105 research outputs found

    ACTAFORSE: Interaction des acteurs pour la gestion de la forêt paysanne et des services écosystémiques

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    ACTAFORSE: Interaction des ACTeurs pour la gestion de la FORêt paysanne et des Services Ecosystémique

    Comprendre les représentations sociales pour comprendre les paysages. Potentiels et limites de la notion de services écosystémiques

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    Comprendre les représentations sociales pour comprendre les paysages. Potentiels et limites de la notion de services écosystémique

    How do farmers' representations influence landscapes? A multi-scale approach combining mental models and forest monitoring in southwestern France

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    In Europe, rural forests have declined during the last decades, mainly because of the intensification of agriculture and the separation of forest and agricultural systems. But beyond global trends, little is known about small-scale dynamics and factors affecting rural forests. In the Long-Term Social-Ecological Research (LTSER) platform Vallées et Coteaux de Gascogne, we combined GIS monitoring, ethnographic investigations and mental models to understand rural forests dynamics and related anthropogenic factors

    Les données entre normalisation et territoire : la construction de la trame verte et bleue

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    Le processus d’identification des continuités écologiques de la TVB donne une place importante à la mobilisation des connaissances. Il s’agit, en effet, d’articuler les dimensions écologiques et territoriales mais aussi différents types de savoirs (scientifiques, gestionnaires, locaux). Partant de l’exemple d’un travail de modélisation commandé par un Parc Naturel Régional à un bureau d’études, nous avons analysé comment les options retenues aboutissaient à se priver de nombreuses sources d’information locales. Réfléchissant plus globalement sur la place accordée aux données quantitatives dans un monde hanté par la performance et la transparence, cet article esquisse des pistes pour favoriser le débat et la prise en compte d’une pluralité de formes de connaissances.The greenways identification process leaves an important place to the use of knowledge. Ecological but also territorial dimensions should be linked up along with different types of knowledge – scientific, managerial or local. Through the case study of a modeling work ordered by a Parc Naturel Regional to a research consultancy we analyzed how the chosen methods keep local sources of information away. Overall we consider the place given to the quantitative data in a world obsessed by performance and transparency. This paper outlines ways to favor discussions and to take into consideration knowledge diversity

    Bird stories to tell the social and environmental changes: a comparative approach in four countries

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    When people talk about their environment and how it has changed recently, they often refer to some sets of species seen as indicators of changes. What kind of species is used for this purpose? What are their commonalities in different environmental contexts? How this knowledge can help understanding socio-ecological systems dynamics? To tackle these questions, the ANR PIAF project compared free-lists collected from informants (experts and non-experts) sampled along a gradient of anthropisation including protected -rural and urban areas in four countries (Cameroon, France, USA, and Zimbabwe). Free-lists of birds, i.e. lists of birds spontaneously cited by informants, were analysed based on the life-history traits of the mentioned species. The analyses reveal common patterns across the different countries as to the type of birds cited, though they also relate to the social attributes of the informants. These patterns provide us with useful information about which groups of bird species should be used to monitor environmental changes as perceived by local people. The combination of free-listing with ecological life-traits database is a very promising method, both to link scientific and indigenous, and sociological and ecological understanding of ecosystem transformations. Through this project we aim to better understand local ecological knowledge and use this to generate a way to engage people in ecological transitions

    Comment les agriculteurs perçoivent-ils leurs arbres ? Aborder les projets agroforestiers avec les agriculteurs et appréhender leurs perceptions multiples

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    Rares sont les agriculteurs, incluant les éleveurs, qui n’ont pas d’arbres dans leur exploitation agricole. Ces arbres forment une infrastructure importante, par leur relative pérennité, et ils déterminent souvent les caractéristiques remarquables des paysages ruraux. Certains sont hérités de pratiques antérieures, d’autres sont apparus spontanément, témoignant souvent d’une déprise de l’activité agricole, quand certains plus récents proviennent de projet de réimplantation d’arbres, d’autres enfin sont présents et interagissent dans les territoires agricoles tout en étant soumis à des gestionnaires non agricoles, sylviculteurs notamment. Ces arbres forment globalement une « forêt rurale », plus ou moins dense et fragmentée, prenant des formes très variées, du bois à l’arbre isolé, de la haie aux complantations dans les parcelles. Les agriculteurs sont confrontés quotidiennement à ces arbres et ils doivent s’y adapter. Comprendre ces interactions et les perceptions qui y sont associées s’avère essentiel pour mieux les accompagner dans des projets agri-forestiers qui, dans la perspective agroécologique, visent à mieux valoriser l’ensemble des ressources disponibles dans les exploitations agricoles. La diversité des espaces arborés, mais aussi la diversité des agriculteurs, ainsi que les liens conscients et inconscients, culturels, voire parfois intimes qu’ils ont avec les arbres, rendent cette compréhension difficile à atteindre. Dans nos travaux de recherche pluridisciplinaires, nous avons rapidement constaté que l’analyse technico-économique n’était pas suffisante pour expliquer les choix des agriculteurs envers leurs arbres. S’il y a bien un souci de valoriser des ressources, avec des moyens limités, dans une démarche à la fois opportuniste à court terme et très conservatrice sur le long terme, les arguments d’une meilleure valorisation sylvicole, tenus par les agences de développement forestier, restent souvent sans effet. Pour comprendre ce paradoxe d’un apparent manque d’intérêt pour ces arbres par les agriculteurs, il faut faire appel à des approches socio-culturelles plus fines, mobilisant notamment les méthodes de l’ethnologie. On découvre ainsi, dans le cas spécifique du sud-ouest de la France, que les arbres et les bois tiennent une place particulière et centrale dans les références socio-culturelles des agriculteurs, comme des marqueurs essentiels d’un lien au passé, garant d’une continuité qui se traduit dans un système social de transmission d’héritage très particulier, le système à maison. Transmettre un patrimoine foncier intact, apte à fournir toutes les ressources nécessaires à une ferme constitue encore aujourd’hui un objectif capital pour les agriculteurs. Ne pas transformer la forêt, conserver les marqueurs arborés du paysage, et notamment les limites entre maisons, s’imposent dans les prises de décisions comme des tabous admis inconsciemment. A côté de ces approches qualitatives fines, d’autres méthodes donnent maintenant à voir plus en détail la gamme des services, et des disservices, que les agriculteurs associent aux arbres qu’ils côtoient. Il est de ce point de vue remarquable de constater qu’ils connaissent souvent une grande liste des services fournis par les arbres, mais qu’en même temps c’est bien souvent dans la liste, plus restreinte, des dis services qu’ils trouvent les déterminants de leurs pratiques envers les arbres. Pour les agriculteurs enquêtés, les arbres sont plein d’avantages, mais ils les gèrent pour leurs inconvénients. Ces éléments de compréhension partielle et localisée des perceptions des arbres par les agriculteurs sont utiles pour, à la fois décrypter leurs décisions et leurs pratiques, et pour concevoir des projets agroforestiers en phase avec leurs aspirations. Dans cette perspective, les démarches participatives, adaptées aux attentes et spécificités locales, mobilisant tous les acteurs concernés, agriculteurs et autres, s’avèrent une méthode générique mais modulable à privilégier

    Looking at birds to make sense of climate change and of other changes too...?

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    Rural and periurban areas of the European temperate countries are affected by climate changes that are not always perceived by communities. We focus here on how local discourses on biodiversity can give insights of what people see as changing in their environment. We conducted ethnography including freelists in South-Western France - within a comparative program on perceptions of environmental changes. We demonstrate that birds migratory but also domestic and invasive are relevant indicators of seasonal variations which are not linked to global climate change. Instead variations can’t be understood without linking them to major social changes (rural exodus and urbanisation)

    Why are there so many small woodlots in southwestern France landscapes?

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    Despite a trend during the last century towards a disconnection between agriculture and forestry, small woodlots strongly associated to farming activities are still very common in south western France. To explain the origin of this particularity and its consequences, we engaged ethnological, biotechnical and ecological studies. The ethnological study showed that the ‘house-centred’ social system - which is characteristic in this region - has shaped landscapes and reinforced the need for scattered small woodlots. Due to a principle of self-sufficiency, each farm had to have a direct access on its property or in its vicinity to all the resources needed. Woodlots had been maintained on lands that might have been cultivated and they contain a large diversity of woody species - even in the dominant tree layer - corresponding to the species needed for the family uses. Even if they are less able to apply all the usual practices, small woodlots are still seen by farmers as important components of their resources and landscapes. Their management lead to a particularly fine-grained mosaic of stands with different historical trajectories. Ecological studies revealed that these woodlots, and especially their edges, are key components of processes impacting agricultural activities, such as pest regulation. We argue that the small woodlots maintained in rural landscapes in south western France are beneficial for agriculture, forestry and rural activities, especially in a global change perspective. The question is how to keep their characteristics when their managers are leaving because of the lack of support from policy makers

    Appréhender les représentations des agriculteurs vis-à-vis des forêts paysannes : Apports et limites d'une approche combinant services écosystémiques et modèles mentaux

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    Pour cette nouvelle édition, la Fondation de France s’associe avec la Fondation Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme qui appuie l’expérience menée sur le domaine de la Bergerie de Villarceaux, pour aborder plus spécialement le thème « Agroforesteries et grandes cultures ». Le centre écodéveloppement de Villarceaux avait accueilli en septembre 2011 les 4èmes rencontres nationales Arbres et Haies champêtres. L’Afac-Agroforesteries participera à plusieurs titres à ces rencontres : comme discutant lors des tables-rondes, pour l’animation de plusieurs ateliers de terrain. Les objectifs de ces journées sont : rassembler les acteurs de l’agroforesterie pour favoriser échanges et croisement des savoirs, notamment entre terrain et recherche, identifier les atouts et freins au déploiement de systèmes grandes cultures en agroforesterie et les besoins de production de connaissances, contribuer à recueillir pratiques et questionnements sur les associations agroforestières entre arbres, haies et grandes cultures

    Why are there so many small woodlots in southwestern France landscapes?

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    Despite a trend during the last century towards a disconnection between agriculture and forestry, small woodlots strongly associated to farming activities are still very common in south western France. To explain the origin of this particularity and its consequences, we engaged ethnological, biotechnical and ecological studies. The ethnological study showed that the ‘house-centred’ social system - which is characteristic in this region - has shaped landscapes and reinforced the need for scattered small woodlots. Due to a principle of self-sufficiency, each farm had to have a direct access on its property or in its vicinity to all the resources needed. Woodlots had been maintained on lands that might have been cultivated and they contain a large diversity of woody species - even in the dominant tree layer - corresponding to the species needed for the family uses. Even if they are less able to apply all the usual practices, small woodlots are still seen by farmers as important components of their resources and landscapes. Their management lead to a particularly fine-grained mosaic of stands with different historical trajectories. Ecological studies revealed that these woodlots, and especially their edges, are key components of processes impacting agricultural activities, such as pest regulation. We argue that the small woodlots maintained in rural landscapes in south western France are beneficial for agriculture, forestry and rural activities, especially in a global change perspective. The question is how to keep their characteristics when their managers are leaving because of the lack of support from policy makers
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