7 research outputs found

    Analyse spatiale et environnementale du risque d’incendie de forêt en Algérie : Cas de la Kabylie maritime

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    Algeria is among the countries that undergo a significant risk in terms of forest fires, it loses an average of 30 000 ha of its land cover annually. This figure shows, in itself, the forest fire risk level in this country and raises a concern about the consequences of this hazard in the longer term. To identify current and future environmental issues, we decided to study the effect of fires on forest ecosystems and Algerian highlighting current trends. In this perspective, we have chosen as a case study the forests of maritime Kabylia (Algeria North) experiencing relatively high frequency of fires and a significant vulnerability for several years now. The study is to trace the evolution of the fire risk in this forest area and highlight the morphological, structural and floral changes that have occurred there over time, but also to analyze climate change and occupation space by man. This, to capture the future impact of climate change and social behavior on the evolution of the Algerian forest and attempt to outline possible scenarios to anticipate risk situations.L'Algérie fait partie des pays qui subissent un risque important en matière d'incendies de forêts, elle perd en moyenne 30 000 ha de sa couverture végétale annuellement. Ce chiffre montre, à lui seul, le niveau du risque incendie de forêt dans ce pays et suscite une inquiétude concernant les conséquences de cet aléa à plus longue échéance. Afin de cerner les enjeux environnementaux actuels et futurs, nous avons opté pour l'étude de l'effet des incendies sur les écosystèmes forestiers algériens et la mise en relief des tendances actuelles. Dans cette perspective, nous avons choisi comme objet d'étude les forêts de la Kabylie maritime (nord algérien) qui connaissent des fréquences assez élevées d'incendies et une importante vulnérabilité, depuis maintenant plusieurs années. L'étude consiste à retracer l'évolution du risque incendie dans cet espace forestier et mettre en évidence les changements morphologiques, structuraux et floraux qui y sont intervenus à travers le temps, mais aussi à analyser les changements du climat et de l'occupation de l'espace par l'homme. Ceci, afin de saisir l'influence future du changement climatique et des comportements sociaux sur l'évolution de la forêt algérienne et de tenter d'esquisser des scénarios possibles permettant d'anticiper sur des situations à risques

    Environnement humain de l'Ă©rosion

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    Au Niger, en culture traditionnelle, sur terrain à fort coefficient de ruissellement, la banquette de diversion diminue le rendement des récoltes et le temps de concentration de l'écoulement, elle augmente le ruissellement et l'érosion. Le calcul hydraulique justifiant ces résultats, permet de chiffrer l'augmentation de vitesse de circulation de l'eau et la réduction des volumes infiltrés. Le calcul permet également de démontrer que les éléments de banquette ont une contenance insuffisante pour absorber le ruissellement des pluies érosives, et que la banquette isohypse déborde, les eaux s'écoulant trop lentement. Sur terrain à fort coefficient d'infiltration, et à faible pouvoir de rétention, les éléments de banquette augmentent les rendements, mais de façon insuffisante pour rentabiliser les investissements. L'aménagement en banquette (CES) semble provoquer une érosion technocratique et une réduction du niveau de vie des exploitants. Cette technique, préconisée par de nombreux manuels et exécutée, à grand frais, par de multiples organismes, devrait faire l'objet de recherches approfondies pour en vérifier le bien fondé. La méthode de recherche proposée est simple, économique et rapide. Elle utilise des asperseurs du commerce et des paires de parcelles. La création routinière de périmètres CES dont on attribue l'échec à l'inexpérience des exécutants est une illustration des blocages psychologiques et de l'autocensure engendrée par les lacunes de la formation. (Résumé d'auteur

    Le secours à personne : spatialiser, modéliser, outil d'aide à la décision : méthode d'optimisation de la localisation des moyens de secours à personne dans le cadre de la réalisation de documents de planification : application au département des Alpes-Maritimes

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    In France, emergency rescue for victims is an integral part of the fire brigade missions. This is what we called the secours à personne (SAP). These last years, the number of volunteer firemen is in decline, particularly in the peri-urban and rural areas, which is not without consequence on the coverage of operational resources, especially since these sectors are already experiencing a decline in medical demography. At the same time, the number of SAP type of interventions is increasing. In this context, tensions between supply and demand for SAP tend to increase. One of the solutions envisaged to solve this situation is to optimize the location of existing resources. However, the methods implemented to this, by professionals, don’t prove to be sufficiently integrated, and those developed by researchers, not sufficiently operational. The main objective of this research is to propose an optimization method for localized SAP resources, both integrated and operational.The choice fell on the location-allocation models, because they take into account, overall, the set of parameters that come into play in the location of the emergency, and the consequences chain as location choices can result. The approach consists of three steps. The first is to make a diagnosis of SAP. The second is to select and prepare input data and configure the model. The third is to carry out various great scenarios optimization possible. This approach allowed, on one hand, to highlight the needs and methods of operational optimization tools, and on the other hand, to demonstrate the interest of the location-allocation models as an aid to reflection for optimizing localization of SAP resources.Le secours à personne (SAP) correspond aux missions que réalisent les pompiers français pour porter secours en urgence aux victimes. Comme la démographie médicale, le nombre de pompiers volontaires est en baisse, particulièrement dans les espaces périurbains et ruraux. Parallèlement, le nombre d’interventions de type SAP est en augmentation constante, ce qui engendre localement des tensions entre l’offre et la demande en secours. Une des solutions pour remédier à cette situation consiste à optimiser la localisation des moyens existants. Cependant, les méthodes mises en œuvre pour cela, par les professionnels, ne sont pas suffisamment intégrées, et celles développées par les chercheurs, pas suffisamment opérationnelles. L’objectif de cette recherche est donc de proposer une méthode d’optimisation des localisations, à la fois intégrée et opérationnelle. Le choix s’est porté vers les modèles de localisation-allocation, car ils permettent de prendre en compte, de manière globale, l’ensemble des paramètres entrant en jeu dans la localisation des secours, ainsi que les conséquences en chaîne que les choix de localisation peuvent entraîner. La démarche se décompose en trois étapes. La première consiste à réaliser un diagnostic du SAP. La deuxième consiste à choisir et préparer les données d’entrée du modèle et le paramétrer. La troisième consiste à réaliser différents grands scénarios d’optimisation possibles. Cette démarche a permis de mettre en exergue les besoins de méthodes et d’outils d’optimisation opérationnels et de démontrer l’intérêt des modèles de localisation-allocation comme aide à la réflexion pour l’optimisation de la localisation des moyens de SAP

    Information géographique et gestion des risques. Revue internationale de Géomatique Vol. 16 N° 3-4/2006

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    Sommaire : Un système géomatique de préparation aux interventions d'urgence dans le bassin du Mékong. Modèle conceptuel de données pour la sécurité et la santé publique lors d'inondations. Cartographie des interfaces habitat-forêt. Une approche spatiale pour estimer le risque d'incendie de forêt . Des cartes pour gérer le risque volcanique à la Martinique (Antilles françaises). Vers une représentation cartographique "fléchée" des risques. SIHREN : conception de systèmes d'information spatio-temporelle dédiés aux risques naturels. Étude multirisque en milieu urbain et SIG. Le cas de l'agglomération de Mulhouse. Analyse de la vulnérabilité d'un système territorial complexe aux aléas naturels. Enjeux, mobilité, accessibilité et risques. L'exemple du district métropolitain de Quito (Équateur). Allocation spatio-temporelle de la population exposée aux risques majeurs. Contribution à l'expologie sur le bassin de risques majeurs de l'estuaire de Seine : modèle PRET-RESSE. Méthodes et solutions pour maîtriser le risque de rupture de digues. Des modèles de rupture de digues couplés à un SIG. Analyse spatiale, évaluation et cartographie du risque "glissement de terrain". Méthodologie de modélisation spatialisée du rôle des peuplements forestiers dans la protection contre les chutes de blocs

    L'urbanisme en campagne : pratiques de planification des sols et d'aide à la décision dans des communes rurales françaises

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    Dans les petites communes rurales françaises, les modalités d'élaboration des règles locales d'urbanisme se distinguent des territoires urbains par l'absence d'ingénierie propre, la prégnance de l'interconnaissance entre élus municipaux et usagers de l'espace et la forte disponibilité physique potentielle de la ressource foncière. Le processus de normalisation du droit des sols qui caractérise les campagnes interroge ainsi les effets de la proximité sociale entre décideurs et publics-cibles, de la bureaucratie administrative restreinte et des pratiques d'arrangements entre acteurs territoriaux. En s'appuyant sur ce contexte politico-administratif particulier, cette thèse interprète les pratiques d'élaboration des plans locaux d'urbanisme (PLU) sous l'angle des injonctions à la mise en œuvre d'une planification durable de l'espace et de la transformation du cadre organisationnel de l’action publique territoriale. Depuis quelques années, le législateur renforce l'étendue des champs sociaux régulés par les documents locaux d'urbanisme et tend à faire de la préservation de l'environnement l'enjeu majeur de ces dispositifs. Mais cette dynamique « d'écologisation » des objectifs de l'action publique se déploie dans un contexte marqué par la remise en cause du modèle de co-administration des territoires entre les agents des services déconcentrés de l'État et les élus locaux. La vacance technique engendrée par ce recentrage de l'action des Directions départementales des Territoires n'est que partiellement compensée par l'intercommunalité rurale, les acteurs intermédiaires (chambre d'agriculture, parc naturel régional) ou le recours à une maîtrise d'œuvre privée. Cette recherche pose l'hypothèse de la diffusion d'un processus de « régulation locale » de la planification spatiale centrée sur le maire rural dont les mécanismes institutionnels questionnent la possibilité de produire localement une norme opérationnelle d'urbanisme rural durable. Pour investiguer cette assertion, nous nous appuyons sur une démarche de recherche-action organisée autour d'un outil d'aide à la décision baptisé « Système Intégré Urbanisme » (SIU). Celui-ci est développé dans le cadre de la révision de la charte du Parc naturel régional des Ballons des Vosges et expérimenté avec les élus de trois communes élaborant leur plan local d'urbanisme. Ce dispositif de recherche permet d'analyser en situation les caractéristiques du système de gouvernance des petites communes rurales, et notamment les effets de la proximité sociale sur le contenu de la norme locale de planification spatiale. Fondés sur des études de cas, les résultats présentés permettent une montée en généralité, mais doivent être nuancés afin de s'adapter à la diversité des mondes ruraux. À partir de ces matériaux empiriques, la thèse interroge en particulier trois aspects des tensions entre les enjeux globaux d'un urbanisme durable et une gestion locale du dispositif d'action publique. D'une part, la dynamique de « régulation locale » réorganise autour du maire rural l'équilibre des pouvoirs entre les acteurs institutionnels associés à l'élaboration du PLU. Elle reconfigure ainsi le référentiel cognitif de l'action publique locale en redessinant les contours du processus d'hybridation entre les connaissances des techniciens de l'action publique et les savoirs territoriaux des élus locaux. D'autre part, ce recodage des connaissances donne aux élus municipaux une plus grande marge d'action dans la définition des priorités locales. Ce faisant, il déplace les modalités habituelles de légitimation de la décision publique et renforce le poids des contraintes issues de leur proximité sociale avec les usagers de l'espace. Le maire rural se retrouve isolé à devoir arbitrer entre les injonctions croissantes à la réduction de la consommation des ressources naturelles, formulées par les techniciens de l'action publique, et les doléances locales de ses concitoyens à la pérennisation des droits à construire octroyés par les anciens plans d'occupation des sols. Cette situation questionne ainsi la capacité du processus de « régulation locale » à favoriser la production de normes locales d'urbanisme rural durable. Enfin, le recours aux outils techniques de l'action publique, et notamment aux instruments d'évaluation de la durabilité, apparaît comme une alternative à la réduction de la présence territoriale des agents publics. Mais nous montrons que par la nature transactionnelle des connaissances mobilisées, l'efficacité de cette médiation par les outils renforce, la plupart du temps, la nécessité d'une présence territoriale des institutions auprès des élus locaux. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Urbanisme rural durable, plan local d'urbanisme, communes rurales françaises, régulation locale, négociation, système technique d'aide à la décision, circulation des connaissances, pratiques territoriales, parc naturel régional

    Cartographie des interfaces habitat-forĂŞt, une approche spatiale pour estimer le risque d'incendie de forĂŞt

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    [Notes_IRSTEA]Numéro spécial de la revue sur l'Information géographique et gestion des risques, sous la direction de Garbolino, E.; Napoli, A.; Guarnieri, F. [Departement_IRSTEA]GT [TR1_IRSTEA]SET / RICOMEDNational audienceAssessing firerisk in wildland urban interfaces, where wildland and urbanization are in contact, is a need for preventing wildfire and mapping fire risk levels. The article presents a method allowing to define wildland urban interfaces types and to map them from SPOT 5 satellital imagery. The method uses remote sensing to product a good and up to date soil occupation map; it also uses ecological indices (diversity, aggregation) associated to density calculations of built areas. The typology so built of interfaces can be particularly useful for the services of fight to estimate fires ignition risks and the vulnerability of every type and to pull the operational consequences, but also for the services of prevention to draw up prevention plans taking into account in a more precise way the specific problem of the wild-land urban interfaces.Evaluer le risque d'incendie dans les interfaces habitat-forêt, zones où les espaces forestiers et urbains s'interpénètrent et forment des territoires plus ou moins complexes, est une nécessité en matière de prévention des incendies de forêts et de cartographie des niveaux de risque. L'article présente une méthode qui propose une définition de types d'interfaces ha-bitat-forêt et leur cartographie sur de grandes surfaces et à une grande échelle à partir d'images satellites SPOT 5 à très haute résolution. La démarche repose sur deux outils: d'une part la télédétection qui vise à produire une carte de l'occupation du sol à grande échelle, de qualité et à jour et d'autre part l'analyse spatiale qui se traduit par l'utilisation de certains indices de l'écologie du paysage (diversité, agrégation) mais aussi par des calculs de densité des zones bâties
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