184 research outputs found

    The Network-Firm as a Single Real Entity: Beyond the Aggregate of Distinct Legal Entities

    Get PDF
    This paper intends to depart from a critique of the nexus of contracts theory of the firm endowed with its moral personification to propose some theoretical foundations of the firm as a real entity. Some old legal views of the corporation are mobilized to complete the conceptual vacuity of economic theories. This provides crucial insights for modern complex organizations such as the network-firm. The integrating and unifying role of intra-network power relationships is then emphasized and some law and economics of the network-firm are ultimately proposed to clarify the argument that the network-firm − as the firm stricto sensu − is a singular real entity composed from distinct legal entities.Law and economics, contract theory of the firm, network-firm, legal fiction, real entity

    La démocratisation de l’entreprise dans la société : pensons un capitalisme plus juste

    Get PDF
    Grenoble : Centre de recherche en économie de GrenobleCet essai vise à comprendre comment l’entreprise en tant qu’entité économique, sociale et politique peut contribuer à l’émergence d’un nouveau capitalisme, d’un capitalisme plus juste et plus respectueux de nos contraintes humaines. Pour honorer cette ambition, l’argumentation se développe en quatre temps. Tout d’abord, une analyse des maux actuels de notre société est proposée à l’aune des grands enjeux contemporains. Est ensuite questionnée la nature du capitalisme afin de circonscrire son pouvoir de résilience et ses capacités de transformation. Un détour par la pensée humaniste progressiste du siècle dernier est alors suggéré afin de mieux réinterroger les fondements d’un capitalisme raisonnable et juste. Puis l’argumentation se fige sur le coeur de l’essai : le rôle de l’entreprise comme "bien commun" dans la création d’un agir démocratique qui servirait le vivre-ensemble de la Cité. L’essai se termine par l’énoncé argumenté de recommandations et de pistes de progrès institutionnels

    Qu'est-ce qu'une firme (-réseau) ?

    Get PDF
    Partant d'une critique de la théorie fictionnaliste de la firme en tant que noeud de contrats, cetarticle met en exergue les fondements ontologiques de la firme en tant qu'entité réelle. Lesdébats juridiques traditionnels sur la nature de la firme sont « recontextualisés » dansl'intention de pallier l'insuffisance conceptuelle des théories économiques. La portéethéorique de cette représentation de la firme en tant qu'entité réelle transparait clairementdans l'analyse de la firme-réseau. Le rôle unificateur des relations de pouvoir intra-réseau estexplicité. Et une discussion mêlant considérations juridiques et réalités économiques estproposée afin de circonscrire les implications juridico-économiques qui découlent del'émergence de cette entité productive complexe. La firme-réseau est une entité réellesingulière composée d'entités légales distinctes – tout comme l'est la firme stricto sensu.théories de la firme, firme-réseau, fiction légale, entité réelle, pouvoir, droit etéconomie

    Responsabilité sociale inter-firmes, coordination et régulation de la firme-réseau multinationale : une analyse économique

    Get PDF
    This paper deals with the issues of corporate social responsibility (CSR) in the lens of inter-firm relationships. This form of "inter-firm social responsibility" (IFSR) is based on the implementation of different institutional mechanisms of coordination such as labels, codes, agreements and certificates. The aim of this paper is to study the normative scope of the regulatory principle of socioeconomic relationships from two of these mechanisms, namely, conduct codes and ISO norms, from an economic perspective, of which both the logic and the efficacy of these devices were analyzed. (...)Nous analysons dans ce texte la question de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), en nous limitant au seul point de vue des relations inter-firmes. Ce type de " responsabilités sociales inter-firmes " (RSIF) se traduit par la mise en place de nombreux dispositifs institutionnels de coordination (labels, codes, accords, certificats, etc.). L'objet de cet article est de s'intéresser à la question de la portée normative de ce principe de régulation à partir de deux mécanismes, les codes de conduite et les normes ISO, sous le prisme de l'analyse économique, en s'interrogeant sur leur logique et leur efficacité. (...) Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2016 : [ http://rei.revues.org/5286

    The regulation of collective labour relationships : an assessment of the Oliver Williamson's private ordering-public ordering divide

    Get PDF
    This research article proposes to undertake a critical review of Oliver Williamson's law and economic theory from the analysis of collective labour relationships in the United States. From a positive point of view, the 2009 Nobel Prize laureate explains that law determines the rules of play (public ordering), and then individuals freely negotiate the rules that constitute the institutions of governance (private ordering). From a normative perspective, Williamson argues that this partition is efficient with respect to the economizing logic of individuals. However, we show that, actually, the American law of labour relationships is based on legal pluralism and that the model of private ordering, which has been less and less used since the 1980s, has strong limitations. In this context, the analysis of the public ordering/private ordering framework that Williamson proposes is of little interest

    The Network Firm as a Single Real Entity: Beyond the Aggregate of Distinct Legal Entities

    Full text link

    Toward a social ontology of the firm : reconstitution, organizing entity, institution, social emergence and power

    No full text
    International audienceIn the past half century, the theory of the firm has become a specific and prolific research field. However, the social ontology of this central institution of capitalism has never truly been the subject of investigation. I consider this negligence harmful for organizational economics and management and, more broadly, for the social sciences, notably because the first and central question raised by the theory of the firm relates to its nature : What is a firm ? For this reason, I propose some novel considerations for a social ontology of the firm by focusing on social emergence, reconstitution, the two-level institutional logic of the firm, complex organizational dynamics and interacting mechanisms, and power

    La Théorie de la firme comme entité fondée sur le pouvoir (TFEP)

    No full text
    International audiencePartant d’une analyse scientifique des théories économiques, cet ouvrage pose les bases d’une théorie de la firme comme entité (réelle et émergente) fondée sur le pouvoir, à partir d’une démarche méthodologique originale reposant sur une approche pluridisciplinaire (économie, théorie des organisations et droit). Cette théorie montre que la firme crée des mécanismes génératifs intrinsèques basés sur le pouvoir qui font sa durabilité. Mais avec les évolutions de l’environnement institutionnel, les relations de pouvoir se sont modifiées, que ce soit dans l’entité firme (gouvernement interne) ou dans l’entité firme-réseau (gouvernement externe). Ainsi de nombreuses implications normatives économiques mais aussi politico-légales émanent de cet essai

    Pouvoir et entreprise : une analyse méthodologique et conceptuelle

    No full text
    International audienceEconomics has always been reluctant towards the concept of power, which cannot be operationalized in microeconomic models but can justify ex post rationalizations. Yet power is a vector of social institutionalization that economists must integrate to make the firm a political entity and accomplish real explanatory progress. Therefore, the article aspires to propose a renewed methodological analysis of power, which implies a collective structure while relying on individuals as actors. On the basis of this conceptual clarification, an essay for defining power in the firm is proposed : power is the latent capacity (which may or may not be exercised) of an entity A to constrain and draw the choices of an entity B so that the behavior and actions of B are oriented in a direction favorable to A, by mechanisms intrinsic to the socioeconomic relationship that may be formal or informal. Such a definition of power makes it possible to reconsider transformative agency in the firm and to link power with the relational dispositions of the organizations of capitalism.La science économique a toujours été réticente à l’égard du concept de pouvoir, qui ne saurait être opérationnalisé dans les modèles microéconomiques et qui justifierait des rationalisations ex post. Pourtant, le pouvoir est un vecteur d’institutionnalisation sociale que les économistes se doivent d’intégrer pour faire de la firme un objet de recherche de l’économie politique et réaliser de nouveaux progrès explicatifs. Partant, l’article ambitionne de proposer une analyse méthodologique renouvelée du pouvoir, lequel implique une structure collective tout en reposant sur des individus acteurs. Fort de cette clarification conceptuelle, un essai de définition du pouvoir dans la firme est proposé : le pouvoir est la capacité latente (qui sera ou non exercée) d’une entité A à contraindre et à dessiner les choix d’une entité B de telle sorte que le comportement et les actions de B soient orientés dans un sens favorable à A, et ce par des mécanismes intrinsèques à la relation socioéconomique qui peuvent être formels ou informels. Une telle définition du pouvoir permet de reconsidérer l’agir transformatif dans la firme et de lier le pouvoir aux dispositifs relationnels des organisations du capitalisme

    Williamson, une vie de recherche dédiée à la nature et aux frontières de l’entreprise

    No full text
    Oliver E. Williamson est un économiste américain, né le 27 septembre 1932 à Superior, une ville du Wisconsin et décédé le 21 mai 2020 à Oakland, près de Berkeley (sa ville de cœur où il était professeur), en Californie. Il obtint aux côtés d’Elinor Ostrom le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2009 pour "son analyse de la gouvernance économique, et notamment des frontières de l’entreprise. Il fut un auteur prolifique de 1963 à 2016, bénéficiant d’une grande influence en économie, et tout particulièrement dans ces deux sous-champs disciplinaires que constituent l’économie des institutions et l’économie des organisations, mais aussi en management, et dans une moindre mesure en science politique, en droit et en sociologie
    • …
    corecore