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    Questioning sustainable development

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    International audienceThe issue of sustainable development has been under scrutiny during the last two decades, precisely since the 1987 Bruntland report and it can be understood as a threefold objective: improving the welfare (economic development), fighting against social inequalities and preserving the environment. These general issues can be accepted as a consensus, and the issue of the paper, without necessarily breaking this consensus, is to introduce the ways through which this concept can be criticized. Many critiques come from different theoretical backgrounds including Marxists, ecologists, feminists, classical economists, antiglobalists… The paper displays three kinds of critiques. A first and introductory set of critiques is not theoretical and is based on the ambiguous character of the concept. This lack of clarity is based on the notion of sustainable development, on the objectives of the concept, and of the means to achieve it. It wonders of what kind of rationality founds the consistency between a defense of environment and orthodox economic approach.The second and third sets of critiques are theoretical.A second set can be named orthodox or ‘optimistic’ critique, in the sense of a general trust in economic growth, from Smith to the contemporary mainstream economists, and in scientific improvement, based on Schumpeter’s concept of creative destruction. A final set comes from heterodoxy, Marxism in particular, and it can be seen as ‘pessimistic’. The argument is based on a traditional critique of Malthusianism, and a Marxian view proposes that the destruction of environment can be explained by the nature of the relations of production. The discussion will turn into a debate between Marxism and ecologism

    Marxisme: Grand public

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    Présentation du marxisme à destination du grand publicLe marxisme se conçoit comme un ensemble homogène de savoirs théoriques, à l'intersection de la philosophie, de l'économie, de la sociologie… dont le but est de proposer des outils pour comprendre et transformer le monde. Il a exercé une influence significative à la fois parmi les intellectuels et parmi les acteurs de la transformation sociale. Nous tâchons ici de le considérer du point de vue de la fonction qu'il se fixe, être une science, avec pour objectif l'étude du fonctionnement des sociétés, de leur évolution, de leurs contradictions. Aussi, le marxisme existe au-delà de Marx en tant que champ de la connaissance, et l’enjeu du présent texte est de dégager les principaux aspects par lesquels le marxisme vise à comprendre les fondements des sociétés humaines, et du capitalisme en particulier, afin précisément de le dépasser par la pensée. À ce titre, il présente une méthode spécifique et il a fait deux découvertes : le matérialisme historique et la plus-value, qui correspondent respectivement à une science générale de l’histoire et une science spécifique de l’économie capitaliste

    Another Marxism: A delimitation of Analytical Marxism

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    International audienceGerald A. Cohen initiated Analytical Marxism in defending historical materialism on the basis of analytical philosophy and of logical positivism. This school of thought presented itself as an attempt to renew Marxism with non-Marxist methodological tools. John Roemer extended it in reconstructing Marxian economics with neoclassical tools and Jon Elster generalized it in interpreting Marxism with methodological individualism and Rational Choice Theory. This paper deals with the assumption that Analytical Marxism turned Marxism into its opposite

    État social, propriété commune et propriété de soi

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    International audienceLa présente contribution vise à dégager des éléments théoriques visant à créer des catégories permettant de distinguer les approches sur l’État social, entendu comme l’utilisation des ressources publiques à des fins de progrès social et de redistribution, et nous envisagerons cette problématique sous l’angle de la propriété de soi et de la propriété des ressources externes. La propriété de soi correspond à l’énoncé selon lequel les hommes sont maîtres de leur corps et des produits de l’utilisation de leur corps. Une telle appropriation s’appuie sur la clause lockéenne, qui énonce que « nul autre ne pouvait être lésé par celui qui s’appropriait une parcelle quelconque de terre en l’améliorant, car il en restait assez, d’une qualité aussi bonne, et même plus que ne pouvaient utiliser les individus qui n’étaient pas encore pourvus »

    Marx et la justice sociale

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    International audienceLa présente contribution interroge le rapport de la théorie de Marx aux problématiques en termes de justice sociale. Nous proposons une interprétation selon laquelle une théorie de la justice en soi est inutile car idéaliste. Nous la confrontons à une lecture qui implique qu’une critique du capitalisme fondée sur des critères de justice est nécessaire afin d’éviter l’écueil économiste niant l’individualité

    Une interprétation marxienne de la crise économique mondiale en cours

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    Lettre trimestrielle d'Espaces Marx Aquitaine (janvier-mars 2010 : 41-61).Le présent article vise à dégager comment les spécificités de la crise actuelle expriment les contradictions structurelles du capitalisme. Dans un premier temps, nous discutons l'hypothèse selon laquelle le déclenchement de la crise repose paradoxalement sur les composantes de la période de croissance relativement longue entre 2002 et 2006, dont la spécificité est de n'avoir pas reposé sur une hausse du bien-être général. Nous présentons le mode par lequel l'explosion de la bulle immobilière à l'été 2007 s'est transformée en crise financière, puis en récession économique mondiale, comme expression d'un phénomène de suraccumulation-dévalorisation du capital et de la tendance à la baisse du taux de profit. Nous étudions ensuite les mesures mises en oeuvre par les différents acteurs pour répondre à cette crise. Enfin, nous interrogeons la pertinence des discours présentant une reprise économique, en insistant sur le fait que la relative stabilisation des indicateurs économiques a d'abord reposé sur l'intervention publique

    Gerald A. Cohen (1941-2009) et le marxisme : apports et prise de distance

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    International audiencePhilosopher Gerald A. Cohen died on the 5th of August 2009. His contribution first got articulated around Marx’s thought. It suddenly appeared on the intellectual theatre in 1978 with the publication of Karl Marx’s Theory of History: A Defence, which allowed the constitution of Analytical Marxism. Later, he gradually departed from Marx’s theory. He discussed the libertarian concept of self-ownership and the possibility to associate it to a Marxist approach, before entering the normative debate around Rawls’s Theory of justice. Based on the Kantian philosophy, his critique to Rawls was that the latter’s theory allowed too little autonomy to individual choices. This paper discusses the consistency of Jerry Cohen’s intellectual journey through his relation with Marx’s work.Le philosophe Gerald A. Cohen est décédé le 5 août 2009. Sa contribution s’est d’abord articulée autour de la pensée de Marx. Elle émergea sur la scène intellectuelle en 1978 avec la parution dE Karl Marx’s Theory of History : A Defence, qui impulsa la constitution du marxisme analytique. Par la suite, Cohen tendit à se détacher progressivement de la théorie de Marx. Il participa à la discussion sur le concept libertarien de propriété de soi en vue de l’associer à une approche marxiste, avant d’intégrer pleinement le débat normatif autour des problématiques de justice sociale, autour de la Théorie de la justice de John Rawls. Fondée sur la philosophie kantienne, sa critique de la théorie de Rawls lui reproche de ne pas accorder suffisamment d’autonomie aux choix individuels. Le présent article discute la pertinence du voyage intellectuel de Jerry Cohen dans son rapport à l’oeuvre de Marx

    La transition du féodalisme au capitalisme interprétée par le marxisme analytique

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    International audienceThis contribution enters the debate about the search for explanatory foundations to historical development of the modes of production, especially on the emergence of capitalism. This issue is analyzed through the restitution of an internal debate in Analytical Marxism. While Cohen proposes a theory of history based on the development of the productive forces, supplemented by Roemer's analysis based on rational choice theory, Brenner defends a more empirical historiography founded on the rationality of actors. The paper endorses the view the interpretations can be complementary.La présente contribution s'inscrit dans le débat sur la recherche de fondements explicatifs à la dynamique historique des modes de production, en particulier sur l'émergence du capitalisme. Cette question est étudiée dans le cadre de la restitution d'un débat interne au marxisme analytique. Alors que Cohen élabore une théorie de l'histoire fondée sur le développement des forces productives, complétée par l'analyse de Roemer articulée par la théorie du choix rationnel, Brenner propose une historiographie plus empirique fondée sur la rationalité des acteurs. L'article défend la possibilité d'une complémentarité entre les interprétations
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