5 research outputs found
El tema del enganche del carro de PrĂamo sobre una hidria del Museo ArqueolĂłgico Nacional de Madrid
The main scene of Priam Painter's name vase. a hydria in the Madrid Archaeological Museum (inv. no 12920) belongs to the Epic/Trojan cycle, as it is suggested by the "ParĂs kalos" inscription beside one of the main figures, an archer in Scythian garments. lt is a typical scene of harnessing a quadriga. However the unusual elderly owner of the chariot, holding the reins and the "kentron" in his hands, can only be identified as Priam. Despite of the earlier general interpretations of the scene, or its relation to the king's departure for Hector's ransom (II, XXIV, 279-80., ib. 322-7), suggested by K. Friis-Johansen, we do support here the association of the scene with another departure of the royal chariot (II, III, 259-60): Priam, accompanied by Antenor, is departing for the Troyan field to watch the duel between Paris and Menelaos. This way, the figure of Paris in our scene can be thoroughly explained.La escena principal del vaso llamado del pintor de PrĂamo, una hidria del Museo ArqueolĂłgico Nacional de Madrid (inv. n." 12.920), pertenece al ciclo Ă©pico troyano como sugiere la inscripciĂłn «ParĂs kalos» colocada bajo una de las principales figuras, un arquero con vestido escita. Es una tĂpica escena de enganche o enjaezamiento de una cuádriga. El insĂłlito pasajero más anciano del carro, que sujeta las riendas y el «kentron» en sus manos, sĂłlo puede ser identificado con PrĂamo. A pesar de ciertas interpretaciones generales realizadas recientemente de esta escena, como su relaciĂłn con la partida del rey para rescatar a HĂ©ctor (II. XXIV. 279-80. ib. 322-7), sugerida por K. Friis-Johansen, nosotros apoyamos aquĂ la asociaciĂłn de la escena con otra partida del carro real (II. III. 259-60): PrĂamo acompañado por Antenor, parte hacia el campo troyano para presenciar el duelo entre ParĂs y Menelaos. De este modo la presencia de ParĂs en nuestra escena queda totalmente explicada
1. Céramiques « indigènes » de l’époque géométrique et archaïque du site de Karabournaki en Macédoine et leur relation avec les céramiques importées
Les fouilles récentes au site de Karabournaki ont fourni de grandes quantités de la céramique importée et locale. La production des ateliers céramiques dans la région du Golfe Thermaique témoigne une longue tradition indigène ainsi que l’adaptation des influences extérieures, provenant surtout de l’Eubée et de Thessalie pour l’âge du Fer récent et des centres artistiques de la mer égéenne du nord et de l’est, comme de l’Asie Mineure (Éolide, Ionie) pour l’époque archaïque
Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire
Le programme de travail qui aboutit à ce livre s’inscrit dans le cadre du réseau d’excellence européen Ramses2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d’un bout à l’autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d’Empuries, d’Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d’autres régions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adopté dans ce livre est d’abord celui de la culture matérielle ; l’approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions. Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n’a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales
Metallurgy workshops in the ancient settlement of Karabournaki
<p>Oral presentation at the meeting for the Archaeological Work in Macedonia and Thrace 35, 2022</p>
Des dieux et des plantes. Monde végétal et religion en Grèce ancienne
L’ouvrage présent rend hommage à l’emblématique ouvrage Prairies et Jardins… d’André Motte (1973) en proposant une moisson toute fraîche de questionnements et de points de vue sur les verts paysages du monde polythéiste des anciens Grecs, ainsi que les espèces et les plantes isolées qui ont poussé sur son sol. Les auteurs du volume, attentifs aux renouvellements à l’œuvre dans l’étude de la religion grecque ancienne, grâce aux recherches de plusieurs décennies, montrent qu’à la pluralité des dieux et des enceintes sacrées correspondent un regard diversifié et une façon dynamique d’envisager l’élément végétal constitutif de l’expérience religieuse. En refusant les approches naturalistes réductrices et les aperçus conventionnels, les études ici rassemblées tiennent compte, notamment, du dialogue perpétuel entre quête théorique ou poétique, réalités rituelles ou politiques, qui régit le polythéisme grec ancien. Elles abordent aussi la dimension locale des récits et des cultes. Sont ainsi mis en perspective des plantes réelles et imaginaires, à travers le vocabulaire concret du végétal, les récits et les croyances indigènes, la topographie des sanctuaires, les calendriers des fêtes, les épiclèses et les attributs divins, les gestes rituels et la pharmacopée. Loin d’épuiser le thème en question, cette promenade interdisciplinaire a l’ambition d’en révéler la complexité en ouvrant des pistes captivantes