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    IMF programs and tax effort What role for institutions in Africa?

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    When compared to other developing countries, most Sub-Saharan African countries are characterized by a disappointing level of development. Among the factors explaining this poor performance, the inadequate supply of public goods is often advocated. This inadequate supply is due either to poor efficiency of public expenditure, or to an insufficient tax effort. This paper is focused on this last factor. One of the reasons for the low level of public revenues could be the weak impact of the IMF programs on the tax effort. In the agreements that developing countries reach with the IMF, they commit to reduce their macro-economic imbalances, notably fiscal deficit, to a sustainable level. The measures necessary to achieve the overall budgetary objectives apply mainly to public expenditures as they are easy to reduce in the short term. However, the hypothesis of a positive effect of IMF programs must be considered: one objective of the African governments could be to maintain public expenditures at their previous level. To this end, African governments could choose to mobilize additional public revenues. Thus, most of IMF programs promote tax reforms leading to a more effective policy of public revenue mobilization. This last scenario of an increase of the level of public revenue is corroborated by the econometric analysis. The level of public revenue depends, among other factors, on the quality of institutions. However, the institutional quality of custom and tax administrations is weaker in Africa than elsewhere. This poor quality reduces the efficiency of IMF programs which may have a lower impact on the level of public revenue in African countries. These results point up two main lessons for the IMF (and more generally for lenders) and for recipient countries: 1) The role of technical assistance associated with the IMF programs is crucial, since it enables capacity reinforcement of the technical administrations in charge of the definition and implementation of the reform; 2) The technical assistance for tax and custom administrations must be strengthened for those countries which initially have a poor quality of bureaucracy.

    IMF programs and tax effort What role for institutions in Africa?

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    When compared to other developing countries, most Sub-Saharan African countries are characterized by a disappointing level of development. Among the factors explaining this poor performance, the inadequate supply of public goods is often advocated. This inadequate supply is due either to poor efficiency of public expenditure, or to an insufficient tax effort. This paper is focused on this last factor. One of the reasons for the low level of public revenues could be the weak impact of the IMF programs on the tax effort. In the agreements that developing countries reach with the IMF, they commit to reduce their macro-economic imbalances, notably fiscal deficit, to a sustainable level. The measures necessary to achieve the overall budgetary objectives apply mainly to public expenditures as they are easy to reduce in the short term. However, the hypothesis of a positive effect of IMF programs must be considered: one objective of the African governments could be to maintain public expenditures at their previous level. To this end, African governments could choose to mobilize additional public revenues. Thus, most of IMF programs promote tax reforms leading to a more effective policy of public revenue mobilization. This last scenario of an increase of the level of public revenue is corroborated by the econometric analysis. The level of public revenue depends, among other factors, on the quality of institutions. However, the institutional quality of custom and tax administrations is weaker in Africa than elsewhere. This poor quality reduces the efficiency of IMF programs which may have a lower impact on the level of public revenue in African countries. These results point up two main lessons for the IMF (and more generally for lenders) and for recipient countries: 1) The role of technical assistance associated with the IMF programs is crucial, since it enables capacity reinforcement of the technical administrations in charge of the definition and implementation of the reform; 2) The technical assistance for tax and custom administrations must be strengthened for those countries which initially have a poor quality of bureaucracy.cerdi

    Recettes publiques des pays en développement. Méthode d'évaluation

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    Cet article traite des difficultés méthodologiques soulevées par l'évaluation du niveau des recettes publiques dans les PED. Pour procéder à cette évaluation, il est tenu compte du niveau effectif des recettes publiques, de leur instabilité et enfin de l'effort fiscal. L'effort fiscal, qui permet d'isoler l'effet de la politique économique sur la mobilisation fiscale, est apprécié comme la différence entre le niveau effectif des recettes publiques et leur niveau structurel déterminé par le niveau de développement, l'ouverture commerciale, le poids de l'agriculture et la part des exportations minières et pétrolières dans les exportations totales. Rapportées au PIB les niveaux moyens de recettes des PED des différents zones géographiques sont similaires et stables sur les 25 dernières années. Cependant, l'Afrique au Sud du Sahara est caractérisée par une instabilité plus marquée et aussi par une politique économique longtemps plus favorable à la mobilisation fiscale que dans les autres zones (effort fiscal positif)

    Wallis et Futuna : l'homme contre la forĂŞt

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    Economie politique de la réforme de transition fiscale : le cas du Maroc

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    L'objet de cet article est de mettre en évidence le rôle crucial dans les réformes des facteurs d'économie politique très souvent négligés dans les pays en développement mais qui, ces dernières années, ont constitué un obstacle très important aux réformes de transition fiscale. Les auteurs ont considéré le cas du Maroc. Dans ce pays, les autorités utilisent de nombreux instruments pour agir sur des facteurs d'économie politique et créer un climat favorable à un programme ambitieux de réforme fiscale. Des constats de cette analyse peuvent certainement être tirées des leçons utiles pour les nombreux pays en développement s'engageant dans des réformes similaires

    Aide et mobilisation fiscale dans les pays en développement

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    L'objectif de l'étude est d'analyser la relation entre l'aide au développement et le prélèvement public. Il s'agit de d'évaluer si l'aide incite les pays receveurs à réduire leur taux de prélèvement, autrement dit s'il existe en effet d'éviction des recettes publiques par l'aide extérieure. La littérature existante ne parvient pas à mettre en évidence de manière robuste un tel effet d'éviction. La présente analyse se distingue des travaux antérieurs (i) dans l'analyse de la relation entre aide et prélèvement public, (ii) dans la manière d'estimer cette relation sur des données de panel et enfin (iii) par les résultats obtenus. (i) Notre analyse s'appuie sur le concept d'effort fiscal, qui permet d'isoler la part du prélèvement public résultant de l'action de l'Etat. En outre, une représentation en termes de demande et d'offre de prélèvement public permet d'analyser dans un cadre unique les différents facteurs de l'effort fiscal et les différents effets de l'aide, en particulier ses effets indirects qui transitent par les institutions. Elle montre que la relation entre aide au développement et prélèvement public n'est pas forcément une relation d'éviction, mais qu'au contraire elle peut consister en une relation de complémentarité dans la mesure où l'aide améliore suffisamment l'efficacité des administrations publiques pour compenser l'effet direct négatif lié au financement additionnel. (ii) L'étude apporte également des améliorations significatives par rapport aux estimations économétriques des études antérieures. D'abord, elle utilise des données relatives aux recettes publiques et aux facteurs structurels du prélèvement qui ont été fortement améliorée. Ensuite et surtout, elle procède à un traitement économétrique rigoureux de l'endogénéité de l'aide, qui provient de la propension des donateurs à adapter le niveau des flux d'aide aux difficultés budgétaire des Etats receveurs. (iii) Contrairement à une intuition courante, l'analyse dégage un effet positif de l'aide sur l'effort fiscal et cet effet ne semble pas être différent pour les prêts et les dons. L'impact positif de l'aide est cependant fonction de la qualité des administrations du pays receveur. A l'inverse, la qualité du contrôle démocratique sur l'exécutif semble exercer un effet direct sur l'effort fiscal, sans modifier l'impact marginal de l'aide. L'impact globalement positif de l'aide et son interaction avec la qualité bureaucratique suggère que les effets de complémentarité de l'aide (réduction des arriérés publics, assistance technique) sont importants pour les pays receveurs d'aide publique au développement. Ces résultats permettent de dégager plusieurs enseignements utiles à la fois pour les bailleurs et les pays receveurs. Du point de vue des bailleurs, quatre points peuvent être mis en valeur. - Les résultats ne justifient pas de réduire les flux d'aide afin de préserver l'effort fiscal des pays receveurs, puisque les effets de complémentarité avec les recettes publiques sont généralement plus importants que les effets d'éviction (la plupart des financements sont additionnels et permettent donc des dépenses supplémentaires). - Le rôle de l'assistance technique associée aux flux d'aide est essentiel, puisque l'assistance technique permet de réduire le risque d'éviction en diminuant les coûts associés à la taxation et en améliorant la qualité de la dépense publique (cf. graphique 5). - L'assistance technique doit être plus importante pour les pays ayant initialement une qualité bureaucratique faible, puisque le risque d'éviction est plus grand. Autrement dit, ces Etats ayant plus de mal à collecter des ressources propres, il serait plus intéressant pour eux de baisser leur prélèvement. Une attention particulière doit donc être apportée au soutien de ces Etats dans leurs réformes fiscales mais aussi en vue d'améliorer leur efficacité dans la mobilisation de ressources. - Compte tenu du risque d'affaiblissement du circuit budgétaire induit par l'aide projet, il est logique d'associer l'assistance technique aux administrations financières à un renforcement de l'aide budgétaire. Du point de vue des pays receveurs, il existe un intérêt à réduire les coûts de collecte de l'impôt (en améliorant l'efficacité des administrations fiscales, mais également en modernisant les systèmes fiscaux). Une amélioration de la qualité de la dépense publique est également favorable à la mobilisation fiscale. En effet, ces améliorations du système fiscal et budgétaire garantissent le caractère additionnel des financements et incitent les bailleurs à accroître leur aide. Il existe donc un « double dividende » des réformes : non seulement elles produisent des gains d'efficacité (c'est leur objectif premier), mais de plus elles facilitent l'accès au financement extérieur

    IMF programs and tax effort What role for institutions in Africa?

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    When compared to other developing countries, most Sub-Saharan African countries are characterized by a disappointing level of development. Among the factors explaining this poor performance, the inadequate supply of public goods is often advocated. This inadequate supply is due either to poor efficiency of public expenditure, or to an insufficient tax effort. This paper is focused on this last factor. One of the reasons for the low level of public revenues could be the weak impact of the IMF programs on the tax effort. In the agreements that developing countries reach with the IMF, they commit to reduce their macro-economic imbalances, notably fiscal deficit, to a sustainable level. The measures necessary to achieve the overall budgetary objectives apply mainly to public expenditures as they are easy to reduce in the short term. However, the hypothesis of a positive effect of IMF programs must be considered: one objective of the African governments could be to maintain public expenditures at their previous level. To this end, African governments could choose to mobilize additional public revenues. Thus, most of IMF programs promote tax reforms leading to a more effective policy of public revenue mobilization. This last scenario of an increase of the level of public revenue is corroborated by the econometric analysis. The level of public revenue depends, among other factors, on the quality of institutions. However, the institutional quality of custom and tax administrations is weaker in Africa than elsewhere. This poor quality reduces the efficiency of IMF programs which may have a lower impact on the level of public revenue in African countries. These results point up two main lessons for the IMF (and more generally for lenders) and for recipient countries: 1) The role of technical assistance associated with the IMF programs is crucial, since it enables capacity reinforcement of the technical administrations in charge of the definition and implementation of the reform; 2) The technical assistance for tax and custom administrations must be strengthened for those countries which initially have a poor quality of bureaucracy
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