Carcinome basocellulaire de la face: à propos de quatre cas rapportés à Madagascar

Les carcinomes basocellulaires, fréquemment rencontrés dans la race blanche, sont plus rares chez les sujets de race noire. Les zones exposées de la tête sont  des sites préférentiels, et une intense exposition aux rayons solaires ultraviolets a été évoquée dans leur étiopathogénie. Les métastases sont exceptionnelles. Les  objectifs ont été de démontrer l'existence de carcinomes basocellulaires à Madagascar et d'en évaluer la prise en charge. Les auteurs ont rapporté quatre cas de carcinomes basocellulaires faciaux vus au service d'Oto- rhino-laryngologie du Centre Hospitalier Universitaire d'Antananarivo, avec deux hommes et deux   femmes, âgés entre 46 et 70 ans (âge moyen= 53,5 ans). Une exérèse chirurgicale a été pratiquée chez trois patients tandis qu'un patient albinos a été traité par   radiothérapie. L'épidémiologie, l'étiologie, l'anatomie pathologique et le traitement des carcinomes basocellulaires de la face ont été discutées à travers une revue de la littérature.Key words: Anatomie pathologique, carcinome basocellulaire, métastase, traitemen

Dimensions rénales en Service de Néphrologie Clinique, Befelatanana, Antananarivo

la connaissance des dimensions rénales pour tout individu et pour toute ethnie, aide à une décision médicale d'ordre diagnostique et thérapeutique. Pour un pays à faible revenu comme Madagascar, l'échographie constitue un outil idéal à cette fin. Ce travail a comme objectifs de recueillir les dimensions rénales, puis de chercher la corrélation entre ces dernières et les paramètres démographiques ou anthropométriques des Malgaches. Il s'agit d'une étude rétrospective, s'étalant sur une période de 3 ans, effectuée dans le service de Néphrologie du centre hospitalier de Befelatanana, Antananarivo, recrutant 200 patients non diabétiques, sans maladie rénale chronique. L'âge moyen de nos patients était de 45 ans ±16, avec un sex ratio de 0,9. En moyenne, les dimensions (longueur × largeur × épaisseur) étaient de 98 mm × 42 mm × 30 mm pour le rein droit et 99 mm × 45 mm × 31 mm pour le rein gauche. Nous avons retrouvé une différence significative entre le rein droit et gauche sur la longueur (p<0,00001) et la largeur (p=0,03). Une relation significative était aussi retrouvée entre la longueur rénale et l'âge (p=0,0016 et p=0,04 respectivement pour le rein droit et le rein gauche). Aucune relation significative n'a été établie entre les dimensions rénales et la taille ni le poids de nos patients. Malgré ses limites, notre étude apporterait une aide sur le plan pratique clinique ainsi que pour une étude ultérieure.Pan African Medical Journal 2016; 2

SEROPREVALENCE OF HIV, HBV, HCV, SYPHILIS AMONG DONORS OF BLOOD AT THE NATIONAL CENTER OF BLOOD TRANSFUSION ANTANANARIVO IN 2014

Introduction: Currently, routine screening for HIV, hepatitis B and C and syphilis is done in most blood banks in the world. Methods: We conducted a prospective descriptive study at the National Blood Transfusion Center (CNTS) Antananarivo for a period of 7 months from January to July 2014, which aims to assess the socio-clinical factors accompanying ineligibility of blood products and to determine the seroprevalence of HIV, hepatitis B, C and syphilis of the blood donors who have spent at CNTS HU JRA Antananarivo during this period. All donors who have abnormal results of microbiological examinations were included. The parameters used and studied were age, sex, marital status, blood and results microbiological examinations for HIV, hepatitis B, C, and syphilis. The prevalence of blood donors who presented a serological abnormality is 3.95% with a predominance of donors with hepatitis B (72.93%) followed by syphilis (18.29%) of the hepatitis C (6.95%) and HIV (1.80%) and a predominance of young people. Conclusion: At the CNTS Antananarivo, the HBV is the main definitive reason for exclusion of these donors. This high prevalence is a real public health problem for the country\u27s health authorities. The search for maximum safety in blood transfusion through firstly a better selection of blood donors by implementing a policy of strong loyalty and other early diagnosis of major diseases transmissible by blood and likely to infect the recipient. KEYWORDS: Antananarivo; Blood donor; Microbiology; Seroprevalence

SEROPREVALENCE OF HIV, HBV, HCV, SYPHILIS AMONG DONORS OF BLOOD AT THE NATIONAL CENTER OF BLOOD TRANSFUSION ANTANANARIVO IN 2014

Introduction: Currently, routine screening for HIV, hepatitis B and C and syphilis is done in most blood banks in the world. Methods: We conducted a prospective descriptive study at the National Blood Transfusion Center (CNTS) Antananarivo for a period of 7 months from January to July 2014, which aims to assess the socio-clinical factors accompanying ineligibility of blood products and to determine the seroprevalence of HIV, hepatitis B, C and syphilis of the blood donors who have spent at CNTS HU JRA Antananarivo during this period. All donors who have abnormal results of microbiological examinations were included. The parameters used and studied were age, sex, marital status, blood and results microbiological examinations for HIV, hepatitis B, C, and syphilis. The prevalence of blood donors who presented a serological abnormality is 3.95% with a predominance of donors with hepatitis B (72.93%) followed by syphilis (18.29%) of the hepatitis C (6.95%) and HIV (1.80%) and a predominance of young people. Conclusion: At the CNTS Antananarivo, the HBV is the main definitive reason for exclusion of these donors. This high prevalence is a real public health problem for the country's health authorities. The search for maximum safety in blood transfusion through firstly a better selection of blood donors by implementing a policy of strong loyalty and other early diagnosis of major diseases transmissible by blood and likely to infect the recipient. KEYWORDS: Antananarivo; Blood donor; Microbiology; Seroprevalence

Acid fast bacillus pulmonary and extra pulmonary in a laboratory of university hospital center in Antananarivo, Madagascar since 2003-2014

Background: Tuberculosis has even been a grave public health problem in Madagascar, one of the main causes responsible for death at the hospital for active and productive people.Methods: It was a descriptive and analytical retrospective study of patient records admitted for the research of acid-fast bacillus (AFB) pulmonary and extra pulmonary from January 2003 to December 2014 at the microbiology laboratory of the University Hospital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HU-JRA) Antananarivo, Madagascar. We did this study in order to describe the epidemiology of pulmonary and extra pulmonary tuberculosis at the laboratory. All of the requests about researching AFB for bacterial analysis have been received. Incomplete folders have been rejected. Age, sex, clinic information and the results of AFB research have been analyzed.Results: During 12 years, 1060 requests have been received to research AFB with 89 cases (8.39%) of positivity. Patients were between 9 months and 93 years old. The middle patient age was 41.7 years. Sex-ratio of infected patients was 1.36. There was a significant difference between gender and positive cases (p=0,001). 82 positive cases (93.77%) were pulmonary localization and 7 cases of extra pulmonary (6.23%).Conclusions: Despite the lack of screening, the high rate of bacillary pulmonary tuberculosis found was one of the great epidemiological importances because of their contagiousness. It is obvious that only health actions cannot solve the problem of tuberculosis.

Douleurs induites par les soins : la réalité au Centre Hospitalier Universitaire de Befelatanana Antananarivo, Madagascar

La douleur induite par les soins correspond à la douleur survenant lors des actes à visé diagnostique et/ou thérapeutique. A notre connaissance, nous n'avons pas encore des données disponibles pour les douleurs induites par les soins à l'Hôpital de Befelatanana. Nos objectifs étaient de décrire le profil épidémiologique de la douleur induite par les soins, d'identifier les principaux facteurs influençant sur l'intensité de la douleur et leurs retentissements chez les patients. Il s'agissait d'une étude rétrospective, transversale type un jour donné menée dans les douze services de Médecines au Centre Hospitalier Universitaire de Befelatanana en Novembre 2013. Cent deux patients ont été retenus dans l'étude et trois cent vingt trois actes douloureux étaient enregistrés soit une prevalence hospitaliere de 69,86%. Le genre féminin prédominait dans 52% des cas (n=53) avec un sex-ratio à 0,92. L'âge moyen était de 46 ans. Les ponctions vasculaires étaient l'acte prédominant dans 49,54% (n=109) des cas. Les infirmiers réalisaient les soins dans 47,05% (n=48) des cas. L'information verbale était la mesure préventive utilisée dans 57,84% des cas (n=59). Le transport par marche à pied et à dos d'homme représentait 16,67% des cas (n=17). Les patients naïfs des gestes étaient plus anxieux. Ces patients gardaient de mauvais souvenir dans 64,71% des cas (n=66). La fréquence de douleur induite par les soins était trop élevée. Un effort important est nécessaire pour réduire la douleur induite par les soins