72 research outputs found

    Gros Odette et André-Charles, Le Chalonnais préhistorique : collections du Musée de Chalon-sur-Saône

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    Cet ouvrage se place, par son titre et son contenu, dans une tradition bien ancrée dans le bassin de la Saône, tradition qui a été initiée à la fin du XIXe siècle par Henry de Ferry et Adrien Arcelin avec Le Mâconnais préhistorique (1869) et par Claudius Savoye avec Le Beaujolais préhistorique (1899). Le modèle a été repris, dans la première moitié du XXe siècle, pour la période antique, par Gabriel Jeanton et par Louis Armand-Calliat auxquels on doit respectivement Le Mâconnais gallo-romain ..

    Sur la fonction des « sphéroïdes » en tôle de l’Âge du Bronze

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    La fonction des quatre sphéroïdes en tôle de bronze de France et de Suisse connus, souvent décrits, n’a jamais été établie. En raison de leur mode de façonnage, de leur technique de montage et du style de leur décoration, ils sont rapprochés ici des sphéroïdes italiens qui sont généralement complets. Ces derniers, découverts en général dans des sépultures, étant interprétés comme des encensoirs, il est proposé de considérer comme tels, avec des réserves du fait de leur état fragmentaire, les exemplaires de France et de Suisse. Ces récipients, datés en France du Bronze final IIIb, connaissent en Italie une évolution qui se prolonge jusqu’au début du VIIe s. av. J.-C.Although the four known sheet-bronze spheroids from France and Switzerland have often been described, their function has not been established. Here they are associated with Italian spheroids, which are generally complete, on account of the method by which they were crafted, the manner with which they were assembled, and the style of their decoration. As the Italian spheroids have generally been discovered in graves, it is proposed that their interpretation as censers be extended to the specimens found in France and Switzerland, though with some reserve due to their fragmentary state. The recipients – dated in France to the Final Bronze Age IIIb – were continued in Italy until the start of the 7th c. BC.Die Funktion der vier oft beschriebenen Bronzeblechsphäroide aus Frankreich und der Schweiz wurde noch nicht ermittelt. Aufgrund ihrer Formgebung, Montagetechnik und ihres Dekors werden sie hier mit den italienischen Sphäroiden in Verbindung gebracht. Diese überwiegend vollständigen Gefäße wurden in Gräbern entdeckt und als Räuchergefäße gedeutet. Deshalb wird vorgeschlagen, die Exemplare aus Frankreich und der Schweiz trotz eines auf ihren fragmentarischen Zustand zurückzuführenden Vorbehalts ebenfalls als Räuchergefäße anzusehen. Diese in Frankreich in die Spätbronzezeit IIIb datierten Gefäße entwickeln sich in Italien bis in das frühe 7. Jh. v. Chr. weiter

    Sur la fonction des « sphéroïdes » en tôle de l’Âge du Bronze

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    La fonction des quatre sphéroïdes en tôle de bronze de France et de Suisse connus, souvent décrits, n’a jamais été établie. En raison de leur mode de façonnage, de leur technique de montage et du style de leur décoration, ils sont rapprochés ici des sphéroïdes italiens qui sont généralement complets. Ces derniers, découverts en général dans des sépultures, étant interprétés comme des encensoirs, il est proposé de considérer comme tels, avec des réserves du fait de leur état fragmentaire, les exemplaires de France et de Suisse. Ces récipients, datés en France du Bronze final IIIb, connaissent en Italie une évolution qui se prolonge jusqu’au début du VIIe s. av. J.-C.Although the four known sheet-bronze spheroids from France and Switzerland have often been described, their function has not been established. Here they are associated with Italian spheroids, which are generally complete, on account of the method by which they were crafted, the manner with which they were assembled, and the style of their decoration. As the Italian spheroids have generally been discovered in graves, it is proposed that their interpretation as censers be extended to the specimens found in France and Switzerland, though with some reserve due to their fragmentary state. The recipients – dated in France to the Final Bronze Age IIIb – were continued in Italy until the start of the 7th c. BC.Die Funktion der vier oft beschriebenen Bronzeblechsphäroide aus Frankreich und der Schweiz wurde noch nicht ermittelt. Aufgrund ihrer Formgebung, Montagetechnik und ihres Dekors werden sie hier mit den italienischen Sphäroiden in Verbindung gebracht. Diese überwiegend vollständigen Gefäße wurden in Gräbern entdeckt und als Räuchergefäße gedeutet. Deshalb wird vorgeschlagen, die Exemplare aus Frankreich und der Schweiz trotz eines auf ihren fragmentarischen Zustand zurückzuführenden Vorbehalts ebenfalls als Räuchergefäße anzusehen. Diese in Frankreich in die Spätbronzezeit IIIb datierten Gefäße entwickeln sich in Italien bis in das frühe 7. Jh. v. Chr. weiter

    Dix ans d’archéologie forestière dans le Châtillonnais (Côte-d’Or) : enclos, habitats, parcellaires

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    Depuis 1997 des recherches sont menées sur des ensembles de structures en pierre sèche préservées par les forêts du Châtillonnais, au nord de la Côte-d’Or, dans le cadre, depuis 2003, du P.C.R. de Vix et son environnement dirigée par C. Mordant et B. Chaume.Les vestiges étudiés sont implantés sur un plateau calcaire et les rebords de la Digeanne et du Brevon (affluent de la Seine) qui entaillent ce plateau à l’est et au sud. Une voie antique traverse cette zone, de l’agglomération celtique de Beneuvre à la ville gallo-romaine de Vertault. Cette voie dessert aussi le sanctuaire d’Essarois et celui du Trembloy.Une partie méthodologique est consacrée aux différents moyens mis en œuvre, compte-tenu de la spécificité du milieu forestier. Les relevés G.P.S. – sur 5 000 hectares environ – sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude. Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l’hypothèse d’une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agricoles. Les principales structures sont en élévation. On distingue des structures linéaires, rectilignes ou curvilignes : murées de pierres brutes ou épaulements matérialisant une différence de niveaux entre deux surfaces et des talus. Ces limites se complètent fréquemment pour former des parcelles complètes ou non. Il faut aussi y ajouter les tertres très nombreux, tas de pierres ronds ou allongés, ou quadrangulaires. Certains, alignés, matérialisent des limites. D’autres structures sont des pierres dressées intégrées dans les murées ou isolées s’apparentant à des mégalithes (?). Quelques structures sont en creux, minières et fours à chaux.En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux : la densité de matériel ferreux permet de délimiter les espaces occupés et aménagés, il apporte des indices de datation et des caractérisations fonctionnelles.Parmi les nombreux ensembles parcellaires de même facture relevés, trois types d’habitats sont à présent identifiés :- des habitats en matériaux périssables principalement situés sur les rebords de plateau sont entourés de murées en pierre brute formant des enclos de forme irrégulière, complets ou incomplets. Ils sont proches d’une source ou d’un ruisseau. Leur prospection systématique a permis de recueillir des indices s’échelonnant sur toute la Tène et aux deux premiers siècles de notre ère. Ils sont tous présentés avec cartes, dessins de détail. Le matériel recueilli est expertisé par J.-P. Guillaumet.- Sur le plateau des habitats en dur, visibles sous forme de tertres, comportent des dépressions internes et parfois des éléments architecturaux. Les plans sont le plus souvent géométriques : un enclos parallélépipédique, à l’intérieur duquel sont adossés un ou plusieurs pierriers. La fouille de la villa de la Pépinière a montré que, sous ces pierriers, on trouvait des bâtiments construits. Leur implantation sur les parties planes et la présence d’éléments architecturaux pourrait en faire des habitats ruraux gallo-romains, peut-être liés aux cultures céréalières. Ces habitats en dur sont éloignés de l’eau courante (près de la moitié sont à plus de 3 km et seulement 4 à moins de 500 m), mais ils peuvent intégrer des points de stockage (mares, puits).- Enfin, en deux endroits occupés à la période protohistorique (Minot et Busseaut), des groupes de tertres quadrangulaires à deux niveaux, semblent constituer des habitats en pierre sèche dans lesquels la fouille de Ch. Peyre et les prospections n’ont trouvé que très peu de matériel et constituent probablement une occupation du haut Moyen-Âge.Les habitats sont intégrés dans un espace organisé par des limites linéaires qui constituent au sens large du terme des parcellaires, seuls trois ensembles constituant des parcellaires fermés et quadrillés. Une synthèse est proposée de leurs différentes formes et fonctions.En complément, J.-P. Thévenot étudie les lames de couteaux recueillies au détecteur et L. Popovitch les monnaies gauloises et antiques.Research has been carried out since 1997 on the sets of dry-stone structures preserved by the forests of the Châtillonnais to the north of the Côte-d’Or. Since 2003 these studies have fallen within the context of the P.C.R. of Vix and its surroundings, under the direction of C. Mordant and B. Chaume.The remains studied stand on a limestone plateau and along the courses of the Digeanne and Brevon rivers (the latter a tributary of the Seine), which run across the plateau on the east and south sides. An ancient road crosses the zone from the Celtic agglomeration of Beneuvre and the Gallo-Roman town of Vertault. The road also leads to the sanctuaries of Essarois and Trembloy.A section is devoted to the methodology used regarding the different means employed, taking account of the specific nature of the forest environment. GPS readings of approximately 5000 hectares have been integrated into a GIS and form the basis of this study. A typological report has been made of the visible structures, based in part on the hypothesis of a correspondence between the forms traced out by the stone walls in the forest and those traced out by ditches in agricultural land. The principal structures are erections. It is possible to discern straight and curved structures : walls made from uncut stones or retaining walls marking a difference in level between two surfaces and embankments. These boundaries frequently join up to form complete (or incomplete) plots of land. These are complemented by abundant mounds of stones; the mounds are sometimes circular, sometimes four-sided, sometimes extended lengthways. Some of these mounds are set out in lines to mark boundaries. Other structures are formed by dressed stones incorporated into walls or isolated, when they bear similarities to megaliths (?). Some structures are hollow, being either mines or lime kilns.In addition to observation of their layout, the series of structures were tested with a metal detector: the density of ferrous materials enables the spaces occupied and used to be determined, and provides clues for purposes of dating and the usages to which the spaces were put.Three types of habitat have so far been identified among the many plots of land of the same construction :i. habitats made mainly from perishable materials situated on the edges of the plateau are encircled by dry-stone walls forming irregularly shaped enclosures, whether fully closed or not. They stand close to a spring or stream. Systematic excavation returned data pertaining to all of the La Tène period and the first two centuries of the Christian era. These habitats are all represented with maps and detailed drawings. The materials gathered have all been evaluated by J.-P. Guillaumet. ii. habitats of permanent structures on the plateau, which are seen in the form of mounds, include internal depressions and sometimes architectural features. In general the layouts are geometric: a parallelepiped enclosure surrounding one or several masses of fallen rocks. Excavation of the villa at La Pépinière showed that such masses covered constructed buildings. Their construction on level ground and the presence of architectural elements suggest they might be rural Gallo-Roman habitats, perhaps linked to the cultivation of cereal crops. These permanent structures stand far from running water (approximately half of them more than 3 km away and only 4 of them within 500 m) but they may have resources for the storing of water (ponds, wells). iii. finally, in two places occupied during the protohistoric period (Minot and Busseaut), groups of four-sided, two-level mounds seem to form dry-stone habitats. The excavation carried out by Ch. Peyre has revealed very few materials and they were probably occupied during the early Middle Ages. The habitats are contained within a space limited by linear boundaries that form, in a very broad interpretation of the term 'parcels', just three sets of closed, squared parcels. A summary is given of their different forms and functions. Additionally, J.-P. Thévenot provides a study of knife-blades found with the help of a metal detector and L. Popovitch describes the Gallic and ancient coins discovered.Im Rahmen des von C. Mordant und B. Chaume geleiteten „Programme Collectif de Recherche“ zu Vix und seiner Umgebung werden seit 1997 in den Wäldern des Châtillonnais, im Norden des Departements Côte-d’Or erhaltene Trockensteinmauern untersucht.Die Siedlungsreste befinden sich in der Mitte und an den Rändern des Kalkplateaus und den Hängen der Digeanne und des Brevon (Zufluss der Seine), die die Hochebene im Osten und im Süden einschneiden. Eine keltische und dann römische Straße durchquert diese Zone und führt von Beneuvre nach Vertault und zu den Heiligtümern von Essarois und Trembloy.Ein methodologischer Teil ist den unterschiedlichen Mitteln gewidmet, die angesichts der Spezifizität der waldigen Umgebung angewandt wurden. G.P.S.-Aufzeichnungen – auf ca. 5 000 ha – wurden in ein G.I.S. integriert und bilden die Basis dieser Studie. Daneben wurde eine typologische Untersuchung der im Relief sichtbaren Strukturen durchgeführt. Sie stützt sich zum Teil auf die Hypothese einer Entsprechung zwischen den Formen der murée, im Wald und denen der Gräben in den landwirtschaftlich genutzten Gebieten. Die wichtigsten Strukturen sind noch im Relief sichtbar. Man unterscheidet lineare, gradlinige oder krummlinige Strukturen: murée oder Vorsprünge, die einen Höhenunterschied zwischen zwei Flächen und Böschungen markieren. Diese Begrenzungen ergänzen sich häufig, um vollständige - allseitig eingegrenzte - oder unvollständige - nur teilweise eingegrenzte - Parzellen zu bilden. Hinzu kommen die überaus zahlreichen hügelähnlichen, runden, länglichen oder viereckigen Steinhaufen. Manche sind in Reihen angeordnet und materialisieren Abgrenzungen. Bei anderen Strukturen handelt es sich um aufgestellte, in die murées integrierte oder isolierte Steine, die Gemeinsamkeiten mit Megalithen aufweisen (?). Einige Strukturen sind hohl, hierbei handelt es sich um Abbaugruben und Kalköfen.Zusätzlich zu den räumlichen Beobachtungen wurden einige Strukturen mit dem Metalldetektor untersucht: Die Dichte von eisenhaltigem Material, das Anhaltspunkte für die Datierung und die Funktionsbestimmung liefert, ermöglicht eine Eingrenzung der bewohnten und strukturierten Bereiche.Bei den zahlreichen Parzellen-Gruppen wurden bis heute drei Siedlungstypen unterschieden :- Hauptsächlich am Rand des Plateaus gelegene Siedlungsstrukturen aus vergänglichem Material, die von murées aus unbehauenen Steinen umgeben sind. Sie bilden Umfriedungen, deren Form unregelmäßig sein kann; bei manchen ist die Begrenzung nicht mehr erkennbar, und sie liegen in der Nähe einer Quelle oder eines Baches. Die durch die systematische Prospektion erhaltenen Indizien ergeben eine Datierung über das gesamte Latène und die ersten Jahrhunderte unserer Zeit. Sie sind sämtlich mit Karten und Detailzeichnungen dargestellt. Das Fundmaterial wurde von J.-P. Guillaumet untersucht.- Auf dem Plateau haben an den Steinhaufen erkennbare Steinhäuser gestanden; sie zeichnen sich durch Vertiefungen im Innenbereich aus, mitunter sind Architekturelemente erhalten. Die Grundrisse sind meistens geometrisch: eine parallelepipedische Einfriedung umgibt einen oder mehrere Schutthaufen. Die Ausgrabung der villa de la Pépinière hat erwiesen, dass sich unter diesen Schutthaufen Mauerreste befanden. Ihre ebene Lage und das Vorhandensein von Architekturelementen sind wahrscheinlich ein Hinweis darauf, dass es sich um gallo-römische Siedlungsbereiche handelt, die vielleicht mit dem Getreideanbau in Zusammenhang standen. Diese gemauerten Siedlungsstrukturen sind von fließendem Wasser weit entfernt (fast die Hälfte in über 3 km Entfernung und nur 4 in einer Entfernung von unter 500 m), jedoch können sie mit eigenen Wasserreserven (Teich, Brunnen) ausgestattet sein.Die Gruppen von viereckigen Steinhaufen mit zwei Niveaus an zwei bereits in frühgeschichtlicher Zeit besiedelten Orten (Minot und Busseaut) scheinen von Wohnstrukturen aus Trockensteinmauern zu stammen, in denen die Grabung von Ch. Peyre und die Prospektionen kaum Material zutage gebracht hat. Sie dürften zu einer frühmittelalterlichen Siedlung gehört haben.Die Siedlungsstrukturen sind in ein durch lineare Abgrenzungen strukturiertes Areal integriert, die im weiteren Sinn Parzellierungen entsprechen. Nur drei Ensembles bilden geschlossene und rasterförmig organisierte Parzellen. Eine Synthese ihrer Formen und Funktionen wird vorgeschlagen.Ergänzend wurden zwei Materialkategorien untersucht: J.-P. Thévenot studierte die mit dem Metalldetektor entdeckten Messerschneiden und L. Popovitch die gallischen und antiken Münzen

    Chapitre II. Description morphologique des objets et observations techniques

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    Les éléments de parure et la vaisselle de bronze, les deux catégories principales d’objets qui constituent le dépôt de Blanot, couvrent un éventail typologique plus développé qu’on ne le trouve d’habitude dans ce genre de gisement ; il va en effet de la simple perle tunnellée en tôle de bronze à la coupe carénée, en bronze martelé, garnie de perlures et de bossettes. La fabrication des documents de métal qu’il contient atteste, pour la mise en forme, l’assemblage et la décoration, l’emploi de..

    Les silex de Volgu : une découverte singulière

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    Le camp de Chassey (Chassey-le-Camp, Saône-et-Loire) : Les niveaux néolithiques du rempart de « la Redoute »

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    Le présent ouvrage rend compte des fouilles menées durant onze années dans le gisement pré- et protohistorique du camp de Chassey, site de la région chalonnaise éponyme d’une culture essentielle du Néolithique occidental, le Chasséen, qui s’est étendue, à partir du milieu du cinquième millénaire av. J.-C., de la Méditerranée à la Manche. L’étude porte sur une série de six niveaux néolithiques que recouvrent des structures de l’Âge du Bronze et du premier Âge du Fer. L’importante documentation rassemblée a permis de définir trois groupes culturels bien distincts, à savoir le « Chasséen », le « Néolithique Moyen Bourguignon » et un Néolithique final régional particulier. La description détaillée des industries recueillies dans ces niveaux et l’analyse de leurs composantes culturelles sont complétées par une série d’études spécialisées destinées à définir les conditions de mise en place des unités stratigraphiques, à reconnaître la nature et l’origine des matériaux utilisés dans les industries, à déterminer la place relative de la faune domestique et sauvage dans l’économie vivrière, à décrire les caractères des restes humains et reconnaître les raisons de leur enfouissement, à réunir des informations sur le milieu environnemental, enfin à préciser le cadre chronologique dans lequel se placent les entités culturelles reconnues. Les groupes culturels définis sont replacés dans le cadre général du Néolithique de Bourgogne orientale (Côte-d’Or et Saône-et-Loire) tel que les recherches des cinquante dernières années conduites dans la région permettent de le dresser aujourd’hui

    Sur la fonction des « sphéroïdes » en tôle de l’Age du bronze

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    Chapitre IX Diagnose des industries néolithiques de Chassey (la Redoute)

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    Les mobiliers néolithiques du secteur de la Redoute ne proviennent pas de « sols » bien déterminés, mais de couches, toutes d’origine anthropique, qui se sont élaborées dans un laps de temps apparemment très variable. Ce temps a été court semble-t-il pour les couches 10 et 6 constituées de matériaux rapportés et que l’on pourrait qualifier de couches artificielles. Il a été plus long de façon certaine pour les couches 9, 8, 7 et 5, créées par accumulation progressive de matériaux et qui se so..

    Chapitre VIII Le niveau 5

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    La couche 5 couvre une bande assez régulière de 7 m de largeur moyenne et représente une surface de 78 m2 (fig. 116). Coupée net du côté ouest par les fouilles d’É. Loydreau, elle s’interrompt naturellement en biseau du côté est, à la rupture de pente où l’érosion l’a plus ou moins tronquée. Bien que relativement plane, elle marque un notable pendage vers le nord qui suit, comme pour la couche 6, une dénivelée de 7 à 8 cm par mètre. Fig. 116.– Plan de la couche 5. Les courbes de niveau, équid..
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