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    L'excommunication et l'exorcisme des animaux aux XVIIe-XVIIIe siècles, une négociation entre bêtes, fidèles et clergé

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    International audienceEtude des pratiques d'exorcisme et d'excommunication des animaux, en particulier dans le diocèse de Besançon au XVIIIe siècle

    Fourrures, eau-de-vie et absolution : réseaux sociaux, économiques et politiques à Lachine, 1670-1680

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    Le mémoire suivant se concentre sur l’analyse d’un procès se déroulant devant le Conseil souverain de la Nouvelle-France entre décembre 1676 et juin 1677 opposant le trafiquant de fourrures François Lenoir dit Rolland à son curé Étienne Guyotte ainsi que plusieurs autres paroissiens pour l’avoir expulsé de l’église des Saints-Anges de Lachine pendant la messe. Bien que la plainte de Lenoir concerne une réparation d’honneur, la sentence du procès restreint le pouvoir de diffusion des ecclésiastiques du Canada à ce qui concerne la religion seulement. Pour comprendre l’inadéquation entre la plainte et la sentence, il faut étudier les dynamiques locales des paroissiens de Lachine ainsi que les tensions au sein des autorités coloniales temporelles et spirituelles. En effet, l’élément au coeur de l’affaire est la vente d’alcool aux Amérindiens. Ce trafic, très rentable, oppose les paroissiens lachinois divisés entre différentes clientèles ce qui cause les tensions dans la petite communauté. Ce commerce est aussi très mal vu par l’Église qui tente de l’encadrer et de le restreindre alors que le Conseil souverain l’autorise. Ainsi, ce procès a des conséquences plus grandes que ce que Lenoir prévoyait lors du dépôt de sa plainte, surtout que la sentence n’aide en rien son honneur bafoué. Malgré le manque de réparation, Lenoir retourne à Lachine et réintègre la communauté lachinoise alors qu’il perd le patronage qui lui avait si bien servi lors de son établissement dans la colonie
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