77 research outputs found

    Acute respiratory failure in kidney transplant recipients: a multicenter study

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    International audienceINTRODUCTION: Data on pulmonary complications in renal transplant recipients are scarce. The aim of this study was to evaluate acute respiratory failure (ARF) in renal transplant recipients. METHODS: We conducted a retrospective observational study in nine transplant centers of consecutive kidney transplant recipients admitted to the intensive care unit (ICU) for ARF from 2000 to 2008. RESULTS: Of 6,819 kidney transplant recipients, 452 (6.6%) required ICU admission, including 200 admitted for ARF. Fifteen (7.5%) of these patients had combined kidney-pancreas transplantations. The most common causes of ARF were bacterial pneumonia (35.5%), cardiogenic pulmonary edema (24.5%) and extrapulmonary acute respiratory distress syndrome (ARDS) (15.5%). Pneumocystis pneumonia occurred in 11.5% of patients. Mechanical ventilation was used in 93 patients (46.5%), vasopressors were used in 82 patients (41%) and dialysis was administered in 104 patients (52%). Both the in-hospital and 90-day mortality rates were 22.5%. Among the 155 day 90 survivors, 115 patients (74.2%) were dialysis-free, including 75 patients (65.2%) who recovered prior renal function. Factors independently associated with in-hospital mortality were shock at admission (odds ratio (OR) 8.70, 95% confidence interval (95% CI) 3.25 to 23.29), opportunistic fungal infection (OR 7.08, 95% CI 2.32 to 21.60) and bacterial infection (OR 2.53, 95% CI 1.07 to 5.96). Five factors were independently associated with day 90 dialysis-free survival: renal Sequential Organ Failure Assessment (SOFA) score on day 1 (OR 0.68/SOFA point, 95% CI 0.52 to 0.88), bacterial infection (OR 0.43, 95% CI 0.21 to 0.90), three or four quadrants involved on chest X-ray (OR 0.44, 95% CI 0.21 to 0.91), time from hospital to ICU admission (OR 0.98/day, 95% CI 0.95 to 0.99) and oxygen flow at admission (OR 0.93/liter, 95% CI 0.86 to 0.99). CONCLUSIONS: In kidney transplant recipients, ARF is associated with high mortality and graft loss rates. Increased Pneumocystis and bacterial prophylaxis might improve these outcomes. Early ICU admission might prevent graft loss

    Age-adapted percentiles of measured glomerular filtration in healthy individuals:extrapolation to living kidney donors over 65 years

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    OBJECTIVES: Most data on glomerular filtration rate (GFR) originate from subjects <65 years old, complicating decision-making in elderly living kidney donors. In this retrospective multi-center study, we calculated percentiles of measured GFR (mGFR) in donors <65 years old and extrapolated these to donors ≥65 years old. METHODS: mGFR percentiles were calculated from a development cohort of French/Belgian living kidney donors <65 years (n=1,983), using quantiles modeled as cubic splines (two linear parts joining at 40 years). Percentiles were extrapolated and validated in an internal cohort of donors ≥65 years (n=147, France) and external cohort of donors and healthy subjects ≥65 years (n=329, Germany, Sweden, Norway, France, The Netherlands) by calculating percentages within the extrapolated 5th-95th percentile (P5-P95). RESULTS: Individuals in the development cohort had a higher mGFR (99.9 ± 16.4 vs. 86.4 ± 14 and 82.7 ± 15.5 mL/min/1.73 m(2)) compared to the individuals in the validation cohorts. In the internal validation cohort, none (0%) had mGFR below the extrapolated P5, 12 (8.2%) above P95 and 135 (91.8%) between P5-P95. In the external validation cohort, five subjects had mGFR below the extrapolated P5 (1.5%), 25 above P95 (7.6%) and 299 (90.9%) between P5-P95. CONCLUSIONS: We demonstrate that extrapolation of mGFR from younger donors is possible and might aid with decision-making in elderly donors

    Signification clinique de la présence d'anticorps anti-HLA après transplantation rénale

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    L'apparition des anticorps anti-HLA spécifiques du donneur après transplantation rénale souligne l'importance des mécanismes immunologiques impliqués dans -la dysfonction chronique du greffon, première cause de perte de fonction du greffon. La recherche et l'identification des anticorps anti-HLA a été effectuée de façon transversale chez 1203 patients, greffés entre 1975 et 2001, suivis au CHU de Nantes, en techniques ELISA, lymphocytotoxicité ou cytométrie en flux. Des anticorps anti-HLA ont été détectés chez 19,9% des patients. Il s'agit d'anticorps dirigés contre les antigènes HLA du greffon pour 3,3% d'entre eux et il s'agit dans tous les cas d'anticorps anti-HLA de classe II, de type DQ ou DR. La présence d'anticorps anti-HLA en post-transplantation semble corrélée à une incidence plus élevée de rejet chronique et de retour en dialyse, et associée à différents paramètres biologiques comme la majoration de la protéinurie ou une altération de la fonction rénale. Parmi les facteurs prédictifs d'apparition des anticorps en post-transplantation, on retient surtout l'immunisation avant transplantation, et les grossesses après transplantation. Les épisodes de rejet aigu sont plus fréquents chez les patients ayant développé des anticorps anti-HLA, bien que non significatifs. Les infections à CMV ne sont pas statistiquement différentes entre les 3 groupes. La présence d'anticorps anti-HLA en post-transplantation, et en particulier des anticorps spécifiques du donneur, est donc, bien que peu fréquente, un facteur de mauvais pronostic pour la survie du greffon.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Étude de l'insuffisance rénale des patients atteints de la mucoviscidose et transplantés pulmonaires ou cardio-pulmonaires

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    Introduction : La mucoviscidose est une maladie autosomique récessive responsable de défaillance chronique de multiples organes. La transplantation bipulmonaire ou cardio-pulmonaire est le traitement de référence de l'insuffisance respiratoire terminale. L'IRC est une comorbidité fréquente dans cette population. Les étiologies sont multifactorielles. Matériel et Méthodes : Du 07/07/90 au 01/11/07, 101 patients atteints de la mucoviscidose ont été transplantés au CHU de Nantes. L'objectif principal est de déterminer les facteurs prédictifs de progression vers l IRC. Résultats : 78 patients ont été inclus, 23 patients sont décédés. La durée moyenne de transplantation est de 79 mois. L IRC est précoce (à 1 an : 57,7%). L'incidence et la sévérité de l IRC augmente avec le temps (à 3 ans : 68%). La pression artérielle diastolique est un facteur prédictif d évolution vers l'IRC à 3 ans. (P<0,05) Conclusion : Pour ralentir la progression vers l'IRC terminale, le traitement néphroprotecteur doit être instauré dès que le DFG est inférieur à 60ml/min, ce d'autant que peu de facteurs aigus sont corrigeables.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Fonction rénale des donneurs vivants à moyen terme

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    Le paramètre le plus crucial dans la transplantation à partir d'un donneur vivant est le devenir du donneur en particulier de sa fonction rénale. Dans notre étude sur 91 donneurs à Nantes entre 1 an et 5 ans du don, un tiers ont une clairance de la créatinine à moins de 60 ml/min avec la formule MDRD qui est corrélée avec la scintigraphie au Chrome51-EDTA. Le seul facteur influençant de manière significative est la clairance de la créatinine en pré don à moins de 100 ml/min. En fonction du débit de filtration glomérulaire pré don, on a pu établir 3 groupes à risque d'être en insuffisance rénale en post don. Le risque est de 76,5% à moins de 84,6 ml/min de clairance de la créatinine en pré don. Cette étude nous permet d'optimiser la sélection des donneurs et le suivi en post don.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Atteintes rénales des patients porteurs de mucoviscidose et transplantés pulmonaires

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    La mucoviscidose est une maladie multi-systémique, mais malgré la présence de la protéine CFTR dans le rein, il n'y a pas de phénotype rénal spécifique. La transplantation pulmonaire (TP) est un tournant évolutif de la maladie respiratoire mais aussi souvent rénale, avec constitution d'une insuffisance rénale fréquemment au décours de la TP. L'étude MUCO-IRC a pour but d'évaluer un marqueur de fibrose rénale urinaire mais aussi l'histologie rénale chez les patients MV transplantés pulmonaires. Les premières biopsies montrent des lésions multifactorielles, avec de la fibrose parfois majeure, secondaires à mécanismes chroniques comme la toxicité des aminosides, des anticalcineurines, mais aussi au diabète et à l'HTA. Ils nécessitent une prise en charge attentive pour éviter à cette population fragile la morbi-mortalité importante de l'insuffisance rénale chronique.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    Anticorps impliqués dans la positivité du crossmatch lymphocytaire B en transplantation rénale (caractérisation et implications fonctionnelles des anticorps anti-hla et anti-cellules endothéliales)

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    Nous avons analysé, chez 62 patients, des anticorps impliqués dans le crossmatch lymphocytaire B positif (CMB+) en transplantation rénale. Dans 39% des cas la positivité est due à des auto-anticorps ou des anticorps anti-HLA cl II spécifiques du greffon. Dans 61% des cas, ces anticorps sont non identifiables. La survie des greffons suivant la cible des anticorps montre que le CMB+ n'est pas toujours une contre-indication à la greffe. La réactivité des sérums de 57 patients a été testée sur des cellules endothéliales (AECA). La présence d'AECA, notée chez 33% des patients, est corrélée à leur immunisation anti-HLA mais indépendante du CMB+. Ces AECA induisent in vitro l'apoptose de cellules endothéliales. Dans une 3ème partie, nous avons montré que les anticorps anti-HLA cl II, connus pour induire l'apoptose de cellules présentatrices d'antigènes (CPA) professionnelles, n'ont pas d'effet sur les cellules endothéliales, qui en allo-transplantation peuvent devenir des CPA.We have identified, in 62 patients, antibodies involved in postive B cell crossmatch (+BCM) in kidney transplantation. In 39% the positivity was due to auto-antibodies and donor specific anti-HLA cl II antibodies. In 61% of cases, these antibodies remain unidentified. Graft survival according to antibody targets show that +BCM is not toujours a contre-indication of tran splantation. Detection of anti-endothelial ceil antibodies (AECA) was performed on sera of 57 patients was tested with endothelial cells. AECA, found in 33% of patients, was correled with anti-HLA immunization but independent of +BCM. However, these AECA induce in vitro endothelial cell apoptosis. In a third part, we have shown that anti-HLA cl II antibodies, known to induce antigen presentating cell (APC) apoptosis, have no effects on endothelial cells, wich can become APC in allo-transplantation.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF
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