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    La flexibilité des prix relatifs et la mobilité du travail en Union monétaire

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    Avec la mise en place de l'euro, les mécanismes d'ajustement au sein de l'Union européenne sont modifiés en profondeur du fait de la disparition du taux de change comme variable d'ajustement. Ceux qui subsistent sont, à titre principal, la flexibilité des salaires et des prix relatifs, la mobilité des facteurs, particulièrement du travail, les politiques budgétaire et monétaire. Ces modes d'ajustement intra-européens constituent un enjeu dont l'importance dépend du caractère asymétrique ou non des chocs et des évolutions structurelles affectant le fonctionnement de l'UE. Le présent article s'intéresse aux mécanismes d'ajustement par le marché du travail à travers deux approches complémentaires. La flexibilité des coûts et des prix relatifs est d'abord analysée à l'aide d'une maquette macroéconomique estimée pour les 14 pays européens. Cette maquette est utilisée pour étudier les conséquences de chocs d'offre ou de demande asymétriques affectant un pays et pour comparer les capacités de réaction des différents pays européens. Ces simulations montrent que la flexibilité des salaires et de l'emploi, et plus généralement la flexibilité des prix relatifs, ne permet qu'un rééquilibrage incomplet et très lent (au-delà de dix ans). Face à un choc négatif sur la demande interne, l'emploi et la production ne retrouvent pas leur niveau initial ou le retrouvent très lentement, et le taux de chômage demeure plus élevé. Le recours à l'instrument budgétaire serait plus approprié. Face à un choc inflationniste et à une perte de compétitivité, la hausse du chômage qui en résulte ne permet qu'un ajustement progressif et incomplet. Les disparités de réaction entre pays face à un choc de même ampleur apparaissent, enfin, non négligeables entre grands et petits pays, notamment en raison des inégalités dans le degré d'ouverture, qui donnent plus de poids aux effets de la compétitivité-prix dans les petits pays, mais aussi entre pays de même taille, du fait des différences structurelles existantes. Ces divergences sont source d'asymétries qui compliquent la conduite de la politique économique dans l'UE, particulièrement en ce qui concerne la politique monétaire commune. La mobilité de la main-d'œuvre est ensuite étudiée avec une modélisation des mouvements migratoires articulée avec un bloc prix-salaires-emploi proche du précédent modèle, appliquée au cas des États-Unis découpés en quatre grandes régions d'une taille voisine de celle des grands pays européens. Les simulations confirment que, comme dans le cas européen, la flexibilité des coûts et des prix relatifs n'autorise que des ajustements limités face à des chocs de demande ou d'offre affectant une région. La mobilité de la main-d'œuvre joue bien un rôle de rééquilibrage, mais celui-ci est d'une ampleur très réduite. Les mouvements migratoires répondent essentiellement à des évolutions structurelles, même aux États-Unis. Des enseignements peuvent en être tirés pour le fonctionnement de l'Union monétaire européenne face à des évolutions asymétriques. La recherche d'une plus grande flexibilité du marché du travail aurait une traduction macroéconomique incertaine et n'aurait qu'une efficacité limitée pour accroître l'ampleur du rééquilibrage par le jeu des prix relatifs. L'espoir également entretenu qu'une plus grande mobilité intra-européenne de la main-d'œuvre pourrait constituer une réponse au moins partielle s'avérerait tout aussi vain.mécanismes d'ajustement; choc asymétrique; modèle macroéconométrique; simulations; salaires; migration;

    Introducing price-setting behaviour in the Phillips Curve: the role of nonlinearities

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    Based on the theoretical literature on price setting behavior, we model three distinct forms of nonlinearity that can describe the reduced-form Phillips curve: reaction asymmetry, state dependence and a mix of both. Employing these models to the G5 for the 1985-2011 period, we find that: (i) the Phillips curve is unstable and nonlinear and (ii) there exist threshold levels of inflation and capacity utilization that erode price rigidity. Our results reinforce the existence of downward price rigidity in Japan, helping to explain the puzzle of gradual deflation. In opposition, downward price flexibility is verified for U.S

    Introducing price-setting behaviour in the Phillips Curve: the role of nonlinearities

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    Based on the theoretical literature on price setting behavior, we model three distinct forms of nonlinearity that can describe the reduced-form Phillips curve: reaction asymmetry, state dependence and a mix of both. Employing these models to the G5 for the 1985-2011 period, we find that: (i) the Phillips curve is unstable and nonlinear and (ii) there exist threshold levels of inflation and capacity utilization that erode price rigidity. Our results reinforce the existence of downward price rigidity in Japan, helping to explain the puzzle of gradual deflation. In opposition, downward price flexibility is verified for U.S

    The wage inflation-unemployment curve at the macroeconomic level

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    This paper tests the reduced form New Keynesian Wage Phillips Curve in several advanced countries for the 1985-2014 period. Based on this approach, we estimate wage rigidity at the aggregate level. We document that rigidity is heterogenous among our sample of countries: nominal wage rigidities are more important in the United States, while wage indexation is dominant in European Countries. We also present evidence that wage rigidity is not linked to the institutional environment at the macroeconomic level. Finally, we show that there is significant time variation in the estimated coefficients on the implied equation that is usually not taken into account in the theoretical literature

    Asymetries and adjustments in the European Union

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    Asymétries, ajustements et relations salariales dans l'Union européenne

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    Asymmetries, Adjustment and Wage Relations in the European Union Since the euro was launched, divergences in European economies' evolutions have been more significant than generally expected. This new ment has once more brought to the fore two traditional questions related to the functioning of a Monetary Union, i.e. the role played by relative-price adjustment mechanisms and the difficulties inherent in asymmetric evolutions. In order to give a comprehensive appreciation of these questions, this paper will be based on a multinational macroeconomic model describing the interdependence between 14 European countries and allowing the simulation of asymmetric/symmetric demand or supply shocks. The efficiency of relative-price adjustment mechanisms seems limited and, even in the most flexible countries, the return to equilibrium is slow and still incomplete after 10 years. However, the differences in adjustment mechanisms, which can be explained on account of each member country's structural characteristics, remain a source of asymmetries between the member countries of the European Union. Extra-European exchanges have a stabilizing role which is uneven between one country and another on account of its openness degree and the value of price elasticities. Several lessons can be drawn from those results in terms of fiscal policy and wage policy. Lastly, as a consequence of a better perception of the transformation of the monetary regime, deep changes are likely to occur concerning wage relations. Increased pressures may affect wages and employment, mainly in northern European countries wanting to preserve their competitiveness. According to another logic, when comparing their wages in euros, workers in the countries with the lowest salaries may be led to claim -and obtain- wage increases in exchange for productivity gains. Three models are proposed to explore the outcome of such a logic for northern and southern European countries. It is possible to speak of a nominal convergence of prices and wages, but without real convergence.Mazier Jacques, Saglio Sophie. Asymétries, ajustements et relations salariales dans l'Union européenne. In: Revue française d'économie, volume 19, n°1, 2004. pp. 37-76

    Exchange rates, global imbalances and interdependence in East Asia

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    International audienc

    Le Ministère du Travail et les secteurs tertiaires : la régulation des relations professionnelles dans le secteur du grand commerce alimentaire de 1950 à nos jours

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    Historical analysis of state (Ministère du Travail) intervention in the industrial sector regulation of industral relations in food trade industry since 1945.Analyse historique de la politique du ministère du travail dans la régulation des relations professionnelles dans le secteur de l'actuelle convention collective de branche du commerce alimentaire après la seconde guerre mondial
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