48 research outputs found

    RESTAURANT PRICES AND THE MINIMUM WAGE

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    We examine the effect of the minimum wage on restaurant prices. For that purpose, we estimate a price rigidity model by exploiting a unique data set of individual price quotes used to calculate the Consumer Price Index in France. We Â…find a positive and signifiÂ…cant impact of the minimum wage on prices. We obtain that the effect of the minimum wage on prices is very protracted. The aggregate impact estimated with our model takes more than a year to fully pass through to retail prices.Price stickiness, minimum wage, inflation, restaurant prices, Demand and Price Analysis, Industrial Organization,

    L'acquisition de la nationalité française : quels effets sur l'accès à l'emploi des immigrés?

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    Sur l'ensemble de la période allant de 1968 à 1999, 11% des immigrés présents à deux recensements successifs ont acquis la nationalité française (hors acquisitions par mariage). Ces naturalisations ont baissé légèrement entre 1975 et 1982 pour devenir ensuite de plus en plus nombreuses. Le pays d'origine affecte fortement la probabilité d'acquisition de la nationalité française: les immigrés originaires d'Algérie, du Portugal et de Turquie sont les moins fréquemment naturalisés, par opposition à ceux venus d'Asie du Sud-Est et d'Afrique subsaharienne. De plus, les femmes acquièrent plus souvent que les hommes la nationalité française. La catégorie socioprofessionnelle et le diplôme des individus affectent très sensiblement les chances de naturalisation : ainsi, être inactif ou ouvrier les diminue. L'acquisition de la nationalité française a un impact positif sur l'accès à l'emploi des immigrés. Cette "prime" due a la naturalisation semble profiter particulièrement aux immigrés qui s'insèrent plus difficilement sur le marché du travail, comme les hommes venus d'Afrique subsaharienne et du Maroc ou les femmes venues de Turquie et du Maghreb

    La propriété immobilière: quelle influence sur le portefeuille des ménages ?

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    La propriété immobilière est souvent l'actif financier le plus important des ménages. Mais c'est aussi un bien de consommation durable, pour lequel les coûts de transaction, lors de l'acquisition mais aussi de la vente, sont élevés. Cette double caractéristique invite à évaluer l'influence de l'investissement en immobilier sur la composition du portefeuille financier des ménages. Nous tentons pour cela d'identifier deux effets de signe opposé : un effet dit « de richesse » et un effet du risque immobilier. L'accroissement de la richesse immobilière incite à détenir un portefeuille financier plus risqué, alors que le risque immobilier tend à diminuer la possession d'actifs risqués. Pour séparer ces deux effets, on recourt à une méthode indirecte proposée par Chetty et Seizdl (2010) : l'effet de richesse est capté par les variations de la richesse immobilière nette des emprunts restant à rembourser et l'effet de risque est capté par les variations de sa valeur brute. L'hypothèse est qu'une augmentation de la richesse nette à niveau donné de richesse brute correspond à une hausse de la richesse immobilière du ménage sans que son degré d'exposition au risque immobilier ne soit modifié. Son effet mesurera donc bien un pur effet de richesse. La démarche pose néanmoins un problème d'endogénéité : les ménages qui détiennent les biens immobiliers les plus importants et qui ont le moins besoin de s'endetter sont en général les plus riches, donc ceux qui prennent le plus de risques financiers. On résout ce problème en instrumentant les richesses nette et brute par les variations de prix observées au niveau départemental. On obtient de cette manière les deux effets opposés attendus : l'effet de richesse tend à augmenter la part d'actifs risqués dans le portefeuille, l'effet du risque immobilier tend à faire baisser cette part. Selon nos estimations, l'effet de richesse est plus important que l'effet du risque immobilier

    Trade, wages, and collective bargaining

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    Collective bargaining modify the impact of exports and imports on wages? In a seminal paper, Calmfors and Driffill (1988) show that, in firms covered by firm‑level wage agreements, wages are better linked to productivity than in firms covered by industry‑level agreements. Gürtzgen (2009) lends support to these predictions using data for German manufacturing firms. Our study looks at data from individual French firms on wages, exports/imports and collective bargaining over the period 2005‑2009. Our sample comprises more than 8,000 firms (among the largest French exporters/importers) which account for over two thirds of French exports and imports of manufactured goods. Using micro‑econometric techniques, we examine two questions: (i) do exporting and offshoring lead to higher wages and, if so, is the effect heterogeneous across workers? (ii) to what extent does wage bargaining shape the effect of trade on wages? International trade favours exports but also creates opportunities for offshoring. This Rue de la Banque studies the impact of firm-level trade activities on wages, as well as the role of collective bargaining. Both exports and offshoring have a positive impact on wages, but exports increase wages for all occupational categories, while the impact of an increase in offshoring is stronger for executives. The elasticity of wages with respect to exports and offshoring is positive and is higher for firms with collective bargaining. However, we find that collective bargaining reduces only moderately wage inequalities induced by offshoring

    Understanding Wage Floor Setting in Industry-Level Agreements: Evidence from France

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    This paper examines empirically how industry-level wage floors are set in French industry-level wage agreements and how the national minimum wage (NMW) interacts with industry-level wage bargaining. For this, we use a unique dataset containing about 50,000 occupation-specific wage floors in 365 French industries over the period 2007-2015. We find that the NMW has a significant impact on the seasonality and on the timing of the wage bargaining process. Inflation, past sectoral wage increases and real NMW increases are the main drivers of wage floor adjustments; elasticities of wage floors with respect to these macro variables are 0.6, 0.4 and 0.2 respectively. Wage floor elasticities to inflation and to the NMW both decrease along the wage floor distribution but are still positive for all levels of wage floors

    Real estate prices and corporate investment: theory and evidence of heterogeneous effects across firms

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    In this paper, we investigate the effect of real estate prices on productive investment. We build a simple theoretical framework of firms’ investment with credit rationing and real estate collateral. We show that real estate prices affect firms’ borrowing capacities through two channels. An increase in real estate prices raises the value of the firms’ pledgeable assets and mitigates the agency problem characterizing the creditor-entrepreneur relationship. It simultaneously cuts the expected profit due to the increase in the cost of inputs. While the literature only focuses on the first channel, the identification of the second channel allows for heterogeneous effects of real estate prices on investment across firms. We test our theoretical predictions using a large French database. We do find heterogeneous effects of real estate prices on productive investment depending on the position of the firms in the sectoral distributions of real estate holdings. Our preferred estimates indicate that a 10% increase in real estate prices causes a 1% decrease in the investment rate of firms in the first decile of the distribution but a 6% increase in the investment rate of firms belonging to the last decile

    L'investissement social à l'épreuve de l'évaluation socioéconomique:Note de synthèse

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    Le calcul socioéconomique est utilisé depuis longtemps en France pour évaluer les projets d’infrastructures de transport. Depuis 2013, il est généralisé à l’ensemble des investissements publics civils d’un montant supérieur à 20 millions d’euros. Dans quelle mesure peut-on l’étendre aux politiques comptabilisées en dépenses de fonctionnement mais assimilables à un investissement « social »

    L'évaluation socioéconomique de l'investissement social:Comment mettre en oeuvre des analyses coûts-bénéfices pour les politiques d'emploi, de santé et d'éducation

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    Le calcul socioéconomique est utilisé depuis longtemps en France pour évaluer les projets d’infrastructures de transport. Depuis 2013, il est généralisé à l’ensemble des investissements publics civils d’un montant supérieur à 20 millions d’euros. Dans quelle mesure peut-on l’étendre aux politiques comptabilisées en dépenses de fonctionnement mais assimilables à un investissement « social » ? On entend par investissement social l’ensemble des mesures qui conduisent à accroître le capital humain de leurs bénéficiaires. Le concept peut être appliqué à des politiques très différentes, par exemple l’accueil des jeunes enfants, la réduction de la taille des classes, la lutte contre le décrochage scolaire, la garantie jeunes, l’accompagnement et la formation des demandeurs d’emploi ou l’accès à une couverture santé. L’application du calcul socioéconomique à l’investissement social, aujourd’hui très peu répandue, serait d’autant plus utile que ces politiques peuvent être rapidement reconfigurées, en fonction des résultats d’évaluation, ce qui n’est pas le cas pour un investissement public physique (une école, un hôpital, une route, une prison, etc.)

    Economie et sociologie. Terrains de confrontation

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    Numéro spécial consacré aux rapports qu’entretiennent Sociologie et Économie dans différents champs de recherche. Cette "confrontation" est ici menée dans une perspective plus appliquée susceptible de favoriser le dialogue entre disciplines avec deux ambitions complémentaires : (1) bien présenter les différentes sources d’information disponibles et en particulier valoriser les grandes collectes de données organisées par la statistique française et qui, mises à disposition des chercheurs, sont le support de travaux tant économiques que sociologiques de qualité ; (2) contribuer à mieux diffuser les différentes méthodes d’analyse des données et d’administration de la preuve (économétrie sur données individuelles). [Extraits de la présentation du numéro

    La lecture partagée : un levier pour réduire les inégalités scolaires ? L’évaluation par expérimentation aléatoire d’un dispositif dans des écoles maternelles

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    Ce policy brief présente l’évaluation d’un dispositif qui encourage la lecture partagée à la maison pour favoriser le développement langagier et la réussite scolaire des enfants des milieux défavorisés. Les recherches en sciences de l’éducation soulignent l’importance des compétences langagières pour le développement cognitif et la réussite scolaire. On sait toutefois que le niveau de ces compétences est inégalement distribué dans la population et on peut supposer que cela tient, dans une mesure importante, à la fréquence et à la qualité variables des interactions entre parents et enfants. Notamment, les pratiques de lecture partagée, une activité qui contribue beaucoup à l’épanouissement langagier des enfants, varient fortement selon les milieux sociaux. Notre expérimentation aléatoire concerne l’impact d’un dispositif favorisant la lecture partagée. Il s'agit d'un dispositif fournissant des informations et des conseils visant à augmenter la fréquence et la qualité des interactions autour des livres entre parents et enfants dans des milieux défavorisés. Nous montrons que ce dispositif réduit les inégalités d'accès à la lecture partagée et de développement langagier liées au milieu social. Un tel dispositif constitue ainsi un levier pour réduire, à terme, les inégalités de réussite scolaire.This policy brief presents the evaluation of an intervention aimed at promoting shared book reading to foster the language development of children from disadvantaged families. The literature indicates that early language skills are essential for the cognitive development and school success of children. However, these skills are unequally distributed across social groups, owing to the differential parental investments in their children’s skills. Shared book reading illustrates this dynamic, as it is much more frequent among the high-educated. Our randomised experiment assessed the impact of an intervention aimed at fostering shared book reading by providing information and practical suggestions to enhance the frequency and quality of parent-child interactions around books, particularly in disadvantaged neighbourhoods. Our results indicate that this intervention has the potential to reduce social gaps in shared book reading frequency and in children’s language development, thus fostering a reduction of socio-economic differentials in educational success
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