177 research outputs found

    Poétique de l'invective chez Louis-Ferdinand Céline et Réjean Ducharme

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    ThÚse numérisée par la Direction des bibliothÚques de l'Université de Montréal

    L'oral comme fiction : stylistique de l'oralité populaire dans le théùtre de Michel Tremblay (1968-1998)

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    ThÚse numérisée par la Direction des bibliothÚques de l'Université de Montréal

    Le roman québécois contemporain dans l'édition française (1975-1998)

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    La littérature québécoise a connu un engouement sans précédent dans les années soixante et soixante-dix auprÚs des critiques français, qui découvraient alors un corpus jeune et régénérant. Cette période prit fin avec la remise du prix Goncourt à Antonine Maillet pour Pélagie-la-Charrette, en 1979. Les années 1980 et 1990 allaient voir se succéder de nombreux écrivains sur la scÚne des lettres françaises, sans qu'aucun d'entre eux ne soit l'objet d'une réelle révélation outre-Atlantique. Les talents déjà consacrés allaient confirmer leur statut de représentants de cette littérature, d'autres ont réussi, ponctuellement, à s'attirer les faveurs de critiques influents. Ce mémoire a pour objectif majeur de mettre à jour la place qu'occupe le roman québécois intégré au champ éditorial français depuis 1975 d'une part, mais encore de définir l'horizon d'attente dont ce corpus est marqué. La premiÚre partie de l'étude sera consacrée à ceux des auteurs qui ont publié un ou plusieurs de leurs romans dans, l'Hexagone. L'étude de la réception critique du roman composera la seconde partie du mémoire."--Résumé abrégé par UMI

    Conter et compter : le récit bref et la «révolution commerciale» du XIIIe siÚcle

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    Dans la seconde moitié du XIIe siècle, une redéfinition du paysage littéraire s’effectue au moment même d’un grand essor économique que les historiens appellent la « révolution commerciale du XIIIe siècle » (1160-1330). Ce contexte culturel et social semble permettre l’émergence de nombreuses formes narratives de langue vernaculaire caractérisées par la brièveté (contes exemplaires, dits, fables, fabliaux, lais et miracles), dont la plupart ne survivront pas à la fin de cette période. Partant de cette observation, cette thèse examine les liens qui unissent les récits brefs aux discours commerciaux. Elle propose que les formes littéraires caractérisées par une économie du vers ont non seulement été un véhicule de choix pour transmettre et problématiser les idées marchandes, mais qu’elles se sont aussi instituées sur leur capacité à narrativiser des enjeux qui leur était contemporains. Véritables laboratoires poétiques et culturels, les formes brèves ont été à la fine pointe du discours social et ont participé à redéfinir le rapport à l’argent, à l’échange, à la valeur et à la dette, à un moment important du développement de la pensée économique au Moyen Âge. Divisée en huit chapitres, cette thèse s’intéresse d’abord au lexique commercial en langue vernaculaire, avant de faire des études plus pointues d’enjeux discursifs propres à l’époque. Si le vocabulaire marchand est employé dans les premiers monuments de la langue française, on remarque que les Ɠuvres produites à partir des années 1160 l’utilisent plus fréquemment et qu’elles leur accordent désormais des sens monétaires (chapitre 1). Tout au long du XIIIe siècle, ce vocabulaire a un usage varié, puisqu’il permet à la fois d’exprimer les échanges sur terre, en même temps qu’il permet de métaphoriser l’idée chrétienne de la rédemption. L’analyse des acceptions concrètes, abstraites et « éthico-économiques » de ce lexique nous permet de faire un premier pas dans le corpus des formes brèves afin d’en marquer les spécificités (chapitre 2). Notant que les formes brèves n’utilisent pas de la même façon les termes de l’économie, nous avons établi une véritable typologie des genres à partir des différences constitutives (chapitre 3 et chapitre 4). Dans la deuxième partie de cette thèse, les composantes narratives des récits brefs ont été examinées à la lunette des discours économiques de la « révolution commerciale ». Les récits qui racontent la vente d’un cheval ont réinvesti la notion juridique du juste prix en problématisant les échanges de biens jugés équivalents (chapitre 5). La question de la fraude monétaire a nourri un nombre d’intrigues où des échanges non équivalents sont accomplis et où un personnage tente d’obtenir un surplus sur un autre, à un moment où les théologiens débattent de la notion même de superhabundantia (chapitre 6). Remanié tout au long du Moyen Âge, selon les goûts du jour et en fonction des changements d’attitudes face à l’usure, le miracle d’Abraham le juif a permis de transmettre l’idée que les dettes monétaires ne se pensent indépendamment des dettes divines (chapitre 7). Enfin, le dernier chapitre s’intéresse à l’idée d’« économie narrative », qui n’apparaît pas dans les Arts poétiques médiolatins, mais qui est rendue bien sensible par des récits brefs démesurés qui ne respectent pas la contrainte de la brièveté (chapitre 8).During the second half of the 12th century, the redefinition of the literary landscape happens at the same time as a great economic growth that is known to the historians as the “commercial revolution of the 13th century” (1160-1330). This cultural and social context seems to have permitted the emergence of numerous narrative forms in the vernacular language that are characterised by their brevity (pious tales, dits, fables, fabliaux, lais and miracles), most of which won’t survive the end of the period. Starting from this observation, this thesis examines the links that unites the récits brefs to the commercial discourses, showing that the literary forms characterised by an economy of the verse have not only been the perfect vehicle to transmit and problematize the merchants’ ideas, but also that they have instituted themselves on their capacity to create narratives from contemporary issues. Poetic laboratories of the cultural ideas, the brief forms have been at the leading edge of the social discourse and have participated in sharpening the ways to conceive the notions of value, money, exchange and debt, during an important moment of the development of the economical thought in the Middle Ages. Divided into eight chapters, this thesis examines first the vernacular commercial lexicon, before making more in-depth studies of discursive issues specific to the time. If the commercial vocabulary is already used in first monuments of the French language, we notice that the works produced from the 1160s use it more frequently and give them monetary meanings (chapter 1). Throughout the thirteenth century, this vocabulary has a varied use, since it expresses both the exchanges on earth and the Christian idea of redemption. The analysis of the concrete, abstract and “ethico-economic” meanings of this lexicon allows us to take a first step in the corpus of short forms in order to examine their specificities (chapter 2). Noting that short forms do not use economics terms in the same way, we were then able to establish a true typology of genres from their respective uses (chapter 3 and chapter 4). In the second part of this thesis, the narrative components of the short stories were examined through the lens of the economic discourse of the “commercial revolution”. Stories about the sale of a horse have reinvested the legal notion of a justum pretium by problematizing the exchange of goods deemed to be equivalent (chapter 5). The question of monetary fraud has fuelled a number of intrigues where unequal exchanges are accomplished and where one character tries to obtain a surplus over another, at a time when theologians are debating the very notion of superhabundantia (chapter 6). Revamped throughout the Middle Ages, according to the tastes of the day and according to the changes of attitudes towards usury, the Miracle of Abraham the Jew made it possible to transmit the idea that the monetary debts are not thought independently of divine debts (chapter 7). Finally, the last chapter is interested in the idea of "narrative economy", which does not appear in the Latin poetic arts, but which is made very sensitive by disproportionate short narratives who do not respect the constraint of brevity (chapter 8)

    Quand l'Église se met en scĂšne et s'approprie la modernitĂ© : le congrĂšs eucharistique national de QuĂ©bec de 1938

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    Tableau d'honneur de la FacultĂ© des Ă©tudes supĂ©rieures et postdorales, 2014-2015Du 22 au 26 juin 1938, la ville de QuĂ©bec est le thĂ©Ăątre d’un congrĂšs eucharistique national, premiĂšres et seules assises du genre au Canada. Plus qu’une manifestation religieuse d’envergure, ce congrĂšs se veut, pour l’Église catholique, une occasion de rĂ©affirmer sa place au sein de la sociĂ©tĂ© et d’aviver la piĂ©tĂ© des fidĂšles. Pour ce faire, divers aspects de la modernitĂ© – mĂ©diatique, architecturale, technologique, liturgique – sont intĂ©grĂ©s dans la prĂ©paration et le dĂ©roulement des cĂ©lĂ©brations afin d’en servir les intĂ©rĂȘts. Cette utilisation se traduit notamment par un accroissement de la portĂ©e des cĂ©rĂ©monies et par une efficace mobilisation des fidĂšles avant et pendant l’évĂšnement. L’étude du congrĂšs eucharistique de QuĂ©bec, Ă©vĂšnement-tĂ©moin d’une Ă©poque oĂč l’Église s’adapte Ă  la modernisation de la province, permet de mieux comprendre l’appropriation de la modernitĂ© par l’institution de mĂȘme que la dĂ©finition des rapports qu’elle entretient avec le QuĂ©bec qui se modernise

    Maudits pauvres. Imaginaire social et figures du pauvre dans la chanson québécoise

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    Le thĂšme de la pauvretĂ© traverse la chanson quĂ©bĂ©coise. Partant de l’idĂ©e d’Yvon Rivard qu’il y aurait, dans la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise, un hĂ©ritage de la pauvretĂ©, cette thĂšse propose l’examen des marques de cet hĂ©ritage Ă  travers un parcours de la chanson francophone produite au QuĂ©bec, des origines Ă  nos jours. Un parcours historique, dans la premiĂšre partie, offre une vue d’ensemble sur l’imaginaire social de la pauvretĂ© dans le discours chansonnier des origines aux annĂ©es 1970, et montre Ă  quel point la pauvretĂ© est un facteur important de la construction identitaire quĂ©bĂ©coise. Quatre formes de pauvretĂ© y sont analysĂ©es : culturelle, socio-identitaire, Ă©conomique et affective. Ce parcours historique permet Ă©galement de montrer comment la chanson, un genre populaire, joue un rĂŽle majeur au sein de la sociĂ©tĂ©, offrant un lieu oĂč peut se jouer ce que le philosophe Axel Honneth appelle une Lutte pour la reconnaissance (2000). La seconde partie de la thĂšse poursuit la rĂ©flexion Ă  partir des annĂ©es 1970, dĂ©cennie qui a permis l’émergence du charismatique Plume Latraverse, par l’analyse de l’Ɠuvre de cet auteur-compositeur-interprĂšte. Puis viennent les analyses des Ɠuvres chansonniĂšres de Richard Desjardins et de Bernard Adamus. Les Ă©tudes proposĂ©es dans cette partie mettent au jour des stratĂ©gies discursives capables d’offrir de nouvelles maniĂšres de signifier la pauvretĂ©. À travers une Ă©tude diachronique qui conjugue analyse du discours et sociocritique, la figure du mauvais pauvre (ou du bum) fait l’objet d’une attention particuliĂšre, suivant l’hypothĂšse qu’elle constitue un modĂšle utopique dans l’imaginaire social dans la mesure oĂč la reprĂ©sentation qui en est faite la montre capable de dĂ©fier l’idĂ©ologie nĂ©olibĂ©rale qui domine notre sociĂ©tĂ©. Le mode de vie, les valeurs et l’attitude du bum-poĂšte imposent une remise en question de l’imaginaire social par le rĂŽle salvateur qui s’y manifeste

    André Fortin un mythe en devenir?

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    AprÚs avoir été à la recherche de"grands auteurs", le Québec est à la recherche de grandes figures mythiques afin de construire son histoire culturelle. Depuis quelques années, plusieurs chercheurs étudient différentes figures québécoises afin d'exposer leur mythification. C'est dans cette optique que je propose de démontrer l'établissement d'un autre mythe québécois, celui d'André Fortin. Bien que décédé il y a une dizaine d'années, André"Dédé" Fortin, chanteur et leader des Colocs, continue de figurer dans les quotidiens ; sa musique est toujours diffusée à la radio et différentes parutions le concernant ont été publiées lors des derniÚres années. Malgré qu'il ait été connu comme membre du groupe Les Colocs, il est le seul concerné par la persistance de sa figure aprÚs toutes ces années. Est-ce que sa position centrale au sein de la formation ainsi que l'aspect tragique et soudain de sa mort contribueraient à faire de lui un mythe? Le présent mémoire s'attache à démontrer l'établissement du mythe d'André Fortin par le biais d'une analyse basée sur neuf critÚres, allant de la modification d'éléments biographiques afin de mieux convenir à la mémoire collective jusqu'à l'évocation de sa figure dans divers contextes. Le corpus d'étude est composé d'articles publiés de son vivant, d'articles publiés aprÚs sa mort ainsi que de deux livres biographiques parus respectivement en 2001 et 2004

    "L'effarement du réel" : étude des lieux de tension entre réalité et fiction dans les récits de Marie-Sissi LabrÚche et d'Annie Ernaux

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    Ce mĂ©moire propose une Ă©tude des lieux de tension entre rĂ©alitĂ© et fiction dans les rĂ©cits de Marie-Sissi LabrĂšche et d'Annie Ernaux. Les dispositifs paradoxaux, qui rendent ambiguĂ« l'appartenance gĂ©nĂ©rique de ces Ɠuvres, y sont interrogĂ©s sous diffĂ©rents angles. Le premier chapitre est l'occasion d'Ă©tudier la maniĂšre dont les textes exploitent les Ă©lĂ©ments paratextuels, notamment par la comparaison des diffĂ©rentes Ă©ditions des oeuvres. Les propos tenus par les auteures lors d'entrevues y sont Ă©galement considĂ©rĂ©s. Dans le deuxiĂšme chapitre, les rĂ©fĂ©rences culturelles et les Ă©lĂ©ments intertextuels sont envisagĂ©s comme des effets de rĂ©alitĂ© ou comme des lieux d'ambiguĂŻtĂ©. Le troisiĂšme chapitre montre que les procĂ©dĂ©s autorĂ©fĂ©rentiels mettent en Ă©vidence le caractĂšre fictionnel de l'oeuvre chez LabrĂšche, tandis qu'ils participent Ă  l'effet de rĂ©alitĂ© chez Ernaux. Le dernier chapitre Ă©tudie le traitement de la temporalitĂ© dans les rĂ©cits. En somme, l'hybriditĂ© gĂ©nĂ©rique qui caractĂ©rise le rĂ©cit contemporain est mise en Ă©vidence

    L'illumineuse, suivi de «La claque de feu monumentale» : mysticisme et féminisme dans La pérégrin chérubinique de Jovette Marchessault

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    L’illumineuse est un texte dramatique construit autour de la figure de l’écrivaine quĂ©bĂ©coise Jovette Marchessault. La piĂšce, relevant Ă  la fois de l’hommage et du rĂ©cit initiatique, propose une rĂ©flexion sur l’expĂ©rience de lecture, sur l’écriture et sur le legs artistique fĂ©ministe. DynamisĂ©e par un important jeu intertextuel, L’illumineuse met en scĂšne une exploration et une cĂ©lĂ©bration ludique de l’oeuvre de Marchessault, en intĂ©grant des personnages et des extraits issus de ses Ă©crits. L’action de L’illumineuse se dĂ©roule en une nuit, dans le huis clos d’un appartement d’étudiante, au sein duquel une jeune Ă©crivaine angoissĂ©e recevra la visite des « femmes lĂ©gendaires » (Anne HĂ©bert, AnaĂŻs Nin, Violette Leduc, etc.) qui peuplent les piĂšces de thĂ©Ăątre de Marchessault. L’essai La « claque de feu monumentale » : mysticisme et fĂ©minisme dans La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique de Jovette Marchessault se penche sur le dernier texte publiĂ© de Jovette Marchessault et sur l’hĂ©ritage mystique Ă  la fois traditionnel et revendicateur qu’il contient. Nous y relevons, en un premier temps, les mĂ©canismes textuels qui supportent le mysticisme de La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique. Par la suite, sont analysĂ©es les reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales dont l’oeuvre fit l’objet, organisĂ©es par la metteure en scĂšne et interprĂšte Pol Pelletier, dans le but de rĂ©flĂ©chir au mysticisme Ă  l’épreuve de la scĂšne. En rĂ©flĂ©chissant Ă  la fois aux mĂ©dia textuels et dramatiques, l’essai aborde la question de l’art comme vecteur du sacrĂ©, tout en mettant de l’avant les subversions fĂ©ministes des crĂ©atrices de La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique.L’illumineuse is a play built around the heritage of Quebec writer Jovette Marchessault. The text, which is both a tribute and an initiation story, focuses on the relationship between reader and fiction, the experience of writing, as well as the artistic legacy of feminism. We hope that L’illumineuse is able to travel through and celebrate the work of Marchessault, as characters and words from her own writings are transposed into a new and original setting, creating a dynamic exploration of intertextuality. The play’s story happens all in one night, in the huis clos of a students’ apartment, in which an anxious young writer will have the visits of the “legendary women” (Anne HĂ©bert, AnaĂŻs Nin, Violette Leduc, etc.) coming from Marchessault’s own plays. The essay La “claque de feu monumentale”: mysticism et fĂ©minisme dans La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique de Jovette Marchessault, is about Marchessault’s last published text and its mystical tone, which is respectful of tradition and, at the same time, highly vindicative. First, we identify the textual mechanisms which support the mystical aspect of La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique. Then, we analyse the theatrical performances of the text by the director and performer Pol Pelletier, in order to question the staging of mysticism. By reflecting on textual and theatrical media, the essay aims to explore the ways in which the sacred is conveyed by art, as well as the feminist subversions of La pĂ©rĂ©grin chĂ©rubinique

    La cinématographie-attraction à Montréal à la lumiÚre de la législation (1896-1913)

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    La cinĂ©matographie-attraction a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme les dĂ©buts du cinĂ©ma, jusqu’à ce qu’une controverse, en 1978, marque une rupture historiographique et la considĂšre comme un objet d’études Ă  part entiĂšre, distinct du cinĂ©ma institutionnel. Nous l’analysons ici dans le contexte de MontrĂ©al, entre la prĂ©sentation du CinĂ©matographe LumiĂšre en 1896 et l’entrĂ©e en fonction du Bureau de censure des vues animĂ©es de la province du QuĂ©bec en 1913. Plus prĂ©cisĂ©ment, nous interrogeons son institutionnalisation Ă  la lumiĂšre de la lĂ©gislation ; les reprĂ©sentants du gouvernement canadien donnent un statut juridique aux vues animĂ©es en modifiant et en votant des textes lĂ©gaux. Cette Ă©tude dĂ©finit le contexte cinĂ©matographique, historique et gĂ©ographique. Elle aborde ensuite trois domaines de la cinĂ©matographie-attraction qui ne sont pas les mĂȘmes que ceux du cinĂ©ma : la fabrication (le financement, le tournage et la modification des Ɠuvres cinĂ©matographiques), l’exhibition (les sĂ©ances de projections payantes d’images animĂ©es) et la rĂ©ception (les jugements portĂ©s sur les vues animĂ©es). Nous montrons comment la cinĂ©matographie-attraction est d’abord contrĂŽlĂ©e par de nombreuses personnes (celles qui financent, celles qui tournent les vues animĂ©es, les propriĂ©taires de lieux d’amusements, le policier ou le pompier prĂ©sent au cours des projections), puis par des institutions reconnues et les reprĂ©sentants du gouvernement. En nous appuyant sur la presse montrĂ©alaise, les discours officiels, les discours diocĂ©sains, les textes lĂ©gaux, les catalogues publiĂ©s par les compagnies de fabrication et sur les vues animĂ©es, nous montrons quels sont les enjeux de l’institutionnalisation pour les diffĂ©rents groupes sociaux.CinĂ©matographie-attraction / kine-attractography has for a long time been associated with the origins of cinema. But in 1978, an academic controversy created a rift in cinematic historiography and these works were subsequently deemed to be a separate object of study, one distinct from institutional cinema. This thesis will focus on kine-attractography in the setting of Montreal from the use of the LumiĂšre Cinematograph projector in 1896 to the founding of the Quebec Board of Censorship in 1913. The legislative context surrounding these new forms of ‘amusement’ will be discussed (bills were modified or created to address legal questions). This thesis will investigate these events within the relevant historical, geographical and cinematographic contexts. It will then consider three aspects of kine-attractography that differ from those in cinema: manufacturing (which includes the way cinematic works were financed, shot and later modified), exhibition (the matter of where and how these works were shown) and reception (the ways these works were evaluated or judged). We will discuss how kine-attractography was initially overseen by diverse groups of people (from those who financed or shot the moving pictures, to the owners of ‘amusement’ theatres, to the policeman or fireman who was present at each projection), and then subsequently overseen by recognized institutions, government representatives included. We will explore the issues which accompanied its institutionalisation relative to these various groups by studying articles and ads in Montreal’s newspapers, legal texts, official pronouncements, diocese speeches, catalogues published by manufacturing companies, and the moving pictures themselves
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