7,654 research outputs found

    Investment in Information and Communication Technologies: an Empirical Analysis

    Get PDF
    Recent economic literature has identified sizeable differences across industrialised countries in the diffusion of Information and Communication Technologies (ICTs) throughout the production structure. This paper addresses the question of whether differences in the price elasticity of demand for ICTs could explain why Europe lags behind the United States in terms of ICT diffusion. We use annual macroeconomic data covering the period 1975-2001 and consider five countries: France, Germany, the Netherlands, the United Kingdom and the United States. Europe's lag in ICT diffusion does not appear to be linked to cross-country differences in the price elasticity of demand for ICT products. Our results suggest that at least part of the gap in ICT diffusion should be ascribed to more structural cross-country differences. The estimated value of the price-elasticity of computer hardware and software is generally lower than -1 which, given the decline in the relative price of these products, explains the increase in their share of investment expenditure and GDP. This situation is characteristic of a diffusion stage and is necessarily temporary.ICT ; Investment ; Factor demand

    Élasticité de la demande de logement au Canada : Nouveaux résultats sur des données désagrégées

    Get PDF
    L’estimation des élasticités de la demande de logement a été l’objet d’un nombre important d’articles tant au Canada qu’aux États-Unis. Cet intérêt a été entretenu principalement par l’écart des résultats observé d’une étude à l’autre et par la diversité des problèmes économétriques à laquelle conduit ce genre d’estimation. Le présent article, tout en poussant l’investigation un peu plus loin, a l’avantage d’utiliser un échantillon de données individuelles dans les deux plus grandes zones métropolitaines au Canada : Montréal et Toronto. De plus, la spécification du modèle incorpore une variable prix obtenue à partir de l’estimation d’une fonction de prix hédonique.L’article fait d’abord la revue des principaux problèmes économétriques que soulève ce genre d’estimation, et présente ensuite la spécification du modèle finalement retenue aux fins de l’estimateur. Nos résultats montrent que le biais dans l’élasticité-revenu consécutif à l’exclusion de la variable prix dans l’équation de demande est relativement faible par rapport à celui qu’entraînerait une mesure inappropriée du revenu ou encore des dépenses de logement.The estimation of housing demand elasticities was the object of numerous studies in Canada as well as in U.S. Such an interest has been fostered by the econometric problems involved in such estimations and the large variance in the results obtained. The present article has the advantage over many of these previous studies to use a sample of individual households in the two largest metropolitan area in Canada: Montreal and Toronto. Moreover, the specification of the disaggregated demand model includes a price variable obtained from the estimation of an hedonic price equation.Following a review of the main econometric problems raised by such an estimation, the specification of the model used in this study is presented. Our results show that the bias in income elasticity generated by the exclusion of the price variable in the demand equation based on micro data is relatively small and that the use of inappropriate variables as measures of income or housing expenses might have a considerably larger effect

    Baisse de l'euro et désinflation compétitive:Quel pays en profitera le plus ?

    Get PDF
    Pendant près de 2 ans, entre le milieu de l’année 2012 et 2014, l’euro s’est apprécié face aux principales monnaies du monde. Depuis le mois de mai 2014, cette tendance s’est inversée : en quelques mois la monnaie européenne s'est notamment dépréciée de près de 10 % par rapport au dollar. Il s'agit dans cette étude d’anticiper les effets macroéconomiques (impact sur le PIB, sur les prix et sur l’emploi notamment) à attendre de cette dépréciation de l'euro. La relance de la croissance à court terme en zone euro via une dépréciation du taux de change effectif de l'euro permettrait en effet de lutter contre la déflation et de limiter les politiques non coopératives de désinflation compétitive menées dans le sud de l’Europe. Pour ce faire, nous présentons les résultats de la ré-estimation du bloc du commerce extérieur français (prix et volume des exportations et des importations) figurant dans le modèle macroéconomique emod.fr de l’OFCE. L’estimation conjointe des équations des volumes et des prix d'exportations et d'importations s’avère nécessaire et permet d’obtenir un effet bouclé d’une variation du taux de change effectif sur les volumes d'importations et d’exportations. La prise en compte des comportements de marge des importateurs et des exportateurs tend ainsi à limiter l’effet d'une variation du taux de change effectif sur les volumes d'importations et d’exportations lorsque ceux-ci ont un faible pouvoir de marché. Nous réitérons cette démarche sur les données de pays partenaires et concurrents de la France : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Les élasticités obtenues sont cohérentes avec la littérature sur le sujet. Nous comparons ensuite l’incidence d’une dépréciation de l’euro sur les différentes économies étudiées en distinguant le commerce intra-zone et le commerce extra-zone euro, et nous présentons une analyse plus fine sur l'économie française grâce à l’utilisation du modèle emod.fr. Il ressort des simulations qu'au sein de la zone euro, l’Espagne aurait le plus à gagner à la fois d’une dépréciation du taux de change de l’euro face aux autres monnaies, mais aussi d’une politique de désinflation compétitive

    Commerce vertical et propagation des chocs de prix:Le cas de la zone euro

    Get PDF
    La décomposition des chaînes de valeur internationales est un aspect important de la mondialisation. Partant d’une hypothèse d’inflation par les coûts, nous examinons la propagation des chocs d’offre sur les prix à partir des tableaux Input-Output mondiaux. Le modèle de Leontief adapté dans le cadre d'une économie monde nous permet d'analyser empiriquement l’impact de chocs de change et de productivité sur la zone euro et sur le reste du monde lorsque ces chocs émanent de la zone euro. Nous montrons que la diffusion des chocs opère principalement au premier tour et dépend de la part des inputs importés dans la production ou les exportations. En outre, les chocs de change sont en partie compensés par une modification des prix des inputs ce qui, en cas d'appréciation, limite la perte de compétitivité. L'ampleur de cette compensation n'est pas négligeable et elle est d’autant plus élevée que les pays de la zone euro sont ouverts. Elle est ainsi plus forte pour l’Allemagne (avec une élasticité des prix d’exportation à un choc de l’euro de -9 %) que pour la France (-8 %). L’impact des chocs de productivité est plus important que celui des chocs de change en raison d’un effet de résonance domestique avant leur diffusion internationale. Parmi les grands pays, l’Allemagne est celui qui bénéficie le plus des chocs positifs de productivité émanant des PECO hors zone euro : dans ce cas, l’élasticité de ses prix d’exportation est de 6 % contre 2,5 % pour la France

    L’aboutissement de la zle entre l’Algérie et l’ue, quel impact sur l’économie Algérienne ?

    Get PDF
    Dans notre étude, nous évaluons quantitativement l’impact de l’achèvement de la zone de libre-échange entre l’Algérie et l’Union européenne prévue pour 2020, sur l’économie algérienne à travers la construction d’un modèle d’équilibre général calculable MEGC statique. Notre MEGC est développé à partir d’une matrice de comptabilité sociale MCS désagrégée et adaptée à l’économie algérienne, construite sur la base des données de l’office national des statistiques ONS et désagrégée en 19 secteurs d’activité. Les résultats de nos simulations mettent en exergue les répercussions de l’abolition des droits de douane sur les produits européens sur les principaux agrégats macroéconomiques (composantes du PIB), mais aussi les impacts sectoriels seront analysés afin d’appréhender la réallocation des ressources vers les secteurs non échangeables ou encore vers le secteur des hydrocarbures (exportable). Les résultats traduisent la nécessité de faire un arbitrage entre les pertes de revenus à court terme, la diminution du PIB et du bien-être d’un côté et le soutien des dépenses d’investissement qui peuvent avoir un retour positif à long terme. Mots Clés : ZLE, MEGC, MCS, politique commerciale

    Influence du prix de l'eau potable sur la consommation des usagers domestiques en France

    Get PDF
    Élasticité des consommations d'eau vis-à-vis du prix. Cet article analyse la façon dont les consommations des usagers domestiques des services d'eau sont influencées par le prix du service.Les calculs d'élasticité s'appuient sur des données de prix du service et de consommation domestique par habitant issues d'enquêtes qui ont été menées entre 1975 et 1990 auprès d'un grand nombre de services d'eau français (entre 500 et 1 362 services desservant de 8 à 17 millions d'usagers).Les calculs d'élasticité vis-à-vis du prix sont menés suivant les deux méthodes classiquement utilisées : par observation des évolutions des consommations domestiques qui font suite à une forte augmentation du prix du service et par observation des écarts de consommation qui existent à un moment donné entre des services dont les usagers sont soumis à des prix différents. Plusieurs calculs sont ainsi menés suivant des méthodes différentes et portant sur des jeux de données différents. La taille importante des échantillons permet de mettre en évidence la relation entre consommation et prix sans avoir à connaître les éléments autres que le prix qui influencent les consommations et dont l'évaluation est toujours difficile et critiquable.Les résultats obtenus sont remarquablement convergents et montrent que les usagers domestiques réalisent un ajustement faible mais réel au prix du service. Ils indiquent également que la diminution des consommations constatée suite à une augmentation du prix du service peut s'étaler sur plusieurs années et qu'elle a un effet durable.After a three-year period of drought in France, many debates have been held on water supplies. The price of public water utilities is considered as means to improve solutions of quantitative and even qualitative problems of water supplies. Surprisingly, only one study has been published in France on the real influence of public water utility price on domestic water consumption.Different evaluations of domestic water consumption price elasticity are presented. They use the (price, consumption) data from a national panel of 500 public water utilities for the years 1975, 1980, 1985 and 1990, and front an even larger sample of 1362 public water utilities for the years 1975 and 1980.Domestic water consumption for each utility is computed as the volume of water sold to domestic users (industrial and agriculture consumption are ignored) divided by the number of permanent equivalent inhabitants. The number of permanent equivalent inhabitants is the total of bath permanent inhabitants and seasonal inhabitants weighted with the annual duration of their stay.The measure of the price for the public water utilities used is the price that a domestic user pays for an annual consumption of 100 cubic meters, free of taxes. This price does net include the price paid for public sewerage.The evaluations of elasticity are carried out in two different ways : time series and cross-sectional. In the time series approach, the evolution of the domestic water consumption for the utilities which have raised their price sharply between one year of observation and the next is compared with that of utilities whose price has remained constant (in constant value) during the same period. For each of the three periods considered (1975-1980, 1980-1985 and 1985-1990), the evolution of the consumption for the utilities that have raised their price appears to be lower. Values of short-term elasticity between - 0,11 and - 0,17 can be derived from this statement. The evolution up to 1990 of the consumption of the utilities that had raised their price between 1975 and 1980 shows that the total effect on consumption of a price increase can take 5 to 10 years to be completed. A long-term price elasticity of -0,33 can then be calculated. The fact that the price for public sewerage is not taken into account is assumed to be a source of small under-estimation for the results of elasticity that are found.In the cross-sectional approach, thanks to the important quantity of data (price, consumption) that are available for 1975 and 1980 (1336 data points for each year), it is possible to show a relation between domestic water consumption and price for different utilities for bath 1975 and 1980 without any additional information factors other than price that can influence water consumption. The method used consists of dividing the 1336 utilities into 8 groups of services whose prices are similar. For each group, the average price and average consumption is computed. The important number of utilities and users that each group represents minimizes the influence of factors other than price that can influence domestic water consumption. The influence of the price paid for public sewerage is globally taken into account for each group of services through the proportion of users who benefit from public sewerage. Public sewerage price is considered to represent 45 % of the group average price for water utilities. The values of elasticity that can be deduced, which are between short-and long-term elasticity, vary from - 0,23 to - 0,29.The hypothesis of rational consumer behaviour implies that consumers should react to the marginal price at their own level of consumption, rather than to the average price. However in France, marginal price and average price for one utility are very close, due to the tariff structure and, in tact, consumers probably react as much to average price as to marginal price.Taxes that can overcharge consumers bill were unknown - it was impossible to take them into account - but they are judged to be low enough not to change the values of elasticity that were found.The different methods for the calculation of price elasticity, which are presented here for several series of data, give results which are close to each other. Comparison with results from other studios that are available, especially those from the United States, is difficult because the dispersion of the values found is large. Nevertheless our results can be judged rather close to most of the other comparable results found abroad

    Les déterminants des migrations dans l’espace européen : une prime aux effets de réseaux.

    Get PDF
    Flux migratoires; Marchés du travail; Réseaux; Migrations internationales; Union européenne;

    Fallait-il appliquer la taxe carbone aux carburants routiers ?

    Get PDF
    International audienceLa forte fiscalité qui frappe les carburant routiers en France et dans plusieurs pays d'Europe justifierait que ceux-ci soient exemptés de la taxe carbone. En effet, contrairement aux autres taxes internalisantes, la taxe carbone appliquée aux carburants consommés par les ménages a un coût économique supérieur au bénéfice attendu en matière de réduction des émissions. Elle a aussi pour effet d'accentuer le caractère régressif de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) en frappant plus lourdement les ménages les plus pauvres. Faut-il appliquer la taxe carbone aux carburants routiers ? À notre avis, oui, mais de façon symbolique, c'est à dire en réduisant d'autant la TIPP sur les carburants. C'est la politique qui a été mise en œuvre en Suède, où le poids de la taxe carbone dans le prix d'un litre de carburant a été fixé à une trentaine de centimes sans en affecter le prix parce que les taxes spécifiques qui frappaient les carburants ont été réduites en conséquence lors de l'instauration de la taxe carbone

    Canal des provisions bancaires et cyclicité du marché du crédit

    No full text
    International audienceRésumé : Des travaux empiriques portant sur les comportements de provisionnement des banques montrent que les provisions pour pertes évoluent de façon contracyclique. Ce fait stylisé est intégré dans un modèle théorique déterminant le comportement d'une banque représentative sur le marché du crédit. Le modèle et les simulations réalisées montrent que les modi…cations du coût de provisionnement supportées par la banque à travers un cycle économique ampli…ent les uctuations sur le marché du crédit. Deux mécanismes sont identi…és pour éliminer cette e¤et d'ampli…cation. D'un point de vue réglementaire, l'adoption d'un système de provisionnement dynamique représente une première solution. Au niveau de la banque, la constitution d'un "coussin de sécurité" en capital bancaire représente une seconde solution. Abstract :The literature on provisioning bank behaviour shows that loan loss provisions are counter-cyclical. Based on this stylised fact, this paper develops a partial equilibrium model of a banking …rm that analyzes how provisioning rules inuence credit market uctuations. The model and the simulations show that a backward-looking provisioning system ampli…es the uctuations in the credit market over an economic cycle. Two solutions are proposed to remove this bank provision channel. First, the regulatory authority can implement a forward-looking provisioning system. Second, if a backward-looking provisioning system rules are implemented, banks can build a capital bu¤er to cover the expected losses which are not covered by loan loss reserves
    • …
    corecore