17 research outputs found
Obesity prevention in child care: A review of U.S. state regulations
<p>ABSTRACT</p> <p>Objective</p> <p>To describe and contrast individual state nutrition and physical activity regulations related to childhood obesity for child care centers and family child care homes in the United States.</p> <p>Methods</p> <p>We conducted a review of regulations for child care facilities for all 50 states and the District of Columbia. We examined state regulations and recorded key nutrition and physical activity items that may contribute to childhood obesity. Items included in this review were: 1) Water is freely available; 2) Sugar-sweetened beverages are limited; 3) Foods of low nutritional value are limited; 4) Children are not forced to eat; 5) Food is not used as a reward; 6) Support is provided for breastfeeding and provision of breast milk; 7) Screen time is limited; and 8) Physical activity is required daily.</p> <p>Results</p> <p>Considerable variation exists among state nutrition and physical activity regulations related to obesity. Tennessee had six of the eight regulations for child care centers, and Delaware, Georgia, Indiana, and Nevada had five of the eight regulations. Conversely, the District of Columbia, Idaho, Nebraska and Washington had none of the eight regulations. For family child care homes, Georgia and Nevada had five of the eight regulations; Arizona, Mississippi, North Carolina, Oregon, Tennessee, Texas, Vermont, and West Virginia had four of the eight regulations. California, the District of Columbia, Idaho, Iowa, Kansas, and Nebraska did not have any of the regulations related to obesity for family child care homes.</p> <p>Conclusion</p> <p>Many states lack specific nutrition and physical activity regulations related to childhood obesity for child care facilities. If widely implemented, enhancing state regulations could help address the obesity epidemic in young children in the United States.</p
Beyond the German Sonderweg. The historiography of the Federal Republic of Germany between historicism and social sciences (1949-1989)
Cette thĂšse analyse lâĂ©volution de lâhistoriographie de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne et, plus particuliĂšrement, lâaffirmation de la nouvelle histoire sociale Ă la lumiĂšre du rapport complexe que les historiens ouest-allemands ont entretenu avec lâhistorisme et la tradition historique allemande. On sâefforce de montrer dans quelle mesure les rĂ©orientations mĂ©thodologiques sont allĂ©es de pair avec lâĂ©mergence de nouvelles interprĂ©tations de lâhistoire nationale et du Sonderweg allemand. On porte Ă©galement une attention particuliĂšre au problĂšme de la continuitĂ© de lâhistoriographie allemande entre la RĂ©publique de Weimar et la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne. Câest pourquoi la premiĂšre partie de notre travail examine lâinfluence que Hans Rosenberg et Eckart Kehr, qui avaient rompu dĂšs la fin de la RĂ©publique de Weimar avec lâhistoire des idĂ©es pratiquĂ©e par Friedrich Meinecke, ont exercĂ©e sur les historiens ouest-allemands dans les annĂ©es 1960. La seconde partie Ă©tudie le rĂŽle que lâhistoire structurelle a jouĂ© dans la transformation de lâhistoriographie allemande aprĂšs la Seconde Guerre mondiale et dans la genĂšse de la nouvelle histoire sociale. Lâhistoire sociale critique, qui sâest affirmĂ©e, Ă partir de la fin des annĂ©es 1960, sous lâimpulsion dĂ©cisive de Hans-Ulrich Wehler et de JĂŒrgen Kocka, a Ă©tĂ© toutefois rapidement soumise Ă la critique des Cultural Studies et de lâhistoire culturelle : on montrera dans la troisiĂšme partie que la concurrence entre ces deux orientations disciplinaires a conduit Ă une rĂ©flexion nouvelle sur les singularitĂ©s de lâhistoire allemande et Ă la remise en question de la valeur heuristique du Sonderweg.This work studies the development of the historiography of the Federal Republic of Germany and more specifically the gradual pervasiveness of the new social history in the light of a complex relationship that historians from the Federal Republic have maintained with historicism and the German historical tradition. We shall try to demonstrate to what extent renewed research methodologies have accompanied the emergence of different interpretations of the national history and the German Sonderweg. We shall equally shed a more specific light on the question of the continuity of German historiography across the Weimar Republic and the Federal Republic era. Based on these grounds, the first part of our work provides an insight into the influence of Hans Rosenberg and Eckart Kehr, which prevailed over the community of historians in West Germany during the 1960âs, after they broke up with the doctrine of history of ideas theorized by Friedrich Meinecke, well before the end of the Republic of Weimar. The second part studies the role played by structural history in the transformation of German historiography after the Second World War and the formation of the new social history. Critical social history, whose emergence in the late 1960âs, through the decisive impetus of Hans-Ulrich Wehler and JĂŒrgen Kocka, was nonetheless confronted to the criticisms from the Cultural Studies and cultural history: in the third part, we shall show how the opposition between these two academic orientations has resulted in a renewed reflection on the specificities of German history and the re-questioning of the heuristic value of Sonderweg
Au-delĂ du Sonderweg. Lâhistoriographie de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne entre lâhistorisme et les sciences sociales (1949â1989)
Cette thĂšse analyse lâĂ©volution de lâhistoriographie de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale dâAllemagne et, plus particuliĂšrement, lâaffirmation de la nouvelle histoire sociale Ă la lumiĂšre du rapport complexe que les historiens ouest-allemands ont entretenu avec lâhistorisme et la tradition historique allemande. On sâefforce de montrer dans quelle mesure les rĂ©orientations mĂ©thodologiques sont allĂ©es de pair avec lâĂ©mergence de nouvelles interprĂ©tations de lâhistoire nationale et des singularitĂ©s de son ..
3 Households and Institutions: A Late 3rd Millennium BCE Neighborhood at Tell Asmar, Iraq (Ancient Eshnunna)
Homosexualités et fictions en France de 1981 à nos jours
Le 27 juillet 1982, le gouvernement socialiste français abrogeait lâarticle 331, alinĂ©a 2, du Code pĂ©nal datant de lâOccupation et permettant de punir âdâun emprisonnement de six mois Ă trois ans et dâune amende de 60 Ă 20 000 francs toute personne qui aura commis un acte impudique ou contre-nature avec un individu mineur du mĂȘme sexeâ â une disposition qui nâexistait pas pour les actes hĂ©tĂ©rosexuels. Le 25 juin 1984, Michel Foucault mourait Ă Paris du sida. Le dĂ©but des annĂ©es 80 voit ainsi sâouvrir pour les homosexuels et les lesbiennes en France une pĂ©riode qui pourrait sâannoncer heureuse grĂące Ă une volontĂ© politique explicite, une pĂ©riode de reconnaissance, mais qui est presque aussitĂŽt rattrapĂ©e par le mystĂšre dâune nouvelle maladie mortelle frappant les seuls hommes homosexuels. Les deux Ă©vĂšnements sont Ă©troitement liĂ©s dans lâhistoire des reprĂ©sentations, lâaccĂšs aux discours et lâaffirmation dâune identitĂ© que lâon commence Ă dire âgay et lesbienneâ. 2016 : Le sida reste une maladie incurable associĂ©e prioritairement Ă lâhomosexualitĂ© masculine, et le gouvernement français, de nouveau socialiste, sâillustre par ses hĂ©sitations autour du mariage âdes personnes homosexuellesâ et leur droit Ă lâadoption ou la procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e, prouvant par lĂ mĂȘme, et en rappel de la bataille du PACS de 1999, que les questions homosexuelles sont devenues des enjeux politiques majeurs et rĂ©currents du pays, de ceux qui font gagner ou perdre des Ă©lections. La politisation explicite de lâidentitĂ© homosexuelle publique (et des discours homosexuels revendiquĂ©s comme tels, ou des discours sur lâhomosexualitĂ©) telle quâelle sâinstaure durablement en France Ă partir de 1981 sert dâaxe thĂ©matique et chronologique au prĂ©sent volume consacrĂ© aux reprĂ©sentations de ce moment (ou reprĂ©sentations dans ce moment) encore en cours par lâexpĂ©rience de la fiction. Parce que ces annĂ©es ont vu en France et continuent Ă voir une exceptionnelle production de livres, de films, de photographies, dâexpressions discursives de tout genre et toute forme qui installent durablement le sujet homosexuel comme une rĂ©fĂ©rence sociĂ©tale et politique. Ă cet Ă©gard, la France et ses dirigeants rejoignent alors une Ă©volution intellectuelle et une orientation politique qui Ă©taient dĂ©jĂ largement actives dans les pays anglo-saxons ou dâEurope du Nord de culture protestante : ce pourquoi certains discours de la culture et des reprĂ©sentations venus de lâĂ©tranger, et en particulier des Ătats-Unis, toujours en avance sur les politiques, ont eu et ont encore autant dâimportance et dâinfluence en France. ReprĂ©sentations : affirmations et interrogations dâune identitĂ© politique (place de lâun/lâune dans la citĂ©) sexuĂ©e intempestive, discutĂ©e, par les pratiques de discours de la fiction ; la communication se fait par le truchement dâune configuration langagiĂšre et culturelle. Fiction : modalisation modĂ©lisante de discours inscrite explicitement dans des rĂ©fĂ©rences imaginaires construites et posĂ©es par le sujet racontant â la fiction implique le rĂ©cit comme discours fondateur dans la durĂ©e. En somme, dans le cadre de cette chronologie historiquement privilĂ©giĂ©e et fortement dramatisĂ©e, on se propose dâenvisager lâhomosexualitĂ© comme expĂ©rience de fiction (et de discours). Dans la mesure oĂč tout roman sur lâhomosexualitĂ© reste toujours reçu comme un livre dâhomosexuel, comme un âaveuâ de lâauteur (et il en va exactement de mĂȘme avec les films), le choix de la fiction peut sembler un dĂ©tour, un artifice qui nâaurait pour fonction que de rendre lisible et acceptable une expĂ©rience qui, sans cette mĂ©diation dâune reprĂ©sentation par la fiction, resterait au rayon des dĂ©clarations impudiques et anecdotiques. Car le âroman homosexuelâ, câest-Ă -dire, le rĂ©cit de vie dâun homosexuel, est irrĂ©ductiblement lu (et Ă©crit ?) comme une autobiographie plus ou moins libre â voir la dĂ©claration lapidaire de Dominique Fernandez en 2012 : âCette rĂšgle : un roman gay ne peut ĂȘtre que lâĆuvre dâun gay, a perdurĂ© pendant tout le XXe siĂšcle, et je ne pense pas quâelle soit caduque aujourdâhuiâ. Tel est le paradoxe du pacte fictionnel du discours homosexuel, forme de rĂ©ponse au pacte autobiographique hĂ©tĂ©rosexuel auquel il veut Ă©chapper pour rĂ©cuser lâobligation de la âconfessionâ explicite. Et, prĂ©cisĂ©ment, au moment oĂč, aprĂšs des dĂ©cennies dâincertitudes et dâhĂ©sitations stylistiques (des caricatures malveillantes des comiques populaires aux compassions empathiques des humanitaires populistes), lâhistoire lâadmet enfin comme sujet politique de rĂ©fĂ©rence, puisquâil y a dĂ©sormais un vote des homosexuels, le sujet homosexuel sâinvente et se politise en (sâ)inventant une histoire par la fiction et une reprĂ©sentation de cette histoire autant quâune histoire comme reprĂ©sentation, dont il est le principe et le vecteur et dont il entend faire une Ă©preuve de libertĂ© et de rĂ©sistance aux discours autres â on reconnaĂźt lĂ lâhĂ©ritage de Jean Genet, mort en 1986 aprĂšs avoir rompu son long silence narratif en rĂ©digeant Un captif amoureux, texte qui rĂ©invente un espace et un territoire de la fiction puissamment politisĂ©s par la pratique dâune Ă©criture autobiographique comme expĂ©rience dâengagement