9 research outputs found

    Proposition de critères de proximité pour l’analyse des dispositifs de formation médiatisée

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    De part et d’autre de l’Atlantique, l’université se questionne sur ses objectifs, sur l’évolution de ses publics ainsi que sur les modèles de dispositif de formation pouvant répondre à ces enjeux. Quel que soit leur modèle d’origine (enseignement en présentiel ou à distance), les établissements d’enseignement supérieur revoient leurs modalités de diffusion et mettent en place des dispositifs de formation hybrides (Burton et al., 2011 ; Deschryver et Charlier, 2012) qui permettent à la fois d’adapter les pratiques d’enseignement et d’exploiter au mieux les avantages et complémentarités des modalités de présence et de distance en termes de lieu, de temps et d’action. Pour décrire le continuum d’états intermédiaires entre présence et distance permettant de caractériser les situations de formation médiatisée, plusieurs auteurs évoquent le concept de proximité (Villardier et Do, 2008 ; Paquelin, 2011), qui réfère à la perception de la distance pour qualifier ce qui rapproche. L’objectif de la recherche en cours est, dans un premier temps, d’identifier les composants mis en place dans les dispositifs pour favoriser la proximité, puis, dans un second temps, de questionner les différents acteurs impliqués pour analyser si cette proximité est effective et perçue comme telle. La première partie du travail, présentée ici dans une perspective exploratoire, vise à construire la proximité en tant qu’objet de recherche puis propose de décrire le dispositif sous l’angle de la proximité. La démarche consiste à articuler deux cadres de référence sous forme d’une grille de lecture

    Un diagnostic pour enseigner les sciences à l'université

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    Dans cette étude, nous présentons un questionnaire diagnostic auquel ont participé 192 étudiants de première année universitaire, inscrits dans des filières scientifiques différentes : sciences physiques, sciences géographiques, sciences géologiques, sciences biologiques et médecine vétérinaire. Ce questionnaire, présenté aux étudiants en février 2021, est composé de quatre tests : le premier permet de mesurer le niveau d’abstraction des étudiants ; le second sonde la pensée formelle ; le troisième récolte des conceptions premières en sciences physiques et le quatrième s’intéresse à la psychologie cognitive. Les résultats sont analysés et présentés selon la filière, le genre et l’ancienneté académique (primo-arrivant ou redoublant) des étudiants. En s’appuyant sur les recherches menées par Piaget, une cartographie du niveau cognitif atteint par les étudiants est également établie. Nous constatons la récurrence de certaines difficultés

    Technologies sémantiques pour un système actif d’apprentissage

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    Learning methods keep evolving and new paradigms are added to traditional teaching models where the information and communication systems, particularly the Web, are an essential part. In order to improve the processing capacity of information systems, the Semantic Web defines a model for describing resources (Resource Description Framework - RDF), and a language for defining ontologies (Web Ontology Language – OWL). Based on concepts, methods, learning theories, and following a systemic approach, we have used Semantic Web technologies in order to provide a learning system that is able to enrich and personalize the experience of the learner. As a result of our work we are proposing a prototype for an Active Semantic Learning System (SASA). Following the identification and modeling of entities involved in the learning process, we created the following six ontologies that summarize the characteristics of these entities: (1) learner ontology, (2) learning object ontology, (3) learning objective ontology, (4) evaluation object ontology, (5) annotation object ontology and (6) learning framework ontology. Integrating certain rules in the declared ontologies combined with reasoning capacities of the inference engines embedded in the kernel of the SASA, allow the adaptation of learning content to the characteristics of learners. The use of semantic technologies facilitates the identification of existing learning resources on the web as well as the interpretation and aggregation of these resources within the context of SASALes méthodes d’apprentissage évoluent et aux modèles classiques d’enseignement viennent s’ajouter de nouveaux paradigmes, dont les systèmes d’information et de communication, notamment le Web, sont une partie essentielle. Afin améliorer la capacité de traitement de l’information de ces systèmes, le Web sémantique définit un modèle de description de ressources (Resource Description Framework – RDF), ainsi qu’un langage pour la définition d’ontologies (Web Ontology Language – OWL). Partant des concepts, des méthodes, des théories d’apprentissage, en suivant une approche systémique, nous avons utilisé les technologies du Web sémantique pour réaliser une plateforme d’apprentissage capable d’enrichir et de personnaliser l’expérience de l’apprenant. Les résultats de nos travaux sont concrétisés dans la proposition d’un prototype pour un Système Actif et Sémantique d’Apprentissage (SASA). Suite à l’identification et la modélisation des entités participant à l’apprentissage, nous avons construit six ontologies, englobant les caractéristiques de ces entités. Elles sont les suivantes : (1) ontologie de l’apprenant, (2) ontologie de l’objet pédagogique, (3) ontologie de l’objectif d’apprentissage, (4) ontologie de l’objet d’évaluation, (5) ontologie de l’objet d’annotation et (6) ontologie du cadre d’enseignement. L’intégration des règles au niveau des ontologies déclarées, cumulée avec les capacités de raisonnement des moteurs d’inférences incorporés au niveau du noyau sémantique du SASA, permettent l’adaptation du contenu d’apprentissage aux particularités des apprenants. L’utilisation des technologies sémantiques facilite l’identification des ressources d’apprentissage existant sur le Web ainsi que l’interprétation et l’agrégation de ces ressources dans le cadre du SAS

    Favoriser la construction d’un collectif apprenant : les conditions organisationnelles du développement des compétences d’un collectif éphémère

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    The present research is developed to identify the organizational conditions that create and develop teamwork oriented to learn at the national Forest Fire Control and Coordination Centre in Chile. The aim is to set up the operational configuration of a temporary team in order to give its members the knowledge to manage and deal with dynamic, complex and potentially risky situations. In this context, the quick training of novices and the updating of knowledge and know-how of experienced workers is an important issue for both developing operator skills and operationalizing the collective. Using an ethnomethodology approach based on the theories of situated action and distributed social cognition we have analyzed the formal learning process at the beginning of the forest fire season and the informal learning strategies developed during the season in order to operationalize an heterogeneous team. We also have analyzed the role of each team member and the assistance provided by each in order to help others learn and become a high performance team member.Several strategies are employed during the two periods of the season. We observed an active participation of members of the team, self-organization, and mutual support not only in order to fulfill the task, but also in order to exploit opportunities for learning from experience. We also have found seven different kinds of behaviour and verbal interaction aimed at learning while on the job, identified as accelerator of training, learning and knowledge recovery. Some of them proved to be most used in calm periods of the work day, while others were used during the management of forest fires. By the end of the season, all strategies tended to be less frequent.It is possible to identify an organizational strategy aimed at creating environments that allow a community of practice in action to be created, that contribute to the construction of a collective and to the development of a collective competence, the “épistèmo-vigilance” that exploits both the constructive and productive dimension of the activity. All of those strategies allow them to deal with risky dynamic work environments, to establish a high-performance team and to set an enabling work environment.Cette recherche cherche à identifier les conditions organisationnelles contribuant à la création et au développent d’un collectif apprenant dans un centre de coordination et contrôle des feux de forêt au Chili. L'objectif poursuit est de rendre opérationnel un équipe temporaire visant à gérer des situations dynamiques, complexes et potentiellement risquées. Dans ce contexte, la formation rapide des novices et la mise à jour des savoirs et des savoir-faire des opérateurs expérimentés constitue un enjeu important pour le développement des compétences et pour devenir un collectif opérationnel. À travers d’un approche ethnométhodologie et en utilisant les théories d'action située, de la cognition distribuée et de la cognition sociale distribuée nous avons analysé le processus d'apprentissage formel au début de la saison ainsi que les stratégies d'apprentissage informelle développés cours de la saison afin d'opérationnaliser une équipe hétérogène. Nous avons également analysé le rôle de chaque membre de l'équipe et l’assistance mutuelle fournie visant à apprendre entre eux et pour devenir un collectif efficace.Plusieurs stratégies sont mobilisées pendant les deux périodes identifiés. Il est constaté une participation active des membres de l'équipe, l'auto-organisation et l’assistance mutuelle, non seulement avec un but de performance, mais aussi en vue d'exploiter les possibilités d'apprentissage par l'expérience. Ce comportement était encouragé par les personnes en charge du processus de formation. Au cours de la période de travail, nous avons trouvé sept différents types de comportement et d'interaction verbale visant à apprendre en situation de travail. Certaines stratégies ont été plus utilisées dans les périodes calmes de la journée de travail, tandis que d'autres étaient plus utilisées pendant la gestion des feux de forêt. À la fin de la saison, toutes les stratégies ont tendance à être moins fréquentes.Il est possible d'identifier une stratégie organisationnelle visant à la création d'environnements favorables à l’apprentissage informelle à travers la collaboration en ce qui concerne la proposition d’idées, de support mutuelle, des initiatives d’auto-apprentissage, d'interaction et d’analyse réflexif en partageant les expériences de travail. Ces conditions permettent la création d’une communauté de pratique dans l’action, participent à la construction d’un collectif et au développement d’une compétence collective, l’épistèmo-vigilance orienté à exploiter à la fois la dimension constructive et productive de l’activité. Cette communauté renforce l’autonomie du collectif à travers la production continue des nouvelles modalités d’apprentissage et par la remise en cause de leurs pratiques. L'analyse réflexive qui domine les stratégies mises en place lors des moments calmes de la journée et pendant la gestion des incendies de forêt sont partie de l’apprentissage constructif mené par l’encadrement, où l'apprentissage est essentiel pour atteindre les performances attendues comme une équipe. Ces conditions sont considérées comme des accélérateurs organisationnels de la formation, de l’apprentissage et de la reprise des savoirs qui contribuent au pouvoir d’agir du collectif. Ces accélérateurs permettent de faire face des environnements dynamiques à risque, participent à la création des collectifs de travail et à l’existence d’un environnement capacitant. Ces pratiques d’ergonomie constructive atténuée les contraintes et les risques du personnel non-permanent ayant compté sur chaque année, lorsque la saison des incendies de forêt se produit..Mots clés: apprentissage informel, analyse réflexive des pratiques, apprentissage en situation de travail, collectifs, pouvoir d’agir, environnement dynamiques à risque, feux de forêt, accélérateurs, épistèmo-vigilance

    Développer une autonomisation guidée de l'apprenant en français sur objectifs spécifiques : vers un apprentissage fondé sur le Web (web based learning)

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    This research lies at the intersection of four different areas: French for specific purposes; discourse analysis; learner autonomy and web based learning. We’ve collected a corpus which provided data for designing contextualized discursive activities exploiting the web (web-based learning : web as a communication tool, web as artifact integrated into the learning environment ) in the context of FOS for tourism. We chose to focus on the discursive activity because it allows us to answer two questions: - What should be taught / learned in a context of FOS for tourism ? - What are the characteristics of speech involved ? Our corpus comprises two printed travel guides on Vietnam (approximately 1000 pages) and oral discourse transcribed from records of tour guide speeches (about 10 hours in total). It is therefore both data mining in the corpus, the transfer of this data for applied linguistic and their direct reuse in the design of learning activities. The transfer is the application of the conclusions drawn from the analysis of the corpus for the development of discursive activities while the reuse of these data consists in extracting corpus elements to integrate them into discursive activities. To analyze the corpus, to structure and to program discursive activities, we used the XML and developed scripts for computer operations (analysis and learning activities ). Finally, our research leads to a didactic perspective. We recommend the discursive approach for the design of syllabus and discursive learning activities. We illustrate this approach with some learning activities. It should be noted that this is an exploratory study and not an experimental one.Cette recherche se situe au croisement de quatre domaines différents : la didactique du FOS ; l’analyse de discours ; l’autonomisation de l’apprenant et l’apprentissage sur le web. Nous avons recueilli un corpus qui nous a fourni des données permettant de concevoir des activités discursives et contextualisées exploitant le web (web-based learning, web comme outil de communication, web comme artéfact intégrant dans l’environnement d’apprentissage) pour l’apprentissage du français dans le cadre du FOS – tourisme. Nous avons choisi de mettre l’accent sur l’activité discursive parce qu’elle nous permet de répondre à deux questions : -que faut-il enseigner/apprendre dans un contexte du FOS du tourisme ? -quelles sont les caractéristiques des discours impliqués ? Notre corpus comporte deux guides imprimés sur le Vietnam (environ 1000 pages) et le discours oral des guides touristiques transcrit à partir des enregistrements dont la durée totale est d’environ 10 heures continues. Il s’agit donc à la fois de l’extraction de données dans le corpus, du transfert de ces données à la didactique et de leur réutilisation directe dans la conception des activités d’apprentissage. Le transfert consiste en l’application des conclusions tirées de l’analyse du corpus pour l’élaboration des activités discursives tandis que la réutilisation de ces données consiste en d’extractions des éléments du corpus pour les intégrer aux activités discursives. Pour analyser le corpus et pour structurer, programmer les activités discursives, nous avons fait appel au langage XML et conçu des scripts informatiques permettant son exploitation (analyse et activités d’apprentissage). Enfin, notre recherche débouche sur une perspective didactique. Nous recommandons la démarche discursive pour la conception d’un programme de formation et d’activités discursives. Nous illustrons cette démarche par des activités d’apprentissage concrètes. Il est à noter que s’il agit d’une étude exploratoire et non expérimentale

    Espace public et champ scientifique : la publicisation des agents scientifiques sous l’emprise de l’idéologie de la vulgarisation

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    We observe from the 1970s theoretical models and diversification mechanisms of scientific publicizing seeing compile the three forms are popular, scientific and cultural activities more recently public debate establishing a democratic dialogue in social controversies scientists. This phenomenon of theoretical diversification takes place at the intersection of issues combining epistemological, communicative and ultimately political questions. However, if the philosopher Jürgen Habermas saw a direct determination of epistemological positioning of actors / agents research into their communication practices within such devices, this perspective appears ill-suited in terms of observations and contemporary sociological theory. A theoretical practice giving a prevalence of the theory of communicative practice can satisfactorily address or social issues taking place in the theory itself, or to objectify so distanced phenomena own objectification of social relations complex science companies. The main risk is the integration of cultural norms and values ​​of a specific scientific field in the results of theoretical activities themselves socio-professional habitus. This work on the cultural values ​​and practices of the actors / agents involved in the research phenomena publicizing science, we have developed four empirical components in the preparation of a thesis in Information Science and communication. The first three components are based on a semi-structured interview corpus, observations and analysis of content generated by research actors involved in three separate devices and corresponding, within certain limits, the above theoretical models: a popular publication, the 2009 and 2010 editions of the Festival of Science, and the deliberations of the National Commission for Public Debate on Nanotechnology and issues. The fourth part focuses on the study of intra-academic training of doctoral recipients multidisciplinary communication, information and scientific mediation, opening our analysis to the observation of phenomena of socialization research stakeholders by publicizing science . These devices all taking place in the same geographical and temporal context, their study allows us to observe the relationship of convergence between them and potential polypratiques actors / agents research. In a sociological study of scientific communication deployed against the public, extension and its ideological corollary (a "knowledge gap", a "lay public," a "neutral science", etc..) To suggest rather in as a community-based social habitus, participating in a phenomenon of socialization identity and generating perceptual schemes and practicality into the areas of communicative theory and the theory of knowledge. Extension tends to overflow the only part of its formal mechanisms to redefine the practice forms of publicizing theoretically divergent. Devices institutionalized public debates taking place in the socio-scientific controversies conduct staged hegemonic superiority of scientific experience in social experiments "external", modeled on a division of the social world based on a distinction functional. This tradition by helping to define the conditions of access of actors / agents to institutionalized social democratic dialogue instances, is inserted between the potential of participation and representation in public space and prioritize forms of intervention stakeholders / social workers according to their proximity to the alleged instances of construction of scientific knowledge.Nous observons depuis les années 1970 une diversification théorique des modèles et dispositifs de la publicisation scientifique, voyant se compiler les trois formes que sont la vulgarisation, l'animation culturelle scientifique et plus récemment les débats publics instaurant un dialogue démocratique au sein des controverses socio-scientifiques. Ce phénomène de diversification théorique prend place au croisement de problématiques alliant des questionnements épistémologiques, communicationnels et finalement politiques. Cependant, si le philosophe Jürgen Habermas voyait une détermination directe du positionnement épistémologique des acteurs/agents de la recherche sur leurs pratiques communicationnelles au sein de tels dispositifs, cette perspective apparaît peu adaptée au regard des observations et de la théorie sociologique contemporaines. Une pratique théorique accordant une prévalence de la théorie sur la pratique communicationnelle ne permet de relever de manière satisfaisante ni les enjeux sociaux prenant place dans la théorie elle-même, ni d'objectiver de manière distanciée les phénomènes d'objectivation des relations sociales propres au complexe sciences sociétés. Le principal risque étant l'intégration des normes et valeurs culturelles d'un habitus socioprofessionnel spécifique au champ scientifique au sein des résultats des activités théoriques elles-mêmes. Ce travail portant sur les valeurs et pratiques culturelles des acteurs/agents de la recherche engagés dans les phénomènes de publicisation des sciences, nous avons développé quatre volets empiriques dans le cadre de la préparation d'une thèse en Sciences de l'Information et de la Communication. Les trois premiers volets s'appuient sur un corpus d'entretiens semi-directifs, d'observations et d'analyse des contenus produits par des acteurs de la recherche engagés dans trois dispositifs distincts et correspondant, dans certaines limites, aux modèles théoriques susmentionnés : une publication de vulgarisation, les éditions 2009 et 2010 de la Fête de la Science, et les débats de la Commission Nationale du Débat Public sur les nanotechnologies et leurs enjeux. Notre quatrième volet porte sur l'étude des formations intra-académiques des doctorants allocataires pluridisciplinaires à la communication, l'information et la médiation scientifiques, ouvrant notre analyse à l'observation des phénomènes de socialisation des acteurs de la recherche par la publicisation des sciences. Ces dispositifs prenant tous place dans un même contexte géographique et temporel, leur étude permet d'observer les liens de convergence entre eux et les polypratiques potentielles des acteurs/agents de la recherche. Au cours d'une étude sociologique de la communication scientifique déployée face aux publics, la vulgarisation et son corollaire idéologique (un « fossé des connaissances », un « public profane », une « science neutre », etc.) se laissent entrevoir plutôt sous la forme d'un habitus socio-communautaire, participant à un phénomène de socialisation identitaire, et générant des schèmes perceptifs et un sens pratique jusque dans les domaines de la théorie communicationnelle et de la théorie de la connaissance. La vulgarisation tend à déborder du seul cadre de ses dispositifs formels pour redéfinir par la pratique les formes de publicisation théoriquement divergentes. Les dispositifs de débats publics institutionnalisés prenant place au sein des controverses socio-scientifiques procèdent à une mise en scène hégémonique d'une supériorité de l'expérience scientifique sur les expériences sociales « externes », calquée selon une division du monde social reposant sur une distinction fonctionnelle. Cette tradition s'intercale entre les potentiels de participation et de représentation dans l'espace public et hiérarchise les formes de l'intervention des différents acteurs/agents sociaux selon leur proximité supposée aux instances de construction des savoirs scientifiques

    Savoir en réseau. Introduction de ressources numériques et interactives. Des usages imaginés aux usages observés dans les classes. Quelle transformation des métiers d’enseignants et d’élèves ?

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    This research attempts to build an intelligibility of knowledge empowerment in the newconfiguration of a web class. It crosses the web-user’s expecting and what is really “going on” in an approach "applied associationist" at the heart of the class while a pilot-teacher evolved a device to enable it to overcome its own professional dilemmas. It took place during the academic year 2009-2013. The analysis was used to validate the research hypotheses and to identify ways to implement dynamic learning benefits. It retools with 1) a systemic analysis of teaching relationship while it is extended to actors of a new type, the web applies: 2) a systems approach to mental activity of students reveals vicarious interactional phenomena in the teaching / learning, 3) a consideration of field observations and requests for players to change how observation of classroom interactions as the technological tools to optimize the phenomena of self-learning. This study confirms the common assumption that web-classes permit an attractive learning activity. Field study shows that teachers reach with web-classes an ethical stance of authority affilated to pedagocical spirit. Flichy talks about « an authentical speech adress to another person», « words of seeking and not strong and savant words to person » (FLICHY, 1995 pp.77, 82). Classroom turns on a landmark in that self-directed learning is authorized and mind are prepared to led them to the most arbitrary and fortunate of encounters. Social networks on the Internet allow teachers to cooperate and share their own teaching material and pedagogical methods. It should contribute to the emergence of an open design teaching thrown to the wind.Notre recherche interroge les éventuelles transformations qui modifient la relation pédagogique lorsque des enseignants introduisent dans leur pratique des ressources numériques et interactives. Nous visons à observer les usages réels, plutôt que les usages attendus par les acteurs, qui se développent à la faveur de cette nouvelle instrumentation des pratiques pédagogiques. Pour saisir la complexité des processus à l’œuvre dans les situations pédagogiques, nous avons élaboré un outil d’observation des interactions entre les différents acteurs de la classe et identifier les usages déployés par les apprenants. Il a abouti à une proposition de modélisation de la dynamique des situations d’apprentissages collaboratifs instrumentés. Notre recherche s’appuie sur des observations « longitudinales » menées dans une classe de deux enseignants de collège et de lycée. Elles permettent d’évaluer les changements apportés par l’introduction des supports pédagogiques numériques. L’analyse de notre matériau empirique fait ressortir que, lorsque les ressources pédagogiques sont numériques, la mobilisation des élèves est plus visible. Celle-ci est corrélée à une réorganisation du jeu des acteurs de la classe qui produit des interactions plus riches et une meilleure densité didactique. Cela semble confirmer l’hypothèse des enseignants que les ressources numériques permettent une activité plus attractive. De plus, la production et le partage de nouveaux supports pédagogiques via les réseaux sociaux semblent également participer à l’émergence de collectifs professionnels. L’étude de terrain montre que l’utilisation d’Internet en classe est efficace et permet des apprentissages qui aident l’enseignant à adopter une posture éthique d’autorité relevant d’un génie pédagogique : « une parole authentique lorsqu’il s’adresse à l’autre de la relation », « une parole habitée adressée à un autre au singulier », « une parole adressée, qui cherche à comprendre et non une parole assurée, autorisée par un seul savoir scientifique » (FLICHY,1995 pp. 77, 82). La classe se transforme en un dispositif qui autorise et systématise le travail en autonomie et prépare les esprits aux rencontres hasardeuses
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