317 research outputs found

    L'Organisation mondiale de la santé en transition - La rénovation nécessaire (Note)

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    L'élection du Dr Gro Harlem Brundtland (Norvège), en mai 1998, comme Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (pus), a été ressentie comme le signal et l'espoir d'un renouveau pour cette agence spécialisée des Nations Unies. L'article rappelle les critiques portées contre la gestion du prédécesseur du Dr Brundtland, le Dr Hiroshi Nakajima (Japon), pendant ses deux mandats de cinq ans. Ce dernier avait amorcé un processus de réforme, endossé par l'Assemblée mondiale de la Santé en 1993. Des groupes indépendants ont estimé que les réformes proposées étaient insuffisantes et ont identifié les principales questions à résoudre. Dès sa nomination, le Dr Brundtland a exprimé clairement la nécessité d'un changement et pris quelques mesures spectaculaires. Une véritable évaluation de sa gestion et de son impact sur I'OMS devra être entreprise à la fin de son premier mandat, en 2003The election of Dr Gro Harlem Brundtland (Norway), in May 1998, as Director-General of the World Health Organization (WHO) has been felt as a signal and a hope of renewal for this specialized agency of the United Nations. The article recalls the criticisms addressed to the management of Dr Brundtland's predecessor, Dr Hiroshi Nakajima (Japan), during his two five-year terms. Dr Nakajima had initiated a reform process, endorsed by the World Health Assembly in 1993. Independent groups considered that the proposed reforms were inadequate and they identified the principal issues to be resolved. As soon as she was appointed, Dr Brundtland expressed clearly the need for change and made a few spectacular decisions. Her management and its impact on WHO should be evaluated at the end of her first term, in 2003

    Détente, dissidence et droits de l’Homme

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    Perspectives sur les relations Est-Ouest

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    L’antiaméricanisme des opposants à la participation française à la guerre contre la République fédérale yougoslave

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    Cet article examine la polémique qu'ont provoquée en France les bombardements de VOTAN contre la République fédérale de Yougoslavie (RFY) au début de 1999. Plusieurs politiciens et intellectuels, de la gauche à la droite, ont dénoncé l'intervention de VOTAN comme étant illégale et illégitime. Toutefois, selon l'auteur, la plupart des critiques dirigées contre VOTAN étaient imprégnées d'un virulent antiaméricanisme. Les élites politiques françaises opposées aux bombardements contre la RFY ont perçu le conflit comme une nouvelle manifestation de la volonté des États-Unis d'imposer leur volonté à l'Europe. En fait, les critiques de VOTAN semblaient peu intéressés par les souffrances du million de Kosovars déportés par les Serbes. Leur principale préoccupation était plutôt de savoir comment cette guerre affecterait le statut international de la France. En adoptant cette attitude, les opposants à la guerre au Kosovo se sont faits les alliés objectifs de la politique « génocidaire » de Milosevic au Kosovo.This article examines the intense debates that arose in France during and following the NATO bombings over the Federal Republic of Yugoslavia (FRY) in early 1999. Many politicians and intellectuals, from the Left to the Right, denounced the NATO operation in Kosovo as illegal and illegitimate. However, for the most part, the author contends, the criticism directed against the Alliance was tainted by virulent antiamericanism. French political élites who opposed the bombings of the FRY perceived the conflict as another manifestation of the United States' readiness to impose its mil over Europe. In fact, critics of the NATO intervention seemed to be little interested in the suffering inflicted by the Serbs on a million Kosovars who were deported. Their main concern was, how the war would affect the rank of France in international politics. By adopting this attitude, the opponents of the war in Kosovo became objective allies of the genocidal policy of Milosevic in Kosovo

    L'autorité politique de la Chambre de commerce internationale dans la gouvernance d'Internet

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    L'économie mondiale a subi d'importantes mutations depuis les années 1970. L'avancée inéluctable de la libéralisation, de la privatisation et de la déréglementation des marchés a mené au transfert du pouvoir normatif dans le système mondial. Les États, tout en conservant une bonne partie de leurs prérogatives, assistent à l'essor des acteurs non-étatiques, ces derniers revendiquant de plus en plus une part de l'autorité dans le processus d'émergence normative actuelle. Ces importants changements systémiques sont à l'origine de la fragmentation de la régulation de l'économie mondiale, avec plusieurs systèmes de règles se faisant concurrence. L'un des principaux facteurs ayant favorisé cette multitude de transformations est la révolution qu'a engendrée l'usage massif d'Internet. La régulation du secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) et spécialement d'Internet représente par ailleurs une bonne illustration du déplacement de l'autorité vers les acteurs privés. Effectivement, les institutions traditionnellement chargées de la régulation transnationale de ce secteur, avec pour fondement l'intergouvernementalisme, ont du mal à s'adapter à tous ces bouleversements. C'est dans ce contexte que des formes de régulation privées et hybrides émergent, sans toutefois que ne disparaissent encore les lieux conventionnels de la création de règles et de normes, nommément les. États et les organisations internationales (OI). Cet enchevêtrement de nouveaux arrangements institutionnels concorde d'autre part avec l'arrivée de plusieurs avancées révolutionnaires dans le domaine des TIC. Selon certains, c'est justement la vélocité du cycle d'innovation caractérisant le cyberespace et les technologies qui lui sont associées qui demande une adaptation politique, économique et légale. D'autres estiment plutôt que les mêmes règles peuvent gouverner les activités et les applications propres à ce nouveau médium. Il convient donc de se demander si les anciennes normes doivent être adaptées ou bien si l'on doit en créer de nouvelles. Dans ce mémoire, nous explorerons la piste de la privatisation de la gouvernance d'Internet. Le monde des affaires, composé d'entreprises de toutes tailles et d'associations commerciales, est en effet très impliqué dans la formulation du nouveau cadre normatif du réseau des réseaux. Le cas à l'étude sera celui de l'autorité politique croissante de la Chambre de commerce internationale (CCI), qui se veut la représentante du monde des affaires à l'échelle mondiale. La CCI a été très active dans la production de normes et de règles régissant la société de l'information, développant au fil des années une multitude d'instruments visant à réguler et à orienter les activités se déroulant dans le cyberespace. Elle s'est aussi exprimée à maintes reprises sur ses préférences en ce qui a trait à la constellation institutionnelle propre à ce domaine. Nous nous concentrerons particulièrement sur les stratégies discursives utilisées par la Chambre afin d'influencer l'agenda de la gouvernance d'Internet ainsi que sur la vision qu'elle tente de promouvoir dans le cadre des luttes normatives se déroulant actuellement dans le secteur de la société de l'information. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Privatisation, Gouvernance, Coopération interfirme, Internet, Pouvoir discursif, Autorité, Constellation institutionnelle

    RĂ©seaux sociaux et processus d'apprentissage, une relation complexe et ambivalente.

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    Cette recherche interroge le lien conceptuel entre réseaux sociaux et apprentissage organisationnel à l'aune d'une perspective duale de la connaissance (objet versus flux). Elle prend appui sur une étude de cas qualitative et longitudinale de refonte du système d'information d'un grand groupe français. Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans le transfert de connaissance? Comment les micro- pratiques inscrites dans le réseau impactent la création et re-création de la connaissance et finalement l'apprentissage organisationnel ? Quelle influence peuvent avoir les acteurs du réseau sur le transfert de connaissance et l'apprentissage organisationnel ? Quels effets l’apprentissage et le transfert de connaissance ont-ils en retour sur les caractéristiques du réseau social? Par ces questions, nous cherchons à ouvrir “la boîte noire” mêlant réseaux sociaux et processus d'apprentissage, à la lumière des travaux contemporains traitant de la connaissance organisationnelle comme un flux plutôt qu'un objet. Nous défendons ici l'idée que les perspectives mécaniste et organique des liens réseau- apprentissage, repérables dans la littérature, sont complémentaires et mutuellement structurantes. L’étude empirique met en évidence l’attention qu’il convient de porter à la dimension sociale du réseau pour comprendre les dynamiques d’apprentissage qui s’y jouent et pour saisir la dynamique de co-construction mutuelle réseau – apprentissages réalisés dans et par le réseau. Cette conception récursive des liens « réseau social et apprentissage » est appuyée par trois types de résultats empiriques relatifs 1) au réseau comme, à la fois, conduit et construit, 2) au rôle de la pratique, voire de la micro pratique et 3) à la dialectique entre le pilotage du projet et l’émergence des apprentissages qui s’y déroulent.Socio- constructivisme; Apprentissage organisationnel; réseaux sociaux; transfert de connaissances;
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