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Una mirada sobre "La Zona - Propiedad Privada"
Quelques années après la sortie du film « La Zona – propriété
privée », cet article décrypte quelques éléments de la fiction
pour revenir sur les causes et les conséquences socio-urbaines
du développement massif des enclaves résidentielles. Le
contraste du dehors et du dedans, les stratégies d’enfermement,
la constitution de communautés d’intérêts et l’entre-soi sont mis
à mal par la révélation de la violence inhérente à des choix
court-termistes d’habitants qui se murent pour conjurer leur
peur et préserver leur confort. Entre ouverture et fermeture, il
existerait un entre-deux où l’on pourrait tisser des en-communs
avec les fils qui relient les mondes.Algunos años después del estreno del largometraje “La Zona -
propiedad privada", este artĂculo busca describir algunos elementos
presentes en la ficciĂłn para retornar sobre el estudio de las
causas y las consecuencias socio-urbanas del desarrollo masivo de
enclaves residenciales privados. El contraste entre el adentro y el
afuera, las estrategias de encerramiento, la constituciĂłn de comunidades
que tienen los mismos intereses y el vivir “entre nosotros",
son de puestos en tela de juicio por la revelaciĂłn de la violencia
inherente a las elecciones de corto plazo de los residentes de estos
barrios que se encierran para contener su miedo y preservar su
confort. Es asĂ que entre el adentro y el afuera, existirĂa un “entre los
dos", que podrĂa construirse gracias al comĂşn de los jĂłvenes que
enlazan estos dos mundos.Fil: Vuaillat, Fanny.
Francia. Université Grenoble Alpes.Fil: Couic, Marie-Christine.
Francia. Université Grenoble Alpes
À la recherche d’un coin de paradis ? Paroles habitantes au Clube de Campo de Alvorada Aldeia (Camaragibe – PE, Brésil)
Le Clube de Campo Alvorada est un club de fin de semaine datant des années 60 où depuis quelques temps, des habitants de Recife viennent s’installer à l’année. Une dizaine d’entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de ces nouveaux habitants afin de faire émerger les figures de cette nouvelle manière d’habiter. L’image d’un lieu rêvé ou d’un coin de paradis est omniprésente dans les discours et pour protéger cet endroit, l’organisation, la discipline et la sécurité sont essentielles. En outre, si l’homogénéité sociale est primordiale pour préserver la tranquillité du lieu, les membres du club semblent former une communauté d’intérêts plus qu’une communauté affinitaire. Aussi, l’échelle résidentielle apparaît-elle comme maitrisable par les habitants bien qu’ils se plaignent fortement des modalités de gestion. Enfin, il existe parfois un sérieux décalage entre le rêve d’habiter et les déceptions du quotidien. Les discours habitants sont aussi faits d’une désillusion qui apparaît au fil du temps.Clube de Campo Alvorada was a week-end country club when it originally opened back in the Sixties. Inhabitants of Recife have been progressively taking residence in this place over the recent years. Around ten in-depth interviews were carried out with new users in order to identify what is motivating the seek for this new way of residency. The idea of a dreaming place, like a kind of paradise is redundantly omnipresent. Organisation, order and security are essential to protect this paradise. Although social homogeneity is equally paramount in order to keep the place peaceful, the members express more a community of interests than a community of affinity. Moreover, the residential scale is primarily the scale of the space which the inhabitants can keep control of, although they might complain the management modes. Lastly, there is sometimes a gap between the dream of living there and the disappointments of the day to day routine. The inhabitants’ words are also made of this disillusion that appears as time goes
Les logiques sécuritaires dans le discours des promoteurs et des résidants des ensembles résidentiels fermés : l’exemple de Nantes
Les logiques sécuritaires participent-elles de la construction de l’argumentaire légitimant la multiplication des dispositifs de fermeture de l’espace résidentiel en France ? L’analyse des représentations du phénomène, basée sur l’approche discursive (seize entretiens de promoteurs français et vingt auprès d’habitants de deux résidences closes et sécurisées de l’agglomération nantaise) permet de répondre à la question. Quatre idées fortes ressortent : le consensus ou l’indifférence autour de la fermeture résidentielle dans les discours, la banalisation sécuritaire dans les discours promotionnels, un rapport ambigu à la fermeture et à la sécurisation dans les discours des résidants, enfin l’absence d’illusion sur l’efficacité de la sécurisation dans les discours.Do security logics take part of the selling arguments legitimating the multiplication of fencing and protection devices in residential areas across France? An analysis of the representations of the phenomenon, out of an interviewed-based approach (sixteen in-depth interviews with French property developers and twenty ones with dwellers of two fenced and protected residences in the Greater Nantes Area), makes some answers possible to this question. Four main points arise: consensus or indifference about residential fencing, security evidence in the property developers’ arguments, ambiguous relations with fencing and security within dwellers’ discourses and at last, lack of illusion regarding the effectiveness of the security approach
Perles en poches. Imaginer Rive-de-Gier
Ce dossier présente le résultat des réflexions communes entre les étudiants de deux masters de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble composante de l’Université Grenoble-lpes. Il s’agit d’étudiant en première année de master UHCI (Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale) et en seconde année de master Urbano. Ce carnet est un des supports de travail d’atelier de projet réalisé à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (Université Grenoble-Alpes). Arpentant la ville et ses alentours à intervalles réguliers à partir du mois d’octobre 2015, une trentaine d’étudiants en Master dont le thème d’atelier porte sur la vallée du Gier et son lien aux montagnes alentours.Ce dossier présente le résultat des réflexions communes entre les étudiants de deux masters de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble composante de l’Université Grenoble-lpes. Il s’agit d’étudiant en première année de master UHCI (Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale) et en seconde année de master Urbano. Ce carnet est un des supports de travail d’atelier de projet réalisé à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (Université Grenoble-Alpes). Arpentant la ville et ses alentours à intervalles réguliers à partir du mois d’octobre 2015, une trentaine d’étudiants en Master dont le thème d’atelier porte sur la vallée du Gier et son lien aux montagnes alentours
Perles en poches. Imaginer Rive-de-Gier
Ce dossier présente le résultat des réflexions communes entre les étudiants de deux masters de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble composante de l’Université Grenoble-lpes. Il s’agit d’étudiant en première année de master UHCI (Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale) et en seconde année de master Urbano. Ce carnet est un des supports de travail d’atelier de projet réalisé à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (Université Grenoble-Alpes). Arpentant la ville et ses alentours à intervalles réguliers à partir du mois d’octobre 2015, une trentaine d’étudiants en Master dont le thème d’atelier porte sur la vallée du Gier et son lien aux montagnes alentours.Ce dossier présente le résultat des réflexions communes entre les étudiants de deux masters de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble composante de l’Université Grenoble-lpes. Il s’agit d’étudiant en première année de master UHCI (Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale) et en seconde année de master Urbano. Ce carnet est un des supports de travail d’atelier de projet réalisé à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (Université Grenoble-Alpes). Arpentant la ville et ses alentours à intervalles réguliers à partir du mois d’octobre 2015, une trentaine d’étudiants en Master dont le thème d’atelier porte sur la vallée du Gier et son lien aux montagnes alentours
Diagnostic : Rive-de-Gier
Travail réalisé par : Etudiants Master 1 Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale - Institut d’Urbanisme de Grenoble 2014/2015 : Aggoun Younes, Asathal Capucine, Baldazzini Lizzie, Barroche Alexia, Chaniol Cécile, Chiron Paul, Colas Isabelle, Collet Pauline, Gada Brittany, Gautier Ancelin, Guimon Marjorie, Hemeimat Rawan, Houllière Colline, Kafi Sandy, Lecroère Chloé, Magoarou Nathan, Monneau Alexis, Ounda-Meybi Mélodie, Talon Marion, Voisin LaetitiaCe dossier présente le résultat des réflexions communes entre les étudiants de deux masters de l’Institut d’Urbanisme de Grenoble composante de l’Université Pierre-Mendès-France (sciences humaines & sociales). Il s’agit d’étudiant en première année de master UHCI (Urbanisme, Habitat et Coopération Internationale) et en seconde année de master Urbano. Depuis le mois de septembre 2014, les étudiants ont effectué un diagnostic du territoire à travers des exercices de statistiques, d’études de la morphologie urbaine, d’observations des usages et des ambiances d’espaces publics du centre-ville (UHCI) et des analyses sensibles de l’ensemble de la vallée (Urbano). Ces exercices ont demandé aux étudiants de se déplacer à plusieurs reprises sur le terrain entre octobre et janvier 2015. Un atelier a été organisé du 19 au 23 janvier 2015 à Rive-de-Gier conjointement entre les deux masters afin d’approfondir nos recherches et études par le prisme de quatre grands thèmes (Communauté & Identité; Espaces de loisirs & Sociabilité ; Nature & Ressources ; Métropolisation; Environnement bâti & Modes de vie). Conscients de l’importance de la collaboration, certain de nos travaux ont été publiés sur le laboratoire numérique Voyage-s dans la vallée, mis en place par un des commanditaires (l’équipe de recherche d’un projet PUCA « Expertises partagées dans la ville ordinaire »)
Typologie et représentations des ensembles résidentiels fermés ou sécurisés en France
Cette contribution vise dans un premier temps à réaliser un recensement des programmes fermés avec contrôle des accès en France. Puis, une typologie des ensembles fermés a été mise en œuvre. Enfin, l'article s'oriente vers une étude des représentations qui ont cours à propos des ensembles résidentiels fermés, par une analyse des discours produits par les principaux acteurs concernés par le phénomène : les promoteurs, les résidants de ces complexes fermés et enfin les élus et techniciens en charge de l'urbanisme ou de l'habitat
Les rues fermées : du collectif à la collectivité. Regards croisés Nantes/Recife
International audienceThe article analyses restricted and gated streets in both different context, Nantes in France and Recife in Brazil. This double analysis minimizes the effects of context and tries to perceive generic meaning in the restricted city. Starting from observations and interviews with the representatives of local authorities and the dwellers, several examples are used to understand the installation of an obstacle which creates a border and imposes negotiation (not necessarily free from tensions) between the dwellers group to be formed and the local authorities. This limit preserves a community of interest, more than a social affinity community. This kind of stability can be frictional or based on a soft consensus. Nevertheless, the ambiguous view of the public local authorities contains space for negotiation. This negotiation initiates urban governance based on malleable and porous borders (physical and legal).Cet article propose une analyse des rues fermées, publiques ou privées, dans deux contextes différents, Nantes en France et Recife au Brésil. Ce double regard analytique permet de s'extraire des effets de contextes pour tenter de percevoir le sens commun de ces rues dans la fabrique de la ville fermée. A partir d'une série d'observations et d'entretiens auprès de responsables techniques ou politiques des pouvoirs publics locaux, ainsi qu'auprès d'habitants, plusieurs rues fermées servent à appréhender la manière dont l'installation d'un obstacle au passage instaure une frontière qui impose un rapport négocié, non exempt de frictions, du collectif à constituer à la collectivité. Cette limite ne sert pas tant un entre-soi affinitaire, qu'elle ne préserve des intérêts communs, pour lesquels il s'agit de former un collectif. Il faut donc trouver un équilibre, qui s'avère être soit frictionnel, soit établi sur la base d'un consensus a minima. Mais les pouvoirs publics, avec un discours ambigu, laisse des marges de manœuvre à une négociation en initiant une gouvernance urbaine sur les bases de frontières, physiques et juridiques, malléables et poreuses
Les rues fermées : du collectif à la collectivité. Regards croisés Nantes/Recife
International audienceThe article analyses restricted and gated streets in both different context, Nantes in France and Recife in Brazil. This double analysis minimizes the effects of context and tries to perceive generic meaning in the restricted city. Starting from observations and interviews with the representatives of local authorities and the dwellers, several examples are used to understand the installation of an obstacle which creates a border and imposes negotiation (not necessarily free from tensions) between the dwellers group to be formed and the local authorities. This limit preserves a community of interest, more than a social affinity community. This kind of stability can be frictional or based on a soft consensus. Nevertheless, the ambiguous view of the public local authorities contains space for negotiation. This negotiation initiates urban governance based on malleable and porous borders (physical and legal).Cet article propose une analyse des rues fermées, publiques ou privées, dans deux contextes différents, Nantes en France et Recife au Brésil. Ce double regard analytique permet de s'extraire des effets de contextes pour tenter de percevoir le sens commun de ces rues dans la fabrique de la ville fermée. A partir d'une série d'observations et d'entretiens auprès de responsables techniques ou politiques des pouvoirs publics locaux, ainsi qu'auprès d'habitants, plusieurs rues fermées servent à appréhender la manière dont l'installation d'un obstacle au passage instaure une frontière qui impose un rapport négocié, non exempt de frictions, du collectif à constituer à la collectivité. Cette limite ne sert pas tant un entre-soi affinitaire, qu'elle ne préserve des intérêts communs, pour lesquels il s'agit de former un collectif. Il faut donc trouver un équilibre, qui s'avère être soit frictionnel, soit établi sur la base d'un consensus a minima. Mais les pouvoirs publics, avec un discours ambigu, laisse des marges de manœuvre à une négociation en initiant une gouvernance urbaine sur les bases de frontières, physiques et juridiques, malléables et poreuses
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