2 research outputs found
Du symbolisme comme chambre noire de l'imaginaire photographique
To refer to the existence of a photographical imagination arises an ideological issue when bringing the status of photography into question. To try to demonstrate the existence of this imagination; consideration should be given to a movement fundamentally reflecting the notion of the symbolist movement. Therefore, would it be necessary to consider how symbolism is founder of the photographical imagination? At that time, photography widely fits into a positivist system, it is the best recording scientific technique. Hence, photography has emerged from the middle of the 19th century as a new type of objectivity whose main characteristic is the exclusion of the observer's subjectivity. As for Symbolism, it reached its peak around 80-90s. It will oppose a searching for unity philosophical conception with scientific classification principle, based on separation and difference. Despite that, Symbolists have chosen to use the photographical tool. On the one hand, they took into account the most scientific and objective photographs over that period in relation with imagination and critical acumen. On the other hand, some of them became themselves photographers and will even institute photography as a real creative and practical experience. However, these concepts remain more or less alive on the long run. A set of symbols and methods were taken into account by the surrealist revolution. Those remain present at the origin of the contemporary photography by their re-actualization. The contemporary photography would really require the photographical imagination potential that were already set up by Symbolism. Therefore, the imperialist way of feeling and imagining reality would be thrown back into question. The aim of this research is not to assert that photography is symbolist but to determine which influence of symbolism about photography may currently be through the use of common concepts. All in all, this research is based on questioning about the photographical imagination.Évoquer l'existence d'un imaginaire photographique pose un problème d'ordre idéologique quant au statut de la photographie. Pour tenter de démontrer l'existence de cet imaginaire, il faut se pencher sur un mouvement qui, en son temps, réfléchit à cette notion de manière fondamentale: le mouvement symboliste. Aussi est-il nécessaire de se demander en quoi le symbolisme est fondateur de l’imaginaire photographique ? A cette époque la photographie est largement intégrée dans un système positiviste, elle est la technique scientifique d’enregistrement par excellence, ayant pour trait caractéristique la mise hors circuit de la subjectivité de l’observateur. Le symbolisme, quant à lui, est à son apogée, autour des années 1880-90. Il va opposer au principe scientifique de classification, fondé sur la séparation et la différence, une conception philosophique tournée vers la recherche d’unité. Or les symbolistes, vont se servir de l’outil photographique. D’une part, ils réinvestissent d’un imaginaire et d’un esprit critique les photographies les plus scientifiques et « objectives » de l’époque. D’autre part certains deviennent eux-mêmes photographes et vont instituer la photographie comme une véritable expérience créatrice et poétique. Ces concepts demeurent plus ou moins vifs sur le long terme. Un ensemble de symboles et de démarches ont été réinvestis par la révolution surréaliste. Ceux-ci restent présents et fondateurs de la photographie contemporaine par leur réactualisation. Cette dernière ferait véritablement appel aux potentiels de l’imaginaire photographique déjà mis en place par le Symbolisme, remettant dès lors en question la manière impérialiste de voir et concevoir le réel. Le but de cette recherche, n’est pas d’affirmer que toute photographie est symboliste mais de déterminer quelle peut être aujourd’hui l’influence du symbolisme en photographie, à travers la mise en œuvre de concepts communs. Cette recherche se fonde sur une interrogation concernant l’imaginaire photographique
Symbolism : the darkroom of the photographic imagination
Évoquer l'existence d'un imaginaire photographique pose un problème d'ordre idéologique quant au statut de la photographie. Pour tenter de démontrer l'existence de cet imaginaire, il faut se pencher sur un mouvement qui, en son temps, réfléchit à cette notion de manière fondamentale: le mouvement symboliste. Aussi est-il nécessaire de se demander en quoi le symbolisme est fondateur de l’imaginaire photographique ? A cette époque la photographie est largement intégrée dans un système positiviste, elle est la technique scientifique d’enregistrement par excellence, ayant pour trait caractéristique la mise hors circuit de la subjectivité de l’observateur. Le symbolisme, quant à lui, est à son apogée, autour des années 1880-90. Il va opposer au principe scientifique de classification, fondé sur la séparation et la différence, une conception philosophique tournée vers la recherche d’unité. Or les symbolistes, vont se servir de l’outil photographique. D’une part, ils réinvestissent d’un imaginaire et d’un esprit critique les photographies les plus scientifiques et « objectives » de l’époque. D’autre part certains deviennent eux-mêmes photographes et vont instituer la photographie comme une véritable expérience créatrice et poétique. Ces concepts demeurent plus ou moins vifs sur le long terme. Un ensemble de symboles et de démarches ont été réinvestis par la révolution surréaliste. Ceux-ci restent présents et fondateurs de la photographie contemporaine par leur réactualisation. Cette dernière ferait véritablement appel aux potentiels de l’imaginaire photographique déjà mis en place par le Symbolisme, remettant dès lors en question la manière impérialiste de voir et concevoir le réel. Le but de cette recherche, n’est pas d’affirmer que toute photographie est symboliste mais de déterminer quelle peut être aujourd’hui l’influence du symbolisme en photographie, à travers la mise en œuvre de concepts communs. Cette recherche se fonde sur une interrogation concernant l’imaginaire photographique.To refer to the existence of a photographical imagination arises an ideological issue when bringing the status of photography into question. To try to demonstrate the existence of this imagination; consideration should be given to a movement fundamentally reflecting the notion of the symbolist movement. Therefore, would it be necessary to consider how symbolism is founder of the photographical imagination? At that time, photography widely fits into a positivist system, it is the best recording scientific technique. Hence, photography has emerged from the middle of the 19th century as a new type of objectivity whose main characteristic is the exclusion of the observer's subjectivity. As for Symbolism, it reached its peak around 80-90s. It will oppose a searching for unity philosophical conception with scientific classification principle, based on separation and difference. Despite that, Symbolists have chosen to use the photographical tool. On the one hand, they took into account the most scientific and objective photographs over that period in relation with imagination and critical acumen. On the other hand, some of them became themselves photographers and will even institute photography as a real creative and practical experience. However, these concepts remain more or less alive on the long run. A set of symbols and methods were taken into account by the surrealist revolution. Those remain present at the origin of the contemporary photography by their re-actualization. The contemporary photography would really require the photographical imagination potential that were already set up by Symbolism. Therefore, the imperialist way of feeling and imagining reality would be thrown back into question. The aim of this research is not to assert that photography is symbolist but to determine which influence of symbolism about photography may currently be through the use of common concepts. All in all, this research is based on questioning about the photographical imagination