113 research outputs found

    Perspectives 2007-2008. PECO : l'euro s'Ă©loigne.

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    Cette publication n'a pas de résumé

    Perspectives 2008-2009. PECO : une croissance exposée.

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    Cette publication n'a pas de résumé

    Compétitivité des pays de la zone euro : le coût de la compétitivité à tout prix.

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    En adoptant une monnaie commune, les membres de la zone euro ont choisi de déléguer leur politique monétaire à une banque centrale indépendante dont l'objectif principal était de garantir la stabilité des prix. En écartant définitivement les possibilités de dévaluation compétitive au sein de la zone, l'unification monétaire favorise la convergence des prix entre les États membres. Pour autant, si la création de l'euro a bien permis de réduire la volatilité des taux de change réel, les indicateurs de compétitivité des États membres ont divergé au cours des dernières années, principalement du fait des stratégies différentes en matière de compétitivité. Dans la course à la compétitivité, l'Allemagne a incontestablement marqué des points. Cela lui a permis de gagner des parts de marché, principalement réalisées à l'intérieur de la zone, provoquant une forte redistribution des cartes. Mais plus qu'une finalité, la compétitivité n'est qu'un moyen parmi d'autres d'atteindre une croissance plus élevée. Et en adossant son commerce extérieur sur la contraction des salaires plutôt que sur une politique d'innovation active et de productivité, l'Allemagne n'a pas surpassé ses partenaires européens en termes de croissance.

    L'énigme des exportations revisitée:Que faut-il retenir des données de panel ?

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    Cet article part du constat que les difficultés rencontrées pour expliquer l’évolution récente des exportations françaises se retrouvent dans de nombreux pays industrialisés. Sur la période récente, les paramètres des relations de long terme deviennent généralement instables. Les modélisations habituellement proposées peinent à rendre compte des effets de compétitivité hors-prix, l’existence de contraintes d’offre et les conséquences de l’intégration commerciale croissante des pays émergents. De plus, ces différents éléments peuvent entraîner des ruptures rendant les tests habituellement utilisés particulièrement fragiles. C’est pourquoi, nous adoptons une approche en données de panel afin de proposer un cadre commun et robuste économétriquement pour les pays industrialisés. Les tests de cointégration en données de panel permettent alors de montrer que le modèle standard où les exportations sont expliquées par la demande adressée et la compétitivité-prix n’est pas rejeté par les données, même s’il semble plus fragile sur la période récente. Les modèles faisant intervenir les effets de qualité, les contraintes d’offre et l’ouverture mondiale permettent d’améliorer significativement la modélisation des équations d’exportation sur la période récente. L’hypothèse de cointégration en panel est en effet le plus souvent validée, montrant que le passage à la dimension panel permet d’apporter un nouvel éclairage à cette problématique.The starting point of the paper comes from the inability of standard models to explain the recent evolution of exports in industrialized countries. The long term price and income elasticities are unstable and the cointegration hypothesis is rejected. We consider explaining exports in a panel model using unit root and cointegration tests. This approach is fully suited as it allows for various hypotheses on the heterogeneity of parameters. It seems that the standard approach is not systematically rejected. We also introduced non price factors to take into account the effect of quality, the existence of supply constraints and the world trade openness. The panel and individual equations are successfully improved. Cointegration hypothesis is accepted and estimates are generally consistent

    L’euro fort est-il apprécié ?

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    Depuis fin 2000, l’euro suit une nette tendance à l’appréciation, battant record sur record par rapport au dollar. Cette étude vise à évaluer l’impact de l’appréciation de l’euro sur les économies française et européennes. Le niveau de la monnaie unique ne pouvant se résumer à son change par rapport au dollar, nous étudions dans un premier temps les mouvements de l’euro par rapport aux principales monnaies étrangères. Nous montrons les difficultés des théories traditionnelles du taux de change à expliquer totalement l’appréciation du taux de change effectif réel de l’euro. À l’aide d’une maquette simplifiée en économie ouverte, nous montrons ensuite qu’une appréciation de 7 % de l’euro par rapport au dollar entraîne une baisse de 0,45 % du PIB français. Les gains procurés par la baisse des prix d’importations ne permettent donc pas de compenser l’impact négatif du change sur les exportations via une perte de compétitivité. Ce modèle ne permet cependant pas de prendre en compte les autres effets induits par l’appréciation de l’euro, tels que les comportements de marge des entreprises par exemple. Nous détaillons donc l’évolution de la compétitivité dans la zone euro au cours de la période d’appréciation de la monnaie, ainsi que la dégradation enregistrée des échanges

    Les marchés du travail dans la crise

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    Principale conséquence de la crise économique que nous traversons, la situation du marché du travail s’est fortement dégradée dans l’ensemble des grands pays développés. À l’exception de l’Allemagne, le rythme de hausse du chômage au cours de cet épisode récessif a été deux fois plus violent que celui observé au cours des « petites » crises précédentes. Ce fort impact sur le chômage masque pourtant une relative résistance face à un choc de production d’une ampleur sans précédent depuis les années 1930. Cette résistance du chômage tient d’abord à l’impact encore faible et inachevé de la crise sur l’emploi. Elle s’explique aussi par les comportements d’activité qui amortissent traditionnellement les chocs d’emploi du fait du découragement induit d’une partie de la population active. Nous détaillons la réaction des marchés du travail dans sept grands pays : Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis et Japon. Dans un premier temps, nous montrons qu’à l’exception de l’Espagne et des États-Unis, l’ajustement de l’emploi n’y est pas achevé. Puis, nous montrons que les écarts d’ajustement de l’emploi s’expliquent en partie par le recours à la flexibilité interne des entreprises (modification du temps de travail et des coûts salariaux). Enfin, nous analysons l’impact de la dégradation du marché de l’emploi sur le chômage en étudiant les comportements d’activité. Il convient toutefois de garder à l’esprit que la crise est loin d’être terminée, et que les chiffres disponibles sont encore provisoires. Ce n’est qu’à la fin du cycle que l’on saura si les marchés du travail ont réagi différemment à la crise actuelle.As a consequence of the economic crisis, the labor market situation has deteriorated sharply in major developed countries. However, the increase in unemployment masks a relative resistance to an outstanding production shock. This resistance is primarily due to the low and incomplete adjustment of employment. It is also related to changes in activity rates that traditionally absorb employment shocks because of workers discouragement. We detail labor market reaction in seven major countries. We first show that, except for Spain and the United States, the employment adjustment is not finished yet. Then, we show that differences in employment adjustment can be partly explained by internal flexibility (changes in working time and labor costs). Finally, we analyze how the deterioration of labor market impacts unemployment by studying activity behaviors

    En attendant la reprise...:Perspectives 2010-2011 pour l’économie française

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    Le bilan de l’économie française en 2009 est en trompe-l’œil. L’année écoulée a été marquée par le retour précoce, dès le deuxième trimestre, de la croissance économique. Celle-ci s’est même accélérée en fin d’année (0,6 % au quatrième trimestre), résultat flatteur qui, couplé à l’apparition de signaux positifs, qu’ils soient externes (reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France) ou internes (reprise de l’emploi dans l’intérim, amélioration de la confiance des ménages et du moral des industriels, baisse du coût de financement de l’économie), pouvait laisser augurer une sortie crise imminente et sans heurt de l’économie française. Cette perspective n’a malheureusement pas été confirmée par les indicateurs publiés en ce début d’année 2010 : les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés, qui avaient résisté jusqu’alors, chutent sévèrement en janvier et en février (respectivement de -2,5 % et -1,2 %), la confiance des ménages se dégrade à nouveau (-4 points entre mars et janvier) et l’inflation se redresse (1,3 % en février contre 0,9 % en décembre) freinant les salaires en termes réels. Plus largement, les conditions d’une reprise durable – à savoir un redémarrage du crédit, suivi d’une reprise de l’investissement des agents privés et enfin d’une consommation des ménages soutenue par une hausse des revenus salariaux – ne semblent pas réunies. L’arrêt du stimulus budgétaire en 2010 et la mise en place d’une politique restrictive en 2011 pour satisfaire les règles budgétaires européennes finiront de retarder un peu plus la date de sortie de crise, moment à partir duquel l’économie française recommencera à créer des emplois en nombre suffisant pour permettre au chômage de refluer à nouveau. Au total, après avoir connu sa plus profonde récession depuis la Grande Dépression des années 1930 (-2,2 % en moyenne annuelle), l’économie française devrait croître de nouveau en 2010 et 2011 (respectivement 0,9 % et 1,4 % en moyenne annuelle) mais à un rythme médiocre, bien en-deçà de son potentiel et par là insuffisant pour parler de reprise. Le retard de production accumulé depuis 2008 s’accentuera, provoquant une poursuite de la hausse du taux de chômage qui atteindra 10,5 % de la population active fin 2010 et 10,6 % fin 2011, contre 9,6 % fin 2009. De son côté, le déficit des APU devrait s’établir respectivement à 8,0 % du PIB et 7,2 % en 2010 et 2011 après 7,5 % en 2009, portant la dette public à 83,5 % du PIB en 2010 et 88,3 % en 2011 contre en 77,6 % en 2009.Recent development in the French economy is ambivalent. On the one hand, the return to growth has accelerated, and economic sentiment indicators have improved at the end of 2009. But on the other hand, household sentiment indicators have plunged again in early 2010, while renewed inflation reduces purchasing power. Industrial overcapacities and high unemployment will delay the recovery – an investment recovery thanks to the credit rebound, pulling up wages and thus consumption growth. The tightening of fiscal policy in 2010 and 2011 will even delay the recovery. After a severe recession, the French economy will grow at a pace below potential in 2010 and 2011 (0.9% and 1.4%). The persistent output gap will therefore further increase unemployment. The public deficit would reach 8% in 2010 and 7.2% in 2011

    DĂ©flation sous-jacente

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    La crise économique débutée en 2008 s'est traduite par un choc d'activité conduisant au ralentissement de l'inflation et à la montée du chômage dans la plupart des pays développés. Ce choc inédit depuis 1945, parfois accompagné de baisses des prix ou des salaires dans certains pays, a fait ressurgir le spectre de la déflation puisqu'une hausse importante du chômage pourrait enclencher la déflation via la boucle salaires-prix. Les pays développés ont alors été confrontés au risque de tomber dans une spirale de déflation par la dette, spirale qui avait nourri la grande crise de 1929. Face à ce risque, les gouvernements et les banques centrales ont mis en oeuvre un ensemble de politiques monétaires et budgétaires de soutien de l'activité. Ces politiques ont permis d'écarter jusqu'à présent la réalisation du risque déflationniste. Les entreprises ont aussi ajusté leur taux de marge, ce qui a limité la hausse du chômage et le risque d'apparition de la déflation. Par ailleurs, l'évolution du prix des matières premières, en hausse depuis 2009, a alimenté l'inflation. Cette étude évalue le rôle de l'ajustement du marché du travail et la contribution de la dynamique du prix du pétrole à la dynamique de l'inflation pendant la crise. Nous estimons économétriquement la boucle prix-salaire pour l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, les Etats- Unis, le Royaume-Uni et le Japon. Puis nous montrons, à partir de ces estimations, que si le prix du pétrole avait poursuivi sa tendance haussière après le pic de l'été 2008 et si l'ajustement sur le marché du travail avait été identique à celui des États-Unis dans tous les pays, alors le glissement annuel de l'inflation au deuxième trimestre 2011 serait plus faible : de 0,7 point en France jusqu'à 3,4 points au Royaume-Uni

    France : ajustements graduels:Perspectives 2014-2015 pour l'économie française

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    En 2013, l'économie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d’année le niveau de production atteint six ans plus tôt. Entre 2008 et le début de 2011, l’économie française a bien résisté : au premier trimestre 2011, le PIB français avait même quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise et n’accusait que très peu de retard vis-à-vis de l’Allemagne et des États-Unis. La donne a changé à partir du deuxième trimestre 2011 lorsque les premiers effets de la politique de rigueur sont apparus. La dynamique de reprise s’est interrompue : l’activité a alors connu une croissance annuelle positive, certes, mais proche de zéro jusqu’en 2013. Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s’est notablement éclairci en Europe avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquêtes de conjoncture témoignent également d’un retour de la confiance dans les secteurs productifs. Le relâchement de l’austérité permettra à l’économie française de prolonger ce mouvement positif : en 2014 et 2015, le PIB français croîtrait respectivement de 1,2 et 1,6 %. L’écart de production se refermant à peine, la phase conjoncturelle en cours et anticipée ne peut être qualifiée de reprise. Les entreprises profiteront de ce regain de croissance pour restaurer progressivement leur situation financière. Cette stratégie repose prioritairement sur l’augmentation de la productivité qui permettra de résorber les marges de capacité de production et de restaurer le taux de marge des entreprises. Le taux de chômage en France métropolitaine augmenterait légèrement pour s'établir à 10,1 % fin 2015. Il s’élèverait à 10,5 % pour la France entière. La contrepartie à l’allègement de la rigueur est un déficit public plus élevé que ce qui avait été initialement programmé. Celui-ci devrait s’établir à 3,7 % du PIB en 2014 et 3 % en 2015. 1. Cette prévision a été réalisée à l’aide du modèle trimestriel de l’économie française

    France : ajustements graduels:Perspectives 2014-2015 pour l'économie française

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    En 2013, l'économie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d’année le niveau de production atteint six ans plus tôt. Entre 2008 et le début de 2011, l’économie française a bien résisté : au premier trimestre 2011, le PIB français avait même quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise et n’accusait que très peu de retard vis-à-vis de l’Allemagne et des États-Unis. La donne a changé à partir du deuxième trimestre 2011 lorsque les premiers effets de la politique de rigueur sont apparus. La dynamique de reprise s’est interrompue : l’activité a alors connu une croissance annuelle positive, certes, mais proche de zéro jusqu’en 2013. Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s’est notablement éclairci en Europe avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquêtes de conjoncture témoignent également d’un retour de la confiance dans les secteurs productifs. Le relâchement de l’austérité permettra à l’économie française de prolonger ce mouvement positif : en 2014 et 2015, le PIB français croîtrait respectivement de 1,2 et 1,6 %. L’écart de production se refermant à peine, la phase conjoncturelle en cours et anticipée ne peut être qualifiée de reprise. Les entreprises profiteront de ce regain de croissance pour restaurer progressivement leur situation financière. Cette stratégie repose prioritairement sur l’augmentation de la productivité qui permettra de résorber les marges de capacité de production et de restaurer le taux de marge des entreprises. Le taux de chômage en France métropolitaine augmenterait légèrement pour s'établir à 10,1 % fin 2015. Il s’élèverait à 10,5 % pour la France entière. La contrepartie à l’allègement de la rigueur est un déficit public plus élevé que ce qui avait été initialement programmé. Celui-ci devrait s’établir à 3,7 % du PIB en 2014 et 3 % en 2015. 1. Cette prévision a été réalisée à l’aide du modèle trimestriel de l’économie française
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