47 research outputs found
Démantèlement et abandon précoce d’un sanctuaire à Chartres/<i>Autricum</i>
International audienceFrom 2006, researches are carried out on the remains of a vast suburban sanctuary at Chartres. Extending on more than 6 ha, the building is organized around a quadriportico with pavilions at the corners, which surrounds a courtyard of more 4,5 ha. The temple is not yet localized with certainty but some archaeological observations suggest its presence in semi hors œuvre of the western portico. Current investigations are conducted in the north-western area of the quadriportico. The main masonries, of which foundations essentially are preserved, are erected between the years 70-120 AD. Exedrae and apses are built around 120-130 AD along the peribolos towards the east. For the following phases, the building shows two particularities. First, the parts related to the frequentation sequence are totally absent in the excavated area and we can detect a chronological hiatus from the end of the first half to the second half of the 2nd c. Moreover, the first signs of dismantling and recuperation materials appear as soon as the first half of the 3rd c. AD, a quite early event compared to decline phases known in other major temple sites. The site then serves as an open-air quarry and new occupations take place during the 3rd c. AD.Depuis 2006, des recherches sont menées sur les vestiges d’un important sanctuaire suburbain de Chartres/Autricum. L’édifice, qui se développe sur plus de 6 ha, est structuré par un quadriportique avec pavillons d’angle enserrant une cour de plus de 4,5 ha. Le temple n’est pour le moment pas localisé avec certitude, mais quelques observations archéologiques laissent envisager sa présence en semi-hors-œuvre du portique occidental. Les recherches actuelles concernent la zone de l’angle nord-est du quadriportique. Les maçonneries principales, conservées essentiellement en fondations, sont édifiées entre les années 70-120 apr. J.-C. Vers 120-130 apr. J.-C., la construction d’exèdres et d’absides est effectuée à l’est, le long du péribole. L’édifice présente pour les périodes suivantes deux singularités. En premier, les éléments en lien avec la phase de fréquentation sont totalement absents du secteur fouillé et un hiatus chronologique est perceptible entre le dernier quart de la première moitié du IIe s. apr. J.-C. et la seconde moitié de ce siècle. D’autre part, les premières traces de démantèlement et de récupération des matériaux apparaissent dès la première moitié du IIIe s. apr. J.-C., fait relativement précoce en comparaison aux périodes de déclin connues sur d’autres grands sanctuaires. Le site devient alors une carrière à ciel ouvert et de nouvelles occupations interviennent au cours du IIIe s. apr. J.-C
Mourir à Chartres. Évolution des pratiques funéraires
Publication de la Direction de l'archéologie de Chartres métropol
La sépulture 1 de Villeneuve-Tolosane (fouilles L. Méroc), Révision d'une ancienne découverte
International audienc
La tombe de Coste Rouge à Beaufort (Hérault) et la question des tombes à dalles néolithiques dans le nord-est des Pyrénées
International audienceThe Coste Rouge tomb is a sub-megalithic funerary structure in a pit of a type known in the Middle Neolithic (Pyrenean group of Solsona or peri-Alpine group of Chamblandes), Chalcholithic and Early Bronze Age. Though damaged by ploughing, we were able to restore its architecture and observe that the last slab put in place was not the cover, as in the case of coffin or cist tombs, but that of the small south-east side, and that this latter was preceded by a space in the pit of the “chamber”. This structure contained the remains of a child laid on its back. It was wearing an ornament with two rows of Dentalium shells around its left shoulder and a set of foliate pendants shaped from bone plaques was found near its head. It was also accompanied by two bladelets in Bedoulan blonde flint from the Vaucluse region, two winged and stemmed points, and four bone awls grouped near the left hand. The architecture of the grave goods reveals typological affinities with certain Catalonian funerary ensembles from the Solsona region, suggesting an attribution to the end of the Middle Neolithic (Languedoc Chassean period), which has been confirmed by a radiocarbon date. This tomb yielded a deposit of domestic (bovid, caprids, canid) and wild (bear, canid) faunal remains that are intimately related to the cadaver deposit and could represent amulets or constitute a symbolic representation of an accompanying bestiary.El sepulcro de Coste Rouge es una estructura funeraria sub-megalĂtica construida dentro de una fosa que se relaciona con un tipo bien conocido tanto en el NeolĂtico medio (grupo pirenaico de Solsona o grupo peri-alpino de Chamblandes) como en el CalcolĂtico y el Bronce Antiguo. A pesar de que fue dañada por un labor, se ha podido reconstruir su arquitectura, lo cual ha permitido advertir que la Ăşltima losa colocada no es la cobertura, como en el caso de las arcas o las cistas, sino la situada ligeramente al sudeste y que estarĂa precedida de un espacio en la fosa de implantaciĂłn de la cámara. Dicha estructura contenĂa los restos de un niño en posiciĂłn de decĂşbito supino. Portaba un adorno de dos filas de “Dentalia” alrededor del hombro izquierdo y un conjunto de colgantes foliáceos confeccionados en placas de hueso que se encontrĂł situado cerca del cráneo. DisponĂa tambiĂ©n de un equipo constituido por dos láminas en sĂlex melado beduliense del Vaucluse, de dos puntas de flecha con pedĂşnculo y aletas en sĂlex y de cuatro punzones de hueso agrupados cerca de la mano izquierda. Tanto la arquitectura como el ajuar revelan afinidades tipolĂłgicas con algunos conjuntos funerarios catalanes de la regiĂłn de Solsona, lo que sugiere su atribuciĂłn al final del NeolĂtico medio (ChassĂ©en Languedociense), que se confirma por una dataciĂłn radiocarbĂłnica. Este sepulcro ofrece tambiĂ©n la presencia de un depĂłsito de huesos de fauna domĂ©stica (bovinos, caprinos y cánidos) y salvaje (oso, cánido) que están Ăntimamente ligados a la sepultura y podrĂan representar sus amuletos o constituir la evocaciĂłn simbĂłlica de un bestiario de acompañamiento.La tombe de Coste Rouge est une structure funĂ©raire submĂ©galithique Ă©tablie dans une fosse qui se rapporte Ă un type connu aussi bien au NĂ©olithique moyen (groupe pyrĂ©nĂ©en de Solsona ou groupe pĂ©rialpin de Chamblandes) qu’au Chalcolithique et au Bronze ancien. Bien qu’endommagĂ©e par un charruage, son architecture a pu ĂŞtre restituĂ©e, ce qui a permis de noter que la dernière dalle mise en place n’est pas la couverture, comme c’est le cas dans les coffres ou les cistes, mais celle du petit cotĂ© sud-est et que cette dernière Ă©tait prĂ©cĂ©dĂ©e d’un espace dans la fosse d’implantation de la «chambre». Cette structure contenait les restes d’un enfant couchĂ© sur le dos. Il portait un ornement Ă double rang de dentales autour de l’épaule gauche et un lot de pendentifs foliacĂ©s façonnĂ©s sur des plaquettes osseuses se trouvait près de sa tĂŞte. Il disposait aussi d’un Ă©quipement constituĂ© de deux lamelles en silex blond bĂ©doulien du Vaucluse, de deux armatures Ă pĂ©doncule et ailerons en silex et de quatre poinçons en os groupĂ©s près de la main gauche. L’architecture et le mobilier rĂ©vèlent des affinitĂ©s typologiques avec certains ensembles funĂ©raires catalans de la rĂ©gion de Solsona qui suggèrent de l’attribuer Ă la fin du NĂ©olithique moyen (ChassĂ©en languedocien), ce qui est confirmĂ© par une datation radiocarbone. Cette tombe a livrĂ© un dĂ©pĂ´t d’os de faune domestique (bovin, caprinĂ©s, canidĂ©) et sauvage (ours, canidĂ©) qui sont intimement liĂ©s au dĂ©pĂ´t du cadavre et peuvent reprĂ©senter des amulettes ou constituer l’évocation symbolique d’un bestiaire d’accompagnement