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    Étude des facteurs environnementaux déterminant la répartition de champignons forestiers comestibles en Gaspésie, Québec

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    RÉSUMÉ La cueillette des champignons forestiers comestibles est une activité en plein essor au Québec, où la demande est croissante sur les marchés régionaux et internationaux. Cependant, malgré l'abondance et la diversité confirmée de la ressource, le manque de connaissances sur l'écologie des espèces de champignons comestibles d'intérêt, principalement ectomycorhiziens, freine actuellement le développement de cette économie. Notre étude vise donc à (i) déterminer l'influence des facteurs biotiques et abiotiques sur la distribution des principales espèces de champignons ectomycorhiziens (ECM) comestibles dans l'Est du Québec, Canada, et (ii ) d'identifier les habitats préférentiels pour chacune des espèces. L'occurrence des fructifications d'espèces de champignons comestibles a été mesurée hebdomadairement pendant deux saisons (2005, 2006) dans 15 habitats forestiers représentatifs de la sapinière à bouleau blanc et de la sapinière à bouleau jaune de l'Est du Québec. L'ensemble des données environnementales mesurées a permis d'expliquer 32% de la variance expliquée avec une analyse de redondance canonique (RDA); la matrice de données floristique a été celle qui en a expliqué la majeure partie (26%), suivi de la matrice de structure du peuplement (9 %), de la matrice édaphique (9 %), et de la matrice topographique (7%). Parmi les variables f1oristiques, le pourcentage occupé par chacune des cinq essences arborescentes principales ont été les variables les plus déterminantes pour expliquer la répartition des espèces, avec la richesse en arbustes et en éricacées , et le recouvrement au sol en mousses et lichens. À l'échelle du paysage, des habitats préférentiels ont été déterminés pour 5 des 12 espèces rencontrées. Parmi les espèces rencontrées, Lactarius deterrimus , Boletlls aff. ec/uLis ct Catathelasl1la ventricosum seraient fortement associées aux plantations de Picea glauco et de P. ([bies. Les espèces ubiquistes (Corlinarius caperotus, Hydnum repandum, Leccinum piceinum ) associées à des hôtes largement répandus sur le territoire (P. mariana , Abies balsamea) ont été retrouvées dans ~ Il habitats forestiers différents. Nos résultats suggèrent les variables principales à préconiser pour l'identification de zones à haut potentiel de récolte, à partir de données disponibles sur les cartes écoforestières (filtre brut). À l'échelle de la station forestière, la description des habitats des espèces n'a toutefois pas pu être complétée à l'intérieur des habitats préférentiels identifiés (filtre fin). Des recherches devront être menées pour documenter l'écologie de chacune des espèces d'ECM, de même que l'effet des traitements sylvicoles sur leur productivité. La maîtrise de telles interventions devrait s'insérer dans les modèles d'aménagement écosystémiques des forêts, tournés vers la mise en valeur de l'ensemble des ressources forestières et visant la conservation des diverses composantes de la diversité biologique

    Évaluation du potentiel de cueillette de champignons forestiers comestibles au Lac-Saint-Jean

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    La récolte des champignons forestiers comestibles a connu une croissance indéniable au Québec au cours des dernières années. Devant l’abondance de la ressource confirmée dans plusieurs régions, on assiste à une véritable multiplication des marchés. Or, les potentiels de cueillette de champignons forestiers comestibles sont méconnus pour la plupart des forêts québécoises. Ce faible niveau de connaissances sur l’écologie des diverses espèces de champignons comestibles au Québec freine actuellement la mise en valeur de la ressource dans plusieurs régions du Québec. Par l’entremise de cette étude, l’atteinte des objectifs suivants est visée : 1. Décrire le potentiel en champignons forestiers comestibles dans les types de peuplements prédominants de l'aire d'étude (kg/ha par espèce); 2. Décrire le patron de fructification et l'état des récoltes pour chacune des espèces de champignons comestibles d’intérêt dans l’aire d’étude; 3. Décrire la chronologie des fructifications des espèces comestibles d’intérêt; 4. Énumérer des hypothèses sur les paramètres écologiques susceptibles d’avoir favorisé ou défavorisé la présence et la productivité des espèces comestibles d’intérêt; 5. Identifier les forces régionales et définir les orientations pour la mise en valeur de la ressource. Des relevés échelonnés sur 11 semaines de récolte consécutives, du 14 juillet au 7 octobre 2008, ont été réalisés dans 19 sites d’études, répartis dans 5 types de peuplements représentatifs de l’aire d’étude et ayant un potentiel fongique. Le type de peuplement qui a révélé le meilleur potentiel a été la plantation d’épinettes blanches avec une productivité totale moyenne de 77,84 kg/ha, suivi de la pessière noire à mousse (45,70 kg/ha), de la pinède grise (33,85 kg/ha), de la pinède grise à épinette noire (18,9 kg/ha) et la plantation de pin rouge (2,85 kg/ha). Les relevés ont permis de confirmer la présence diversifiée (25 espèces) et abondante de la ressource, dont plusieurs espèces prisées telles que la chanterelle commune, le cèpe (2 espèces) et le Matsutaké. Les espèces présentant le meilleur potentiel pour la commercialisation seraient l’armillaire ventru, la chanterelle commune, la dermatose des russules et la pholiote ridée. À court terme, la commercialisation d’un nombre restreint d’espèces à haut potentiel devrait permettre le démarrage d’une industrie viable du champignon au Lac-Saint-Jean. À moyen terme, si les volumes récoltés le permettent, ce marché pourrait s’ouvrir à celui de l’exportation

    3. L’écologie des champignons

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    Tout comme les végétaux, les champignons se propagent sous toutes les latitudes terrestres, avec la différence qu’ils colonisent une variété beaucoup plus large d’écosystèmes, d’habitats et de substrats. On les retrouve tant sur la terre que dans l’eau et même dans l’air, qui leur sert principalement de vecteur de propagation. Leurs divers rôles dans l’environnement, directement liés à leurs modes de vie (voir chap. 2), en font des organismes indispensables pour la survie des animaux, la prot..

    Terrestrial ecosystem dynamics and responses to change

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    Arctic and Subarctic terrestrial ecosystems face significant ecological changes in response to climate shifts. In recent decades, a widespread yet heterogenous greening has been observed. This greening trend occurs at the expense of the natural flora of slow-growing plants, mosses and lichens. Some of these plants have developed unique biochemical adaptations to protect themselves from the harsh conditions, including bioactive molecules with pharmaceutical applications. As their growth and distribution patterns are changing, there is an urgent need to describe the ensemble of phytochemicals that these plants produce. While climate change impacts species at the individual level, it will also impact the network of trophic links relating the different species within an ecosystem. A spatial or temporal mismatch may separate previously interacting species, while novel interactions may appear due to new spatial co-occurrences. Through modelling, researchers can better predict the effects that different climate change scenarios will have on species distributions, and thus on species interactions. The work by Sentinel North research teams described in this chapter looks at the threatened chemodiversity of Arctic and subarctic plant species; the tundra ecosystem greening trend and its multifaceted impacts; the changing animal communities and the development of new technologies to monitor them; the modelling approaches to predict ecosystem interactions, vulnerability, and resilience; and the challenges facing northern biodiversity conservation

    Des molécules aux réseaux trophiques : dynamique des écosystèmes terrestres du Nord en réponse aux changements environnementaux

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    Les écosystèmes terrestres arctiques et subarctiques font face à d’importantes transformations écologiques en réponse aux changements climatiques. Au cours des dernières décennies, un verdissement (greening) généralisé mais hétérogène a été observé. Ce verdissement se produit au détriment de la flore à croissance lente, de la mousse et des lichens de la toundra. Pourtant, certaines de ces plantes ont développé des adaptations biochimiques uniques pour se protéger des conditions difficiles auxquelles elles font face, y compris des molécules bioactives ayant des applications pharmaceutiques. Alors que leurs patrons de croissance et répartition sont en pleine mutation, il devient urgent de décrire les substances phytochimiques produites par ces plantes. Bien que les changements climatiques aient une incidence sur les espèces, ils en ont également sur le réseau de liens trophiques qu’entretiennent ces dernières au sein d’un écosystème. Un découplage spatial ou temporel peut séparer des espèces qui interagissaient auparavant, tandis que de nouvelles interactions peuvent apparaître en raison de nouvelles cooccurrences spatiales. Grâce à la modélisation, les chercheurs peuvent mieux prévoir les effets que les différents scénarios de changement climatique auront sur la répartition des espèces, et donc sur leurs interactions. Les travaux des équipes de Sentinelle Nord décrits dans ce chapitre portent sur la chimiodiversité menacée des espèces végétales arctiques et subarctiques, sur l’arbustation de la toundra et ses impacts multiples, sur l'évolution des communautés animales et le développement de nouvelles technologies pour les surveiller, sur les approches de modélisation visant à prévoir les interactions, la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes, ainsi que sur les défis à relever en matière de conservation de la biodiversité nordique

    Champignons comestibles du Lac-Saint-Jean

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    Au Québec, il existe plus de 3 000 espèces de champignons, de quoi confondre, voire décourager, n’importe quel non-initié. Devant cette diversité, comment reconnaître un champignon parmi tant d’autres? Confronté à l’immensité du territoire forestier, où et quand retrouver les espèces d’intérêt? Le défi est en effet de taille pour les trouver, car ces organismes de petite taille, éphémères, ne se présentent que quelques jours à la surface du sol, avant de repartir aussitôt… sans laisser de trace. Mais qu’à cela ne tienne! Amateurs de champignons, ce guide vous aidera à vous donner les outils pour profiter pleinement des délices mycologiques qui se cachent dans les vastes forêts du Lac-Saint-Jean

    L’univers des champignons

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    L'univers des champignons est fascinant et on ne manque pas d'excellents ouvrages sur le marché pour l'explorer. Par son approche encyclopédique, ce livre se veut un peu différent et se situe dans un registre autre que celui du guide pratique d'identification ou de consommation. Il a entre autres objectifs de faire découvrir des aspects importants de cet univers qui restent étonnamment méconnus. Des spécialistes chevronnés se sont rassemblés autour de ce projet pour faire le point dans leurs domaines respectifs : mycologie, phylogénétique, écologie, biodiversité, phytopathologie, toxicologie, comestibilité, santé, alimentation, culture, commercialisation, histoire, ethnomycologie, cuisine et littérature. Ils traitent aussi bien des champignons microscopiques, comme les levures ou les moisissures, que des plus volumineux, comme les bolets ou les amanites, qu'on rencontre en forêt ou dans les prés, et qui suscitent, suivant le cas, de la curiosité, de l'admiration, de l'appréhension ou de la convoitise. On trouvera ici une synthèse magistrale des connaissances actuelles, soutenue par des illustrations et des schémas d'une qualité exceptionnelle
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