Flora et Vegetatio Sudano-Sambesic (E-Journal - Goethe-Universität Frankfurt am Main)
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    L\u27impact des aires protégées et des utilisations anthropogènes du sol sur la regeneration des terrains boisés à Acacia dans l\u27est du Burkina Faso

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    Regeneration success, persistence strategies (seedlings vs. coppicing), and population trend of Acacia spp. were tested under two land-use regimes in eastern Burkina Faso: (i) protected areas shielded to livestock grazing pressure, to logging, and using early annual fire as a management system; (ii) areas with high human impact (heavily and extensive livestock grazing, harvesting for wood and for medicinal plants). Generally, a good regeneration rate of Acacia species was observed in protected areas and a poor regeneration rate in areas with high human impact. Nevertheless, some species affiliated to the subgenus Aculeiferum as A. dudgeoni and A. polyacantha showed a good regeneration under both land use regimes. Juvenile plants less than 25 cm height of A. dudgeoni and A. gourmaensis increased by 116 to 50 % in areas with human impact as compared to their populations in protected areas. With SCD slopes varying from –0.40 to -0.70, the protected Acacia woodland displayed a stable population structure due to abundance of recruitment, and coppicing persistence (more common in the subgenus Aculeiferum) favoured by early annual fire. Consequently, the protected areas are favourable for Acacia woodland regeneration. Conversely, SCD slopes are positive or close to zero in areas of anthropogenic regime and showed a declining population, especially more marked with the subgenus Acacia due to permanent seed and seedling removal by livestock grazing. Nevertheless, the number of seedlings of some species was higher in areas under human pressure than in protected areas, especially for the subgenus Aculeiferum, improving the genetic variability and thus the long-term maintenance of the populationLe statut de la régénération, les stratégies de persistance et la dynamique des Acacia spp. ont été évalués suivant deux modes d’utilisation dans la région est du Burkina Faso: (i) les zones protégées soustraites du pâturage extensif et de la coupe du bois, mais sont parcourues annuellement par des feux précoces ; (ii) les zones à forte impact anthropique (fort pâturage extensif, exploitations humaines diverses). En général, les zones protégées montrent un taux de régénération élevé des Acacia spp. alors que les zones anthropogéniques présentent une faible régénération. Néanmoins, certaines espèces affiliées au sous genre Aculeiferum comme A. dudgeoni et A. polyacantha montrent une bonne régénération dans les deux modes d’utilisation des terres. La population juvénile de moins de 25 cm de hauteur des espèces tel que A. dudgeoni et A. gourmaensis est 116 à 50 % plus élevée dans les zones anthropisées que dans les zones protégées. Avec des pentes de régression variant entre -0.40 à -0.70 dans les zones protégées, les populations présentent une structure stable due à l’abondance des plantules, et des rejets de souches maintenues par les feux précoces (plus fréquent dans le sous genre Aculeiferum). Par conséquent, les zones protégées sont plus favorables à la régénération des formations d’Acacia. A l’opposé, les pentes de régression sont positives ou proche de 0 dans les zones anthropisées montrant des populations peu stables particulièrement pour le sous genre Acacia à cause du prélèvement des semences et des plantules due au pâturage extensif. Néanmoins, les plantules issues de la germination de certaines espèces du sous Aculeiferum sont plus nombreuses dans les zones anthropisées que dans les zones protégées et pourraient améliorer la variabilité génétique pour la conservation à long termes des peuplements

    Structure des ligneux des formations végétales de la Réserve de Pama (Sud-Est du Burkina Faso, Afrique de l’Ouest)

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    The analysis of ten plant communities and of the population structure of ten dominant species based on stem numbers per hectare and distribution sizes of corresponding populations revealed a high tree density for the Combretum nigricans community, the Anogeissus leiocarpus community, the Acacia hockii community and the A. dudgeoni community, and a comparatively low density of the communities of Gardenia ternifolia, of Vitellaria paradoxa, and of Piliostigma thonningii. The distribution of individuals into diameter classes revealed that all plant communities are stable, in other words able to maintain their area by natural regeneration. But the population structure of the dominant species showed many irregularities due to their ecological conditions, bush fires and elephant damages. However, ecological plasticity and biology of some species assigned them enough stable structures.L’analyse de dix groupements ligneux et dix espèces dominantes a été faite du nombre de tiges à l’hectare et des classes de diamètre des populations correspondantes. Il ressort que les groupements les plus denses sont ceux à Combretum nigricans Lepr. ex Guill. & Perr., Anogeissus leiocarpus (DC.) Guill. & Perr., Acacia hockii De Wild. et A. dudgeoni Craib. ex Holland, tandis que les moins denses sont ceux à Gardenia ternifolia Schumach. & Thonn., Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. et Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. La répartition des individus en classes de diamètre a révélé que tous les groupements sont stables, c’est-à-dire capables de se renouveler par la régénération naturelle. Mais la structure des espèces dominantes présente beaucoup d’irrégularités liées à leurs exigences écologiques, aux feux de brousse et aux attaques d’éléphants. Toutefois, la plasticité écologique et la biologie de certaines espèces leur confèrent assez de structures de populations stables

    Le Parc Urbain Bangr-Wéoogo: une aire de conservation de la diversité floristique au coeur de la ville de Ouagadougou, Burkina Faso

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    The results of 227 relevés taken in the urban park of Bangr-weoogo by applying the phytosociological approach of Braun-Blanquet (1932) show that the park, consisting mainly of forest formations, still has an important species richness in spite of the high human pressure caused by more than 1 million habitants in the surroundings. The total number of species is 327 comprising 117 woody species and 210 herbaceous species. The flora forms 11 plant communities and is mostly constituted by phanerophytes and therophytes. The phytogeographical distribution of species shows that Soudano- Zambesian and pantropical species are dominating.Les résultats de 227 relevés phytosociologiques selon l’approche phytosociologique effectuées au Parc Urbain Bangr-Wéoogo de Braun-Blanquet (1932) montrent que malgré son contexte de forte pression anthropique avec plus d’un million d’habitants aux alentours, cette forêt urbaine conserve encore de nos jours une diversité floristique appréciable avec 327 espèces inventoriées comprenant 117 espèces ligneuses et 210 espèces herbacées. Cette flore qui est répartie dans 11 groupements individualisés grâce aux espèces différentielles, est constituée essentiellement de phanérophytes et de thérophytes. La répartition phytogéographique des espèces montre leur appartenance à plusieurs empires phytogéographiques dominés par les espèces Soudano-Zambeziennes et Pantropicales. La richesse floristique du parc qui contraste avec son environnement, est le résultat d’une politique d’aménagement et de conservation efficace de la biodiversité initiée par l’Etat et ses partenaires depuis 1936

    Diversité et structure des groupements ligneux du parc national d’Arly (Est du Burkina Faso)

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    The diversity and structure of woody vegetation were studied in the national park of Arly in relation to the ecological conditions. After vegetation classification by DCA analysis, diversity parameters, density, basal area and size class distribution of each plant community were determined. We characterised 10 plant communities whose distribution is governed by a topo-edaphic gradient. The patterns of size class distribution show that the stands of all plant communities are in a stable situation. This result shows the adaptation of the vegetation units to the local environmental conditions as fire regime and soil properties. Woodlands of Tamarindus indica and Combretum paniculatum and riparian forests of Vitex chrysocarpa and Garcinia livingstonei possess the high est density and the highest diversity of tree species. In contrary, wooded grasslands of Euphorbia sudanica and Combretum niorense and humid wooded grasslands of Acacia sieberiana are very poor in species and their density is low. These results supported by correlation analysis show a significant relation between diversity and structure. Topo-edaphic conditions are one of the principal environmental factors which drive the diversity and the structure of plant communities.La présente étude menée sur la végétation ligneuse du parc national d’Arly a pour objectif de caractériser la diversité et la structure des différents groupements végétaux en relation avec les conditions écologiques. 243 relevés phytosociologiques ont été réalisés. Ces relevés font ressortir 109 espèces ligneuses et 10 groupements par la méthode d’analyse DCA. La diversité des groupements végétaux a été caractérisée par le calcul des indices de diversité. Pour chaque groupement ligneux, 10 relevés ont été choisis de manière aléatoire pour des mesures dendrométriques. Les individus dont le diamètre à 1,3 m du sol est supérieur à 5 cm ont été mesurés. La structure des groupements a été décrite à travers la répartition des individus en classe de diamètre, le calcul de la densité et de la surface terrière. La relation entre la diversité et la structure des groupements a été établie sur la base d’analyse de corrélation. Les groupements ligneux distingués sont répartis suivant le gradient topographique. L’analyse de la structure démographique en classe de diamètre montre que les peuplements des différents groupements végétaux sont stables, ce qui traduit leur adaptation aux facteurs écologiques stationnelles telles que le feu et les conditions de sol. Les forêts claires à Tamarindus indica et Combretum paniculatum et les forêts galeries à Vitex chrysocarpa et Garcinia livingstonei sont les formations les plus denses et les groupements ligneux les plus diversifiés. A l’opposé, les savanes arbustives clairsemées à Euphorbia sudanica et Combretum niorense et celles à Acacia sieberiana sont moins denses et constituent les groupements les plus pauvres en espèces. Ainsi, il existe une relation entre la diversité et la structure des groupements des formations ligneuses. Les conditions édaphiques et topographiques occupées par ces groupements expliquent à la fois leur diversité et leur structure

    Diospyro-Khayetalia senegalensis ord. nov. dans le Parc Régional du W du fleuve Niger

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    The shrubby vegetation close to water bodies was documented and analysed by 34 phytosciological observations, beginning September 2001 to December 2003; the Braun Blanquet phytoecological method was used. Two vegetative associations were depicted: Feretio-Khayetum senegalensis and Celtido-Diospyroetum mespiliformis. To regroup them, a new alliance and a new order were created. They consisted of Feretio-Khayion senegalensis and Diospyro-Kyayetalia senegalensis. This order assembled the in valley groupings of the transitional sudano sahelian zone and was considered as a geographic variance of Pterygotetalia Lebrun and Gilbert 1954. As well as the Diospyro-Khayion senegalensis all. nova was considered as a geographic variance of Khayo-Pterygotion Schmitz 1950 and of Psychotrio-Tecleion Schmitz 1971.Les végétations arbustives des voisinages des cours d’eau ont été étudiées à partir de 34 relevés phytosociologiques réalisés entre septembre 2001 et décembre 2003, en utilisant la méthode phytosociologique de Braun Blanquet. Deux associations végétales en sont décrites: Feretio-Khayetum senegalensis et Celtido-Diospyroetum mespiliformis. Une alliance nouvelle et un ordre nouveau sont créés pour les regrouper. Il s’agit du Feretio-Khayion senegalensis et du Diospyro-Khayetalia senegalensis. Cet ordre rassemble les groupements vallicoles de la zone de transition soudano sahélienne et est considéré comme vicariante géographique du Pterygotetalia Lebrun et Gilbert 1954. Aussi, le Diospyro-Khayion senegalensis all. nov est consirédéré comme vicariante géographique du Khayo-Pterygotion Schmitz 1950 et du Psychotrio-Tecleion Schmitz 1971

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