1,892 research outputs found

    Le capital-risque et le rôle des grandes entreprises <br />aux Etats-Unis

    No full text
    Ce texte fut écrit à l'occasion du cinquantenaire de l'Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques (12 juin 2003). Une version différente et plus courte fut publiée sous le titre Les groupes industriels et le Capital Risque dans le numéro spécial de la revue Vie et Sceiencs économiques (revue de l'ANDESE) : n° 164 de juillet 2003.L'apparition et le développement d'un système de capital-risque soulèvent naturellement la question de la place ou de l'attitude des grandes entreprises vis-à-vis de celui-ci. Logiquement, et pour raisonner simplement, on peut considérer que les activités de ce système sont peu appréciées et potentiellement menaçantes pour les grandes entreprises en place. C'est le point de vue que nous conduit à avoir la thèse du premier Schumpeter. Mais le second Schumpeter, celui de Capitalisme, Socialisme et Démocratie, c'est-à-dire celui qui souligne les avantages et les limites de la R&D dans les grandes entreprises, peut nous amener à un point de vue opposé en observant que l'évolution du système exige et rend nécessaire un soutien fort à la création de start up.En fait, la réalité pourrait se situer entre ces deux points de vue. Nous estimons pouvoir plaider en faveur d'une troisième thèse qui pose un principe de complémentarité entre les grandes entreprises et un système de capital-risque. C'est ce que nous tentons d'argumenter ici en mettant en évidence la place et le rôle des grandes entreprises dans le capital-risque aux Etats-Unis. Nous examinons deux phénomènes ou manifestations du rôle que jouent les grandes entreprises dans le capital-risque aux Etats-Unis : le premier concerne les “ sorties ” (exits); l'autre les investissements en capital-risque des grandes entreprises (Corporate venture)

    Incertitude, rationalité et confiance dans les choix d'investissement : une analyse de la relation entre marchés financiers et capital-risque

    Get PDF
    La littérature consacrée aux déterminants du capital-risque insiste sur la relation positive existant entre le montant des fonds investis dans cette activité et la situation prévalant sur les marchés financiers. Cependant, au cours des dernières années, la relation entre marchés financiers et activité de capital-risque apparaît beaucoup moins claire : les comportements récents d'investissement des capital-risqueurs semblent s'être sensiblement et durablement déconnectés de l'évolution des marchés financiers. Nous avons choisi d'expliquer ce phénomène en fondant notre analyse sur un élément essentiel mais généralement négligé dans la littérature: la forme spécifique de rationalité adoptée par les capital-risqueurs dans leurs choix d'investissement. Pour ce faire, nous présentons un modèle, inspiré des approches en termes de rationalité limitée, formalisant les comportements d'investissement des sociétés de capital-risque. Ce modèle met en évidence les raisons pour lesquelles une société de capital-risque peut, en adoptant certaines règles de décisions rationnelles en situation d'incertitude, modifier sensiblement le volume et la forme de ses investissements au cours du temps. Nous analysons ensuite de manière statistique les caractéristiques de la relation entre l'évolution des marchés financiers et l'investissement en capital-risque sur la période récente en nous basant sur le cas de la France. Les résultats statistiques obtenus sont enfin interprétés à la lumière du modèle théorique que nous proposons.Venture capital, capital-risque, marchés financiers, rationalité, Heiner, myopie au désastre, heuristique de seuil, confiance

    Capital riesgo e innovación: un análisis en la comunidad europea

    Get PDF
    The figure of risk capital has turned into a current issue in economic life and literature, mostly when we analyse the financial sources of small and médium innovative compahies. This article is directed lo study the development of risk capital in different countries in the European Economic Community, using as a conducting thread of the analysis the supposed relation hetween Risk Capital and Innovation.La figure du Capital Risque est devenue un theme d'actualité dans la vie et la littérature économiques, surtout au moment d'analyser les sources de financement des petites et moyennes entreprises innovatrices. Le présent article s'oriente á étudier le développement du Capital Risque dans les différents pays de la Communauté Européenne, en utilisant comme fil conducteur de Tanalyse la supposée relation entre Capital Risque et Innovation

    Le capital-risque, accélérateur de croissance

    Get PDF
    and discusses the implications. The resulting synthesis provides new insights fo

    Venture capital in bank - and market - based economies

    Get PDF
    URL des Documents de travail : http://centredeconomiesorbonne.univ-paris1.fr/bandeau-haut/documents-de-travail/Documents de travail du Centre d'Economie de la Sorbonne 2011.25 - ISSN : 1955-611XThe determinants of venture capital investment have attracted a significant amount of attention from both academics and policymakers. We use a version of the Keuschnigg-Nielsen model for venture-capital-financed projects to condition our analysis on a reasonable set of exogenous variables but we focus on one determinant : financial market structure. The type of financial market structure (bank -or market-based) contributes substantially to explaining differences among countries with respect to the extent of venture capital investments in the initial business stages. We will use the cross country and time series variation from a panel of 19 industrial countries to support the hypothesis that venture capital thrives within market-based financial systems and is confined to an ancillary role in bank-based systems.Les déterminants du capital risque attirent l'attention des politiques comme des scientifiques. Nous utilisons un modèle de Keuschnigg et Nielsen pour guider le choix de nos variables exogènes même si nous concentrons notre analyse sur un seul déterminant : la structure financière. Le type de structure financière (basée sur les banques ou sur les marchés) contribue de manière substantielle à expliquer les différences selon les pays des premières phases d'investissement en capital risque. Nous utilisons un échantillon de 19 pays pour appuyer l'hypothèse que le capital risque prospère dans les économies basées sur les marchés alors qu'il est confiné dans un rôle secondaire dans les économies basées sur les banques

    Le capital-risque aux Etats-Unis: Structure et évolution du système

    No full text
    Rapport effectué dans le cadre d'une convention avec l'Institut CDC.Sur une période longue de trente années, l'évolution du capital-risque aux Etats-Unis est caractérisée par une montée en puissance progressive marquée par quelques cycles mineurs et débouchant sur un cycle d'une amplitude relative considérable entre 1995 et 2001. A partir des données primaires tirées de la base de données Venture Expert et de traitements originaux, nous apportons des éléments d'information quantifiés sur l'évolution du système de capital-risque aux Etats-Unis et, notamment, sur certains aspects de sa structure : place de l'intervention des groupes, types de fonds, places relatives du capital-risque et du capital-transmission, structure sectorielle des investissements, délais séparant les différents tours de table, nature et caractéristiques des sorties etc.Un certain nombre de règles et de normes ont joué un rôle important dans le franchissement d'étapes significatives du développement du système de capital-risque. Des événements exogènes également (taxation des gains en capitaux, règles prudentielles des Fonds de pension notamment). Ces éléments ont eu vraisemblablement un rôle plus important que l'évolution conjoncturelle. C'est parce que le système était en place et “ bien structuré ” dès le début des années quatre-vingt qu'il a pu occuper la place qui a été la sienne durant les années quatre-vingt dix. Dans une perspective dynamique et historique nous fournissons les éléments permettant de justifier la thèse selon laquelle le système capital-risque est un système dont l'émergence traduit un phénomène d'auto-organisation.Dans cette étude nous mettons à mal l'image banale du capital-risque présenté comme réservé au financement de sociétés très jeunes ou en cours de création dans des secteurs de pointe. Nous approfondissons également sa dimension industrielle. Nous mettons en évidence les trajectoires de certains secteurs et soulignons les enchaînements de cycles technologiques qui caractérisent la dynamique de longue période du système. La répartition des investissements en capital-risque entre secteurs de haute technologie les autres secteurs est également approfondie.L'étude comprend trois chapitres. Dans le premier nous rendons compte de la structure du système à partir de certains ratios et de l'évolution de quelques grandeurs agrégées. Nous analysons plus particulièrement les caractéristiques de l'activité des acteurs du système : les investisseurs, les Fonds, les sociétés de capital-risque et les compagnies bénéficiaires. Nous insistons sur les difficultés méthodologiques d'appréciation de ces caractéristiques. Dans le second chapitre nous mettons en perspective le fonctionnement du système de capital-risque en soulignant son rôle comme système de gestion de l'incertitude. Nous approfondissons certains aspects de son fonctionnement qui illustrent cette dimension ainsi que les interfaces entre ce système et la sphère industrielle. Nous soulignons la montée en puissance des sorties par acquisition alors que l'on évoque le plus souvent les sorties par introduction en bourse. Nous fournissons quelques arguments statistiques tendant à montrer que le comportement des groupes industriels, lorsqu'ils investissent en capital-risque, est analogue à celui des Fonds privés indépendants. Dans le troisième et dernier chapitre, nous abordons le système de capital-risque sous l'angle de la dynamique longue et des fluctuations

    Les facteurs stratégiques influençant l'évaluation des start-ups par les capitaux-risqueurs

    Get PDF
    International audienceA new venture valuation by venture capitalists is a particular delicate task, since they don't historical data to make a forecast. Guided by established theories in strategic management, the article proposes a theoretical rationale and develops an integrated theoretical framework to investigate new valuation. Statistical analyses are conducted on 184 rounds of venture capital financing accounting for 102 new ventures. The empirical results help to establish an initial linkage between the well-developed theories in strategic management and under-researched venture capital valuation practice.L'évaluation des start-ups par les capitaux-risqueurs est un exercice particulièrement délicat car ces entreprises ne possèdent pas d'historique sur lequel s'appuyer. Cette recherche propose un modèle explicatif dont l'objectif est de savoir si certains facteurs issus du champ du management stratégique peuvent expliquer l'évaluation d'une start-up par les capitaux-risqueurs. Les résultats proviennent d'analyses menées sur 184 tours de table de financement en capital-risque de 102 start-ups. Ils mettent en avant les facteurs liés à l'industrie, à l'entreprise ainsi qu'aux caractéristiques de l'entrepreneur et de son équipe entrepreneuriale qui déterminent l'évaluation des start-ups avant l'apport financier des investisseurs en capital-risque

    Le capital-risque aux Etats-Unis

    Get PDF
    Sur une période longue de trente années, l'évolution du capital-risque aux Etats-Unis est caractérisée par une montée en puissance progressive marquée par quelques cycles mineurs et débouchant sur un cycle d'une amplitude relative considérable entre 1995 et 2001. A partir des données primaires tirées de la base de données Venture Expert et de traitements originaux, nous apportons des éléments d'information quantifiés sur l'évolution du système de capital-risque aux Etats-Unis et, notamment, sur certains aspects de sa structure : place de l'intervention des groupes, types de fonds, places relatives du capital-risque et du capital-transmission, structure sectorielle des investissements, délais séparant les différents tours de table, nature et caractéristiques des sorties etc.Un certain nombre de règles et de normes ont joué un rôle important dans le franchissement d'étapes significatives du développement du système de capital-risque. Des événements exogènes également (taxation des gains en capitaux, règles prudentielles des Fonds de pension notamment). Ces éléments ont eu vraisemblablement un rôle plus important que l'évolution conjoncturelle. C'est parce que le système était en place et “ bien structuré ” dès le début des années quatre-vingt qu'il a pu occuper la place qui a été la sienne durant les années quatre-vingt dix. Dans une perspective dynamique et historique nous fournissons les éléments permettant de justifier la thèse selon laquelle le système capital-risque est un système dont l'émergence traduit un phénomène d'auto-organisation.Dans cette étude nous mettons à mal l'image banale du capital-risque présenté comme réservé au financement de sociétés très jeunes ou en cours de création dans des secteurs de pointe. Nous approfondissons également sa dimension industrielle. Nous mettons en évidence les trajectoires de certains secteurs et soulignons les enchaînements de cycles technologiques qui caractérisent la dynamique de longue période du système. La répartition des investissements en capital-risque entre secteurs de haute technologie les autres secteurs est également approfondie.L'étude comprend trois chapitres. Dans le premier nous rendons compte de la structure du système à partir de certains ratios et de l'évolution de quelques grandeurs agrégées. Nous analysons plus particulièrement les caractéristiques de l'activité des acteurs du système : les investisseurs, les Fonds, les sociétés de capital-risque et les compagnies bénéficiaires. Nous insistons sur les difficultés méthodologiques d'appréciation de ces caractéristiques. Dans le second chapitre nous mettons en perspective le fonctionnement du système de capital-risque en soulignant son rôle comme système de gestion de l'incertitude. Nous approfondissons certains aspects de son fonctionnement qui illustrent cette dimension ainsi que les interfaces entre ce système et la sphère industrielle. Nous soulignons la montée en puissance des sorties par acquisition alors que l'on évoque le plus souvent les sorties par introduction en bourse. Nous fournissons quelques arguments statistiques tendant à montrer que le comportement des groupes industriels, lorsqu'ils investissent en capital-risque, est analogue à celui des Fonds privés indépendants. Dans le troisième et dernier chapitre, nous abordons le système de capital-risque sous l'angle de la dynamique longue et des fluctuations.capital-risque ; Etats-Unis ; capital-investissement ; capital-transmission ; cycle du capital-investissement ; investissement ; innovation ; financement en capitaux propres ; gestion de l'incertitude

    Has Europe Been Catching Up? An Industry Level Analysis of Venture Capital Success over 1985 - 2009

    Get PDF
    After nearly two decades of U.S. leadership in the 1980s and 1990s, are Europe's venture capital markets in the 2000s finally catching up regarding the provision of financing and successful exits, or is the performance gap as wide as ever? Are we amidst overall dismal performance of the venture capital experience without any encouraging news? We attempt to answer these questions by tracking down over 40,000 venture capital--backed firms of six industries in 13 European countries and the U.S., and determine which type of exit - if any - each particular firm's investors have chosen between 1985 and 2009. Our empirical findings suggest that: (i) in terms of the number of venture capital-backed firms successfully going public, European venture capitalists have closed the gap with respect to the U.S., albeit as a result of a worse initial public offering performance overall; (ii) Europe continues to lag behind the U.S. by means of mergers and acquisitions, and in successful exits of seed/start-up and early stage firms, (iii) average investment and R&D are important determinants of venture capital success, but only have a positive impact after 2000; and (iv) idiosyncratic differences across industries seem to be more relevant than country-specific characteristics in explaining differences in performance.Venture capital, private equity, success rates, performance, IPOs.

    Capital risque, intervention publique et marché : le cas des biotechnologies françaises

    Get PDF
    L'objet de ce travail est de mettre en lumière les étapes de la construction en France d'un marché des « jeunes entreprises innovantes en biotechnologie ». Selon nous l'émergence de l'industrie des biotechnologies peut être considérée comme l'émergence d'un marché spécifique, où la demande est représentée par les jeunes entreprises et l'offre par les apporteurs de capitaux, privés et publics. L ‘analyse du marché des jeunes entreprises françaises innovantes en biotechnologie montre d'une part que si le capital risque joue un rôle essentiel au cœur de ce marché, comme acteur du financement privé, il ne peut être appréhendé de manière isolé. Son rôle est notamment indissociable de l'action des pouvoirs publics dans la mise en place d'une architecture institutionnelle. D'autre part, elle met en exergue le poids la spécificité de l'activité de biotechnologie - forte incertitude, processus de recherche longs et coûteux, nécessité de différentes formes de coopération et d'association - dans la structuration finale du marché et les conditions concrètes de son fonctionnement.Capital risque, biotechnologie, marché
    corecore