105 research outputs found

    Vita Sackville-West en Perse : les fruits du voyage, de la correspondance aux poÚmes

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    « Je hais les voyages et les explorateurs » posait perfidement Claude LĂ©vi-Strauss Ă  l’incipit de ce qui pourrait pourtant ĂȘtre lu comme rĂ©cit de voyage, Tristes Tropiques. Or, comme en anticipation de cette formule lapidaire, Vita Sackville-West avait elle aussi persiflé : « there is no greater bore than the travel bore ». Les deux auteurs s’accordent dans le rejet du voyage en tant que tel, comme dĂ©couverte exotique ou Ă©chappĂ©e romantique ; et pourtant tous deux s’accordent Ă  faire le rĂ©cit..

    ‘Looking into Glass’: Moments of Unvision in the Poetry of Thomas Hardy

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    The article studies the ambivalent, if not antithetical, qualities of glass – both a substance and a transparent medium – in Thomas Hardy’s poems. In these, the looking glass does not send back the exact image of the human subject looking at it, but series of fleeting, evanescent images through which the past is conjured up and the future intuited. Reflected images travel in space and time, with a strange capacity of penetration and subversion: subject and object, seer and seen, the real and the virtual, the visible and the invisible are tossed together, until all that is left is the fundamental ontological question: “who am I?” In Hardy’s mirrors, the beholder undergoes a deeply troubling anti-narcissistic experience, which only inspires him with the feeling of self-estrangement (instead of self-love) and of alienation, in a world inhabited by mysterious transcendent presences.Le verre du miroir est, chez Hardy, une Ă©trange matiĂšre, Ă  la fois transparence et obstacle, qui n’offre aucune image fixe Ă  qui le contemple, mais met en branle tout un mouvement de superposition et de substitution d’images : dans le miroir, le sujet reconnaĂźt en palimpseste celui qu’il a Ă©tĂ©, et devine celui qu’il sera ou pourrait ĂȘtre. Mais l’image du miroir ne traverse pas seulement le temps, elle pĂ©nĂštre aussi les surfaces, renvoie le visible Ă  l’invisible, et vice versa, pour poser silencieusement la question ontologique fondamentale : qui suis-je ? Ainsi les miroirs hardyens imposent-ils sans cesse l’épreuve dĂ©stabilisante d’un anti-narcissisme : le sujet ne s’y reconnaĂźt plus, et n’y saisit que la distance de soi Ă  soi, dans un monde rĂ©gi par d’énigmatiques prĂ©sences, tout aussi indĂ©chiffrables que le destin humain

    In Arcadia, de Ben Okri : du topos littĂ©raire Ă  l’énigme du tableau

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    In Arcadia, publiĂ© en 2002, est un rĂ©cit tout Ă  la fois atypique et rĂ©vĂ©lateur de la production de Ben Okri ; atypique en ce qu’il s’écarte du contexte nigĂ©rian, et plus largement post-colonial du reste de ses romans, nouvelles et poĂšmes ; et cependant rĂ©vĂ©lateur car il exploite la mĂȘme veine mĂ©taphorique et allĂ©gorique que des fables telles que Astonishing the Gods (1995), qui contait sur un mode des plus cryptiques, celui de la sentence ou de la maxime — souvent Ă©noncĂ©e comme paradoxe — la ..

    Blank Letters and Ensnared Eyes in Far from the Madding Crowd

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    This article focuses on just one scene in Far from the Madding Crowd: that of Boldwood’s bewildered reception of Bathsheba’s Valentine. Far from showing us an “expressive eye,” the passage does the opposite, since it shows an immaculate, yet unreadable, landscape of snow stretching out before Boldwood’s blank gaze, his dazed eyes. Yet this scene which deploys in so many different ways the image of the unreadable and the invisible uses the narrative technique of internal focalization to make the reader “see” through the text itself what lies beneath the surface: the birth of unavowed, unsaid, repressed, desire.Cet article se concentre sur la scĂšne de Far from the Madding Crowd oĂč Boldwood, interloquĂ©, reçoit la carte de la saint Valentin envoyĂ©e par Bathsheba, par plaisanterie et goĂ»t du dĂ©fi. C’est alors l’inverse d’un « Ɠil expressif » que le passage met en scĂšne : sous le regard hagard et vide de Boldwood s’étend un paysage de neige immaculĂ©, mystĂ©rieux, illisible. Mais c’est bien le dĂ©sir que fait sentir cette scĂšne, par le biais de stratĂ©gies de focalisation interne. Car au-delĂ , ou en-deça, des mĂ©taphores dĂ©multipliĂ©es de l’illisible et de l’invisible, le lecteur est conduit Ă  saisir ce qui se cache sous la surface du texte : la naissance de l’émotion que le personnage de Boldwood lui-mĂȘme ne peut se figurer, celle du dĂ©sir, non-dit, inavouĂ©, refoulĂ©

    Avant-propos

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    Le descriptif, sujet « bateau », sujet rebattu ? Tout au contraire. Le sujet est sans doute faussement simple, faussement naĂŻf, et le colloque qui s’est tenu Ă  Paris 3 en 2003 cherchait Ă  poser la question sous un angle polĂ©mique. La premiĂšre difficultĂ© est d’extraire le descriptif de la gangue de la description. On a trop souvent tendance Ă  penser que la description a vĂ©cu ses heures de gloire — celles du roman rĂ©aliste, du roman victorien. La description serait une pratique dĂ©suĂšte, ou bien..

    "Thomas Hardy, peintre hollandais ?"

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    Du mirage à la cité interdite: visions de Christminster dans Jude the Obscure, de Thomas Hardy

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    Faux départs et mouvements contrariés dans Jude the Obscure

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    "'Ces horribles femmes !' Le portrait de famille, entre interpellation et interposition dans Tess of the d'Urbervilles

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    "Salman Rushdie sous le masque d'Omar Khayyam : la honte et l'Ă©cran de la pudeur dans 'Shame'"

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