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    Protocoles de communication faibles latences et faibles consommations Ă  base de wake-up radio

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    International audienceLa durée de vie est une caractéristique importante des réseaux de capteurs. La communication etant généralement la tâche la plus gourmande en energie, de nombreux protocoles de communication ont eté proposés afin de réduire les communications, ils reposent majoritairement sur le concept du réveil périodique des noeuds. Toutefois, ces dernières années, de nouveaux types de récepteurs Ultra Low Power (ULP), appelés wake-up radios, sont apparus. Ces dispositifs permettent l'écoute en continu du canal de communication tout en ayant une consommation d'énergie au moins un ordre de grandeur inférieur à celle des emetteurs-récepteurs typiques. La wake-up radio ne peut réveiller le reste du système qu'en cas de besoin, minimisant ainsi l'écoute inutile. Dans cette étude, nous présentons une expérimentation et une étude analytique qui permettent le dimensionnement des protocoles de communication utilisant les wake-up radios

    Du local à l'universel. Les programmes de radio dans les années trente

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    La radio ne se laisse pas enfermer dans un territoire unique : dès ses premières émissions, elle se déploie dans plusieurs directions et habite des espaces à géométrie variable : l'espace de sa diffusion et celui de sa réception, qui, en vertu des frasques inattendues des ondes ne correspondent pas toujours mais aussi le territoire de ses ressources, culturelles, sociales, politiques, très fortement marqué par l'urbain... La radio s'est pourtant construite en proclamant la négation de l'espace : les ondes transcenderaient les partages de la géographie et, partant, de la société. Pourtant, le nouveau média n'a pu se développer pendant les années trente qu'en s'inscrivant fortement dans un lieu, la cité, dont il utilise toutes les ressources et dont il reprend également certaines habitudes de vie. Les émissions des dix années qui précédent la seconde guerre mondiale mêlent en effet des ressources très locales (recours aux musiciens des orchestres municipaux, aux comédiens et aux conférenciers de la ville, retransmission de spectacles locaux, utilisation de patois, reportages sur les “curiosités”, marchés et foires urbaines...) et une vocation universelle (que l'on retrouve non seulement dans les échanges nationaux ou internationaux mais aussi dans une grille essentiellement déconnectée de son lieu de production). En analysant la grille des programmes et la manière dont ils ont été imaginés, produits et mis en ondes sur les stations publiques comme privées, cet article montrera d'abord que la radio affirme sa vocation d'abolir l'espace, puis qu'elle s'inscrit fortement dans sa dimension locale et enfin que ses programmes se définissent par une tension entre le local et l'international. On pourra alors se demander en conclusion si la culture radiophonique des années trente aboutit à produire une certaine homogénéisation des savoirs et des comportements

    Nouveaux formats et Ă©changes radiophoniques

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    Face à la question posée par cet ouvrage “quels enjeux pour la critique des médias ?”, le cas des radios privées paraissait exemplaire. Leur critique en effet aisée. Pour beaucoup, la cause est entendue : les nouvelles radios, nées de la libéralisation des ondes, dans la mouvance des mouvements des années 70 ont gâché les objectifs de communication sociale et d'expression locale qui leurs étaient assignés. Certes le paysage radiophonique s'est considérablement transformé en moins de vingt ans, la petite dizaine de stations audibles en France a été multipliée par 200, de nouveaux formats se sont développés, des communautés religieuses, nationales, régionales ont accès librement au micro. Ces radios ne sont pas devenus des instruments aux mains d'un pouvoir politique, mais, loin des craintes d'anarchie sociale qu'elles avaient suscitées, elles sont au contraire rentrées pour la plupart dans un modèle d'organisation économique qui en fait des entreprises comme les autres. Les dysfonctionnements sont nombreux (je parle toujours au nom de cette critique collective -probablement un peu projective- qui s'exprime dans les médias eux-mêmes), les dysfonctionnements sont donc nombreux : différends entre les réseaux, querelles des associations mariées souvent sans amour dans une fréquence commune, rachats nombreux des indépendantes par les grandes stations nationales, dérapages non contrôlés des propos, inintérêt des programmes, vente à l'encan des fréquences... la liste est longue. Je voudrais d'abord m'arrêter sur les éléments qui viennent nourrir cette critique en donnant quelques éléments sur l'organisation présente des radios privées puis ensuite essayer de comprendre les préalables sur lesquels reposent cette rhétorique critique, sur laquelle il me semble que les sciences sociales doivent s'interroger

    Les Médias tunisiens après la révolution : entre énonciation télévisuelle et prise en compte des études de la réception. Quête d'une relation plus efficace avec le public

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    International audienceL'objectif de cette communication serait effectivement de s'interroger voire d'analyser les causes de la pérennité de certains acteurs et la disparition des autres. J'exposerai un résumé succinct à propos des médias sous l'ancien régime. Ensuite, je montrerai la façon avec laquelle il y a eu diversification des médias suite à l'apparition d'une nouvelle mosaïque sociale. Enfin, j'étudierai les médias en période postrévolutionnaire : quête d'une méthode efficace pour gagner en taux d'audience. Pour répondre à ce dernier volet, j'aborderai le sujet selon deux thèmes majeurs : d'une part, la réception des médias par le public et d'autre part, j'étudierai le choix des programmations et l'exploitation des procédés de l'énonciatio

    Programmes en masse, programmes de masse ? La diffusion de la radio en France pendant les années trente

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    Comment passe-t-on d'un “hobby” partagé par une poignée d'amateurs à un loisir de masse qui touche à la veille de la guerre un foyer français sur deux? Les années trente voient en effet se nouer la relation des Français -et à peu près aux mêmes dates des Européens- avec leur poste de radio. Passe-temps pour quelques poignées de passionnés de radio-électricité, la TSF devient un objet usuel du foyer, une pratique domestique, un acteur de la vie artistique et en particulier musicale, un élément du jeu politique... Le concept de culture de masse insiste sur le caractère unilatéral des messages et en fait un face à face entre des producteurs tout-puissants et des consommateurs passifs. Dès l'origine de la radio, cette conception se manifesta, sous la forme extrême de la crainte de la propagande dans les pays démocratiques, de son utilisation dans les régimes totalitaires. En France, la radio fut tout de suite appréhendée comme instrument de diffusion culturelle à destination du peuple mais cela n'engendra pas un projet national ou unitaire. Sans doute cet éclatement du projet culturel radiophonique perdura-t-il parce que les stations restèrent globalement entre les mains des associations d'amateurs qui les avaient créées; elles connurent un contrôle de l'Etat qui, bien qu'il crût de manière sensible, demeura pourtant largement extérieur à la vie des stations et à leurs programmes. Cette absence d'unité persista également parce que la coupure entre les producteurs-émetteurs et les auditeurs-récepteurs n'était pas encore figée. A l'opposé d'un flot subi, les émissions de radio étaient de produits de choix individualisés. Ce n'est que très progressivement pendant ces années trente que les stations construisirent des grilles qui homogénéisèrent leur programmation. On passa d'une organisation librement structurée où chacun pouvait venir butiner ou chercher un objet précis à un “programme”, c'est-à-dire un ensemble ordonné d'actions. C'est cette évolution qu'on cherchera à montrer en répondant à deux questions: Comment la radio s'est-elle diffusée dans la population? Par quels programmes parvint-elle, à la veille de la guerre, à accrocher un Français sur deux

    Sources D’Accès Des Apprenants Des Etablissements Secondaires De La Commune D’Abomey Aux Informations Liées A L’éducation Environnementale (Centre Benin)

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    Cette étude s’intéresse aux sources d’accès des apprenants des établissements scolaires à Abomey. Elle a nécessité des données qualitatives et quantitatives issues de la documentation et des recherches en milieu réel, dans 20 établissements secondaires d’Abomey. Au total, 618 acteurs directs (apprenants, enseignants, membres de l’administration et vendeuses) et indirects (responsables du service hygiène et assainissement de base, de la direction départementale du cadre de vie et de l’environnement et le médecin coordonnateur de la Zone Sanitaire Djidja-Abomey-Agbangnizoun) sont interviewés.L’Education relative à l’Environnement est accessible à travers de nombreux canaux qui chacun, véhicule une ou plusieurs informations sur la thématique. Elle peut donc se faire de plusieurs façons et par plusieurs acteurs, issus des milieux communautaires, médiatiques, institutionnels, etc. Dans les collèges de la Commune d’Abomey, les apprenants y ont accès à partir de différentes sources et à des fréquences diverses. En effet, les enquêtes de terrain ont révélé que les apprenants utilisent simultanément plusieurs sources pour accéder aux informations sur l’ErE. Celles-ci se regroupent en 5 catégories, parmi lesquelles, les curricula de formation et les interventions communautaires sont la source commune à tous. Les mass-médias apparaissent en 3ème position et leurs apports sont accessibles à 71,1 % d’apprenants, devant la documentation sur le sujet (26,82 %). Enfin, moins 20 % des apprenants accèdent également aux informations sur l’ErE à partir d’autres sources

    Les Chambres d'Ă©cho. Les intellectuels et la radio

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    Dès sa naissance, la radio se définit comme un lieu de culture, dans un double entendement, comme lieu de production et comme lieu de diffusion. Les programmes se nourrissent des meilleurs fruits de la culture et trouvent leurs principaux aliments dans le répertoire musical et théâtral, dans les conférences des professeurs, dans les causeries des hommes de lettres. Très tôt les écrivains et les artistes sont associés à sa programmation et siègent dans les instances de réflexion sur les émissions. De nombreux écrivains, professeurs, musiciens font partie des associations qui gèrent les stations et construisent ses émissions. Des auteurs s'interrogent sur la spécificité du langage radiophonique et inventent de nouvelles formes de communication pour le “huitième art”. Ainsi, la radio montre, dès son origine, une vocation culturelle qu'elle entretient par des relations suivies avec les intellectuels. Cette association de la radio et des clercs se développe, cependant, sous le signe d'une certaine défiance. Sans revenir aux diatribes d'un Georges Duhamel contre la “tehessef” qui s'inscrivent dans une inquiétude plus générale sur la modernité, nombreux sont ceux qui s'effraient du pouvoir corrupteur, de la trop grande facilité intellectuelle de la radio, qui redoutent sa dépendance à l'égard des pouvoirs de l'argent ou de ceux de la politique, qui craignent les manipulations que permet le montage. Les hommes de lettres appréhendent encore, comme les artistes et les sportifs, que le média ne les pille à force d'exploiter leurs œuvres et qu'il ne fasse main basse sur leur public. En bref, le débat est résumé par la question posée aux participants des rencontres internationales de Genève en 1955 : “la culture est-elle mise en péril par les nouveaux moyens de diffusion, le cinéma, la radio et la télévision ?

    Artistic Identities and Professional Strategies : Francophone Musicians in France and Britain

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    Funding This work was supported by Arts and Humanities Research Council [grant number AH/E508628/1] and European Commission [grant number HPSE-CT-2002-00133].Peer reviewedPostprin
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