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    Les retours de la pudeur : Dans L’AffamĂ©e de Violette Leduc

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    L’AffamĂ©e (1948) est le deuxiĂšme rĂ©cit que Violette Leduc publie aux Ă©ditions Gallimard. Bien qu’il soit dĂ©diĂ© Ă  Jacques GuĂ©rin, le texte apparaĂźt comme une ode au nom cachĂ© de Simone de Beauvoir que l’auteure a aimĂ©e comme elle a aimĂ© Jacques GuĂ©rin : c’est-Ă -dire sans retour. Or, L’AffamĂ©e ne raconte pas uniquement le renoncement de la narratrice Ă  sa passion pour « Madame », il raconte aussi la passion de la narratrice pour le renoncement, inscrivant le rĂ©cit non seulement dans la lignĂ©e augustinienne de la confession littĂ©raire, mais encore en hĂ©ritier de la poĂ©sie mystique dans la tradition de la thĂ©ologie nĂ©gative. Tout en usant de « tact » Ă  l’endroit de la « pudeur » de « Madame », le monologue de L’AffamĂ©e devient en soi un moyen de connaissance, le texte donnant accĂšs Ă  une jouissance poĂ©tique. Ce sont « les retours de la pudeur », dont l’article analyse le travail auctorial, voire (aucto)biographique (du latin auctor qui signifie « celui qui augmente »).L’AffamĂ©e, published by Gallimard in 1948, is Violette Leduc’s second narrative. Although dedicated to Jacques GuĂ©rin, the text appears as an ode to the concealed name of Simone de Beauvoir, whom the author loved as she loved Jacques GuĂ©rin, that is to say: in vain. L’AffamĂ©, however, does not solely recount the narrator’s renouncement of her passion for “Madame”, it is also about the narrator’s passion for renouncement, placing the text not only in the lineage of literary confession Ă  la Augustine, but also in that of the mystic poem in the tradition of negative theology. While remaining tactful with respect to the “pudeur” of “Madame”, the monologuing itself in L’AffamĂ©e is a means of self-knowledge and poetic pleasure. These are the “retours de la pudeur” of which the article analyses the auctorial, not to say (aucto)biographical work (from the Latin auctor, meaning “one that increases”)

    Contribution à l'étude du distichiasis chez le chien : étude microscopique comparant 20 cas de lésions palpébrales avec un échantillon témoin.

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    Le distichiasis est une affection ciliaire commune dans l'espÚce canine qui se définit comme l'émergence d'un ou de plusieurs cils par l'orifice des glandes tarsales. Nous avons réalisé la synthÚse des données bibliographiques concernant l'épidémiologie, les symptÎmes, le diagnostic et le traitement du distichiasis. L'étiologie du distichiasis reste inconnue : le cil aberrant est-il produit par la glande tarsale ou ne fait-il qu'emprunter le canal excréteur de cette glande ? Comparant vingt cas de lésions palpébrales à un échantillon témoin, notre étude microscopique a permet de trancher entre les deux grandes hypothÚses connues. Ainsi, dans le distichiasis congénital, le cil aberrant est associé à la glande tarsale selon le schéma classique d'organisation d'un poil et de sa glande sébacée

    Table des matiĂšres et index analytique du volume VIII

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    La poĂ©sie — Pour l’ñme

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    Le Jugement dernier de Léon Delmont : déplacements du sacré dans La Modification de Michel Butor

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    The compartment in A Change of Heart is a secular space. However, the Sacred will gradually invade it through hallucinations of the narrator. Thus an unexpected and fantastic struggle led by the Pope, priests, cardinals, prophets and sibyls against Leon Delmont will cause a change of his initial decision, motivating and justifying the novel’s title

    La logique de la sidération auditive

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    Comment peut-on haĂŻr la musique, elle, qui, Ă  des Ă©poques trĂšs diffĂ©rentes, a souvent Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme un art suprĂȘme, voire angĂ©lique, donnant accĂšs Ă  des sphĂšres supĂ©rieures de la sensibilitĂ© cognitive ? Tel fut le cas notamment Ă  l’époque du romantisme allemand. Mais qui fait l’ange risque de faire la bĂȘte. Il se peut que les louanges adressĂ©es Ă  cet art divin couvent en mĂȘme temps une critique et pourquoi pas une haine Ă  son Ă©gard. Qu’en est-il de cette ambiguĂŻtĂ© inhĂ©rente Ă  la musiq..

    Les zinnias : Les relations mĂšre-fille et la problĂ©matique de l’enfant de remplacement dans l’oeuvre de Germaine GuĂšvremont

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    Les textes autobiographiques de GuĂšvremont font une large place Ă  sa mĂšre, Valentine Labelle, et aux relations mĂšre-fille. Ces textes sont de plus fascinants pour la façon dont s’y lit, en clair-obscur, l’ombre qui tomba, dĂšs avant sa naissance, sur leur relation, car une tierce figure apparaĂźt en filigrane : celle d’une autre Germaine, la soeur aĂźnĂ©e de la romanciĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e en bas Ăąge. Yvan Lepage a dĂ©couvert l’existence de cette « premiĂšre » Germaine GuĂšvremont et une recherche Ă  la SociĂ©tĂ© de gĂ©nĂ©alogie des Laurentides permet de confirmer que celle-ci, baptisĂ©e le 11 dĂ©cembre 1891 sous le nom de Marie Germaine Éliane, est nĂ©e le 9 dĂ©cembre 1891 et dĂ©cĂ©dĂ©e le 15 aoĂ»t 1892, Ă  l’ñge de huit mois et sept jours. NĂ©e huit mois aprĂšs ce dĂ©cĂšs, la romanciĂšre, baptisĂ©e du prĂ©nom de Marianne Germaine Grignon, fut donc un « enfant de remplacement ». Cet article analyse les rapports mĂšre-fille dans les fragments autobiographiques de GuĂšvremont et dans ses oeuvres de fiction, en montrant que ceux-ci sont marquĂ©s par la problĂ©matique de l’enfant de remplacement.The autobiographical texts of Germaine GuĂšvremont give considerable attention to her mother, Valentine Labelle and their mother-daughter relationship. The texts are all the more fascinating in the way they present, in chiaroscuro, the shadow that fell across their relationship even before her birth, a third figure appearing like a watermark behind the writing: an earlier Germaine, the novelist’s older sister who died as an infant. This “first” Germaine GuĂšvremont was discovered by Yvan Lepage, and research by the SociĂ©tĂ© de GĂ©nĂ©alogie des Laurentides confirmed that a Marie Germaine Éliane, baptized on December 11, 1891, was born December 9, 1891 and died August 15, 1892, at the age of eight months and seven days. Eight months after this death the novelist baptized as Marianne Germaine Grignon was born, and thus entered the world as a “replacement child.” This article examines the mother-daughter relationship revealed in GuĂšvremont’s autobiographical fragments and her fictional works and shows their preoccupation with the problematic of the replacement child
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