95 research outputs found
Christophe Laudou, La Mythologie de la parole
Comme l’indique le titre de son livre, Christophe Laudou s’emploie à définir les conditions de ce qu’il appelle la mythologie de la parole. Pour comprendre le projet qu’il poursuit, il convient de se rappeler que le muthos et le logos recouvrent un même processus d’expression, d’énonciation, voire de fabulation, dont les récits mythiques et le discours métaphysique constitueraient deux versions apparemment opposées. Ainsi, l’opposition platonicienne entre le muthos et le logos n’a-t-elle de s..
Agnès Guillot, Les Jeunes Professeurs des écoles, Paris, L’Harmattan, « Forum », 1998 (185 pages).
Dans son ouvrage, l’auteur, Agnès Guillot, revient sur la crĂ©ation des instituts universiÂtaires de formation des maĂ®tres (IUFM) et les circonstances de leur naissance. Les nouveaux instituts abritent la formation actuelle des enseignants, parmi lesquels on dĂ©couvre les profesÂseurs des Ă©coles venus se substiÂtuer aux instituteurs. Cette rĂ©Âforme visait Ă jeter les bases d’une culture pĂ©dagogique nouÂvelle, la formation en IUFM fournissant des professionnels de l’éducation, mieux Ă mĂŞme de co..
JĂ©sus balsamique et le philosophe
Le livre de Bernard Aubert Jésus balsamique et le philosophe s’emploie à mettre en perspective et à commenter le message d’un Jésus arraché à son aura mythique, au tour de l’expression « poétique » et à l’interprétation de la foi : d’un Jésus humain, trop humain, ou, pour reprendre le mot de Nietzsche, d’un « doux rêveur », qui défend la continence en vue du Royaume des cieux, qui substitue à l’économie réelle du travail et de la richesse l’économie de l’agapê, qui, enfin, fait de l’acceptati..
Yves Ledure, La détermination de soi. Anthropologie et religion, Paris, Desclée de Brouwer, « Anthropologiques », 1997.
L’auteur de ce livre se donne pour tâche de redéfinir les fondements anthropologiques du religieux en général et, plus particulièrement, ceux du religieux chrétien. Il opère volontairement une mise entre parenthèses préalable des questions métaphysiques habituellement convoquées à cette fin : celles portant sur l’être, sur Dieu et sur la vérité. Ces préliminaires ontologiques ont, en effet, le tort de masquer la spécificité du phénomène observé, en le déracinant artificiellement de la culture..
Essai sur le rien de Yann Courtel
Le livre de Y. Courtel comporte trois grandes parties. La première, intitulée Déclore le Rien (p. 19-79) présente une approche phénoménologique du Rien qui désigne non seulement le néant, le ne-ens, conçu comme le non-étant, c’est-à -dire l’Être, en tant que ce dernier est différent et au-delà (Über-haupt) de l’étant, mais, plus profondément, « le néantisant dans l’Être » (p. 35). Or, ce néantisant, ce Rien originaire (nihil originarium), qu’est-il sinon l’ouverture même de l’apparaître, la bé..
Une question
Dans deux conférences consacrées à une analyse critique du discours de Freud, L. Althusser, pose, semble-t-il, la bonne question , quoique d’une manière quelque peu embarrassée et péremptoire. Le rapport de Freud à la philosophie, qu’il soit examiné au travers d’une confrontation problématique entre celle-ci et psychanalyse naissante, ou bien au travers d’un dialogue entre les postulats nouveaux et les thèses classiques défendues par Platon, Kant, Nietzsche, Schopenhauer ou Wittgenstein, ne s..
Ouvertures
Même si par l’heur d’un miraculeux œcuménisme de la pensée, les sciences humaines parvenaient à défendre de concert le projet d’une anthropologie générale, elles ne pourraient réaliser cette tâche, sans le secours et le concours de la philosophie. Pareillement, si nostalgique fût-elle de son antique position dans le champ du savoir, la philosophie trahirait sa mission, si elle se mettait en retrait des sciences humaines, afin de s’imposer en instance judicative des nouveaux savoirs que celles..
Yves Ledure, La détermination de soi. Anthropologie et religion, Paris, Desclée de Brouwer, « Anthropologiques », 1997.
L’auteur de ce livre se donne pour tâche de redéfinir les fondements anthropologiques du religieux en général et, plus particulièrement, ceux du religieux chrétien. Il opère volontairement une mise entre parenthèses préalable des questions métaphysiques habituellement convoquées à cette fin : celles portant sur l’être, sur Dieu et sur la vérité. Ces préliminaires ontologiques ont, en effet, le tort de masquer la spécificité du phénomène observé, en le déracinant artificiellement de la culture..
François Laplantine, Je, nous et les autres, Paris, Le Pommier, 1999 (156 pages).
Dans ce livre à visée épistémologique, F. Laplantine entreprend une critique des notions cardinales d’identité et de représentation. La catégorie d’identité, motif dominant des sciences humaines, relève de l’idéologie d’un individualisme personnel ou collectif qui récuse la catégorie de l’altérité et oppose au risque le repli sur le soi propre. Or, si cette idéologie a la peau dure, c’est qu’elle prend ses racines dans la pensée métaphysique qui privilégie la substance à la relation, le thème..
FATH G., Le « sujet » en désarroi dans les pratiques à haut gradient relationnel, Paris, L’Harmattan, 2019, 238 p.
Le livre récent de G. Fath (2019) intitulé « Le « sujet » en désarroi dans les pratiques à haut gradient relationnel » (MHGR) se situe dans le prolongement direct de son ouvrage : « Essai sur la laïcité postchrétienne » (L’Harmattan, 2012). La laïcité est, en effet, envisagée par l’auteur non seulement comme étant une exigence éthique : celle d’une solidarité dynamique ou organique qui implique et garantit la liberté de chacun, l’égalité entre tous et la fraternité réciproque, mais aussi, plu..
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