 1998: 69). However, the use of law, and the legal system, as tools of protest is not an easy task, and there are indeed a number of limits to legal strategies of protest. The field of critical legal studies has emphasized that the legal system has an underlying tendency to treat disadvantaged groups less fairly and, above all, that legal decisions are insufficient on their own to bring about changes in the economic and social order (see, for example, Rosenberg 1991). However, this position has been challenged in recent years by a number of pieces of work which have reconsidered the importance of contentious uses of law

    Les carrières militantes. Portées et limites d'un concept narratif

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    C’est dans la petite salle de réunion du Centre de recherches politique de Sciences Po (Cevipof), rue de la Chaise, à Paris, où se tenaient les réunions du Groupe d’étude et de recherche sur le militantisme moral (Germm), qu’est née l’idée d’appliquer au militantisme le concept interactionniste de carrière. Le Germm réunissait pendant les années 1990 autour de Nonna Mayer et d’Olivier Fillieule des doctorants ou de jeunes docteurs qui s’intéressaient à l’action collective et à l’engagement hors des partis ou des syndicats. L’engagement associatif et/ou « mouvementiste » constituait un objet encore peu investi, et la question même du militantisme et des ressorts de l’action collective était largement délaissée par la science politique. Les recherches sur les militants se bornaient, le plus souvent, à inventorier les caractéristiques sociales des adhérents, sans véritablement proposer de modèle d’intelligibilité de l’activisme. Le constat, pourtant récurrent, de la multi-positionnalité des militants indissociablement investis dans plusieurs types de militantisme, ne produisait guère plus que le constat lapidaire que « plus on milite, plus on milite » (pour un état des lieux, voir Subileau, 1981). Appliquée à nos objets du moment (l’engagement pour des « causes » : Droits de l’homme, antiracisme, droit au logement, lutte contre le sida, etc.), cette focale disait bien peu de choses (tous ces militants se recrutaient plutôt dans les classes moyennes à fort capital culturel). Elle laissait dans l’ombre les riches parcours militants (partisans, syndicaux, associatifs) qui les caractérisaient. Le concept de carrière, et plus largement un modèle processuel d’analyse de l’engagement, se révélait alors utile à la fois pour proposer un modèle sociologique d’intelligibilité de l’activisme et pour saisir cette activité sociale dans la continuité des engagements militants que nous observions et dans lesquels elle prenait sens
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