23 research outputs found

    Les MystĂšres de Paris et la mondialisation d’un genre « populaire » ? Lecteurs de « mystĂšres » en France, en GrĂšce et en Grande-Bretagne au XIXe siĂšcle

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    Le phĂ©nomĂšne de mode littĂ©raire inaugurĂ© par la publication du roman d’EugĂšne Sue Les MystĂšres de Paris en 1842-3, a souvent Ă©tĂ© analysĂ© par le recours Ă  la notion de « littĂ©rature populaire » qui, dans la majoritĂ© des cas, se rapporte davantage Ă  une poĂ©tique textuelle particuliĂšre qu’à une rĂ©alitĂ© sociale: les innombrables « mystĂšres » Ă©crits en imitation de ceux de Sue seraient « populaires » parce qu’ils appartiendraient Ă  la « paralittĂ©rature », cet ensemble d’oeuvres considĂ©rĂ© comme ayant une moindre valeur esthĂ©tique et dont les auteurs auraient abandonnĂ© la quĂȘte d’originalitĂ© en choisissant une Ă©criture fondĂ©e sur la reprise et le remaniement de divers clichĂ©s narratifs. Or qu’en est-il de la « popularitĂ© » des mystĂšres au sens strictement sociologique du terme ? Cet article propose d’étudier les lectorats des mystĂšres dans trois pays qui ne connaissent pas les mĂȘmes Ă©volutions dans leurs systĂšmes Ă©ditoriaux respectifs : la France, la GrĂšce et la Grande-Bretagne. Nous essaierons de montrer que les mystĂšres en tant que genre littĂ©raire pĂ©renne ne peuvent en aucun cas ĂȘtre Ă©tudiĂ©s Ă  partir d’une hypothĂšse sociologique unique. Ni proprement « bourgeois » ni « populaires », ils Ă©pousent les Ă©volutions complexes des contextes socio-culturels des diffĂ©rents pays en s’adaptant avec souplesse Ă  leurs spĂ©cificitĂ©s ainsi qu’aux diverses situations de communication

    « Face à l'horrible Lingua Franca » : la traduction de l'argot des MystÚres de Paris en GrÚce au XIX e siÚcle

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    International audienceSerialized in the daily newspaper "Le Journal des débats" from 1842 to 1843, Eugene Sue’s "The Mysteries of Paris" along with Vidocq’s "Memoirs" (1828-9) and Hugo’s "The Last Day of a Condemned Man" (1829), played a key role in the evolution of the relationships between slang and literature in France. Criticized by its contemporaries for being “a feuilleton full of so much slang that it would fall off the hands even of the most skilful reader”, the novel became nevertheless the greatest commercial hit in the 19th century. The use of slang in its dialogs was one of the reasons behind its success as can be attested by the creation of many by-products (such as the "Dictionnaire complet de l’argot employé dans Les Mystères de Paris”, 1844) as well as the adoption of slang in many later works. Extensively translated throughout the world, The Mysteries of Paris crossed the French borders and rapidly became an international best- seller. Slang and its treatment in the target language was of utmost importance as evidenced by the translators’ introductory comments and the notes in their translations. It raised many questions that often lead to choices that could radically alter the poetics of the original. In this article, I would like to address more specifically the Greek translations of Sue’s novel published in 1845 as well as the way translators around the world were, as stated by one of them, “facing the horrible Lingua Franca”.Publiés dans le feuilleton du Journal des débats entre 1842 et 1843, "Les Mystères de Paris" d’Eugène Sue jouèrent, aux côtés des "Mémoires" de Vidocq et du "Dernier jour d’un condamné" de Victor Hugo, un rôle clef dans l’évolution des rapports entre l’argot et la littérature en France. Décriés par les contemporains comme "un feuilleton d’argot capable de faire tomber le journal des mains du lecteur le plus aguerri" ou comme "un livre à demi écrit en argot [qui] n’a pas de style", le roman ne manqua pas malgré tout de s’imposer comme le plus grand "best-seller" du XIXe siècle. L’introduction de l’argot dans les dialogues des personnages contribua fortement à ce succès comme l’attestent non seulement l’apparition de produits dérivés qui le prenaient pour objet (comme le "Dictionnaire complet de l’argot employé dans les Mystères de Paris", 1844) mais également sa forte présence dans de nombreuses Ɠuvres ultérieures imitant la formule romanesque d’Eugène Sue. En plus de son succès français, le roman ne tarda pas à traverser les frontières et à acquérir une gloire internationale grâce à ses traductions massives. Dans celles-ci, comme souligné par les traducteurs dans leurs notes et préfaces, l’argot et son traitement dans la langue cible constitue un enjeu capital qui soulève des questions multiples. Par une étude des traductions grecques des "Mystères de Paris", nous tenterons de montrer à la fois comment les différents traducteurs se positionnent face à ces questions et dans quelle mesure les choix de traduction impliquent une réécriture du roman original

    Les Ă©volutions du roman musical au temps de l’avĂšnement du mystĂšre urbain : dynamiques gĂ©nĂ©riques de l’an 1843

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    International audienceCet article se focalise sur la notion de « genre littĂ©raire » qu’il prĂ©sente non pas comme une essence immuable mais comme un concept qui doit ĂȘtre pensĂ© avec souplesse et toujours dans une perspective diachronique. Plus prĂ©cisĂ©ment, il propose une Ă©tude de deux romans feuilletons de 1843 qui font partie de la vogue des mystĂšres mais dont la thĂ©matique est non urbaine mais Ă©minemment musicale : Les MystĂšres du grand opĂ©ra publiĂ© dans la Gazette des femmes et Les MystĂšres de l’opĂ©ra publiĂ© dans Le Monde musical. La rĂ©flexion se construit sur le scepticisme de Jacques Derrida qui, dans ses Ă©crits philosophiques, rĂ©cusait l’utilitĂ© de toute taxinomie gĂ©nĂ©rique en soulignant l’entropie inhĂ©rente au champ littĂ©raire : rĂ©gis par une « loi d’impuretĂ© », une « loi de contamination », il serait impossible pour les genres littĂ©raires de ne pas se mĂ©langer. L’étude montre que ces deux romans appartiennent Ă  plusieurs genres Ă  la fois sans appartenir exclusivement Ă  un seul. Nous pouvons, dans un premier temps, considĂ©rer que ces deux romans relĂšvent du genre du « mystĂšre musical » nĂ© de l’hybridation de deux autres genres : le « roman musical » qui apparaĂźt dans les annĂ©es 1830 avec notamment Le Balcon de l’opĂ©ra de Joseph d’Ortigue et le « mystĂšre urbain » qui dĂ©ferle aprĂšs le succĂšs commercial des MystĂšres de Paris d’E. Sue. Toutefois, l’article montre que ce nouveau genre hybride dont il dĂ©crit en dĂ©tail les caractĂ©ristiques ne constitue pas non plus une rĂ©alitĂ© stable appelĂ©e Ă  rester inchangĂ©e Ă  travers toutes ses rĂ©alisations textuelles. À partir d’une recherche approfondie sur les conditions de production et de rĂ©ception de ces deux romans, l’étude montre que le genre doit ĂȘtre conçu non comme un moule littĂ©raire rigide mais davantage comme une matrice modulable qui s’actualise diffĂ©remment selon les contextes de publication car les conventions gĂ©nĂ©riques se trouvent, trĂšs souvent concurrencĂ©es par diverses contraintes extĂ©rieures qui viennent leur donner une nouvelle impulsion. Ainsi le « mystĂšre musical » ne prend pas la mĂȘme forme lorsqu’il est publiĂ© dans Le Monde musical et dans la Gazette des femmes. Dans le premier cas, il se trouve « charivarisĂ© » sous l’influence du passĂ© journalistique d’AlbĂ©ric Second qui avait travaillĂ© dans le quotidien satirique Le Charivari tandis que dans le second cas, il se trouve fĂ©minisĂ© et influencĂ© par l’ancienne tradition du roman gothique (qui privilĂ©giait souvent les personnages fĂ©minins) suivant la ligne rĂ©dactionnelle du pĂ©riodique fĂ©ministe

    Les Mystères de Paris aux États-Unis en 1843 : la traduction comme champ de bataille entre anciens et nouveaux venus de l’édition américaine

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    International audienceCet article s’intĂ©resse aux deux premiĂšres traductions des MystĂšres de Paris aux États-Unis en 1843 et montre comment elles sont devenues l’enjeu d’une vĂ©ritable guerre entre anciens et nouveaux venus de l’industrie Ă©ditoriale amĂ©ricaine et plus prĂ©cisĂ©ment entre un libraire reconnu, Harper and Brothers, et Benjamin Park, directeur d’un hebdomadaire populaire plus rĂ©cent, The New World. L’article consacre quelques lignes Ă  l’étude des traductions en montrant notamment de quelle façon les traducteurs rĂ©Ă©crivent le texte de Sue : la traduction publiĂ©e par les Harper censure par exemple et moralise le roman en passant sous silence des passages sensationnels comme l’aveu de Louise, droguĂ©e et violĂ©e par le notaire Jacques Ferrant. Mais l’étude s’intĂ©resse plus longuement aux campagnes virulentes de presse menĂ©es par les deux Ă©diteurs : tandis que pour les Harper, il s’agissait de conserver le prestige d’une maison d’édition mĂ©thodiste fournissant la bourgeoisie amĂ©ricaine en lectures morales, pour le New World, il s’agissait de subvertir les prĂ©jugĂ©s liĂ©s aux imprimĂ©s bon marchĂ© et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  une Ă©dition populaire largement dĂ©considĂ©rĂ©e par la critique. Or cette querelle s’avĂšre particuliĂšrement importante dans l’histoire de l’imprimĂ© aux États-Unis parce que la campagne victorieuse du New World parvient pour la premiĂšre fois Ă  combattre les stĂ©rĂ©otypes Ă©ditoriaux et Ă  montrer aux lecteurs que les imprimĂ©s populaires, malgrĂ© leur prix et la mauvaise rĂ©putation dont ils sont les victimes, peuvent Ă©galer, sinon surpasser, ceux venant de libraires respectĂ©s

    Les MystĂšres de Paris et la mondialisation d’un genre « populaire » ? Lecteurs de « mystĂšres » en France, en GrĂšce et en Grande-Bretagne au XIXe siĂšcle

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    Le phĂ©nomĂšne de mode littĂ©raire inaugurĂ© par la publication du roman d’EugĂšne Sue Les MystĂšres de Paris en 1842-3, a souvent Ă©tĂ© analysĂ© par le recours Ă  la notion de « littĂ©rature populaire » qui, dans la majoritĂ© des cas, se rapporte davantage Ă  une poĂ©tique textuelle particuliĂšre qu’à une rĂ©alitĂ© sociale: les innombrables « mystĂšres » Ă©crits en imitation de ceux de Sue seraient « populaires » parce qu’ils appartiendraient Ă  la « paralittĂ©rature », cet ensemble d’oeuvres considĂ©rĂ© comme ayant une moindre valeur esthĂ©tique et dont les auteurs auraient abandonnĂ© la quĂȘte d’originalitĂ© en choisissant une Ă©criture fondĂ©e sur la reprise et le remaniement de divers clichĂ©s narratifs. Or qu’en est-il de la « popularitĂ© » des mystĂšres au sens strictement sociologique du terme ? Cet article propose d’étudier les lectorats des mystĂšres dans trois pays qui ne connaissent pas les mĂȘmes Ă©volutions dans leurs systĂšmes Ă©ditoriaux respectifs : la France, la GrĂšce et la Grande-Bretagne. Nous essaierons de montrer que les mystĂšres en tant que genre littĂ©raire pĂ©renne ne peuvent en aucun cas ĂȘtre Ă©tudiĂ©s Ă  partir d’une hypothĂšse sociologique unique. Ni proprement « bourgeois » ni « populaires », ils Ă©pousent les Ă©volutions complexes des contextes socio-culturels des diffĂ©rents pays en s’adaptant avec souplesse Ă  leurs spĂ©cificitĂ©s ainsi qu’aux diverses situations de communication

    Malaise à Olympie : Les Jeux de Berlin dans la presse française en 1936

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    Cet article traite de la couverture des Jeux olympiques de 1936 par la presse française. Il s’intĂ©resse d’abord, dans une dĂ©marche de poĂ©tique des textes, Ă  la pluralitĂ© des formes et des modes d’écriture journalistique auxquels les journalistes ont fait appel pour rendre compte de l’évĂ©nement. Puis il s’intĂ©resse Ă  la pensĂ©e Ă  l’Ɠuvre dans les textes, mettant ainsi au jour la diversitĂ© et la complexitĂ© des positionnements idĂ©ologiques des journalistes souvent minorĂ©es dans les Ă©tudes historiques

    "Être ibĂ©rique et romancier" : rĂ©sister face Ă  l’hĂ©gĂ©monie culturelle française dans "Les MystĂšres de Lisbonne"

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    International audienceCette communication s’intĂ©resse aux "MystĂšres de Lisbonne" de Camilo Castelo Branco et tente de nuancer la vision rĂ©ductrice que nous avons du champ littĂ©raire international au XIXe siĂšcle, scindĂ© entre une littĂ©rature hĂ©gĂ©monique française et des littĂ©ratures pĂ©riphĂ©riques vivant servilement d’imitations des grands succĂšs français : dans son roman Castelo Branco exacerbait mĂȘme cette perception en prĂ©sentant le fait d’ĂȘtre « ibĂ©rique » et « romancier » comme un vĂ©ritable paradoxe. Or l’étude montre que "Les MystĂšres de Lisbonne" adoptent un mode de relation particulier Ă  l’égard de la culture hĂ©gĂ©monique dans son ensemble. OmniprĂ©sents et foisonnants, la culture et les intertextes français (surtout Balzac et Sue) sont sans cesse exhibĂ©s Ă  l’intĂ©rieur du roman mais leur apparition ne s’effectue jamais sous le signe d’une admiration dĂ©clarĂ©e. Par la pratique d’une Ă©criture parodique, Camilo Ă©labore son propre style Ă  travers une pluralitĂ© de modĂšles Ă©trangers qu’il annexe tout en se distanciant, sans jamais s’identifier Ă  eux. Son roman est ainsi Ă  la fois emblĂ©matique de la popularitĂ© dont les Ă©crivains français jouissaient encore, au milieu du siĂšcle, auprĂšs de leurs confrĂšres europĂ©ens, mais Ă©galement un exemple de rĂ©sistance proprement littĂ©raire envers l’emprise des modĂšles dominants qui s’offrent Ă  la crĂ©ation romanesque

    Mysteriography : emergence and dissemination of a poetics in France, Greece and Great Britain

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    Suite au succĂšs commercial des MystĂšres de Paris (1842-1843) d’EugĂšne Sue, les marchĂ©s littĂ©raires de nombreux pays ont Ă©tĂ© saturĂ©s par un nombre incalculable d’ouvrages qui proposaient d’infinies variations sur le titre du romancier français. À partir d’une Ă©tude approfondie de la rĂ©ception du cĂ©lĂšbre roman de Sue et de toute la « littĂ©rature des mystĂšres » dont il a Ă©tĂ© Ă  l’origine en France, en GrĂšce et en Grande-Bretagne, cette thĂšse s’interroge sur la place qu’il convient d’accorder, dans l’histoire culturelle, Ă  cette « mystĂ©riographie » compulsive qui promettait aux lecteurs de leur rĂ©vĂ©ler les secrets non seulement du monde contemporain, mais aussi de l’histoire, de la science, de la politique etc. Tout en questionnant les conclusions d’une critique prolifique sur le phĂ©nomĂšne qui en fait un genre spĂ©cifique du domaine romanesque paralittĂ©raire, cette thĂšse plaide pour une approche plus globale. Pur produit d’une culture mĂ©diatique vouĂ©e Ă  la reprĂ©sentation du monde, la « mystĂ©riographie » se prĂ©sente comme le creuset d’un nouvel imaginaire de la lecture appelĂ© Ă  devenir dominant avec l’entrĂ©e progressive des pays europĂ©ens, Ă  partir des annĂ©es 1860, dans la culture de masse : mĂȘlant ancrage dans le rĂ©el et sensationnalisme outrancier, la « fiction mystĂ©riographique » semblait dĂ©jĂ  cristalliser les poĂ©tiques qui se situaient au cƓur des lectures du plus grand nombre.Following the global commercial success of The Mysteries of Paris (1842-1843) by Eugene Sue, literary markets were submerged by an incalculable number of works that proposed infinite variations on the title of the French novelist. Studying extensively the reception of Sue's famous novel and the mysterimania that it fired in France, Greece and Great Britain, this thesis questions the place that should be given, in cultural history, to the compulsive publication of mysteries promising their readers to unveil the secrets not only of the world that surrounded them, but also of history, science, politics, and so on. While discussing the conclusions of a prolific research that interprets the phenomenon as a specific novelistic genre of popular literature, this study argues for a more global approach. Pure product of Nineteenth-Century media culture dedicated to the representation of the world, “mysteriography” is the crucible of a new social imaginary of reading which was to become dominant with the gradual entry of European countries in the mass culture, from the 1860s and on : blending perfectly realism and sensation, the “mysteriography” crystallized the poetics which shaped the readings of the greatest number

    Les Mystères de Paris aux États-Unis en 1843 : la traduction comme champ de bataille entre anciens et nouveaux venus de l’édition américaine

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    International audienceCet article s’intĂ©resse aux deux premiĂšres traductions des MystĂšres de Paris aux États-Unis en 1843 et montre comment elles sont devenues l’enjeu d’une vĂ©ritable guerre entre anciens et nouveaux venus de l’industrie Ă©ditoriale amĂ©ricaine et plus prĂ©cisĂ©ment entre un libraire reconnu, Harper and Brothers, et Benjamin Park, directeur d’un hebdomadaire populaire plus rĂ©cent, The New World. L’article consacre quelques lignes Ă  l’étude des traductions en montrant notamment de quelle façon les traducteurs rĂ©Ă©crivent le texte de Sue : la traduction publiĂ©e par les Harper censure par exemple et moralise le roman en passant sous silence des passages sensationnels comme l’aveu de Louise, droguĂ©e et violĂ©e par le notaire Jacques Ferrant. Mais l’étude s’intĂ©resse plus longuement aux campagnes virulentes de presse menĂ©es par les deux Ă©diteurs : tandis que pour les Harper, il s’agissait de conserver le prestige d’une maison d’édition mĂ©thodiste fournissant la bourgeoisie amĂ©ricaine en lectures morales, pour le New World, il s’agissait de subvertir les prĂ©jugĂ©s liĂ©s aux imprimĂ©s bon marchĂ© et plus gĂ©nĂ©ralement Ă  une Ă©dition populaire largement dĂ©considĂ©rĂ©e par la critique. Or cette querelle s’avĂšre particuliĂšrement importante dans l’histoire de l’imprimĂ© aux États-Unis parce que la campagne victorieuse du New World parvient pour la premiĂšre fois Ă  combattre les stĂ©rĂ©otypes Ă©ditoriaux et Ă  montrer aux lecteurs que les imprimĂ©s populaires, malgrĂ© leur prix et la mauvaise rĂ©putation dont ils sont les victimes, peuvent Ă©galer, sinon surpasser, ceux venant de libraires respectĂ©s
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