75 research outputs found

    Nathalie Mondain, Arzouma Eric Bologo (dir.). La recherche en contexte de vulnérabilité. Engagement du chercheur et enjeux éthiques

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    Les questions relatives à l'éthique de la recherche, qui forment la trame de cet ouvrage collectif paru en 2012, émergent tout juste en Afrique alors qu'elles sont bien plus présentes sur d'autres continents (Asie, Europe...) (voir Cefaï, 2009). Car selon J-B. Ouedraogo qui préface cet ouvrage, le chercheur africain est doté d'un statut particulier et d’une grande liberté, qui s’expliquent par l'origine coloniale des sciences sociales africanistes : le chercheur représente à la fois l'autorit..

    Jean Copans. Georges Balandier. Un anthropologue en première ligne

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    Présenté comme un « essai d’histoire intellectuelle » par son auteur, cet ouvrage est à la fois le récit détaillé d’une trajectoire de vie, l’exégèse d’une œuvre, un manuel pédagogique et même un plaidoyer pour repenser les sciences sociales. L’ouvrage est structuré en sept chapitres précédés d’un prologue qui annonce une approche en « six vies » de G. Balandier, caractérisant l’œuvre en même temps que son auteur. On comprend vite que ces vies se répartissent en deux grands moments, la pério..

    Vincent Géronimi, Irène Bellier, Jean Jacques Gabas, Michel Vernières et Yves Viltard (dir.), Savoirs et politiques de développement. Questions en débat à l’aube du XXIème siècle

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    A la suite d’un premier ouvrage publié par le GEMDEV en 1993, celui-ci s’annonce d’emblée comme une actualisation de l’état des savoirs sur le développement. Orienté donc par l’histoire et de nombreux travaux du GEMDEV, son ambition est, plus précisément, de contribuer au renouvellement des réflexions sur les relations entre savoirs et politiques de développement dans le champ de l’économie. Plus largement, il s’agit pour les auteurs de souligner la variabilité, la complexité mais aussi la sp..

    Ancrage territorial et hybridation des savoir-faire au sein d’un système agroalimentaire localisé. Le cas des fromages corses

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    Les savoir-faire au cœur des Systèmes agroalimentaires localisés servent à souligner l’ancrage des produits agro-alimentaires à un territoire. Ils constituent des ressources complexes dont l’activation fait interagir des composantes techniques, relationnelles et culturelles. Les auteurs qui analysent ici les savoir-faire associés à la production fromagère en Corse, proposent la construction du concept de « savoir-faire collectifs ancrés territorialement » (SFCAT) pour appréhender les savoirs inscrits dans des interactions dont la complexité renvoie autant aux dimensions écologiques des ressources (pâturages, animaux) qu’aux dimensions humaines capables de les activer. L’hypothèse principale est que les savoirs liés à l’élevage et à la fabrication fromagère sont pris dans une tension entre ancrage et globalisation. C’est au cœur de cette tension, entre les savoirs traditionnels spécifiques et des techniques industrielles et commerciales génériques que s’hybrident de nouvelles formes de savoir-faire à associer au processus de patrimonialisation.The know-how in Localised Agri-Food Systems serves for underlining the fact that a product is anchored to its territory. It constitutes a complex resource which, when activated, causes the technical, relational and cultural elements to interact. The authors who analyze here the know-how associated of the production cheese in Corsica, propose the concept of “territorially-anchored collective know-how” (TACKH) to understand the knowledge encapsulated in interactions, the complexity of which results from both “ecological” dimensions of the natural resource (physical environment, pasture, animals) and human dimensions able to activate these resources. The main hypothesis is that the knowledge related to cheese production in Corsica is in tension between anchoring and globalization. It is in the heart of this dynamics, between the specific traditional knowledge and generic industrial and commercial techniques that develop new forms of know-how, that are necessary to associate to the heritage building of the Corsican cheeses

    Conditions et signes de reconnaissance internationale des savoirs en Afrique

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    Atelier 17 - Savoirs et reconnaissance dans les sociétés africaines, coordonné par Sarah Andrieu et Pascale Moity MaïziSi toutes les sociétés ne procèdent pas de même et ne mobilisent pas nécessairement les mêmes valeurs pour attester de la reconnaissance d’une identité, d’un métier, d’un savoir-faire, elles s’inscrivent toutefois aujourd’hui dans un vaste processus de traductions sémantiques et conceptuelles de nouveaux discours et standards internationaux, mettant l’accent sur la nécessaire reconnaissance des savoirs indigènes par exemple, diffusés par de multiples organismes ou travaux attachés aux questions de développement (Unesco, Banque Mondiale, IAASTD), contraignant à termes les "acteurs locaux" à repenser, redéfinir leurs propres catégories de pensée et critères de jugement. L’anthropologue est donc amené à se pencher sur cette nouvelle tension qui dépasse largement l’espace d’une société prise isolément. C’est à ces tensions et à leurs traductions que s’intéressera cette contribution en s’attachant à quelques exemples dans le domaine de l’artisanat agro-alimentaire, en Afrique de l’ouest

    Geneviève Cazes-Valette (dir.), Faire la cuisine. Analyses pluridisciplinaires d’un nouvel espace de modernité

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    Après Cuisines du monde, ouvrage anthropologique centré sur les techniques de transformation et de préparation alimentaires, Faire la cuisine nous offre un panorama pluridisciplinaire de regards sur la « cuisine » dans toutes ses dimensions possibles. De l’architecte au nutritionniste en passant par le sociologue, l’anthropologue, ou l’économiste, tous les regards sont permis sur cet espace-temps qui traverse notre histoire humaine et nos continents. Organisé en grandes sections, l’ouvrage pr..

    Examinar la localización y la circulación de los pascale

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    El artículo abarca las dinámicas de localización y circulación de saberes africanos como producción de conocimiento, permitiendo entender que estas dos dinámicas no se reducen a procesos e interacciones de las habilidades locales. Por el contrario, se basa en el interés de los antropólogos africanistas y los debates internacionales para describir procesos organizados como son las redes de producción y transmisión de saberes y habilidades, proporcionando una interpretación de estas interacciones en términos de aprendizaje y desarrollo. África históricamente ha sobrellevado relaciones desiguales en sus «saberes locales» y su latente peligro de desaparición, por tal razón, el texto se enfoca en el reconocimiento de estos periodos y la importancia de una nueva política de desarrollo a lo «local». El término «saber local» fue adquiriendo una visión de conocimientos africanos calificada como saberes autóctonos, los cuales son excluidos del campo científico y el mundo occidental. Por su parte en calidad de darle un carácter político surge la «localización» con un efecto de identificar habilidades y saberes relacionadas con un lugar. La circulación se enfoca en la transmisión, transferencia o intercambio, para subrayar la diversidad de los procesos, de las redes y de los filtros por los que «pasan» los conocimientos. Los conocimientos son seleccionados, adaptados, a veces formulados de nuevo antes de ser valorizados, reconocidos e instrumentados, en función de ciertos procesos, compromisos y prácticas que conviene conocer mejor. Se entiende como la articulación entre actividades materiales e intelectuales dando esa transformación a un mundo sociocultural. El autor concluye que las dinámicas localización y circulación son dos procesos que difícilmente pueden trabajar por separado; las dos dinámicas están organizadas por redes orientadas y colaborativas.L'article traite de la dynamique de la localisation et de la circulation des connaissances africaines en tant que production de connaissances, ce qui nous permet de comprendre que ces deux dynamiques ne se réduisent pas aux processus et aux interactions entre compétences locales. Au contraire, il s'appuie sur l'intérêt des anthropologues africains et des débats internationaux pour décrire les processus organisés tels que les réseaux de production et de transmission des connaissances et des compétences, en fournissant une interprétation de ces interactions en termes d'apprentissage et de développement. L'Afrique a historiquement subi des relations inégales par rapport à ses « savoirs locaux » et le danger latent de leur disparition. C'est pourquoi le texte se centre sur la reconnaissance de ces périodes et sur l'importance d'une nouvelle politique de développement « local ». L'expression « savoirs locaux » a permis d'acquérir une vision des savoirs africains qualifiés de savoirs autochtones, qui sont exclus du domaine scientifique et du monde occidental. À son tour, pour lui donner un caractère politique, la « localisation » a pour effet d'identifier les compétences et les connaissances liées à un lieu. La circulation se concentre sur la transmission, le transfert ou l'échange, pour souligner la diversité des processus, des réseaux et filtres à travers lesquels les connaissances « passent ». Elles sont sélectionnées, appropriées, reformulées parfois, avant d’être valorisées, reconnues, instrumentées suivant des procédés, des engagements et des pratiques qu’il convient de mieux connaître. La circulation est comprise comme l'articulation entre les activités matérielles et intellectuelles produisant cette transformation d’un monde socioculturel. L'auteur conclut que les dynamiques de localisation et de circulation sont deux processus qui peuvent difficilement fonctionner séparément ; les deux dynamiques sont organisées par des réseaux orientés et collaboratifs.The article deals with the dynamics of the localisation and circulation of African knowledge as knowledge production, allowing us to understand that these two dynamics are not reduced to processes and interactions between local competencies. On the contrary, it draws on the interest of African anthropologists and international debates to describe organised processes such as networks of production and transmission of knowledge and skills, providing an interpretation of these interactions in terms of learning and development. Africa has historically experienced unequal relations with its “local knowledge” and the latent danger of their disappearance. This is why the text focuses on the recognition of these periods and the importance of a new “local” development policy. The expression “local knowledge” has made it possible to acquire a vision of African knowledge qualified as indigenous knowledge, which is excluded from the scientific field and from the Western world. In turn, in order to give it a political character, “localisation” has the effect of identifying the skills and knowledge linked to a place. Circulation focuses on the transmission, transfer or exchange, as a means of emphasizing the diversity of the processes, networks and filters through which knowledge “passes”. Knowledge is necessarily selected, appropriated, sometimes reformulated, before being promoted, recognized and instrumentalized according to procedures, commitments and practices that need to be better understood. Circulation is understood as the articulation between material and intellectual activities producing this transformation of a socio-cultural world. The author concludes that the dynamics of localisation and circulation are two processes that can hardly function separately; both dynamics are organised by oriented and collaborative networks

    Interroger la localisation et la circulation des savoirs en Afrique

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