95 research outputs found

    Réduire l'arbitraire par la négociation quitte à concéder

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    National audienceConflicts are first-class citizen in Multi-Agents Systems and negotiation allows to handle these conflicts. We consider here the decision of agents having partial preferences since some alternatives are equivalent or incomparable. In order to evaluate the alternatives, we refine here the Pareto-optimality criteria by defining two kinds of compromise. We propose in this paper a negotiation game, i.e. a protocol and two strategies~: a conciliatory one and a temporizing one. Finally, we prove that the first one is social optimal while the second one is self-interested. Our experiments show that the temporizing strategy is dominant in very restrictive conditions and the number of agreements is smaller than the outcomes of a single agent decision and so less arbitrary.Les oppositions sont intrinsèques aux systèmes multi-agents (SMA) et la négociation est un processus permettant de résoudre ces conflits. Nous nous intéressons ici à la négociation bilatérale mono-attribut. Elle consiste en un échange d'offres pour résoudre un problème de décision collective où les préférences sont partielles, certaines alternatives étant incomparables ou équivalentes. Afin d'évaluer les alternatives du point de vue de la société d'agents, nous raffinons ici le critère de Pareto-optimalité en définissant deux types de compromis. Nous proposons dans cet article un jeu de négociation bilatérale, c'est-à-dire un protocole et deux stratégies qui s'appuient sur des concessions : l'une conciliante et l'autre temporisatrice. Finalement, nous montrons que la première est meilleure socialement et la seconde meilleure individuellement. Nos expériences montrent que temporiser est une stratégie dominante dans un nombre très restreint de situations. De plus, nous observons que le résultat de la négociation est plus restreint que celui d'une décision mono-agent et donc réduit l'arbitraire de la décision

    Stratégie syndicale et fermeture d'usine en contexte de mondialisation : le cas Paccar inc., usine Kenworth de Sainte-Thérèse

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    Ce mémoire illustre l'évolution de la stratégie du syndicat des TCA-Québec, unité locale 728 représentant les employés de l'usine Kenworth de Sainte-Thérèse, de la fermeture de l'usine en 1996 jusqu'à sa réouverture en 1999. La littérature démontre que la mondialisation des marchés économiques oblige les syndicats à revoir leur stratégie lors de négociations collectives. Parfois, leur survie en dépend. Les résultats de notre étude de cas permettent de déterminer cinq événements clés où le syndicat local revoit sa stratégie pendant ce conflit de travail médiatisé : la négociation collective, l'échec de la négociation menant à une grève générale, la fermeture de l'usine, l'annonce de la réouverture de l'usine ainsi que sa réouverture. L'ensemble des résultats présentés en corrélation avec le modèle d’analyse de David Weil (1994) présente la planification stratégique de ces cinq événements à partir d’un processus intégré qui peut être décomposé en trois principales étapes : la formulation de la stratégie, sa mise en œuvre et son évaluation. Les faits sont colligés chronologiquement en exposant les transformations de la stratégie du syndicat local par l'identification d'indicateurs conçus à partir des facteurs externes évoqués dans le modèle de Weil (1994), à savoir l'analyse de l'environnement technologique, législatif et social, les priorités dictées par les membres, l'allocation des ressources du syndicat, ainsi que l'analyse de l'évaluation avantage coûts versus bénéfices.This thesis illustrates the evolution of the strategy used by the TCA-Québec Union, local unit 728 representing the employees of Kenworth in Sainte-Thérèse, from the plant shutdown in 1996 to its reopening in 1999. The literature shows that the economic market globalisation has forced the trade unions to reconsider their strategic approach in the collective bargaining process. In some cases, their survival depends on it. The case study presented in this work identifies five key events when strategic adjustments were made by the trade union during this highly mediatised conflict: the collective bargaining, the failure of these negotiations which led to a general strike, the plant shutdown, the announcement of the plant’s reopening as well as its actual reopening. The results presented in correlation to the David Weil Model (1994) detail the strategic planning of these five key events using an integrated process which is composed of three major steps: formulating, implementing and evaluating the strategy. The facts are assembled chronologically while exposing the modifications to the local union`s strategy using indicators developed with Weil’s model external factors (1994) such as the technological, legal and social environments, the member-led priorities, the distribution of the union’s resources as well as the cost-benefit advantages

    La dynamique décisionnelle et relationnelle du classement des élèves dans la stratification scolaire d'une école polyvalente

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    Québec Université Laval, Bibliothèque 201

    Les formes de l'équité dans les échanges familiaux

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    Depuis très longtemps, dans la tradition occidentale comme dans d'autres civilisations, ·la question de la "bonne" justice distributive dans les fonctionnements familiaux fait l'objet d'interrogations savantes autant que spontanées et de dogmes passionnés. Murdock (I949), dans son panorama ethnographique des formes familiales, ne définit-il pas la famille - notamment - par l'interdiction de faire du profit dans le groupe? De même, les mentalités ne caractérisent-elles pas la famille comme un lieu où il n'est pas permis de compter, où tout doit être gratuité, solidarité, partage inconditionnel ? La norme du don semble fondatrice. Plus profondément encore, l'idéal occidental de l'amour ne fait-il pas de la remise en question des privilèges, de l'abandon de ceux-ci, la méthode-même de la relation amoureuse? Bref, le triangle amour - famille - don semble exclure les comptabilités et les demi-mesures. Et par là même le thème de la justice dans le groupe. Mais parallèlement à ces théories du devoir être familial, les chercheurs et les familles observent que l'on se marie "entre soi" de manière à conserver ses privilèges, que les questions d'héritage charcutent les liens familiaux, que la production des' uns et des autres dans l'espace domestique fait l'objet de querelles répétées, que la qualité de vie comparée des uns et des autres nourrit nombre de conversations, etc. En un mot, les pratiques familiales laissent apparaître des comptabilités complexes et - pour les acteurs - cruciales. Soit, en résumé, on fait de la famille un contre-modèle de société ou prévaut le don, la gratuité, soit on prétend que l'idéal du mariage d'amour, propre à notre civilisation, n'est qu'une sorte de masque déguisant les calculs les plus sordides. Mais les choses sont-elles si simples? Peut-on opposer aussi mécaniquement la logique communautaire et la logique sociétaire ? Ou au contraire est-il possible de détecter, dans la structure-même des échanges familiaux, des formes de compatibilité entre ces deux principes apparemment opposés ? C'est cette question qui nous servira de point de départ

    Management public

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    A la lumière du concept de légitimité, l'ouvrage remet en question la distinction classique entre secteur public et secteur privé. Il remet en perspective les principes d'action qui régissent deux univers : celui des entreprises privées qui n'ont pas à gérer la légitimité des relations qu'elles entretiennent avec leur environnement et celui des organisations qui ont à gérer des externalités dont la légitimité est contestée.Management public ; légitimité

    Etudier le travail des cadres : un bilan de 10 ans d'expérience de recherches

    No full text
    http://gdr-cadres.cnrs.fr/cahier/Cahier6.pdfSans résumé

    État, syndicalisme et travail atypique au Québec : une sociologie des absences et des émergences

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    Comment peut-on appréhender l'organisation des travailleurs dans le contexte d'un retour au laissez-faire où les pratiques des entreprises et la politique économique néolibérale ont conduit à la centrifugation de l'emploi vers les marchés périphériques du travail, à la multiplication des statuts d'emploi en dehors du salariat classique, au durcissement des conditions sur les marchés du travail et à l'usure des modèles syndicaux qui, construits autour de l'idée d'une classe ouvrière homogène, ne seraient plus en phase avec l'organisation du travail propre au stade d'avancement actuel du capitalisme ? C'est à cette question que cherche à répondre la présente thèse à partir du cas québécois et en nous appuyant sur la démarche que propose Sousa Santos (2003) -sociologie des absences, sociologie des émergences, travail de traduction -dont l'originalité repose sur le déplacement des frontières usuelles de la sociologie du travail de manière à mettre en avant-plan les travailleurs atypiques. Outre le premier chapitre qui présente ce cadre théorique et les hypothèses de travail, la thèse est divisée en deux parties. S'appuyant sur des sources statistiques portant sur l'évolution de l'emploi au Québec, analysant les lois du travail, revenant sur les nombreux rapports d'experts sur le travail atypique, la sociologie des absences constitue un exercice de contre-présentation mettant en relief les linéaments de la transformation du travail depuis trente ans. Elle a pour tâche d'amplifier le présent en rendant visible le travail atypique sur les marchés périphériques du travail. Dans le chapitre 2, l'attention portée au rôle de l'État eu égard à la prolifération du travail atypique permet de faire ressortir trois constats majeurs. Premièrement, la période étudiée est marquée par un virage vers une politique néolibérale qui se traduit par l'abandon de la part de l'État de sa volonté d'encadrer le travail et d'en confier la régulation au marché. Deuxièmement, l'État-employeur a joué un rôle actif dans l'essor de l'emploi atypique en ayant recours à la flexibilité numérique et à la flexibilité par la multiplication des statuts de travail. Troisièmement, l'État s'est replié sur un rôle de régulateur en rendant plus flexible le Code du travail et en montrant peu d'empressement à ajuster les régimes de protection sociale et les lois du travail afin de répondre aux besoins différenciés des travailleurs atypiques. Le troisième chapitre vérifie statistiquement l'hypothèse de Durand (2004) sur la dynamique de centrifugation de l'emploi dans l'après-fordisme en montrant que la part de l'emploi atypique dans l'emploi total au Québec passe de 16.7 % à 35.72 % au cours de la période étudiée. Il montre ensuite que flexibilisation et précarisation du travail sont deux facettes d'une même réalité et que la centrifugation de l'emploi induit une rehiérarchisation des rapports entre les travailleurs sur la base du sexe et de l'âge.En deuxième partie, la sociologie des émergences s'intéresse au renouvellement du syndicalisme dans l'après-fordisme. Sa tâche consiste à procéder à un élargissement symbolique des savoirs et des pratiques de manière à contrer un certain fatalisme laissant croire « qu'il n'y a pas d'alternatives » et que, dans ce nouveau contexte, le syndicalisme devient obsolète. À cet égard, bien que la revue de littérature (chapitre 4) relève le peu d'attention accordée aux travailleurs atypiques dans les théories « classiques » du syndicalisme, elle permet de redécouvrir certains auteurs, notamment les sociologues latino-américains du travail, dont les propositions semblent porteuses de nouvelles pistes de recherches et de réflexions dans le contexte actuel. Bref, même s'il y a aujourd'hui consensus sur le fait que le compromis keynésien d'après-guerre sur lequel avait été édifié le syndicalisme est sérieusement ébranlé, nombreux sont les auteurs à identifier des pistes à suivre afin de faire converger les aspirations plurielles d'une classe travaillante éclatée. À cet égard, il ressort de notre revue de littérature que l'organisation des travailleurs atypiques doit devenir un leitmotiv de l'action syndicale, ce que confirme le second volet de notre sociologie des émergences (chapitre 5). En effet, bien que la réaction fut relativement lente, les grandes centrales syndicales québécoises ont progressivement pris acte de l'obligation d'agir face aux transformations en cours. Les progrès du taux de syndicalisation des jeunes et des femmes, les progrès dans le secteur tertiaire privé, les percées dans les agences de placement et au sein de collectif de travailleurs autonomes, témoignent de la capacité du mouvement syndical à se recentrer sur une mission d'organisation et cette reconversion a fait du travail atypique une cible prioritaire. Par ailleurs, nous montrerons que la sociologie des émergences, en prenant appui sur un matériel de recherche colligé dans de nombreuses monographies, est susceptible de faciliter le travail de traduction entre les pratiques, stratégies et revendications portées par les travailleurs atypiques, un filon que nous reprendrons et dont nous rendrons compte en conclusion. Au final, nous croyons avoir validé notre hypothèse de départ selon laquelle, en permettant l'élaboration d'une réflexion sur le renouvellement de l'action syndicale « par le bas », c'est-à-dire à partir des pratiques portées par des travailleurs laissés pour compte par l'État, mais aussi par les organisations syndicales, la démarche que propose Sousa Santos permet de mieux comprendre les nouvelles dynamiques sur les marchés du travail et, partant, de résoudre des difficultés théoriques propres à la sociologie du travail et à la sociologie du syndicalisme dans un contexte où la société salariale est chose du passé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État, Mutation du travail, Syndicalisme, Travail atypique, Sociologie du travail, Sociologie du syndicalisme, Travail autonome

    La redéfinition du concept de sophisme par la théorie pragma-dialectique de l'argumentation

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    Le présent mémoire de maîtrise déposé au département de philosophie de l'Université du Québec à Montréal s'inscrit dans le domaine de la théorie de l'argumentation et des logiques non formelles. Il traite spécifiquement du concept de sophisme. Traditionnellement conçu comme une forme typique de mauvais raisonnement, le sophisme est un concept fondamental dans l'enseignement de la pensée critique et de l'argumentation. Cette conception traditionnelle fut toutefois remise en question à la seconde moitié du XXe siècle par des logiciens et des philosophes. Il semble qu'elle ne rende pas adéquatement compte des sophismes et présente des faiblesses tant sur les plans théoriques que pratiques. Suite à cette remise en question, plusieurs projets de recherche furent mis sur pied pour répondre au problème. La théorie pragma-dialectique de l'argumentation fut certainement des plus fertiles. Concevant l'argumentation dans un cadre dialectique et intégrant les outils descriptifs de la pragmatique linguistique, elle propose une redéfinition du concept problématique. Selon elle, le sophisme est une manœuvre argumentative illicite venant freiner le processus de résolution de conflits d'opinion par la discussion rationnelle.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sophisme, Argumentation, Pensée critique, Logiqu
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