8 research outputs found
Une étude du décalage entre les connaissances du public et le savoir scientifique en biologie humaine: évaluation des conceptions, analyse des obstacles et réalisation d'aides didactiques
Cette recherche se veut une analyse interdisciplinaire de la circulation des connaissances en biologie humaine, aussi bien dans les milieux scolaires que dans le grand public. Elle se propose d'aider les formateurs à prendre conscience de l'importance de ce savoir dans la construction de conceptions acceptables sur notre propre espèce, de mettre en évidence les problèmes que l'on peut rencontrer dans sa transmission et de suggérer quelques pistes pour les résoudre. Mais ce travail ne se veut pas exhaustif ; il doit simplement être considéré comme une première approche, un premier débroussaillage, de ce sujet, et nous espérons qu'il puisse servir de point de départ à d'autres expériences et recherches sur la manière dont la biologie humaine pourrait être enseignée et sur les raisons pour lesquelles cette discipline mériterait d'occuper une place plus large dans l'enseignement
6 milliards d'hommes
A l’occasion de la Conférence mondiale sur la population et le développement qui s’est tenue au Caire du 5 au 13 septembre derniers, le Muséum national d’histoire naturelle organise une exposition sur la population mondiale. Intitulée « 6 milliards d’Hommes », elle se tient depuis le 21 septembre au Musée de l’Homme, à Paris, et ceci pour un an. Elle vise à informer le public sur les grandes questions démographiques et à répondre à ses interrogations les plus fréquentes.
Deux inquiétudes règnent à propos des questions de population : la première, concernant la population française et celle d’autres pays développés, porte sur les risques de déclin associés à une natalité insuffisante ; la seconde, concernant la population mondiale, craint une croissance « explosive » incontrôlée.
Une ambition de l’exposition «6 milliards d’Hommes » est de s’en prendre aux idées simplistes et en particulier de chercher à atténuer et à dépasser l’opposition entre « monde riche déclinant » et « monde pauvre en expansion ». Elle insiste sur les mécanismes universels de la croissance démographique qui, en tout temps et en tout lieu, est régulée par des phénomènes analogues, dont seule l’intensité relative diffère entre les peuples et les étapes de leur histoire.
L’exposition commence par un constat de la croissance rapide de la population mondiale. Celle-ci est estimée à la mi-1994 à 5,63 milliards de personnes (1), les 6 milliards devant être atteints en 1998. Le taux mondial de natalité serait 25 p.1000, soit 140 millions de naissances par an (400 000 par jour, 4,4 par seconde !) et celui de mortalité 9 p.1000, soit 51 millions de décès (140 000 par jour dont 30Ê000 enfants de moins de 5 ans, 1,6 décès par seconde). L’accroissement naturel mondial serait donc de 89 millions de personnes en plus chaque année, 3 en plus chaque seconde, 1,6% par an.
A ce rythme de 1,6% par an, une grandeur double en 44 ans. S’il devait se maintenir, les 5,63 milliards d’hommes deviendraient 11,3 milliards en 2038, 22,5 milliards en 2082, etc. Pourtant l’O.N.U. prévoit que la population mondiale serait « seulement » de 8,3 milliards en 2025. Une stabilisation aux alentours de 11 à 12 milliards à la fin du XXIe siècle est son hypothèse centrale. L’exposition cherche à expliquer de quoi dépend la réalisation de ces pronostics
Six milliards d'hommes
International audienceA l’occasion de la Conférence mondiale sur la population et le développement qui s’est tenue au Caire du 5 au 13 septembre derniers, le Muséum national d’histoire naturelle organise une exposition sur la population mondiale. Intitulée « 6 milliards d’Hommes », elle se tient depuis le 21 septembre au Musée de l’Homme, à Paris, et ceci pour un an. Elle vise à informer le public sur les grandes questions démographiques et à répondre à ses interrogations les plus fréquentes. Deux inquiétudes règnent à propos des questions de population : la première, concernant la population française et celle d’autres pays développés, porte sur les risques de déclin associés à une natalité insuffisante ; la seconde, concernant la population mondiale, craint une croissance « explosive » incontrôlée.Une ambition de l’exposition «6 milliards d’Hommes » est de s’en prendre aux idées simplistes et en particulier de chercher à atténuer et à dépasser l’opposition entre « monde riche déclinant » et « monde pauvre en expansion ». Elle insiste sur les mécanismes universels de la croissance démographique qui, en tout temps et en tout lieu, est régulée par des phénomènes analogues, dont seule l’intensité relative diffère entre les peuples et les étapes de leur histoire.L’exposition commence par un constat de la croissance rapide de la population mondiale. Celle-ci est estimée à la mi-1994 à 5,63 milliards de personnes (1), les 6 milliards devant être atteints en 1998. Le taux mondial de natalité serait 25 p.1000, soit 140 millions de naissances par an (400 000 par jour, 4,4 par seconde !) et celui de mortalité 9 p.1000, soit 51 millions de décès (140 000 par jour dont 30Ê000 enfants de moins de 5 ans, 1,6 décès par seconde). L’accroissement naturel mondial serait donc de 89 millions de personnes en plus chaque année, 3 en plus chaque seconde, 1,6% par an.A ce rythme de 1,6% par an, une grandeur double en 44 ans. S’il devait se maintenir, les 5,63 milliards d’hommes deviendraient 11,3 milliards en 2038, 22,5 milliards en 2082, etc. Pourtant l’O.N.U. prévoit que la population mondiale serait « seulement » de 8,3 milliards en 2025. Une stabilisation aux alentours de 11 à 12 milliards à la fin du XXIe siècle est son hypothèse centrale. L’exposition cherche à expliquer de quoi dépend la réalisation de ces pronostics