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Planification stratégique d'un réseau logistique : cas d'une entreprise forestière au Québec et de ses activités d'approvisionnement
La planification stratégique de l'approvisionnement forestier est une activité complexe permettant à l'entreprise de fournir en matière première ses installations de transformation. Il est reconnu que les modèles mathématique de planification stratégique proposés à ce jour n'intègrent pas l'approvisionnement forestier en tant que variable décisionnelle mais le considèrent plutôt comme une contrainte. Les caractéristiques spatiales et temporelles de l'approvisionnement forestier sont aussi souvent ignorées, de même que la demande des produits sur les marchés et l'incertitude reliée aux activités forestières. Pour faciliter l'intégration éventuelle de ces éléments dans un modèle mathématique, ce mémoire présente une étude de cas sur la chaîne de création de valeur de l'industrie forestière, plus particulièrement au niveau de l'entreprise et de son approvisionnement forestier. L'objectif est de décrire, par un modèle conceptuel, le processus décisionnel stratégique de l'entreprise et les variables reliées, de l'approvisionnement jusqu'aux marchés
La différenciation de l'enseignement de l'orthographe lexicale par les entrées sensorielles les gestes mentaux et la métacognition stratégique, auprès des élèves de 3e année du primaire
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
Le rapport à l'institution scolaire chez de jeunes amérindiens en fin de formation secondaire : contribution à la compréhension du cheminement scolaire chez les Autochtones
La présente recherche s'intéresse au sens de l'expérience scolaire chez de jeunes Amérindiens en fin de scolarisation secondaire. L'évolution de la problématique de scolarisation en milieu autochtone est d'abord présentée, avec le constat de la perduration de multiples difficultés. Trois positions interprétatives sont alors distinguées parmi les travaux qui se sont intéressés au problème : la perspective déficitariste, la perspective discontinualiste et la perspective conflictualiste. Chacune de ces perspectives aborde la situation à partir d'un cadre conceptuel qui permet l'identification de facteurs problématiques spécifiques, souvent opposés par ailleurs. Par contre, rares sont les travaux qui se sont intéressés de façon particulière au point de vue des étudiants, ou qui ont tenté de comprendre la façon dont ils vivent et ressentent leur séjour à l'école. S'inscrivant dans un paradigme compréhensif, c'est à cela que s'attaque la présente recherche, en utilisant le cadre théorique du rapport à l'école et au savoir développé par des sociologues français ?uvrant en milieu populaire. Les résultats montrent que l'école a une grande importance pour la plupart de ces jeunes Amérindiens, attachés à leur identité amérindienne, mais résolument moderne. Considérée positivement comme lieu d'apprentissage de savoirs contenus, l'école est aussi appréciée comme endroit où se fonde l'amitié juvénile. Mais surtout, elle est valorisée comme institution de première ligne, essentielle au développement personnel et communautaire, et devant contribuer à une éducation à la citoyenneté responsable. Cette éducation serait déficiente à l'école et dans la communauté toute entière, où régnerait un pernicieux manque de rigueur. En conséquence, si certains étudiants la fréquentent suite à des pressions parentales, et d'autres pour échapper à l'ennui de la vie communautaire, la plupart persévèrent à l'école afin d'obtenir le diplôme de fin d'études, auquel ils attribuent une forte valeur symbolique; il est vu comme un sauf-conduit menant quasi automatiquement à « un métier que j'aime » pour « aller voir le monde ». Ici, ressort le goût adolescent de l'évasion en même temps que la lassitude de vivre dans un endroit isolé des grands centres. Maints étudiants désirent par contre revenir un jour dans leur communauté. En ce qui concerne la dimension plus spécifiquement scolaire, les étudiants ont une vision mécanique de l'apprentissage et valorisent l'enseignement magistral, bien que des souvenirs évoqués du primaire laissent voir une forte appréciation des projets de groupe à ce moment-là de leur cheminement. Dans l'évaluation des matières, les étudiants priorisent nettement le « triangle crucial » : anglais-français-mathématiques, préoccupés qu'ils sont par leur intégration à la communauté environnante, et sans doute influencés par la structure curriculaire appliquée dans leur école. L'enseignement de la langue et de la culture autochtones est donc clairement relégué au second plan, bien que la plupart lui vouent une certaine considération. « C'est dans le c?ur qu'on est autochtone », mentionnera toutefois l'un d'entre eux à ce sujet. Enfin, s'ils admettent la valeur formative des devoirs et leçons, très peu d'étudiants fournissent l'effort continu nécessaire à leur bonne effectuation. Finalement, l'interprétation fait ressortir les similitudes et les différences des résultats obtenus avec ceux provenant d'autres études portant sur le rapport au savoir et à l'école de divers groupes d'étudiants. Elle prend en même temps en considération le fait que les Autochtones, même chez l'élite, ont rarement un patrimoine culturel occidental très élaboré. Sans possibilité de legs culturels à l'occidental, il ne peut donc y avoir d'héritiers, au sens bourdieusien du terme. Cela teintera nécessairement le rapport au savoir scolaire, lorsque pris dans sa dimension culturelle
Les unités simples et complexes du vocabulaire français de la Zootechnie. Perspectives linguistique, lexicographique et contrastive.
RESUM
La question de recherche sur laquelle porte cette thèse est la caractérisation du vocabulaire français de la zootechnie.
Pour ce faire, la première partie de cette Ă©tude ouvre son cadre thĂ©orique sur les disciplines linguistiques et techniques qui touchent Ă ce type de lexique, puis elle explicite les objectifs poursuivis ainsi que la mĂ©thodologie adoptĂ©e. Cette dernière se veut descriptive, linguistique et non normative. Les dĂ©marches suivies pour le rassemblement des donnĂ©es sappuient sur la terminologie Ă partir dauteurs comme Guy Rondeau (1981), Daniel Gouadec (1990), Robert Dubuc (1978), MarĂa-Teresa CabrĂ© (1999), Marie-Claude LHomme (2004) et dautres. Le corpus dunitĂ©s lexicales est entièrement fondĂ© sur des textes primaires de lannĂ©e 2001, extraits de lunique revue rĂ©digĂ©e entièrement en français : Production Animale de lInstitut National de Recherche Agronomique. Les critères de choix des unitĂ©s lexicales sont thĂ©matiques - puisque celles-ci appartiennent au domaine zootechnique -, et sĂ©lectifs - puisque les unitĂ©s lexicales ne prĂ©sentant pas dactants sĂ©mantiques du mĂŞme domaine ne sont pas retenues -.
La deuxième partie de cette thèse, présente 1400 unités lexicales et en offre une analyse quantitative. Elle les classe dans deux inventaires, lun de base, utilisé fréquemment dans ce domaine, et lautre, spécialisé, en se basant sur un critère de lexicalisation : leur présence ou absence dans le Nouveau Petit Robert de la langue française (2000). Ces inventaires bruts ordonnent les unités lexicales par ordre alphabétique et indiquent leur sous domaine dappartenance, leur nombre doccurrence, cest-à -dire dapparitions et leurs collocations entendues comme « associations simplement fréquentes » qui en apportant des exemples en contexte caractérisent certaines régularités linguistiques, utiles pour la structuration de la terminologie, la traduction, la phraséologie dans les dictionnaires de la spécialité et le traitement automatique des textes. Elle différencie les formes linguistiques suivantes :
- 361 unités simples et complexes de la langue générale que nous appelons unités lexicales de base de la zootechnie : vache, brebis, chèvre, taureau, lait de chèvre, tourteau dolive.
- et 1039 unités simples et complexes spécialisées : anticouvaison, poule couveuse, poulet à croissance rapide, etc.
La troisième partie de ce travail de recherche classe les 1039 unités lexicales de linventaire spécialisé en unités lexicales simples (ULS) et complexes (ULC) sur des critères formel et sémantique. Elle est divisée en 4 parties : 75 ULS, 814 ULC (427 ULC sans joncteurs et 387 ULC avec joncteurs), 51 noms issus de troncation et 99 noms propres. Dans lanalyse des UL spécialisées, chaque entrée est présentée sous forme de deux tableaux. Le premier met en valeur la présence ou labsence de lunité dans les uvres lexicographiques suivantes : le Dictionnaire Terminologique de Production Animale (DAPT) de Elsevier (1993) et le Grand Dictionnaire Terminologique (GDT) de lOffice de la Langue Française (OLF) de Québec (de 2002 a 2005) mis à jour quotidiennement et cite lexemple en contexte extrait littéralement de larticle ; le second, propose une définition et une équivalence adaptée à lexemple cité et des remarques qui peuvent être techniques ou linguistiques. Certaines propositions de définitions et déquivalences proviennent de lectures darticles de la spécialité non traduits, recherchés sur Internet et dont les adresses web sont retranscrites. Mais dans tous les cas de figure, présences et absences de ces unités lexicales dans les autres sources utilisées, les propositions finales sont discutées avec les experts du domaine, professeurs en production animale à lÉcole Supérieure dIngénieurs Agronomes de Valencia et modifiées en conséquence.
La classification des UL ainsi que leur présentation en tableaux permettent de faire des observations dordre quantitatif, linguistique, lexicographique et contrastif qui contribuent à caractériser la langue de la zootechnie. Cette thèse apporte une grande quantité dunités lexicales spécialisées non relevée dans les dictionnaires actuels, et donc, une meilleure connaissance du lexique de la spécialité.
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RESUMEN
Esta investigaciĂłn tiene como principal objetivo la caracterizaciĂłn del lĂ©xico francĂ©s de la zootecnia. La metodologĂa se basa en un corpus de artĂculos del año 2001 extraĂdos de la revista cientĂfica y tĂ©cnica Production Animale del Institut National de Recherche Agronomique (INRA) por ser la Ăşnica editada en lengua francesa que abarca todos los campos de la zootecnia. Asimismo, clasifica las unidades lĂ©xicas simples y complejas segĂşn unos criterios: temáticos, selectivos, ya que sĂłlo se anotan las que se cotejan semánticamente con unidades lĂ©xicas del campo estudiado, cuantitativos basado en el nĂşmero de ocurrencias del corpus trabajado, formales, en cuanto que las unidades complejas se clasifican segĂşn su fĂłrmula sintáctica, y semánticos, ya que estas categorĂas gramaticales se subdividen a su vez en subcampos cientĂficos. La primera parte de este trabajo inventarĂa un conjunto de 1400 unidades lĂ©xicas pertenecientes al campo temático de la zootecnia y diferencia en dicho conjunto dos clases de vocabulario: un lĂ©xico general utilizado frecuentemente en este campo y un lĂ©xico de baja, media y alta especializaciĂłn. La segunda parte analiza dentro de la categorĂa del vocabulario especializado 1039 unidades lĂ©xicas: las unidades simples desde el punto de vista morfolĂłgico, para resaltar las formaciones recientes; las unidades complejas morfolĂłgicamente y simples semánticamente, desde un punto de vista formal, semántico, lexicográfico, monolingĂĽe y bilingĂĽe y, cuantitativo. Para ello, se estudia la presencia / ausencia de cada unidad lĂ©xica en tres obras lexicográficas: el Nouveau Petit Robert de la langue française (2000), el Diccionario TĂ©cnico de ProducciĂłn Animal (DAPT) de Elsevier (1993) y el Gran Diccionario TerminolĂłgico (GDT) de lOffice de la Langue Française (OLF) de QuĂ©bec (de 2002 a 2005) actualizado diariamente en lĂnea y se proponen una definiciĂłn adaptada al ejemplo extraĂdo del vaciado de los artĂculos y una equivalencia en español. Ambas propuestas se realizan tras otras lecturas, siempre referidas, de artĂculos originales del ámbito de la zootecnia en francĂ©s y en español y la consulta con expertos del Departamento de Ciencia Animal de la Escuela TĂ©cnica Superior de Ingenieros AgrĂłnomos de Valencia. De esta manera, se aportan datos para que sirvan de base de reflexiĂłn a los investigadores y para que puedan ayudar a cualquier persona interesada en el vocabulario francĂ©s de la zootecnia
Vers une vision systémique du processus de l'explication : récit d'une recherche sur l'intégration de la pédagogie, de l'ingénierie et de la modélisation
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal
Des géographes à l'œuvre: 50 ans de géographie à l’Université du Québec à Chicoutimi 1969-2019 Recueil de textes
L’idée de souligner les 50 ans d’existence des programmes de géographie à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a germé en 2017; dès qu’ont surgi les premières réflexions sur la manière de rappeler l’évènement au sein de l’Institution.
Il nous semblait important, nous géographes, de faire une pause, de regarder en arrière (et aussi en avant). En fait, de faire plus qu’une revue et plus qu’un bilan; en passant non seulement par les différentes activités qui se sont déroulées au cours de la période, mais aussi de faire part de nos préoccupations actuelles. Somme toute, de là l’importance de poser une pierre, de laisser une marque, de franchir un jalon.
Pourquoi ne pas montrer comment les professeurs et les diplômés-es de l’UQAC ont occupé une place, disons enviable, à différentes échelles (régionale, nationale et internationale) par leur enseignement, par leur recherche, par leur implication dans l’aménagement du territoire, en matière de développement régional et auprès de la population? La publication d’un recueil de textes semblait une façon parfaite de regrouper dans un même élan des textes relatant ce que les géographes ont réalisé et ce qui les fait encore vibrer. Nous nous sommes limités aux professeurs de géographie actuels et retraités de même qu’aux étudiants diplômés des différents baccalauréats en géographie et des certificats qui leur étaient associés. Évidemment, ce qui a été rassemblé ne peut être qu’un échantillon de ce qu’ont effectué les géographes qui sont passés par l’UQAC. En effet, l’invitation à participer à ce volume, même si nous avons fouillé largement notre mémoire et nos réseaux, n’a pu rejoindre que les personnes dont les coordonnées nous étaient connues soit par les cercles d’amis et les réseaux sociaux ainsi que ceux ayant leur dossier à jour au sein de l’Association des diplômés-es de l’UQAC
Étude sur les reconstitutions historiques en tant que stratégie expographique : la muséologie d'espace
L’engouement pour la mise en valeur du patrimoine par la modélisation virtuelle en 3D ramène les reconstitutions historiques à l’avant-plan des études muséales. Pourtant, le musée utilise depuis longtemps ce dispositif comme stratégie expographique. Nous assistons désormais à une véritable transformation, induite par les technologies, au sein du dispositif et des savoir-faire des expographes. Ayant été utilisée en continu par le musée, la reconstitution historique constitue un indicateur pour mesurer l’impact de la progression des technologies dans l’expographie. À partir d’une grille typologique, une revue de seize dispositifs de reconstitution a été effectuée. On remarque alors que l’introduction de la non-linéarité crée un changement de situation en imposant le parcours comme maître d’œuvre de l’expérience muséale au lieu du discours en tant que récit patrimonial. Trois terrains d’enquête viennent corroborer cette idée : l’exposition permanente de la Maison Chapais à Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), la visite autonome avec tablette numérique de la même Maison Chapais et le modèle virtuel interactif en 3D du Monastère des Ursulines de Québec (Canada). Le premier terrain révèle que le parcours est le résultat du déplacement du visiteur et du traitement de l’espace et qu’il induit le discours. Dans le deuxième cas, la reconstitution mixte, les technologies s’ajoutent à cette équation comme une parenthèse bien articulée, tandis que dans le troisième cas, la reconstitution virtuelle, les technologies ont tellement envahi le dispositif que toutes les composantes sont régies par elles. En effet, on remarque que les composantes du dispositif se transforment, certaines gagnent en importance, mais également que ces mutations s’opèrent dans la gestion de projet. Ces bouleversements favorisent une nouvelle approche conceptuelle expographique que nous nommons « la muséologie d’espace ». Néanmoins, cette pratique émergente n’est pas encore maîtrisée par les professionnels. Toutefois, elle témoigne de l’adaptation nécessaire dont le musée doit faire preuve dans la société actuelle. MOTS CLÉS : Expographie, reconstitution historique, conceptualisation, muséologie d’espace, intégration technologique.Enthusiasm for cultural heritage through virtual 3D modelling brings historical reconstitution back to the forefront of museum studies. Yet, museums have been using this technique as an exhibition strategy for a long time. We are currently experiencing a real transformation, driven by technology, of the manner in which exhibition project managers work. Having been used extensively by museums, historical reconstitutions are good indicators for measuring the impact of technological advances in exhibitions. To this end, using a typological grid, a review of sixteen historical reconstitutions was conducted. The review revealed that when non-linearity was incorporated into exhibition delivery, a shift occurred; the museum visit focused on the journey as experience rather than as an account of a heritage story. Three study cases support this finding: the permanent exhibition at Maison Chapais in Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), the self-guided tour using a digital tablet of the same Maison Chapais and the interactive virtual 3D model of the Québec Ursuline Convent (Canada). The first case reveals that the journey, a combination of the visitor’s movements and the treatment of the space, creates the account. In the second case, mixed reconstitution, technology is added to the equation as a well-articulated supplement and thirdly, a full virtual reconstitution, technology has so overtaken the display that it governs all components. Indeed, not only are all the elements of the display transformed - with some aspects increasing in importance - but that these changes also occur in the conception and management of projects. These upheavals nurture a new exhibition approach that can be described as “spatial museology”. Nevertheless, professionals have not yet mastered this emerging practice; however, it signals a critical way in which museums must adapt in today’s society. KEYWORDS: Exhibition, historical reconstitution, conceptualization, spatial museology, technological integratio