893 research outputs found

    Sur l’idée de la germanité en musique aux XVIIIe et XIXe siècles

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    Danser ou devenir danse : pour une étude de l'expérience vécue par le danseur selon Paul Valéry

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    Ce que donne l'art : art, générosité, énergie

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    Considérer l'art sous l'angle de la générosité permet d'aborder le phénomène artistique avec un œil neuf. Cela constitue en fait une porte d'entrée à une réflexion qui dépasse le simple champ du don et permet de penser l'art dans son rapport avec l'énergie telle que Georges Bataille l'a défini. C'est là que réside le réel intérêt de poser la question de la générosité dans l'art : réussir à montrer que l'art donne généreusement mène nécessairement à se demander ce que l'art donne, avec pour exigence supplémentaire de trouver quelque chose qui puisse être généreusement donné. Or, il nous apparaîtra, à mesure que notre pensée cheminera à partir de cette interrogation sur la générosité de l'art, que cette activité entretient un rapport étroit avec l'énergie vitale. C'est ce cheminement que nous proposons ici, et le lecteur ne devra pas s'étonner de nous voir partir d'une réflexion sur la générosité pour aboutir à une réflexion sur l'énergie, deux phénomènes qui, dans l'art, sont en réalité indissociables

    Alessandro Baricco littérature, musique, peinture, cinéma, etc.

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    Dans l'oeuvre contemporaine d'Alessandro Baricco, des références de toutes sortes attirent l'attention de ceux et celles qui s'intéressent aux récits et romans de l'écrivain italien. De cette esthétique néo-baroque, c'est la rencontre avec d'autres formes d'art qui nous a ici interpelée. Autant sur le plan formel que thématique, les références à la musique, à la peinture et au cinéma, entre autres, offrent de remarquables exemples d'intermédialité. Cette diversité de disciplines convoquées dans le texte de Châteaux de la colère (1995), Soie (1997), Océan mer (1998), City (2001) et Novecento : pianiste (1997), constitue l'originalité forte de l'oeuvre de Baricco. Ces formes artistiques produisent une ambiance qui plonge le lecteur dans le domaine de l'art et accorde à l'auteur la possibilité de déployer avec une grande maîtrise de moyens et d'effets son style unique. Les renvois intermédiatiques relevant principalement des personnages soutiennent les propos de Baricco au sujet de l'art : ils permettent d'établir l'importance qu'accorde ce dernier au métalangage artistique et à la création sous toutes ses formes. Par là, il devient possible de mieux comprendre sa propre oeuvre littéraire qui valorise, au détriment de la prétention réaliste, une fantaisie ludique qui relève du spectaculaire. Le premier chapitre présente les procédés formels au service de la musicalité dans l'écriture de Baricco et les personnages de musiciens - ou en lien avec la musique - qui évoquent cette forme artistique privilégiée. Dans le deuxième chapitre, il est question des moyens techniques qui permettent aux textes de Baricco de rappeler l'art pictural ainsi que des personnages qui, par le truchement de la peinture, tiennent un discours sur la création artistique. Dans le troisième et dernier chapitre, nous nous intéressons à la structure romanesque qui, par diverses stratégies formelles, imite le scénario. Les personnages qui renvoient à l'art dramatique sont aussi abordés, de façon à tenir compte de la vision artistique qu'ils mettent en place. Enfin, la conclusion nous permet, à la lumière des informations recueillies, de relever les effets entrainés i.e. [entraînés] par ces jeux intermédiatiques. Celle-ci est aussi pour nous l'occasion de dégager, en son caractère unitaire, la vision artistique à l'oeuvre chez Baricco

    日記か作品か : アルベール・カミュ『手帖』の生成過程について

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    Ouvrir la danse

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    La danse serait-elle en passe de devenir le nouveau lieu d’un dynamisme théorique et artistique ? La parution simultanée de plusieurs ouvrages, la convoquant chacun à leur manière, témoigne en tout cas de l’importance de ce champ, somme toute assez nouveau, de la recherche. L’actualité éditoriale récente confirme une tendance perceptible en France depuis la décennie 1990 et allant grandissant la décennie suivante avec, particulièrement ces dernières années, d’importants travaux consacrés à ce..

    Que devint la musique à Metz durant la Révolution ?

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    (Dé)construire la danse : essai sur l'expérience esthétique de cinq œuvres de Jérôme Bel

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    Cet essai s'inscrit dans le champ de l'esthétique des œuvres chorégraphiques contemporaines et occidentales. Il explore une approche heuristique inspirée de la création artistique et qui fait du chercheur un « performeur » d'idées empruntant ses outils à différents domaines disciplinaires (danse, histoire de l'art, performance, philosophie) tout en assumant la subjectivité de sa perception. Adoptant un point de vue épistémologique, sa méthodologie se nourrit de lectures philosophiques contemporaines marquées par la déconstruction (Barthes, Deleuze, Foucault, Lyotard) et par une pensée critique des discours sur l'art (Michaud, Schaeffer, Shusterman, Rancière). La thèse propose ainsi une triangulation entre l'œuvre, son contexte historique et l'expérience esthétique vécue par la chercheure. Concentré sur la « danse performative » (Roux, 2007) qui questionne la notion même de représentation, mon objet d'étude s'articule autour de l'analyse d'œuvres du chorégraphe français Jérôme Bel. Cet artiste a opéré, comme bien d'autres depuis le milieu des années 1990, une brèche dans le paysage chorégraphique contemporain en rompant avec les codes traditionnels de la représentation en danse basés sur un idéal du corps engageant la virtuosité, l'expressivité et l'ivresse du mouvement. L'ensemble des œuvres de Bel s'inspire d'une réflexion poststructuraliste littéralement mise en corps à travers la déconstruction même du spectacle. Et bien que ces créations évacuent la notion de chorégraphie et que le mouvement prenne la plupart du temps une forme réduite et minimale, mon travail de recherche consiste à repérer « par où [passe] la danse » (Mayen, 2005, p. 13) dans cette redéfinition du médium. Il s'articule autour d'une question principale : quels (nouveaux?) rapports au corps et à la danse engagent les concepts chorégraphiques à l'œuvre dans les pièces de Jérôme Bel? De cette question, découlent deux sous-questions : comment déconstruisent-ils certains mythes de la danse? Et selon quelles modalités constituent-ils un regard différent? Mon corpus de recherche se base sur un ensemble de sept œuvres chorégraphiques créées entre 1995 et 2005 et sur les discours critiques et théoriques qui les accompagnent. En lien avec chacune des œuvres de Bel, l'analyse s'est orchestrée autour de cinq questions : comment les influences artistiques et philosophiques de Jérôme Bel s'incorporent-elles dans son œuvre pour engager un mode de composition chorégraphique singulier? Quels rapports au corps et à la danse ce mode de composition implique-t-il? En quoi ces rapports au corps modifient-ils la présence scénique du danseur? Quelle expérience particulière du spectateur induisent-ils? Et enfin, comment ces éléments dessinent ce que l'on pourrait appeler « une dramaturgie du vivant »? Chaque chapitre analyse une pièce de Bel autour d'un paradigme spécifique qui guide le regard et la réflexion : le « degré zéro » de la chorégraphie ou le glissement du chorégraphique vers le dramaturgique, la mise en jeu du corps comme texture de l'œuvre, les modalités de la présence scénique du danseur, la « naissance du spectateur » à travers l'expérience (soma)esthétique du spectacle et la dramaturgie du vivant par le biais d'un « partage du sensible ». Constituant un contrepoint à une série de mythes classiques et modernes encore dominants aujourd'hui dans le champ de la danse (le créateur démiurge, le corps glorieux, le culte du spectacle, se déprendre de la danse et rapprocher l'art de la vie), l'ensemble de ces partis pris esthétiques élabore une nouvelle doxa chorégraphique par le biais d'un « vidage de la représentation » (Pouillaude, 2009). Dans un contexte « post-utopique » de l'art (Rancière, 2004), ces mutations esthétiques font apparaître une « danse sans mythe », dont les contours se dessinent parmi les idées qui se sont cristallisées, au fil de la thèse, autour d'un art modeste, d'une danse sans ego et de la mise en jeu d'un corps quelconque. Ces constats me conduisent à échafauder l'hypothèse de la Mort du danseur à travers la conception d'une « danse athée ». Par la disparition de son aura, le danseur assume un processus de subjectivation et une forme de « non-jeu » que l'on retrouve actuellement dans le travail de (dé)mise en scène de nombreux artistes de théâtre et de danse. Délivrée de ses croyances, la danse déplace ses effets en plaçant notamment le spectateur au cœur de sa dynamique.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : esthétique, analyse d'œuvres chorégraphiques, danse contemporaine, danse performative, Jérôme Be

    Le « château d’eau » de Sylvain Garneau

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