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Prise en compte des savoirs paysans en matière de choix variétal dans un programme de sélection
Article en libre accès : http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30698International audienceUn projet de sélection participative du mil a été initié pour comprendre les raisons de la faible diffusion des variétés améliorées dans la zone soudano-guinéenne du Mali. Un diagnostic et une prospection des variétés locales ont été réalisés en 2007 dans cinq villages de la région de Sikasso. Un essai comportant deux dates de semis (18 juin et 16 juillet 2007) a été réalisé à la station agricole de Sotuba. La durée du cycle de 29 variétés locales a été mesurée. Toutes les variétés prospectées sont photopériodiques, leur cycle diminue lorsque le semis est retardé. Les nouvelles variétés proposées aux paysans sont précoces, peu sensibles à la photopériode. Les chercheurs et les paysans sont convaincus que des variétés plus précoces que les cultivars locaux permettront d’éviter les sécheresses de fin de cycle. En réalité, les variétés locales résultent d’une sélection massale ancestrale et sont souvent spécifiquement adaptées à leurs environnements d’origines. La floraison des variétés locales est naturellement synchrone avec la date moyenne de fin de la saison des pluies. Ce caractère permet aux variétés locales de surmonter la principale incertitude climatique de la zone : la variabilité du début de la saison des pluies. La faible prise en compte des qualités propres aux variétés locales par les programmes d’amélioration des plantes explique le rejet des nouveaux cultivars par les paysans. Les programmes de sélection s’appuient maintenant sur le germoplasme local et un volet essentiel de l’expertise paysanne devient accessible à l’analyse des chercheurs
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Resurgence of Malaria Transmission and Incidence after Withdrawal of Indoor Residual Spraying in the District of Koulikoro, Mali
In Mali, malaria vector control relies mostly on long-lasting insecticidal nets and indoor residual spraying (IRS). From 2008 to 2016, an IRS program was implemented in the district of Koulikoro. After a significant reduction in malaria indicators, IRS was stopped in 2016. This study evaluated the effect of IRS withdrawal on entomological parameters of malaria transmission and incidence in children aged 6 months to 10 years in the district of Koulikoro. Entomological parameters of malaria transmission during the last year of IRS implementation in 2016 were compared with those obtained 2 years after IRS withdrawal in 2018 in two villages of Koulikoro. Mosquito vectors were collected by mouth aspiration and pyrethrum spray catches in the villages to monitor these transmission parameters. A sharp increase (10.8 times higher) in vector abundance after IRS withdrawal was observed. The infection rate of Anopheles gambiae sensu lato to Plasmodium falciparum increased from zero during IRS implementation to 14.8% after IRS withdrawal. The average entomological inoculation rate, which was undetectable before, was 1.22 infected bites per person per month 2 years after IRS was withdrawn, and the cumulative malaria incidence rate observed after IRS was 4.12 times (15.2% versus 3.7%) higher than that observed in 2016 in the villages before IRS withdrawal. This study showed a resurgence of malaria transmission and incidence in the Koulikoro health district after IRS was withdrawn. Thus, to manage the potential consequences of malaria transmission resurgence, alternative approaches are needed when stopping successful malaria control interventions