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    Les Conditions préalables au succès de la libéralisation financière: application aux pays du Maghreb et du Machrek

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    In three parts, this thesis evaluated the results and the chances for the successful financial liberalization in MENA countries. In this research we observed that the financial repression had negative impacts on the financial development system and the economic growth. But in facts, the financial liberalization did not respect the directives of the theory of liberalization. Liberalization was entirely followed in the Middle East, but was progressively made in the North Africa. In addition, the stages of the reforms didn't not follow in a clear order. Economic stabilization was often accompanied by other reforms such as the introduction of indirect instruments of monetary control (Morocco, Tunisia) or the fast liberalization of the interest rates (Egypt, Jordan). In the same way, the banking restructuring was applied at the same time as the introduction of the supervision rules or the development of the monetary market. The imperfections observed in the reforms didn't allow to reach the results predicted at the beginning of the reforms. These results showed that there are no measures to be applied to all the countries. Economic, legal, and political situations are so different from one country to another that the success of a given policy can differ extremely. Thus, it would be more interesting in the analysis of the methods of financial reforms to focus on the individual characteristics of a country in order to explain better the choice and the change made. The effect of external factors on the success or failure of the reforms is another track to be exploited. In the same way, the domestic factors such as the change of the political regimes and/or the spending patterns, the education level exert an obvious impact. To restrict our research to the only economic factors induced by the reforms is on our point view a narrow approach analysis. The social, political and psychological factors influence also the organisation of reforms in developing countries. The explanatory elements of methodologies of the reforms within the MENA as well as the analysis of the results may lead the subject to its greater depth.En trois parties, cette thèse a évalué, du point de vue de ses résultats et de ses chances de succès, la pratique de la libéralisation financière dans les pays du Maghreb et Machrek arabes (MMA) en se référant aux idées soulignées par la théorie de la libéralisation financière. Cette recherche a permis de constater que la répression financière a eu pour effet un faible développement du système financier et la baisse de la croissance économique. Mais la pratique de la libéralisation financière n'a pas respecté les directives de la théorie de la libéralisation. La libéralisation était totale au Machrek et progressive au Maghreb. Par ailleurs, les étapes des réformes n'ont pas été suivies dans un ordre clair. La stabilisation économique était souvent accompagnée par d'autres mesures de réformes telles que l'introduction d'instruments de contrôle monétaire indirects (Maroc, Tunisie) ou la libéralisation rapide des taux (Egypte, Jordanie). De même, la restructuration bancaire a été appliquée en même temps que la mise en place des règles de supervision ou le développement du marché monétaire. Les imperfections observées dans la conduite des réformes n'ont pas permis d'atteindre les résultats rencontrés au début des réformes. Sauf la Jordanie semble se distinguer du groupe malgré les problèmes rencontrés au début des réformes. Ces résultats ont permis de remarquer qu'il n'existe pas de mesures générales susceptibles d'être appliquées à tous les pays. Les situations économiques, juridiques et politiques sont tellement différentes entre les pays que le succès d'une politique de réformes donnée dans un pays peut avoir des résultats extrêmement opposés dans un autre. Il serait ainsi plus intéressant dans l'analyse des méthodes de réformes financières de procéder à des études plus approfondies par pays afin de pouvoir mieux expliquer le choix et même parfois le changement de ces méthodes. L'effet des facteurs externes sur le succès ou non des réformes est une autre piste à exploiter. De même, les facteurs internes tels que le changement des régimes politique et/ou des habitudes de consommation ainsi que l'amélioration du niveau d'éducation sont des facteurs qui ne manquent pas d'importance. Se limiter qu'aux facteurs économiques pour analyser les résultats des réformes est à notre avis très restrictif. Les facteurs sociaux, politique et même psychologiques influencent le plus souvent le déroulement des réformes dans les pays en développement. Les éléments explicatifs des méthodologies des réformes au MMA ainsi que l'analyse des résultats doivent être approfondis davantage

    Éducation, croissance économique et développement humain : le cas du Maroc

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    Le mémoire étudie l'impact de l'éducation sur la croissance économique et le développement humain dans le cas du Maroc. Il se base sur les affirmations des théories du capital humain et de la croissance endogène pour défendre l'investissement en éducation en tant que moyen pour le développement du pays. L'éducation est reconnue pour avoir un impact positif dans les domaines économique, social, politique, et démographique. Au niveau économique, elle permet aux individus d'améliorer leur productivité et d'augmenter leurs revenus et chances d'employabilité. Alors qu'au niveau des États, elle permet l'amélioration de la compétitivité et attractivité de l'économie nationale grâce à la disponibilité d'un stock de capital humain qualifié. Au niveau social, l'éducation permet l'intégration et l'égalisation sociales entre les individus, que ce soit d'un point de vue de genre (homme/femme) que d'un point de vue d'espace (milieu urbain/milieu rural). Tandis qu'au niveau démographique, les études et enquêtes ont montré que la généralisation de la scolarité, notamment dans le cas des femmes, permet une meilleure maîtrise du taux de croissance démographique. Enfin, au niveau politique l'éducation permet une meilleure implication des individus dans la gestion des affaires nationales et locales. Ce mémoire soutient que le rendement faible de l'éducation au Maroc que ce soit d'un point de vue de quantité (retard dans la généralisation d'accès au système) que d'un point de vue de qualité (taux de rétention, taux de réussite, adéquation entre les formations et les besoins de l'économie nationale en main d'œuvre...etc.) est un des facteurs fondamentaux pour l'explication des niveaux faibles de croissance économique et de développement humain du pays. Ainsi, il insiste sur la nécessité de généralisation d'accès au système et d'amélioration de son rendement pour tirer un meilleur profit de l'ouverture commerciale et des investissements directs étrangers (IDE). Il soutient que les réformes économiques ne peuvent à elles toutes seules avoir un effet concret sur le développement du pays, en l'absence d'une réforme réelle et structurelle des systèmes d'éducation et de formation. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation, capital humain, Maroc, croissance économique, développement humai

    L'impact socio-politique de la privatisation de la Minoterie d'Haïti

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    L'accession de nombreux pays du « tiers-monde » à l'indépendance, dans les années 60, avait suscité de nombreux espoirs de libération, de prospérité et de bien-être dans le coeur de ces populations lourdement touchées par le mal-développement souvent depuis la création même des pays en question. Mais les maux graves dont souffraient déjà ces pays, doublées des transformations rapides et profondes que devaient connaître le monde dans les décennies subséquentes ont fait que les conditions de vie dont avaient hérité ces populations, sont allées en se dégradant et en se détériorant sans cesse. Pour des raisons très complexes qu'il n'est pas de notre propos d'expliciter dans ces pages, quelques pays seulement ont réussi à enclencher solidement un cycle de développement durable et autonome des pays qui comme la Corée du Sud sont parvenus, mais au prix d'imposants sacrifices, à s'inscrire dans le « club select » des nations riches et industrialisées. Pour la très grande majorité des autres et ce, malgré des nuances importantes que nous ferons en temps et lieu il s'est agi d'un développement inégal et dépendant, la plupart du temps d'un mal-développement fondé sur l'inégalité sociale, l'exploitation éhontée des ressources naturelles, la réalisation de projets \ud « régressifs, arrivistes ou parasites » planifiés de l'intérieur ou encore de projets « hétéronomes et \ud aliénants » parachutés de l'extérieur d'un développement conclu de manière autoritaire, sans support, appui et décision démocratique, d'un mal-développement réalisé sans la participation requise, sans l'intégration des mouvances et des mouvements sociaux, sans l'intégration et la représentation démocratique des masses et des travailleurs. Avec la chute du mur de Berlin et l'achèvement d'un processus de mondialisation de plus en plus « contraignant » pour les Nations et leurs Institutions politiques, il n'est pas surprenant que la « privatisation » des entreprises publiques soit apparue, pour ces pays rongés par la corruption, le favoritisme, l'endettement, le clientélisme, l'inefficience, la sous-production,\ud l'exclusion comme la panacée pour soigner les maux dont souffraient leurs économies respectives. D'autant plus que nombreux furent ceux qui étaient tentés de suivre l'exemple des pays d'Europe de l'Est, leurs anciens modèles dont tous s'étaient lancé à divers degrés dans un programme assez drastique et assez ambitieux de privatisation de leurs entreprises publiques: l'époque de la construction du « socialisme », même dans ses variantes « nationalistes », était maintenant révolue.\ud C'est à partir de ce contexte d'ensemble qu'il faut analyser le programme de privatisation des entreprises publiques mis en oeuvre en Haïti, un des pays les plus pauvres du monde, un pays qui souffre de manière encore plus criante que les autres de tous les manques et de tous les maux dont souffrent déjà les pays mal-développés et les nations mal nanties qui l'entourent. De l'esclavage immonde à la dictature sanguinaire puis de la dictature politique répressive à la dictature des bandes criminelles et des groupes « militarisés », Haïti représente malheureusement l'exemple parfait de ces pays n'ayant jamais connu de développement un tant soit peu authentique et harmonieux. Au tournant des années 1990, le pays a dû accepter ce qu'il faut bien appeler une \ud « tutelle » internationale, ce dernier sombrant tous les jours davantage dans l'anarchie, la guerre civile endémique, le chaos le plus total, tous ces fléaux du sous-développement qui s'accompagnent toujours, on le sait, de phénomènes de pauvreté extrême, de famines, de pandémies, de dilapidation irrationnelle des quelques ressources disponibles, etc. Il ne pouvait plus être question, dans ces conditions, d'un programme limité et frileux de réformes administratives; ces réformes, dans le passé, avaient prouvé leurs limites et leur incapacité à relancer le développement et l'économie du pays. Dorénavant, les organismes internationaux exigeaient d'Haïti un programme de privatisation radical et ambitieux soit la privatisation de toutes les grandes entreprises nationales/publiques existantes dans le pays. C'est de là qu'a émergé le fameux programme \ud « d'ajustement structurel », conçu pour l'essentiel à Washington (U.S.AID) et à New-York (ONU et PNUD), mais que les dernières autorités haïtiennes mises en place ont vite fait d'entériner et de ratifier.\ud Dans les circonstances, ce programme a obtenu l'aval de la plupart des acteurs engagés dans l'aventure, y compris la plupart des acteurs locaux embarqués dans l'aventure de la privatisation; l'adoption du programme par le parlement haïtien permettant d'obtenir des aides substantielles de diverses natures, du financement à court et à moyen terme, un rééchelonnement de la dette nationale, enfin une aide « multiforme » pour la reconstruction des institutions démocratiques et la stabilisation de la situation politique dans le pays.\ud Parmi les neuf entreprises ciblées par le programme de privatisation amorcé, c'est la Minoterie, qui deviendra en 1997 les Moulins d'Haïti (production de la farine), qui sera la première à \ud « vivre » le processus désigné: réception des appels d'offre par le CMEP, analyse de la viabilité de ces mêmes appels d'offre, sélection du candidat le meilleur puis cessation au privé de l'entreprise en fonction des modalités déterminées par le Conseil de Modernisation des entreprises publiques organe politique et juridique créé par le Parlement et le gouvernement d'Haïti pour mettre en oeuvre le fameux programme. Il est indéniable que la privatisation de la Minoterie d'Haïti a engendré un certain nombre de conséquences positives et ce, pour les niveaux où l'on situe l'analyse. Au niveau de l'entreprise: productivité locale nettement améliorée, meilleure répartition et allocation des ressources rares disponibles, introduction de technologies et de méthodes d'organisation du travail plus efficientes, gestion plus rationnelle et plus rigoureuse, financement plus adéquat, etc. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: exigences et demandes en termes de distribution des produits, de transport, de diffusion, de mise en marché, de rationalisation des opérations, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: vérité des prix sur le marché, structuration du marché, etc. Au niveau global: comme transformation pouvant servir d'exemple, comme redéfinition d'un cadre légal/réglementaire, comme processus de production plus transparent, etc. Mais il serait naïf de croire que l'opération n'ait pas engendré son lot d'externalités (peu dommageables dans certains cas et très dommageables dans d'autres cas) et d'effets pervers dont certains commencent à peine à être décelés et analysés. Au niveau de l'entreprise: chômage cyclique, déclassement de plusieurs catégories de travailleurs, perte des points de repère, des traditions et du sens du lien communautaire, désolidarisation, apprentissage douloureux de l'état de salarié du privé, déstructuration des modes de vie associés à la productivité antérieure. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: transformation des façons de faire et des exigences, modification des habitudes et des attentes, accroissement de la concurrence, etc.\ud Au niveau du marché des produits alimentaires: apport de produits nouveaux et en quantité différente, transformation dans les moeurs, etc.\ud Au niveau global: transmutation dans les valeurs Initiative privée, réussite, envie, convoitise, ambitions, etc., transformation du statut des travailleurs, bouleversements dans les réseaux familiaux, dans les formes d'économie \ud « archaïque », etc. En concentrant l'analyse sur les deux vecteurs retenus, soit la structure organisationnelle édifiée et déployée dans un premier temps et les externalités/effets pervers engendrés dans un deuxième temps, nous parviendrons, croyons-nous, à mieux cerner l'impact de la privatisation de la Minoterie sur la population haïtienne et le bien-être de cette même population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Privatisation, Modernisation, Programme d'ajustement structurel, Minoterie d'Haïti, Moulins d'Haïti, Structure organisationnelle, Externalités, Effets pervers

    Dilemmes et enjeux des privatisations des entreprises publiques pour l'État haïtien

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    Le présent mémoire dresse un portrait sur les privatisations des entreprises d'État en Haïti dans le but de cerner les \ud dilemmes et les enjeux derrière cette politique. Il nous est apparu nécessaire de replacer le traitement de cette importante question dans son contexte international pour en saisir toute la dimension et faire émerger les enjeux derrière cette politique. Notre quête de sens nous a conduit à accorder une place centrale dans notre étude aux Organisations internationales, particulièrement aux Organisations de Bretton Woods, notamment à La Banque mondiale. Nous avons ainsi été amené à constater que ces dernières ont exercé et exercent encore aujourd'hui une énorme influence dans la régulation de l'économie mondiale.\ud Dans le cadre de notre recherche, nous avons pu faire valoir qu'en matière de développement économique, par deux fois depuis la fin du second conflit mondial du XXe siècle, la BM a tracé des stratégies à l'intention des PVD. Menacée de toute part après 1945, la Banque adopte une stratégie de développement axée sur l'approche développementaliste et l'impose aux pays de la périphérie. L'État devient le centre d'impulsion du développement économique. Le rôle de l'entreprise publique y est central. À l'aube des années 90, à la suite d'une succession de crises, crise financière, crise de dette des PVD, entre autres, et la décomposition de l'ordre mondial dominé par deux pôles, l'État n'est plus considéré comme le centre d'impulsion du développement économique. Le nouveau mot d'ordre général est le désengagement de l'État. La redéfinition du rôle de ce dernier sera faite en fonction d'un ordre économique mondial globalisé et du renforcement souhaité du système économique mondial. Ce nouveau rôle sera synonyme d'exclusion et de marginalisation pour les PVD. C'est dans ce cadre de globalisation que s'inscrit la privatisation des entreprises d'État, une politique qui favorise largement les grands intérêts privés et contribue du même coup, vu sa généralisation à travers le monde, la reproduction du système international.\ud Il n'est pas exagéré d'affirmer que cette mutation est teintée de dogmatisme idéologique, une orientation nettement visible quand on se penche sur les privatisations prônées par la BM. Ce dogmatisme, nous l'avons montré à l'oeuvre dans le cas des privatisations d'entreprises publiques haïtiennes. En effet, notre analyse des privatisations en Haïti a fait ressortir certaines situations où les autorités de la Banque n'ont pas du tout tenu compte de la situation objective de ces entreprises, une situation, selon les avis d'experts indépendants et de certains responsables haïtiens, marquée par la rentabilité prouvée dans le passé et les réelles possibilités de les rentabiliser moyennant certaines réformes. La Banque a persisté, par dogmatisme, croyons-nous,\ud dans sa détermination. Ce dogmatisme révèle également l'insensibilité des responsables de la Banque pour les impacts sociaux négatifs bien réels des privatisations, comme l'analyse peut le constater dans le cas d'Haïti. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Organisation internationale, Globalisation, Privatisation, Désétatisation, Développementaliste, Crise de la dette, Ajustement structurel, Néo-libéralisme

    Anthropologues et économistes face à la globalisation

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    La mondialisation rend-elle obsolètes les modèles de développement nationaux? : le cas du Québec et des économies de marché coordonnées

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    L'objectif de cette thèse est d'étudier les tensions qui existent entre la mondialisation et la politique d'autonomie nationale, spécialement en matière de politique économique, au Québec comme ailleurs dans le monde industrialisé. À cet égard, la mondialisation libérale serait devenue un carcan qui soumet le monde politique à la logique capitaliste et donc à la concurrence internationale aux dépens de la cohésion sociale. Cette logique néo-fonctionnaliste s'arrime avec la croissance des échanges des biens et des services et la trans-nationalisation de la production qui sont à la base de la mondialisation. Dans la mesure où le match des performances économiques semblait favoriser les États-Unis depuis le milieu des années 1990, la popularité du modèle de marché libéral allait de soi (de même que la rationalité de son émulation) sans égard aux cycles qui font l'économie ou encore aux circonstances particulières redevables au statut d'« hyper-puissance » qui appartient à ce pays. Nous verrons que cette fatalité de la convergence n'est pas absolue dans la mesure où elle repose sur le postulat néoclassique d'une économie résumée à la sphère marchande. C'est oublier que le système économique capitaliste dépend également d'un ensemble de mécanismes de coordination qui renvoient aux institutions et donc au politique. Les compromis entre intérêts différents auxquels celui-ci donne lieu sont uniques à chaque espace national et de ce fait diverses configurations du capitalisme sont possibles. Certes, la mondialisation produit une confrontation entre les forces de l'universalisme et du particularisme, mais au demeurant chaque système socio-économique s'ajuste aux impératifs liés à l'ouverture des frontières en fonction de ses caractéristiques historiques. Et sur le terrain même du discours néo-libéral, l'évidence nous montre que les économies de la configuration anglo-saxonne n'ont pas le monopole du succès économique, les pays nordiques, par exemple, ayant enregistré des performances tout aussi, sinon plus enviables, sans connaître les mêmes déséquilibres sociaux et financiers. Au Québec aussi, on pourra constater que les performances économiques sont fort honorables tandis que les inégalités sociales sont moins prononcées qu'ailleurs en Amérique du Nord. Par ailleurs, le modèle québécois de développement n'est pas menacé directement par la mondialisation mais bien par des remises en question idéologiques provenant de l'intérieur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mondialisation, Québec, Modèles de développement, Politiques économiques, Politiques sociales

    La théorie de la libéralisation financière face aux enjeux du financement du développement en Afrique subsaharienne

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    Conference on Financing for Development in Monterrey in 2002 brings a new dimension to the issue of financing for development, which is available across a broad funding approach integrating key areas: mobilizing domestic financial resources and other inputs external capital (direct investment, official development assistance, debt relief, remittances from migrants) and finally, review the international monetary and financial system. The aim of this thesis is to analyze this funding approach based on the concept of financial liberalization. The aim is firstly to highlight the role of finance in economic development through the study of causality between finance and economic development. Next, we revisit the financial liberalization policies by emphasizing the study of their impact through the analysis of internal and external resources for financing development in Sub-Saharan Africa. The analysis will focus on mobilizing domestic resources through the tax system and the mobilization of external resources through the liberalization of the domestic financial system. Finally, under the condition of combined financial underdevelopment in the economic underdevelopment of these countries, we show the need for a different approach to financing that is more comprehensive. This alternative policy through political from economic heterodoxy integrating elements of historical institutionalism and post-Keynesian theory.Dimension à la question du financement du développement, qui se décline à travers une approche large du financement intégrant les principaux domaines d’action : mobilisation des ressources financières internes et autres apports de capitaux externes (investissements directs, aide publique au développement, allègement de la dette, envois des migrants) et enfin, révision du système monétaire et financier international. L’enjeu de cette thèse consiste à analyser cette approche du financement qui repose sur le concept de libéralisation financière. L’objectif est dans un premier temps de mettre en évidence le rôle de la finance dans le développement économique à travers l’étude des liens de causalité entre finance et développement économique. Ensuite, nous revisitons les politiques de libéralisation financière en mettant en avant l’étude de leur impact à travers l’analyse des ressources internes et externes pour le financement du développement en Afrique subsaharienne. L’analyse portera sur la mobilisation des ressources domestiques par le système fiscal et la mobilisation des ressources externes par la libéralisation du système financier domestique. Enfin, au regard de l’état de sous-développement financier combiné au sous-développement économique de ces pays, nous montrons la nécessité de recourir à une autre approche du financement qui se veut plus globale. Cette politique alternative passe par des politiques issues de l’hétérodoxie économique intégrant les éléments de l’institutionnalisme historique et de la théorie postkeynésienne

    Industrialisation et secteur informel dans les pays en développement

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    Nous présentons un modèle théorique à deux périodes et trois secteurs tentant d'expliquer, par la structure de l'économie, la divergence que l'on retrouve entre la taille du secteur informel dans les pays développés et celle observée dans les pays en développement. Le modèle développé fait le lien entre deux modèles d'industrialisation et de formalisation dans le but de montrer comment l'industrialisation peut avoir un effet sur la taille du secteur informel. Ensuite, nous présentons trois modifications de ce modèle. Nous montrons aussi le rôle joué par les autres paramètres du modèle et enfin nous présentons différentes politiques publiques ayant pour but de faire diminuer la taille du secteur informel.\ud _____________________________________________________________________________

    L'action syndicale internationale de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec : état des lieux, enjeux et réorientations

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    Cette recherche propose une analyse qualitative des activités internationales de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) et de ses affiliés dans un contexte de transformations contemporaines du travail et de restructuration du mouvement syndical international. Ce contexte conduit les organisations syndicales à repenser leurs activités internationales en y intégrant les enjeux qu'il soulève. Cette recherche a pour objectif de réaliser un état des lieux des activités internationales conduites par la FTQ (appareil central et affiliés). Elle permet également d'en éclairer les articulations, c'est-à-dire les structures impliquées dans ces activités internationales et leurs fonctions, et d'en souligner les enjeux. L'étude de ces activités internationales mobilise quatre dimensions : la structure et les dispositifs organisationnels, la représentation politique, la coopération internationale et l'action économique et financière. Ces activités internationales ont, par la suite, été analysées au regard des nouvelles figures d'un internationalisme syndical en émergence. Cet éclairage permet de saisir en quoi les activités internationales de la FTQ répondent aux enjeux actuels auxquels le MSI fait face. Il apparaît que les activités internationales de la FTQ sont conséquentes et diversifiées. Les enjeux soulevés par les transformations contemporaines du travail et la restructuration du MSI sont clairement énoncés. Cependant, les activités internationales de la FTQ restent, en partie, développées en fonction de son expérience historique et des contraintes organisationnelles auxquelles la FTQ fait face. De nouvelles stratégies en termes d'organisation du secteur informel dans les pays du Sud sont perceptibles, mais restent, pour l'heure, marginales. L'internationalisme de la FTQ semble être à mi-chemin entre un internationalisme syndical historique et un internationalisme syndical caractérisé par de nouvelles figures en émergence. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : syndicalisme international, globalisation, syndicalisme et société civile, renforcement syndical et régulation internationale
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