8 research outputs found

    L’angioplastie du tronc commun non protégé de l’artère coronaire gauche: devenir des patients à court et moyen termes

    Get PDF
    Introduction: Notre but était de déterminer le devenir des patients traités par angioplastie du tronc commun non protégé de l'artère coronaire gauche. Méthodes: Une étude rétrospective a porté sur tous les patients traités par angioplastie du tronc commun non protégé de la coronaire gauche entre janvier 2004 et juin 2009. Les données cliniques et angiographiques ont été recueillies sur les dossiers médicaux, complétées par un entretien téléphonique avec le patient ou ses médecins. Résultats: Quarante-huit patients d'âge moyen de 68,50±14,06 ans ont été inclus. Les syndromes coronariens aigus étaient le principal motif d'admission (75%). Les lésions du tronc étaient distales (77,1%) et pluritronculaires (64,6%). Un stent nu a été implanté chez 73% des patients. Après un suivi moyen de 22 mois, le taux d'événements cardiovasculaires majeurs a été de 31,3% dont 20,8% de resténose et 14,6% de revascularisation. Le taux de décès hospitalier a été de 4,2%. Les facteurs prédictifs d'événements cardiovasculaires majeurs ont été un EuroSCORE ≥ 10 et les antécédents cardiovasculaires. Conclusion: L'angioplastie du tronc commun est une alternative dans les situations d'urgence ou en cas de contre-indication de la chirurgie. Le risque évolutif des patients est lié à leur risque global avant angioplastie

    Bloc atrio-ventriculaire transitoire au cours d’un goitre multinodulaire : à propos d’un cas

    Get PDF
    Les troubles de conduction auriculo-ventriculaire sont relativement fréquents en Afrique grâce à l’élévation de l’expérience de vie dans nos sociétés en pleine transition épidémiologique. Ces troubles sont le plus souvent dus à une dégénérescence du tissu de conduction. La prise en charge des troubles conductifs (BAV3) consiste en l’implantation d’un stimulateur cardiaque définitif. Mais cette thérapeutique doit être précédée par une enquête étiologique pour détecter les autres causes de BAV transitoire. Nous rapportons l’observation d’une  patiente de 75 ans, admise pour bloc auriculo-ventriculaire 2/1 et un goitre multi-nodulaire hyperthyroïdique ; le traitement avec des antithyroïdiens de synthèse a vu la disparition du trouble conductif. Les BAV au cours de l'hyperthyroïdie sont rares, mais bien décrits. L’évolution est favorable sous traitement par antithyroïdiens de synthèse. Il ne faudrait donc pas implanter des pacemakers définitifs en première intention.Key words: Atrio-ventriculaire, goitre multinodulaire, hyperthyroïdiqu

    Septal alcoholization in hypertrophic cardiomyopathy: about 11 cases

    Get PDF
    International audienceOutcomes of septal alcoholization in hypertrophic obstructive cardiomyopathy are not enough studied in all centers. The purpose of this study was to determine the outcomes of septal alcoholization in hypertrophic obstructive cardiomyopathy in our hospital. A retrospective and prospective descriptive study focused on all patients aged at least 18 years treated by alcohol septal ablation between July 2005 and June 2010 in the cardiology unit of Clermont-Ferrand teaching Hospital. The inclusion criteria were, hypertrophic obstructive cardiomyopathy with left ventricular outflow tract obstruction ≥ 50 mmHg, symptomatic despite optimal medical therapy. The clinical, paraclinical data and the results of alcohol ablation were collected from medical records of patients and a telephone conversation with the patients or their physicians. These data were analyzed by EPI info 6.04. Eleven patients with average age of 56.27 ± 15, 83 were included of which 81.8% of men. The main indications of alcohol septal were dyspnea stage NYHA II-IV (45.5%), lipothymia (18.2%) and invalidating angina (18.2%). Main electrocardiographic abnormalities were left ventricular hypertrophy and disorders of repolarization with 72.7% each. Minor conductive disorders were found in 45.5% of the cases. The left ventricular outflow tract obstruction was 98.18 ± 25.93 mmHg before alcohol septal ablation and 18.91 ± 31.97 mmHg after a follow-up of 25.64 ± 21.97 months. The success rate was 81.8%. Conductive disorders (45.5%) required the establishment of a definitive pacemaker in 36.4% of the patients. A cardiac defibrillator was implanted at 27.3%. Septal alcoholization was succesful

    Septal alcoholization in hypertrophic cardiomyopathy: about 11 cases

    Get PDF
    Outcomes of septal alcoholization in hypertrophic obstructive cardiomyopathy are not enough studied in all centers. The purpose of this study was to determine the outcomes of septal alcoholization in hypertrophic obstructive cardiomyopathy in our hospital. A retrospective and prospective descriptive study focused on all patients aged at least 18 years treated by alcohol septal ablation between July 2005 and June 2010 in the cardiology unit of Clermont-Ferrand teaching Hospital. The inclusion criteria were, hypertrophic obstructive cardiomyopathy with left ventricular outflow tract obstruction ≥ 50 mmHg, symptomatic despite optimal medical therapy. The clinical, paraclinical data and the results of alcohol ablation were collected from medical records of patients and a telephone conversation with the patients or their physicians. These data were analyzed by EPI info 6.04. Eleven patients with average age of 56.27 ± 15, 83 were included of which 81.8% of men. The main indications of alcohol septal were dyspnea stage NYHA II-IV (45.5%), lipothymia (18.2%) and invalidating angina (18.2%). Main electrocardiographic abnormalities were left ventricular hypertrophy and disorders of repolarization with 72.7% each. Minor conductive disorders were found in 45.5% of the cases. The left ventricular outflow tract obstruction was 98.18 ± 25.93 mmHg before alcohol septal ablation and 18.91 ± 31.97 mmHg after a follow-up of 25.64 ± 21.97 months. The success rate was 81.8%. Conductive disorders (45.5%) required the establishment of a definitive pacemaker in 36.4% of the patients. A cardiac defibrillator was implanted at 27.3%. Septal alcoholization was succesful.Keywords: Hypertrophic obstructive cardiomyopathy, therapy, septal alcohol ablatio

    Electrocardiographie couplé à l’échocardiographie transthoracique de repos dans le diagnostic des atteintes cardiaques chez le diabétique de type 2: les enseignements d’une série transversale au Burkina Faso

    Get PDF
    Le diabète est un puissant facteur de risque cardio-vasculaire indépendant. Les auteurs se proposent de décrire les anomalies électrocardiographiques et échocardiographiques observées chez les diabétiques de type 2 suivis dans le département de médecine du CHUSS. Une étude transversale descriptive a été réalisée d’avril à septembre 2014 incluant tous les diabétiques de type 2 consentants. Tous ont bénéficié d’un recueil de données cliniques, d’une électrocardiographie et d’une échocardiographie doppler. Un total de 155 diabétiques a été enquêté. L’âge médian de la population était de 55 ans (IIQ: 47-64) à prédominance féminine (Sex ratio 0,5). Les anomalies électrocardiographiques étaient représentées par les troubles de la repolarisation (31%) et les troubles du rythme auriculaire (16,12%). Sur le plan échocardiographique, l’hypertrophie du ventricule gauche (VG) était rapportée dans 20,64%. L’oreillette gauche était dilatée dans 14,19%, une dilatation VG dans 1,3% des cas. Une altération de la fraction d’éjection VG était notée dans 3,87% des cas. Les entités nosologiques étaient représentées par la cardiomyopathie hypertensive dans 27 cas (54%), la cardiopathie ischémique dans 19 cas (38%), la cardiomyopathie dilatée dans 2 cas (4%) et la cardiomyopathie diabétique dans 2 cas (4%). L’insuffisance cardiaque était notée dans 22 cas (44%) indépendamment de l’atteinte cardiaque présentée. Les anomalies électrocardiographiques et échocardiographiques sont fréquentes dans la population de diabétique de type 2 au CHUSS de Bobo-Dioulasso. Une meilleure collaboration entre cardiologues et diabétologues et la mise en place d’un plateau technique adéquat de dépistage serait un préalable pour une meilleure stratification du risque cardiaque dans cette population

    Spectrum of heart failure in sub-Saharan Africa: data from a tertiary hospital-based registry in the eastern center of Burkina Faso

    Get PDF
    Introduction: heart failure (HF) is a strong contributor to non-communicable diseases burden in sub-Saharan Africa (SSA). Few studies have addressed the pattern of HF in Burkina Faso. Methods: we conducted a prospective cohort study in patients with acute HF in the Regional Hospital Center of Tenkodogo, eastern region of Burkina Faso. Patients were consecutively enrolled from 1stJanuary 2015 to 31st December 2016 and followed up until June 2017. Primary outcome of interest was mortality. Results: overall 318 of 1805 cardiac cases presented with acute HF (17.62 %). Of the 298 patients included in the analysis process, 239 had de novo HF and 150 were male. The mean age was 58.56 ± 18.54 years. Eighty-eight patients presented with atrial fibrillation. The mean left ventricular ejection fraction (LVEF) was 38.20 ± 12.85 % with reduced ejection fraction (LVEF < 40%) accounting for 59.73% of the cases. Most of the study patients lived in rural areas. Hypertensive heart disease (50.34%) and idiopathic dilated cardiomyopathy (19.80%) were the leading causes of HF. Most patients received renin-angiotensin system blockers contrasting with a lower prescription rate of beta-blockers (99% versus 18.79% respectively). The incidence of all-cause mortality was 31 percent patients-years. Conclusion: heart failure is frequent in SSA, affecting patients at younger age. Predominantly of non-ischemic cause, commonly hypertensive, the disease is associated with high mortality

    Electrocardiographie du sportif de haut niveau d´entrainement à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

    Get PDF
    Le sport de haut niveau d´entrainement entraine des modifications électrocardiographiques. Certaines sont bénignes, d´autres sont péjoratifs à l´origine de mort subite. Les auteurs se proposent de décrire les caractéristiques électrocardiographiques de repos chez les sportifs de haut niveau d´entraînement de la ville de Bobo-Dioulasso. Il s´est agi d´une étude transversale descriptive allant d´août 2015 à février 2016 dans le service de cardiologie du CHU Sanou Sourô de Bobo-Dioulasso. Elle a inclus des sportifs de haut niveau d´entrainement âgés de 17 à 35 ans ayant au moins huit heures d´entrainement par semaine depuis plus de six mois quel que soit le type de sport. Deux cents sportifs de haut niveau d´entrainement de 4 disciplines sportives ont été inclus. L´âge médian des athlètes était de 24 ans (IIQ: 21-27). L´ancienneté médiane de la pratique du sport à haut niveau d´entrainement était de 6 ans (IIQ: 4-8) et la durée médiane des séances d´entraînement hebdomadaire de 10 heures (IIQ: 10-10). Seulement 4% des athlètes avaient déjà réalisé un électrocardiogramme (ECG). L´ECG présentait des anomalies dans 90,5% et la bradycardie sinusale était l´anomalie la plus fréquente rapportée dans 72,5% des cas. L´hypertrophie ventriculaire gauche et celle atriale gauche étaient rapportées respectivement dans 44% et 34,5%. Le syndrome de repolarisation précoce était retrouvé dans 47% des cas. La pratique du sport de haut niveau d´entraînement peut occasionner des modifications électriques chez l´athlète. Celles-ci nécessitent d´être connus par les praticiens afin de les différencier de la pathologie cardiaque

    Les accidents du traitement anticoagulant dans le Service de Cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou (Burkina Faso)

    Get PDF
    Etudier le profil des patients hospitalisés pour hémorragie sous traitement anticoagulant. Il s’est agi d’une étude rétrospective à visée descriptive sur une période de 02 ans allant du 1er Janvier 2007 au 31 Décembre 2008, dans le Service de Cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire- Yalgado Ouédraogo. Tous les patients hospitalisés présentant une hémorragie sous anticoagulant ont été inclus dans l'étude. L’âge moyen des patients était de 49,31 ± 17,68 ans, le sex-ratio était de 2,17. L’infarctus du myocarde était la première indication du traitement anticoagulant avec une fréquence de 21,05%. L’anti Vitamine K (AVK) a été pourvoyeur d’hémorragies dans 63,16% (n = 12) des cas contre 36,84% (n = 7) pour les Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM); Il s’agissait de 10 cas d’hémorragie majeure et de neuf cas d’hémorragie mineure. La durée moyenne du traitement AVK était de 16 semaines ± 58 semaines. Le saignement par le tractus digestif était le plus fréquent (31,58%) et dans 89,47% des cas, le traitement était associé à un antiagrégant plaquettaire. L’arrêt définitif de l’anticoagulant constituait la prise en charge de l’accident hémorragique dans 73,68%. Il y avait quatre (21,05%) décès. L’inaccessibilité des antidotes comme le sulfate de protamine et les PPSD (Prothrombine Proconvertine Stuart B) constituent un véritable frein à la prise en charge adéquate des complications; mais une meilleure éducation de patients utilisateur de ces drogues constituerait la plus importante des préventions, car plus de 50% de ces accidents sont évitables
    corecore