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    La naissance de la ligne de front de la Grande Guerre à Reims vue par l’archéologie : les fouilles de Saint-Léonard « la Croix Chaudron » (Marne)

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    Les fouilles réalisées en 2015 à Saint-Léonard, dans la périphérie est de Reims (Marne), ont permis la mise au jour de vestiges de la Grande Guerre et plus spécifiquement des premières phases du conflit. Fin septembre 1914, le front n’est matérialisé que par une première ligne de démarcation, défendue par de l’infanterie accroupie, voire assise, derrière des petits talus de terre. En novembre 1914, suite à un remaniement de la ligne de front, sont creusés de multiples abris. Ils ont livré de nombreux vestiges de la vie quotidienne des soldats : conserves, bouteilles, éléments de poêles, de lampes, couverts, boutons d’uniformes, journaux, mais aussi squelettes de rats… Dans une troisième phase, après un bref abandon de la ligne, les abris sont rebouchés et les tranchées agrandies. Elles sont définitivement abandonnées début 1916, seuls les boyaux menant au front étant toujours en activité jusqu’en octobre 1918.Cette fouille renseigne archéologiquement le passage de la guerre de mouvement à la guerre de position. Elle vient renforcer notre vision des mécanismes ayant mené à la construction de l’importante fortification ceinturant Reims.The excavations conducted in 2015 in Saint-Léonard, on the eastern periphery of Reims (Marne), led to the discovery of remains from The Great War and, specifically, the first phases of the battle. At the end of September 1914, the front consisted only of a first demarcation line, defended by an infantry crouched, or even seated, behind a small earth bank. In November 1914, following a disruption of the front line, several shelters were dug. They have yielded numerous remains of the daily life of the soldiers: preserves, bottles, stove elements, lamps, eating utensils, uniform buttons, newspapers, and rat skeletons.During a third phase, after a brief abandonment of the line, the shelters were filled-in and the trenches enlarged. They were definitively abandoned in early 1916 and only the passageway leading to the front remained active until October 1918.This excavation provides archaeological information on the transition from maneuver warfare to attrition warfare. It contributes to our understanding of the mechanisms that led to the construction of the large fortification surrounding Reims.Bei den 2015 Saint-Léonard am östlichen Stadtrand von Reims (Departement Marne) durchgeführten Ausgrabungen wurden Überreste aus dem 1. Weltkrieg, insbesondere der ersten Phase des Konfliktes, freigelegt. Ende September 1914 ist die Front nur durch eine erste Demarkationslinie materialisiert. Sie wird von Infanterietruppen verteidigt, die hinter kleinen Erdhügeln hocken oder sitzen.Im November 1914 werden in einer zweiten Phase nach einer Verlagerung der Front zahlreiche Schutzstände angelegt. Sie haben zahlreiche Spuren des Soldatenalltags geliefert: Konserven, Flaschen, Teile von Öfen, Lampen, Besteck, Uniformknöpfe, Zeitungen, doch auch Rattenskelette…In einer dritten Phase werden die Schutzstände, nachdem die Gräben vorrübergehend aufgegeben worden waren, zugeschüttet und die Schützengräben erweitert. Anfang 1916 werden sie definitiv aufgegeben, nur die Verbindungsgräben, die an die Front führen, werden bis Oktober 1918 genutzt.Diese Ausgrabung hat archäologische Fakten zum Übergang vom Bewegungskrieg zum Stellungskrieg geliefert. Sie bestärkt unsere Vorstellung von den Mechanismen, die zum Bau der bedeutenden Befestigungsanlage um Reims geführt hat

    La céramique gallo-romaine

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    Un exemple d’occupation d’une campagne péri-urbaine : le site de Bezannes, Le Bas Torchant (Marne)

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    L’opération de Bezannes, Le Bas Torchant se situe en périphérie sud-ouest de l’agglomération de Reims-Durocortorum. Elle a permis de mettre en évidence l’extrémité orientale d’un site essentiellement organisé autour de structures en creux. La vocation agricole semble à privilégier, même si l’organisation apparemment assez atypique des aménagements soulève diverses interrogations. Le rare mobilier céramique indique une occupation essentiellement centrée sur le Bas-Empire. Il provient pour l’essentiel d’une vaste fosse qui a également livré de nombreux restes osseux de bovins, attestant le traitement de plusieurs carcasses sur place ou à proximité.Le Bas Torchant at Bezannes lies on the south-west edge of the agglomeration of Reims-Durocortorum. It has revealed the eastern tip of a site essentially organized around hollow structures. Agriculture seems to have been prevalent even though the atypical organization of the facilities raises a few questions. The rare ceramic goods found indicate occupation for the most part during the Late Empire. Most of these goods were found in a large trench that also contained a large number of cattle bones, indicating the treatment of several carcasses on the spot or nearby.Bei der Ausgrabung in Bezannes „Le Bas Torchant“ an der Südwestgrenze von Reims-Durocortorum wurde der äußerste Osten eines hauptsächlich um zwei eingetiefte Strukturen organisierten Areals entdeckt. Eine landwirtschaftliche Nutzung scheint offensichtlich, selbst wenn die anscheinend recht untypische Organisation der Anlagen mehrere Fragen aufwirft. Das seltene Keramikmobiliar weist auf eine Besiedlung, die sich auf die späte Kaiserzeit zu konzentrieren scheint. Es stammt überwiegend aus einer großen Grube, die außerdem zahlreiche Rinderknochen geliefert hat, was darauf hinweist, dass hier oder in der Nähe mehrere Rinderkarkassen verarbeitet wurden

    Les apports de la céramologie à la connaissance de l’évolution urbaine de Reims durant l’Antiquité tardive

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    Depuis une vingtaine d’années, les fouilles se succèdent à Reims, permettant ainsi de mieux connaître les grandes étapes de l’évolution de la ville. Ce sont les derniers épisodes de la période antique, placés entre le milieu du iiie siècle ap. J.-C. et la fin du ive siècle ap. J.-C. qu’il s’agit d’appréhender ici. La combinaison des approches géographiques et chronologiques utilisées au cours de l’analyse permet de déterminer l’ordre et le rythme des modifications majeures ayant affecté le tissu urbain. En effet, le recours au concept d’horizon céramique permet de définir la nature du lien temporel qui unit des phénomènes pourtant éloignés sur le plan spatial. De la sorte, la perception partielle développée site par site est dépassée au profit d’une vision globale accessible sous forme de cartes schématiques et datées. Elles révèlent la cohérence du schéma évolutif proposé pour la ville de l’Antiquité tardive.For twenty years or so, continual excavation work has taken place in Reims, offering a better understanding of the development stages of the city. These were the last stages of the Ancient period, between the mid-third and late fourth century AD. The combination of geographic and chronological approaches used during the analysis allowed the major modifications that affected the city’s fabric to be determined. Adoption of the concept of a ceramic horizon permitted a temporal link to be defined between spatially distant phenomena. Partial perception given on a site-by-site basis developed into a global vision rendered by schematic, dated maps that reveal the consistency of the schema proposed for the city during Late Antiquity.Seit annähernd 20 Jahren werden in Reims Ausgrabungen durchgeführt. Sie erlauben es, die großen Etappen der Stadtentwicklung besser zu verstehen. Thema dieses Beitrags sind die letzten Jahrzehnte der römischen Zeit zwischen der Mitte des 3. und dem Ende des 4. Jh. n. Chr. Die Heranziehung sowohl geografischer als auch und chronologischer Studien für die Analyse erlaubt es, die Abfolge und den Rhythmus der wichtigsten Veränderungen des Stadtgefüges zu bestimmen. In der Tat ermöglicht das Konzept des Keramikhorizonts das zeitliche Element zu definieren, welches Phänomene verbindet, die in räumlicher Hinsicht voneinander entfernt sind. Auf diese Weise wird die auf Teilbereiche, die einzelnen Fundplätze, begrenzte Wahrnehmung durch eine globale Vision in Form von schematischen und datierten Karten ersetzt. Sie zeigen, dass das für die spätantike Stadt vorgeschlagene Entwicklungsschema kohärent ist

    Typologie de la céramique fine régionale sombre (FRB) de la région Nord-Picardie (NPic)

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    Notice de l'ATLAS DES PROVINCES ROMAINES DE BELGIQUE ET DE GERMANIE COLLECTIF CERAMIQUE (2015, Halma - Villeneuve d'Ascq, 13 pages, https://abg-recherche.univ-lille3.fr/files/pdf/FRB_NPIC.pdf).La céramique fine régionale sombre (FRB) rassemble des produits montés à l’aide du tour, aux parois lissées, parfois soigneusement, et cuits en atmosphère réductrice (mode B). De ce point de vue technique, elle se confond avec la terra nigra (TN), dont elle perpétue en quelque sorte la technique et l’usage. Elle s’en distingue toutefois par l’adoption d’un nouveau répertoire typologique, essentiellement tourné vers la consommation des boissons. Il semble que la céramique fine régionale sombre, après la disparition des gobelets en terra nigra, pallie les importations trop peu nombreuses de gobelets engobés et métallescents. D’emblée, la distinction entre terra nigra et céramique fine régionale sombre ne s’opérant que sur un plan typologique, ce phénomène entraîne une zone d’incertitude en ce qui concernent certains vases tardifs en terra nigra.Le Collectif céramique du laboratoire HALMA a proposé une typologie à partir du matériel récolté dans les publications ou au fil des études des membres dans les Hauts-de-France. Elle ne comprend qu’un type d’assiettes (A) et un de coupes (C), neuf de bols (B), quatre de bouteilles (BT) et un de couvercles (CV) ; par contre, les gobelets (P) sont beaucoup plus diversifiés, puisqu’ils comptent trente-quatre numéros et des variantes.Le préfixe de cette typologie est « NPic », pour Nord-Picardie, alias les Hauts-de-France, suivi du code de la forme et de son numéro, NPic P6

    L’aqueduc antique de Reims (Durocortorum)

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    International audienceDer Aqueduc von Reims, erstmalig um 1831 erwähnt, wurde mehrmals im 19. Jahrhundert untersucht bevor er durch die Ereignisse des erstenWeltkriegs in Vergessenheit geriet. Erst am Anfang der 80iger Jahre vollzog die G.E.A.C.A. (Groupe d’Etude Archéologique de ChampagneArdenne) eine neue Untersuchung des Gebäudes, vor allem anhand von Prospektionen und Sondagen. Ab 2005, wurden im südöstlichenRandgebiet Reims mehrere Rettungsforschungen größeren Ausmaßes realisiert. Diese neueren Untersuchungen trugen maßgeblich zurBereicherung der architektonischen Kenntnisse des hydraulischen Bauwerks bei, ebenso konnte der Verlauf des Aqueducs 40 km langnachvollzogen werden. Entsprechend der Keramikstudien und den Radiokarbondatierungen, kann von der Erbauung des Aqueducs in derzweiten Hälfte der Regierungszeit des Augustus, also im ersten Viertel des ersten Jahrhunderts nach Christus ausgegangen werden. Abgesehenvon einer Auflassungsphase welche es noch zu definieren gilt, erlaubt die Korrelation der archäologischen Daten und mit denen der antikenUmbauphasen der Stadt jene Auflassungsphase auf das Ende des 4. oder Anfang des 5. Jahrhunderts zu begrenzen.Die ersten Plünderungen der Baumaterialien des Aqueducs fanden bereits vor der Merowingerzeit statt. Die an den Aqueduc angrenzendenBaureste zeigen, dass die Zerstörung der Anlagen durch eine organisierte Baustelle größeren Ausmaßes durchgeführt wurde. MehrerePlünderungsphasen und der Wiederverwendung den Materialen fanden bis ins 19. Jahrhundert statt.In der vorliegenden Arbeit soll die Zusammenfassung der archäologischen Untersuchungen und der Wiederentdeckung des Bauwerkes seit 1830bis heute präsentiert werden. (Traduction de K. Zipper, Inrap)Mentionné pour la première fois en 1831, l’aqueduc antique de Reims a fait l’objet de plusieurs observations pendant le XIXesiècle avant qu’il ne soit effacé des mémoires avec la première Guerre Mondiale.Il fallu attendre le début des années 80 pour que le G.E.A.C.A. entreprenne une nouvelle étude de l’édifice, au moyen decampagnes de prospections, appuyées par des sondages. Dès 2005, des opérations archéologiques préventives de plusgrande envergure ont été réalisées en périphérie sud-est de Reims. Ces recherches récentes ont permis de progresser surles connaissances architecturales de l’ouvrage hydraulique et sur la précision de son tracé de près de 40 km. Il a été possiblede répondre à des questions encore mal connues jusque là, comme la chronologie ou les méthodes de récupération desmatériaux. D’après les résultats des études céramiques et des datations par radiocarbone, il est désormais acquis que laconstruction de l’ouvrage se situe durant la seconde partie du règne d’Auguste, dans le premier quart du Ier siècle de notreère.Malgré une phase d’abandon à définir encore plus précisément, la corrélation des éléments archéologiques et des donnéesapportés par les aménagements hydrauliques antiques dans la ville, semblent situer celle-ci à la fin du IVe siècle ou au débutdu Ve siècle.La première récupération des matériaux de l’aqueduc est antérieure à la période mérovingienne. Les vestiges environnantsl’ouvrage indiquent que la démolition des installations a nécessité un chantier important et bien organisé. D’autres phasesde récupération se succèdent ensuite jusqu’au XIXe siècle.C’est la synthèse de l’ensemble des travaux archéologiques menés de la redécouverte du monument, depuis les années 1830à nos jours qui est présentée dans cet ouvrage.Mentionado por primera vez en 1831, el aqueducto antiguo de Reims a sido observado varias veces durante el siglo XIX antes de estar borradode las memorias con la primera guerra mundial.Se ha necesitado esperar el inicio de los años 80 para que el G.E.A.C.A. empieze de nuevo a estudiar el edificio, con el medio de campañas deprospección y el apoyo de excavaciones arqueológicas. Desde 2005, algunas excavaciónes de mas grande amplitud han sido realisadas en laperiferia sur-este de Reims. Estas investigaciones han permitido ciertos progresos en los conocimientos arquitectónicos de la construcciónhidráulica, dando indicaciones precisas de su ubicación en una distancia que se acerca de los 40 kilometros. Ha sido posible de responder aalgunas preguntas mal conocidas hasta ahora, como la cronología o les medios de recuperación de material. Segun los resultados de los estudiosde la ceramica y las fechas conseguidas por datación por carbono radiactivo, es seguro que la construcción de la obra se ubica durante la segundaparte del reinado de Augusto, en el primer cuarto du primer siglo de nuestra era.A pesar de una fase de abandono que se debe precisar aun, la correlación entre los elementos arqueológicos y las informaciónes dadas por lasconstrucciónes hidráulicas antiguas en la ciudad, parece situarla al fin del siglo quarto o al inicio del siglo quinto.La primera recuperación de los materiales del aqueducto es anterior a la epoca merovingia. Las obras alrededor del monumento indican que lademolición de las instalaciones ha necesidado un astillero importante y bien organizado. Otras fases de recuperación se succeden hasta el siglodiez y nueve. Es la synthesis de todos los trabajos arqueologicos conducidos para descubrir el monumento, desde los años 1830 hasta hoy, queesta presentada en este livro. (Traduction de Xavier Pinto, Inrap et Lucia Pinto)Mentioned for the first time in 1831, the ancient aqueduct of Reims has been the subject of various observations during the 19th century, beforeit’s been erased for memory with world war one.It was only at the beginning of the eighties that the G.E.A.C.A. (1) undertook a new study of the building by means of prospection campaigns,backed by borings. From 2005, preventive archaeological operations of wider scale have been achieved in the south-east periphery of Reims.These recent research allowed to improve the architectural knowledge of the hydraulic work and the precision of its layout of close to 25 miles. Itwas possible to answer questions largely unknown so far such as chronology or materials recovery methods. According to results from ceramicsanalysis and radiocarbon dating, it is now proven that the construction of the work took place in the second half of Augustus reign, in the firstquarter of the first century of our era.A higher accuracy would be required regarding when it was stopped to be used but the correlation of archaeological items and data establishedfrom the ancient hydraulic fitting-out inside the city seem to indicate the end of the 4th century or the beginning of the 5th century.The first salvage of materials from the aqueduct is prior to the Merovigien period. The remains surrounding the work show that the demolition ofthe fittings required an important and well organized means. Other materials salvage operations will follow one another until the 19th century.The synthesis of the whole archaeological work built up from the re-discovery of the monument, in the years of 1830, to nowadays is presentedin this book. (traduction : Fabrice Laporta)Menzionato per la prima volta nel 1831, l’acquedotto antico di Reims ha fatto l’oggetto di diverse osservazioni nel XIX secolo, prima che il suoricordo svanisca con la prima guerra mondiale.Bisognerà attendere l’inizio degli anni 80 per assistere ad una ripresa delle ricerche sull’edificio, promossa dal G.E.A.C.A. attraverso l’esecuzionedi una serie di campagne di prospezione di superficie e di sondaggi. A partire dal 2005, delle più consistenti operazioni d’archeologia preventivavengono realizzate alla periferia sud-est di Reims. Queste ricerche recenti sono all’origine di un’evoluzione delle conoscenze sull’architetturadell’opera idraulica e sullo sviluppo del suo tracciato su quasi 40 Km. Dei dati relativi ad alcune questioni, ancora poco chiare alcuni anni fa,quali la cronologia dell’opera ed i metodi di recupero dei materiali da costruzione, sono oggi disponibili. Gli studi della ceramica ed una serie diradiodatazioni permettono di fissare l’edificazione dell’acquedotto durante la seconda parte del regno d’Augusto, nel primo quarto del I sec. d.C.La data dell’abbandono funzionale della struttura non è ancora definita con precisione ma, in base allo studio congiunto degli elementiarchéologici e delle informazioni sulle opere idrauliche urbane, essa potrebbe essere situata fra la fine del IV e l’inzio del V sec. d.C.I primi recuperi del materiale costruttivo sono anteriori all’epoca dei Merovingi. I resti archeologici nelle zone adiacenti all’acquedotto indicanola presenza di un cantiere di demolizione ben organizzato e di proporzioni notevoli. In seguito, delle ulteriori fasi di recupero si succederannofino al XIX secolo.Il presente lavoro sostituisce la sintesi degli studi archeologici realizzati su quest’opera architettonica, dal momento della sua riscoperta,nell’ottocento, ad oggi. (Traduction de A. Bandelli, Inrap
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