15 research outputs found

    Les dĂ©terminants des migrations dans l’espace europĂ©en : une prime aux effets de rĂ©seaux.

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    Flux migratoires; Marchés du travail; Réseaux; Migrations internationales; Union européenne;

    Migrations et marchĂ© du travail dans l’espace europĂ©en.

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    Cet article analyse le rĂŽle et les dĂ©terminants des migrations de main-d’oeuvre sur les marchĂ©s du travail des pays de l’Union europĂ©enne selon le degrĂ© de qualification des migrants, leurs caractĂ©ristiques sur les marchĂ©s du travail et leur origine intra- ou extra-communautaire. L’immigration dans les pays de l’Union apparaĂźt moins sensible aux variables de dĂ©sĂ©quilibre du marchĂ© du travail, telles que le niveau de salaire relatif et le taux de chĂŽmage relatif qu’aux variables structurelles telles que les effets de rĂ©seaux ou les diffĂ©rences d’amĂ©nitĂ©s. Toutefois, les migrants qui viennent des pays non membres de l’Union europĂ©enne sont davantage influencĂ©s par les diffĂ©rences de salaires entre les pays, dans leur choix du pays d’accueil, que les migrants d’origine intra-communautaire.The aim of this article is to analyse the role and determinants of labour migration in EU labour markets, depending on skill levels, the characteristics of migrants in the labour market and their origin inside or outside the Union. Immigration to EU countries is less sensitive to variables representing labour market imbalances, such as relative wage levels and relative unemployment rates, than to variables representing the network effects which reduce migration costs. However, the effect of these variables on immigration flows varies strongly from country to country and remains limited overall.Migrations dans l'Union EuropĂ©enne; RĂ©seaux; Flux migratoires; MarchĂ©s du travail; MobilitĂ©;

    La flexibilité des prix relatifs et la mobilité du travail en Union monétaire

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    Avec la mise en place de l'euro, les mĂ©canismes d'ajustement au sein de l'Union europĂ©enne sont modifiĂ©s en profondeur du fait de la disparition du taux de change comme variable d'ajustement. Ceux qui subsistent sont, Ă  titre principal, la flexibilitĂ© des salaires et des prix relatifs, la mobilitĂ© des facteurs, particuliĂšrement du travail, les politiques budgĂ©taire et monĂ©taire. Ces modes d'ajustement intra-europĂ©ens constituent un enjeu dont l'importance dĂ©pend du caractĂšre asymĂ©trique ou non des chocs et des Ă©volutions structurelles affectant le fonctionnement de l'UE. Le prĂ©sent article s'intĂ©resse aux mĂ©canismes d'ajustement par le marchĂ© du travail Ă  travers deux approches complĂ©mentaires. La flexibilitĂ© des coĂ»ts et des prix relatifs est d'abord analysĂ©e Ă  l'aide d'une maquette macroĂ©conomique estimĂ©e pour les 14 pays europĂ©ens. Cette maquette est utilisĂ©e pour Ă©tudier les consĂ©quences de chocs d'offre ou de demande asymĂ©triques affectant un pays et pour comparer les capacitĂ©s de rĂ©action des diffĂ©rents pays europĂ©ens. Ces simulations montrent que la flexibilitĂ© des salaires et de l'emploi, et plus gĂ©nĂ©ralement la flexibilitĂ© des prix relatifs, ne permet qu'un rĂ©Ă©quilibrage incomplet et trĂšs lent (au-delĂ  de dix ans). Face Ă  un choc nĂ©gatif sur la demande interne, l'emploi et la production ne retrouvent pas leur niveau initial ou le retrouvent trĂšs lentement, et le taux de chĂŽmage demeure plus Ă©levĂ©. Le recours Ă  l'instrument budgĂ©taire serait plus appropriĂ©. Face Ă  un choc inflationniste et Ă  une perte de compĂ©titivitĂ©, la hausse du chĂŽmage qui en rĂ©sulte ne permet qu'un ajustement progressif et incomplet. Les disparitĂ©s de rĂ©action entre pays face Ă  un choc de mĂȘme ampleur apparaissent, enfin, non nĂ©gligeables entre grands et petits pays, notamment en raison des inĂ©galitĂ©s dans le degrĂ© d'ouverture, qui donnent plus de poids aux effets de la compĂ©titivitĂ©-prix dans les petits pays, mais aussi entre pays de mĂȘme taille, du fait des diffĂ©rences structurelles existantes. Ces divergences sont source d'asymĂ©tries qui compliquent la conduite de la politique Ă©conomique dans l'UE, particuliĂšrement en ce qui concerne la politique monĂ©taire commune. La mobilitĂ© de la main-d'Ɠuvre est ensuite Ă©tudiĂ©e avec une modĂ©lisation des mouvements migratoires articulĂ©e avec un bloc prix-salaires-emploi proche du prĂ©cĂ©dent modĂšle, appliquĂ©e au cas des États-Unis dĂ©coupĂ©s en quatre grandes rĂ©gions d'une taille voisine de celle des grands pays europĂ©ens. Les simulations confirment que, comme dans le cas europĂ©en, la flexibilitĂ© des coĂ»ts et des prix relatifs n'autorise que des ajustements limitĂ©s face Ă  des chocs de demande ou d'offre affectant une rĂ©gion. La mobilitĂ© de la main-d'Ɠuvre joue bien un rĂŽle de rĂ©Ă©quilibrage, mais celui-ci est d'une ampleur trĂšs rĂ©duite. Les mouvements migratoires rĂ©pondent essentiellement Ă  des Ă©volutions structurelles, mĂȘme aux États-Unis. Des enseignements peuvent en ĂȘtre tirĂ©s pour le fonctionnement de l'Union monĂ©taire europĂ©enne face Ă  des Ă©volutions asymĂ©triques. La recherche d'une plus grande flexibilitĂ© du marchĂ© du travail aurait une traduction macroĂ©conomique incertaine et n'aurait qu'une efficacitĂ© limitĂ©e pour accroĂźtre l'ampleur du rĂ©Ă©quilibrage par le jeu des prix relatifs. L'espoir Ă©galement entretenu qu'une plus grande mobilitĂ© intra-europĂ©enne de la main-d'Ɠuvre pourrait constituer une rĂ©ponse au moins partielle s'avĂ©rerait tout aussi vain.mĂ©canismes d'ajustement; choc asymĂ©trique; modĂšle macroĂ©conomĂ©trique; simulations; salaires; migration;

    Les pays de l'Union européenne face aux nouvelles dynamiques des migrations internationales: Ampleur des migrations et caractéristiques des migrants

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    National audienceThis article is based on an innovative study of migration in Europe exploiting complementary data bases and developing a new typology of migrant categories. The study makes it possible to determine foreign population trends in the EU member states according to several criteria (nationality of migrants, country of birth, employment contracts, sector of employment, level of qualification, etc.) and the dynamic of migration flows from within and outside the EU. The new phenomenon of reiterated migration within the European area is also highlighted. A strong dissymmetry of EU countries' relative positions with respect to migration emerges: some are traditional receiving countries and implement selective opening policies while new immigration countries in Southern Europe operate as transit countries for young and highly qualified migrants from Central and Eastern Europe and the developing countries. There is thus a renewal of migration within the European space, as well as greater complexity, given the growth in reiterated migration of third-country nationals.Cet article s'appuie sur une étude originale des migrations en Europe fondée sur l'exploitation de bases de données complémentaires et l'élaboration d'une typologie nouvelle des catégories de migrants. Il permet de connaßtre l'évolution de la population étrangÚre dans les pays membres de l'Union selon plusieurs critÚres (nationalité des migrants, pays de naissance, contrats de travail, secteur d'activité, niveau de qualification...) et la dynamique des flux migratoires intra et extracommunautaires. Le phénomÚne nouveau des migrations répétées dans l'espace européen est également mis en évidence. Il apparaßt une forte asymétrie des positions relatives des pays européens en termes d'immigration : certains sont des pays d'accueil traditionnels et mÚnent des politiques d'ouverture sélective tandis que les nouveaux pays d'immigration d'Europe du Sud servent de pays relais pour des migrants diplÎmés et jeunes en provenance des pays d'Europe centrale et orientale et des pays en développement. Les migrations dans l'espace européen connaissent ainsi une relance et une complexification avec une montée des circulations migratoires répétées d'origine extracommunautaire

    Les pays de l'Union européenne face aux nouvelles dynamiques des migrations internationales

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    Cet article s'appuie sur une étude originale des migrations en Europe fondée sur l'exploitation de bases de données complémentaires et l'élaboration d'une typologie nouvelle des catégories de migrants. Il permet de connaßtre l'évolution de la population étrangÚre dans les pays membres de l'Union selon plusieurs critÚres (nationalité des migrants, pays de naissance, contrats de travail, secteur d'activité, niveau de qualification...) et la dynamique des flux migratoires intra et extracommunautaires. Le phénomÚne nouveau des migrations répétées dans l'espace européen est également mis en évidence. Il apparaßt une forte asymétrie des positions relatives des pays européens en termes d'immigration : certains sont des pays d'accueil traditionnels et mÚnent des politiques d'ouverture sélective tandis que les nouveaux pays d'immigration d'Europe du Sud servent de pays relais pour des migrants diplÎmés et jeunes en provenance des pays d'Europe centrale et orientale et des pays en développement. Les migrations dans l'espace européen connaissent ainsi une relance et une complexification avec une montée des circulations migratoires répétées d'origine extracommunautaire.flux migratoires; migrations répétées; Europe; politiques d'immigration; mobilité européenne

    "To Have and Have Not": Migration, Remittances, Poverty and Inequality in Algeria

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    Papier accepté dans le Scandinavian Journal of EconomicsThis article analyses the distributional impact of remittances across two regions of Algerian emigration (Nedroma and Idjeur) using an original survey we conducted of 1,200 households in 2011. Remittances and especially the role played by foreign pensions decrease the Gini index by nearly 4 % for the two Algerian regions, with the effect in Idjeur being twice as large as Nedroma. At the same time, they help reduce poverty by nearly 13 percentage points. Remittances have a strong positive impact on very poor families in Idjeur but much less in Nedroma, where poor families suffer from a "double loss" due to the absence of their migrants and the fact that the latter do not send money home

    Inequality and migration: what different European patterns of migration tell us

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    Migration flows are often thought of as stemming from a reserve army of labour from developing countries, putting downward pressure on wages of low‐qualified workers in developed countries. This paper analyses the major determinants of migration flows among European countries and stresses their diversity through a combination of labour market factors in receiving countries and network effects attached to countries of origin. The first part of the paper describes the changes in the dynamics of European migration flows. The second part estimates a reduced form of model of the relative determinants of migration flows, distinguishing between labour market and network effects. The results of these estimations lead to a distinction among various ‘regimes of labour migration’ among European countries. These are briefly compared with the pattern of migration observed in the US.migration, Europe, F22, F24,

    La flexibilitĂ© des prix relatifs et la mobilitĂ© du travail en Union monĂ©taire: Une comparaison Europe/États-Unis

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    International audienceAdjustment mechanisms through the labour market are studied following two approaches. First, relative prices flexibility is analysed with a macro-economic model estimated for 14 European countries. Model simulations are used to study the consequences of asymmetric shocks; wages and employment flexibility only allows an uncompleted and very slow (beyond ten years) re-equilibrium. The labour mobility is then studied with a modelling of a migration-prices-wages-employment model, applied to the American economy divided into four regions. The simulations confirm that the prices relative flexibility allows only limited adjustments facing demand or supply shocks concerning a specific region. The labour mobility plays indeed a re-equilibrium role, but it remains very reduced.Avec la mise en place de l'euro, les mĂ©canismes d'ajustement au sein de l'Union europĂ©enne sont modifiĂ©s en profondeur du fait de la disparition du taux de change comme variable d'ajustement. Ceux qui subsistent sont, Ă  titre principal, la flexibilitĂ© des salaires et des prix relatifs, la mobilitĂ© des facteurs, particuliĂšrement du travail, les politiques budgĂ©taire et monĂ©taire. Ces modes d'ajustement intra-europĂ©ens constituent un enjeu dont l'importance dĂ©pend du caractĂšre asymĂ©trique ou non des chocs et des Ă©volutions structurelles affectant le fonctionnement de l'UE. Le prĂ©sent article s'intĂ©resse aux mĂ©canismes d'ajustement par le marchĂ© du travail Ă  travers deux approches complĂ©mentaires. La flexibilitĂ© des coĂ»ts et des prix relatifs est d'abord analysĂ©e Ă  l'aide d'une maquette macroĂ©conomique estimĂ©e pour les 14 pays europĂ©ens. Cette maquette est utilisĂ©e pour Ă©tudier les consĂ©quences de chocs d'offre ou de demande asymĂ©triques affectant un pays et pour comparer les capacitĂ©s de rĂ©action des diffĂ©rents pays europĂ©ens. Ces simulations montrent que la flexibilitĂ© des salaires et de l'emploi, et plus gĂ©nĂ©ralement la flexibilitĂ© des prix relatifs, ne permet qu'un rĂ©Ă©quilibrage incomplet et trĂšs lent (au-delĂ  de dix ans). Face Ă  un choc nĂ©gatif sur la demande interne, l'emploi et la production ne retrouvent pas leur niveau initial ou le retrouvent trĂšs lentement, et le taux de chĂŽmage demeure plus Ă©levĂ©. Le recours Ă  l'instrument budgĂ©taire serait plus appropriĂ©. Face Ă  un choc inflationniste et Ă  une perte de compĂ©titivitĂ©, la hausse du chĂŽmage qui en rĂ©sulte ne permet qu'un ajustement progressif et incomplet. Les disparitĂ©s de rĂ©action entre pays face Ă  un choc de mĂȘme ampleur apparaissent, enfin, non nĂ©gligeables entre grands et petits pays, notamment en raison des inĂ©galitĂ©s dans le degrĂ© d'ouverture, qui donnent plus de poids aux effets de la compĂ©titivitĂ©-prix dans les petits pays, mais aussi entre pays de mĂȘme taille, du fait des diffĂ©rences structurelles existantes. Ces divergences sont source d'asymĂ©tries qui compliquent la conduite de la politique Ă©conomique dans l'UE, particuliĂšrement en ce qui concerne la politique monĂ©taire commune. La mobilitĂ© de la main-d'Ɠuvre est ensuite Ă©tudiĂ©e avec une modĂ©lisation des mouvements migratoires articulĂ©e avec un bloc prix-salaires-emploi proche du prĂ©cĂ©dent modĂšle, appliquĂ©e au cas des États-Unis dĂ©coupĂ©s en quatre grandes rĂ©gions d'une taille voisine de celle des grands pays europĂ©ens. Les simulations confirment que, comme dans le cas europĂ©en, la flexibilitĂ© des coĂ»ts et des prix relatifs n'autorise que des ajustements limitĂ©s face Ă  des chocs de demande ou d'offre affectant une rĂ©gion. La mobilitĂ© de la main-d'Ɠuvre joue bien un rĂŽle de rĂ©Ă©quilibrage, mais celui-ci est d'une ampleur trĂšs rĂ©duite. Les mouvements migratoires rĂ©pondent essentiellement Ă  des Ă©volutions structurelles, mĂȘme aux États-Unis. Des enseignements peuvent en ĂȘtre tirĂ©s pour le fonctionnement de l'Union monĂ©taire europĂ©enne face Ă  des Ă©volutions asymĂ©triques. La recherche d'une plus grande flexibilitĂ© du marchĂ© du travail aurait une traduction macroĂ©conomique incertaine et n'aurait qu'une efficacitĂ© limitĂ©e pour accroĂźtre l'ampleur du rĂ©Ă©quilibrage par le jeu des prix relatifs. L'espoir Ă©galement entretenu qu'une plus grande mobilitĂ© intra-europĂ©enne de la main-d'Ɠuvre pourrait constituer une rĂ©ponse au moins partielle s'avĂ©rerait tout aussi vain

    Transferts de fonds des migrants vers les pays du Maghreb : quel impact sur le taux de change effectif réel ?

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    Présentation au IXÚme Colloque international PS2D, DEVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE AU SUD DE LA MEDITERRANEE, 6-8 avril 2017, Hammamet, Tunisie.L'impact des transferts de fonds sur le taux de change effectif réel est analysé pour un panel de trois pays du Maghreb, la Tunisie, le Maroc et l'Algérie entre 1980 et 2015, à l'aide d'un modÚle en panel dynamique autorégressif à retards échelonnés (ARDL) qui permet d'analyser aussi bien la relation de court et de long terme. Les résultats montrent, contrairement à ce qui est trouvé pour les pays d'Amérique latine, que l'afflux de capitaux sous forme de transferts de fonds par les migrants entraßne, non pas une appréciation, mais une trÚs légÚre dépréciation du taux de change effectif réel. En conséquence, les envois de fonds par leur impact sur le taux de change n'ont pas d'incidence négative sur la compétitivité prix des trois pays du Maghreb. Cet effet est légÚrement plus marqué en Algérie qu'en Tunisie ou au Maroc. L'usage des transferts par les familles récipiendaires, les caractéristiques contra cycliques des entrées de devise, via les transferts des migrants et la politique de change menée réduisent ce risque d'appréciation du change, nommé « syndrome hollandais »
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